Modérateurs: Garion, Silverwitch
Ouais_supère a écrit:Trop fort, trop fort...
Le mec confond contrepèterie et anagramme et il faudrait lui dire bravo ?!
Non mais on est où là !!?
Shoemaker a écrit:
Et pas besoin d'être plus de 3 ou 4 pieds nickelés pour faire atterrir un truc bourré de saletés sur un quartier de la région ou un autre. Les gars du Hamas arrivaient à envoyer des rockettes bêtes sur le Sud d'Israel, sans aucune aide, juste des boîtes de conserves remplies de poudre. Alors qu'on sait parfaitement que les petits salopards de la Ghoutta sont extrêmement aidés par les Saoudiens, les Qataris, les Anglais, les USA, les Martiens ! On ne s'oppose pas à tranquillement à l'aviation Russe et à l'armée de Assad et aux Iraniens, avec juste des couteaux et des pistolets !
Ouais_supère a écrit:Trop fort, trop fort...
Le mec confond contrepèterie et anagramme et il faudrait lui dire bravo ?!
Non mais on est où là !!?
Aiello a écrit:Ouais_supère a écrit:Trop fort, trop fort...
Le mec confond contrepèterie et anagramme et il faudrait lui dire bravo ?!
Non mais on est où là !!?
Ce n'est pas un anagramme, les lettres ne sont pas les mêmes.
C'est une contrepèterie, on permute des phonèmes.
Non mais.
Aiello a écrit:Ouais_supère a écrit:Trop fort, trop fort...
Le mec confond contrepèterie et anagramme et il faudrait lui dire bravo ?!
Non mais on est où là !!?
Ce n'est pas un anagramme, les lettres ne sont pas les mêmes.
C'est une contrepèterie, on permute des phonèmes.
Non mais.
Aym a écrit:Aiello a écrit:Ouais_supère a écrit:Trop fort, trop fort...
Le mec confond contrepèterie et anagramme et il faudrait lui dire bravo ?!
Non mais on est où là !!?
Ce n'est pas un anagramme, les lettres ne sont pas les mêmes.
C'est une contrepèterie, on permute des phonèmes.
Non mais.
"une" anagramme
Quelle lourdeur !Aiello a écrit:Aym a écrit:Aiello a écrit:Ouais_supère a écrit:Trop fort, trop fort...
Le mec confond contrepèterie et anagramme et il faudrait lui dire bravo ?!
Non mais on est où là !!?
Ce n'est pas un anagramme, les lettres ne sont pas les mêmes.
C'est une contrepèterie, on permute des phonèmes.
Non mais.
"une" anagramme
On ne dit pas une nana-gramme, on dit une anorexique.
Shoemaker a écrit:Elle est vraiment bien Galacteros ! Encore quelques voix raisonnables, dans le tumulte fou des média en rut guerrier !
https://podcast.rmc.fr/channel30/201804 ... 0000000iZU
Christian Rol
23 h ·
MERDE IN FRANCE
A chaque guerre qui se profile, c’est le même sketch. On les voit revenir à la télé comme des vautours reniflant le cadavre. Ils ont la gueule solennelle des coiffeurs du Ritz, le brushing désormais poivre et sel et, à la bouche, la rhétorique pleine de componction qui suggère ces fameuses « heures sombres » qui sont leur soleil, leur rente pour l'éternité.
« Ils », ce sont Bernard Kouchner et Bernard Henry Lévy (entre autres) les garçons coiffeurs de la géopolitique, et, accessoirement, petits agents d’influence du Bordel planétaire, Bouvard et Pécuchet des Droits de l’Homme à géométrie variable.
On croit en avoir fini avec ces deux paons, et puis, lorsqu’il s’agit de préparer l’opinion à un massacre programmé, que ce soit en Irak, en Serbie, en Lybie ou, désormais, en Syrie, les voilà à nouveau en piste pour le marathon médiatique des sophismes navrants, du degré zéro de la pensée et de la propagande grossière.
