Je n'ai jamais lu d'Ormesson, je ne le voyais que sur le canapé de Drucker.
Il avait l'air d'un arrière grand oncle pétillant et malicieux.
Mais racontant un peu trop sa vie de fils de bonne famille qui n'a pas dû trop en baver.
Modérateurs: Garion, Silverwitch

Nuvo a écrit:
Je n'ai jamais lu d'Ormesson, je ne le voyais que sur le canapé de Drucker.
Il avait l'air d'un arrière grand oncle pétillant et malicieux.
Mais racontant un peu trop sa vie de fils de bonne famille qui n'a pas dû trop en baver.



Shoemaker a écrit:Lorsque je le regardais, j'en dormais, mes sens s'assoupissaient.

Spy of the First Person by Sam Shepard - PenguinRandomHouse.com
The final work from the Pulitzer Prize–winning writer, actor, and musician, drawn from his transformative last days
In searing, beautiful prose, Sam Shepard’s extraordinary narrative leaps off the page with its immediacy and power. It tells in a brilliant braid of voices the story of an unnamed narrator who traces, before our rapt eyes, his memories of work, adventure, and travel as he undergoes medical tests and treatments for a condition that is rendering him more and more dependent on the loved ones who are caring for him. The narrator’s memories and preoccupations often echo those of our current moment—for here are stories of immigration and community, inclusion and exclusion, suspicion and trust. But at the book’s core, and his, is family—his relationships with those he loved, and with the natural world around him. Vivid, haunting, and deeply moving, Spy of the First Person takes us from the sculpted gardens of a renowned clinic in Arizona to the blue waters surrounding Alcatraz, from a New Mexico border town to a condemned building on New York City’s Avenue C. It is an unflinching expression of the vulnerabilities that make us human—and an unbound celebration of family and life.


Cortese a écrit:Je l'ai entendu répondre un jour à la radio à la question "quelle note vous donneriez vous pour vos romans ?" Il a dit "Par rapport aux écrivains actuels je me donnerais 18/20, mais par rapport aux écrivains du 19eS, je me donnerais 7/20" , ce qui est quand même plutôt lucide.


Garion a écrit:Cortese a écrit:Je l'ai entendu répondre un jour à la radio à la question "quelle note vous donneriez vous pour vos romans ?" Il a dit "Par rapport aux écrivains actuels je me donnerais 18/20, mais par rapport aux écrivains du 19eS, je me donnerais 7/20" , ce qui est quand même plutôt lucide.
“Il y a une formule que je récuse tout à fait c’est : ‘c’était mieux avant’. Ce n’était pas mieux avant, ça a toujours été très difficile. Nous avons connu, grâce à l’Europe, 30, 40, 50 années de paix et quand je pense à ma jeunesse, quand j’avais 10 ans ou 15 ans, c’était bien plus difficile. Il fallait choisir entre Hitler et Staline, ça n’était pas gai.”
Cortese a écrit:Mouais, en fait la 2eme guerre n'a été que le prolongement direct de la premiere, mais avec la circonstance aggravante que la première a provoqué la naissance de l'expérience communiste, une réalité absolument intolérable pour le monde capitaliste, qui a alors joué sur les deux tableaux à la fois et a failli tout perdre, face à Hitler ou face à Staline, avant de mener une guerre d'usure de 40 ans pour venir enfin à bout des héritiers de Staline. Les vrais criminels ne sont pas toujours ceux qu'on pense, mais ce n'