Ces derniers jours, je me suis « amusé » à comparer leurs arguments avec ceux qu’ils employaient il y a déjà 30 ans. Le coup des « armes chimiques » de Bachar Al Assad pour gazer la population civile nous rappelle les vieilles ficelles pour faire croire que les soldats de Saddam Hussein pillaient des couveuses au Koweït, que les Serbes organisaient des charniers bosniaques, que le colonel Kadhafi faisait couler des « rivières de sang » et que l'Afghanistan était ni plus ni moins un sanctuaire de terroristes. Tous ces mensonges énormes afin de justifier et légitimer les carnages à venir.
Mais, il serait faux de croire que ces deux clowns disposent d’une quelconque influence. Au sein du Big Bang, ils sont les solistes qui jouent du triangle. Depuis 40 ans, ils suivent l’orchestre mais ne le dirigent pas. Les choses sérieuses se passent ailleurs et autrement. D’ailleurs, leur magistère est à peu près nul, leur image accueillie avec des sourires narquois.
Quant à leurs carrières respectives, plusieurs livres les dissèquent au scalpel où il apparaît que les duettistes du bellicisme germanopratin sont davantage des hommes d’affaire (véreux bien sûr) que des « intellectuels ».
Mais cela, nul n’en doutait
Cortese a écrit::goodChristian Rol
23 h ·
MERDE IN FRANCE
A chaque guerre qui se profile, c’est le même sketch. On les voit revenir à la télé comme des vautours reniflant le cadavre. Ils ont la gueule solennelle des coiffeurs du Ritz, le brushing désormais poivre et sel et, à la bouche, la rhétorique pleine de componction qui suggère ces fameuses « heures sombres » qui sont leur soleil, leur rente pour l'éternité.
« Ils », ce sont Bernard Kouchner et Bernard Henry Lévy (entre autres) les garçons coiffeurs de la géopolitique, et, accessoirement, petits agents d’influence du Bordel planétaire, Bouvard et Pécuchet des Droits de l’Homme à géométrie variable.
On croit en avoir fini avec ces deux paons, et puis, lorsqu’il s’agit de préparer l’opinion à un massacre programmé, que ce soit en Irak, en Serbie, en Lybie ou, désormais, en Syrie, les voilà à nouveau en piste pour le marathon médiatique des sophismes navrants, du degré zéro de la pensée et de la propagande grossière.
Ces derniers jours, je me suis « amusé » à comparer leurs arguments avec ceux qu’ils employaient il y a déjà 30 ans. Le coup des « armes chimiques » de Bachar Al Assad pour gazer la population civile nous rappelle les vieilles ficelles pour faire croire que les soldats de Saddam Hussein pillaient des couveuses au Koweït, que les Serbes organisaient des charniers bosniaques, que le colonel Kadhafi faisait couler des « rivières de sang » et que l'Afghanistan était ni plus ni moins un sanctuaire de terroristes. Tous ces mensonges énormes afin de justifier et légitimer les carnages à venir.
Mais, il serait faux de croire que ces deux clowns disposent d’une quelconque influence. Au sein du Big Bang, ils sont les solistes qui jouent du triangle. Depuis 40 ans, ils suivent l’orchestre mais ne le dirigent pas. Les choses sérieuses se passent ailleurs et autrement. D’ailleurs, leur magistère est à peu près nul, leur image accueillie avec des sourires narquois.
Quant à leurs carrières respectives, plusieurs livres les dissèquent au scalpel où il apparaît que les duettistes du bellicisme germanopratin sont davantage des hommes d’affaire (véreux bien sûr) que des « intellectuels ».
Mais cela, nul n’en doutait
Shoemaker a écrit: Parce qu'ailleurs, effectivement, à par chez quelques bobos neurasthéniques, leur réputation a atteint d'insondables fosses abyssales.
Shoemaker a écrit:Nuvo a écrit:Y a-t-il des voix discordantes sur cette histoire de gaz ?
Il y a bien dû se produire quelque chose quand même ?
Ce serait des islamistes restés dans les parages ?
Mais d'où vient-elle d'abord, cette histoire ? De mecs qui sont EXACTEMENT de la même trempe que les gars qui ont causé ici l'attentat du 13 novembre, ou de celui de Charlie. Alors, d'un côté, on nous explique que ces mecs sont la pire engeance que l'Occident doit affronter depuis Hitler, et de l'autre, leur parole serait soudain d'Evangile. Bien entendu, on sort toujours l"ineffable fable que comme quoi, non, les gars de Djeich machin chouette ne sont pas aussi mauvais que ceux de Djeich tartempion, qu'il y a des rebelles tout à fait sympa, tels les Casques Blancs etc. Croire une telle absurdité, c'est soit NE RIEN COMPRENDRE au phénomène de l'intégrisme Islamique, soit se foutre profond de la gueule des gens. Et bien entendu, c'est la deuxième option qui est celle choisie par les média et leurs commanditaires politiques.
Kouachi, Baghdadi, Allouche, et Cie, c'est Moussa-Hadj Hadj-Moussa ! Exactement la même engeance, qui se croit maligne avec ses petits tours de passe-passe, alors qu'ils sont tous parfaitement instrumentalisés par les officines Occidentales, qui détiennent la communication mondiale. C'est l'histoire d'un super marché de dupes !
Il fallait faire rester les USA en Syrie malgré le désir de Trump d'en sortir. Et la victoire de Assad Poutine et l'Iran est resté en travers de la gorge de ce qu'on appelle la Coalition. Bombarder la Syrie dans l'actuel état des choses, c''est une très bonne option pour relancer cette terrible guerre. Alors les civils massacrés, on s'en fout en vérité comme de l'an 40 !
Des Islamistes restés dans les parages, bien sûr ! Ils n'ont pas encore tous été exfiltrés vers Idlib ((futur enjeu final), loin de là. Et pas besoin d'être plus de 3 ou 4 pieds nickelés pour faire atterrir un truc bourré de saletés sur un quartier de la région ou un autre. Les gars du Hamas arrivaient à envoyer des rockettes bêtes sur le Sud d'Israel, sans aucune aide, juste des boîtes de conserves remplies de poudre. Alors qu'on sait parfaitement que les petits salopards de la Ghoutta sont extrêmement aidés par les Saoudiens, les Qataris, les Anglais, les USA, les Martiens ! On ne s'oppose pas à tranquillement à l'aviation Russe et à l'armée de Assad et aux Iraniens, avec juste des couteaux et des pistolets !
Cela dit, ON NE SAIT MEME PAS ce qui s'est réellement passé ! Les films ? Faut arrêter ! des trucs comme ça, on peut en tourner des kilomètres ! Les Russes ont eu accès au quartier où a eu lieu la prétendue attaque. Ils n'ont rien constaté, et ils ont demandé aux Occidentaux de faire venir une équipe d'enquête. Mais les Occidentaux ont une extrêmement curieuse conception du mot "enquête" : les Anglais par exemple, en tout illogisme, ont refusé que les Russes participent à l'enquête sur la fameuse "attaque au gaz" à Salisbury ! C'eut été la moindre des choses ! Mais non ! Ils ont dit NIET à toute proposition Russe !
Etc etc... Quand on veut abattre son cheval, on dit qu'il a la rage. Tout simplement.
, etc.Les gars du Hamas arrivaient à envoyer des rockettes bêtes sur le Sud d'Israel
Cortese a écrit:
Rainier a écrit:Il sont tellement fourbes ces salafistes et autres mousline brothers qu'ils portent la kippa pour mieux accuser des innocents !
Ouais_supère a écrit:Si je puis me permettre, je trouve tout ça d'assez mauvais goût.
Shoemaker a écrit:Oui, revenons à des choses plus sérieuses.
Le Ministre Russe des Affaires Etrangères a déclaré que la Russie avait des "preuves irréfutables" que cette affaire d'attaque au gaz est une mise en scène organisée par l'Angleterre (il ne la cite pas nommément) (France Inter).
Il se dit d'ailleurs que les Casques blancs, ces fameux gaillards barbus qui parfois s'oublient et se font photographier en compagnie de tueurs intégristes, seraient une organisation entièrement manipulée par l'Angleterre (organisation, propagande, mises en scène, soutiens logistiques, etc.). Comme le zigoto intégriste planqué à Londres aussi, et qui, à lui tout seul, représente les "droits de l'Homme" en Syrie, ainsi qu'une sorte d'agence de presse Otanesque.
L'Angleterre à la manœuvre, pour ce qui est les basses œuvres. Nostalgie de son empire perdu...
On va voir ce que valent les déclarations de Lavrov.
En tout cas, une ligne du fameux téléphone rouge entre Moscou et Washington est en pleine activité.
Espérons que la raison finira par atteindre ce qui reste de conscience aux dirigeants Occidentaux.
Rainier a écrit:Shoemaker a écrit:Oui, revenons à des choses plus sérieuses.
Le Ministre Russe des Affaires Etrangères a déclaré que la Russie avait des "preuves irréfutables" que cette affaire d'attaque au gaz est une mise en scène organisée par l'Angleterre (il ne la cite pas nommément) (France Inter).
Il se dit d'ailleurs que les Casques blancs, ces fameux gaillards barbus qui parfois s'oublient et se font photographier en compagnie de tueurs intégristes, seraient une organisation entièrement manipulée par l'Angleterre (organisation, propagande, mises en scène, soutiens logistiques, etc.). Comme le zigoto intégriste planqué à Londres aussi, et qui, à lui tout seul, représente les "droits de l'Homme" en Syrie, ainsi qu'une sorte d'agence de presse Otanesque.
L'Angleterre à la manœuvre, pour ce qui est les basses œuvres. Nostalgie de son empire perdu...
On va voir ce que valent les déclarations de Lavrov.
En tout cas, une ligne du fameux téléphone rouge entre Moscou et Washington est en pleine activité.
Espérons que la raison finira par atteindre ce qui reste de conscience aux dirigeants Occidentaux.
S'il est avéré que la Grande Bretagne, la Moldo Slovaquie, le Rawajpoutalah ou le Tetaragua sont à l'origine de cette attaque au gaz, il me semblerait logique que les missiles US et Macronistes s'abattent sur ces pays.
Excellente synthèse de Michel Raimbaud, ancien ambassadeur de France au Soudan et en Mauritanie. Il est l’un de nos grands spécialistes du Moyen-Orient, et nous vous renvoyons vers son excellent livre Tempête sur le Grand Moyen-Orient
[b]Halte à la guerre infâme ![/b]
Une guerre implacable, sauvage, meurtrière et destructrice, fait rage en Syrie depuis mars 2011. Devenue universelle grâce au renfort venu de 120 pays que l’Empire Atlantique a pu attirer dans sa galère, elle menace ces jours-ci de dégénérer en un conflit mondial au sens plein et entier du terme.
Beaucoup parmi les plus optimistes n’en sont plus à se demander si la guerre des Trois (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne) aura lieu ou non, mais si elle s’allumera demain ou après-demain. On a beau en refuser la perspective tant elle heurte la raison, les réalités sont là. Il est évident que la nouvelle guerre froide que l’on a vu apparaître depuis une décennie entre l’Occident et ses complices d’une part, la Russie et ses alliés d’autre part, vire peu à peu à la guerre ouverte. Si le monde arabo-musulman est le théâtre privilégié et l’enjeu géopolitique de cet affrontement global entre l’Empire Atlantique déclinant et l’Eurasie renaissante ou émergente, la Syrie en est l’épicentre, pour diverses raisons, géopolitiques et stratégiques notamment.
Dans nos « démocraties » occidentales qui unilatéralement se disent grandes, les « élites » qui ont soumis les populations à un lessivage de cerveau sans précédent font semblant de croire encore à la narrative mensongère, immorale et imbécile injectée depuis sept ans dans les méninges ramollies par le « mainstream » médiatique, universitaire et politique. Il serait étonnant que ces esprits pleins de morgue et de suffisance y croient vraiment : ce serait d’ailleurs inquiétant pour leur santé mentale. Ecartant donc l’hypothèse, on retiendra plutôt qu’ils ont trouvé un fonds de commerce gratifiant dans cette gigantesque escroquerie intellectuelle et qu’ils ont réussi à l’acclimater sous nos latitudes où l’on se dit cartésien, puisqu’elle provoque si peu de réactions… Pour l’instant !
Si elles avaient une mémoire collective, les opinions se souviendraient du sort de l’Irak, de la Somalie, de la Libye…peut-être de l’ex-Yougoslavie, voire du Yémen où destructions et massacres se poursuivent sous l’égide de l’ami stratégique imprévu qu’est le jeune Mohammed Ben Salman, étreint avec effusion par notre ministre des affaires étrangères lorsqu’il débarque tel le Messie. Elles reverraient Colin Powell brandissant ses fioles venimeuses et chimiques pour justifier une invasion de l’Irak et son démantèlement. Pas de sa faute : il était, dira-t-il la bouche en cœur, mal informé par ses « services ». Mais les opinions « civilisées » (que l’on appellerait dédaigneusement « rues » si elles étaient « arabes ») sont anesthésiées par le flot de désinfo et de désintox, hébétées par les débats de société qui leur sont proposés ou imposés, toujours anecdotiques et marginaux. La guerre ou la paix ? Bof. Quant aux élus, ils sont superbement ignorés : à quoi pourraient-ils servir ?
Frétillant comme son prédécesseur Hollande à l’idée de participer aux frappes contre la Syrie et le « régime de Bachar », Macron, qui réserve ses pensées complexes à son ami Trump, esprit bien connu pour sa subtilité, ose qualifier cette nouvelle attaque illégitime, arrogante et dépravée de « devoir moral ». Devons-nous nous habituer à voir par les nuits sans lune nos dirigeants se tortiller sur leur fauteuil, le doigt sur le bouton et le petit doigt sur la couture du pantalon, attendant le feu vert des fous du Pentagone ou de la Maison-Blanche pour lancer leurs engins meurtriers sur la Syrie qui ne les a jamais agressés ? Quelle sinistre comédie ! Comme si 400 000 morts, 13 ou 14 millions de réfugiés, exilés ou déplacés, un pays ravagé, ne suffisaient pas à combler le sens moral de ces hautes consciences. Après sept ans de mensonges éhontés, de destructions systématiques, de méfaits innommables, peut-on vraiment dire que « le respect de l’autre » est une « valeur de l’Occident » ?
A la vue des séances consacrées à la Syrie et à l’audition des échanges qui les agrémentent, on peut dire que la prestation – navrante – du Conseil de Sécurité témoigne de la ruine globale du système international. Adieu aux vagues espoirs que l’on pouvait nourrir quant aux capacités des Nations-Unies et à son instance suprême en matière de paix et de sécurité à imposer un ordre pacifique. Les principes fondateurs du droit onusien, tels que les énonce la Charte fondatrice de San Francisco, ne sont plus ni respectés ni admis comme références par l’ensemble des Etats représentés à l’Assemblée Générale et certains des membres permanents du Conseil de Sécurité les bafouent sans même s’en cacher, ou les ignorent superbement. Les Trois Occidentaux, qui osent s’identifier sans complexe à la « communauté internationale » alors qu’ils représentent 7 à 8% de la population mondiale, constituent en effet le corps de bataille du parti de la guerre et du chaos, leurs adversaires – Russie, Chine, Iran, Syrie, etc…– représentant sans ambigüité le camp de la légalité et du droit.
Au-delà du droit, c’est la diplomatie qui est en danger. Bien plus que le clivage Est/Ouest nouveau modèle, il faut incriminer la perte des us et coutumes, des pratiques, des normes et du langage de la diplomatie. Comment justifier le honteux spectacle des représentants occidentaux maniant la menace, l’injure, le mensonge et les propos aberrants dans l’enceinte du Conseil, transformé en parterre d’enragés et de falsificateurs ? Comment qualifier le grossier personnage élu par l’Amérique profonde et soutenu par son Etat profond dès lors qu’il bombarde ? Elephantman dans un magasin de porcelaine, il incarne mieux que tout autre avant lui le système que suggéraient, il y a quasiment un demi-siècle, Nixon et Kissinger dans la théorie du Mad Man : l’Amérique doit compter parmi ses dirigeants des cinglés dont l’imprévisibilité sera de nature à terroriser ses ennemis. M. Trump tweete parmi nous.
La France ne vaut guère mieux. Elle fait partie de ces pays qui « prétendent dire le droit » tout en le violant à l’occasion, comme le reconnaissait implicitement son président en décembre dernier dans une interview à France 2. La voilà qui se joint au régime trumpiste criminel pour clamer qu’elle procédera à des frappes contre la Syrie, avec ou sans résolution du Conseil de Sécurité. Alors que son siège permanent est lorgné par de grands amis comme l’Allemagne, ne risque-t-elle pas de perdre à jamais son statut « privilégié » en s’affichant ainsi prête à bombarder sans mandat un Etat-membre, après avoir contribué à sa destruction et tenté de renverser son président légitime ?
Ne scie-t-elle pas la branche sur laquelle elle est majestueusement assise, cette France qui naguère tenait la Charte onusienne pour une Bible et fondait sa diplomatie sur la légalité internationale, et qui désormais en bafoue régulièrement les principes majeurs : égalité souveraine des Etats, non-ingérence, droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et droit des Etats à choisir leur régime politique sans ingérence étrangère ? Cette France que l’on écoutait souvent, la « trouvant juste même lorsqu’elle se montrait injuste ».
Revenons aux fondamentaux. Malgré la phrase sacro-sainte qui, en Occident et dans notre Hexagone, sert de gilet pare-balle aux mieux intentionnés, rappelons que Bachar Al Assad, président légitime d’un pays en guerre, sans qui la Syrie ne serait plus qu’un souvenir, fait seulement son devoir. On servirait moins souvent la rengaine qu’il n’est « pas irréprochable » si l’on posait la question de l’honorabilité de ses ennemis ou détracteurs, qu’ils soient sauvages ou mal dégrossis, ou délicats et donneurs de leçons. Irréprochables, les dirigeants des « grandes démocraties » ? Irréprochables, ceux qui soutiennent l’insoutenable et en masquent l’horreur ? Irréprochables ces retraités aveugles, sourds et muets quant aux crimes inscrits à leur palmarès ?
Nos présomptueux dirigeants qui n’ont cessé de jouer avec le feu et sont responsables de l’embrasement, ne s’émeuvent pas pour autant, sûrs de leur bon droit et de leur aptitude à gérer les évènements entre affinitaires de belles manières. Si nous l’ordonnons, pensent ces va-t-en guerre qui adorent les ordonnances, il faudra bien que la piétaille des braves gens se mette en marche, au pas cadencé, avec tambour et trompette. C’est le métier de la France d’en bas d’obéir sans broncher à celle d’en haut, pensent-ils. Eh bien non ! Il faut leur donner tort. La France est partie prenante dans la nouvelle agression qui se prépare. Si par grand malheur elle est lancée, nul n’en connaît les suites. Il y aura des représailles et nous ne serons pas épargnés. « Pourquoi nous ? » ou « nous ne savions pas » seront de piètre utilité.
Réveillons-nous car il se fait tard.
Michel Raimbaud
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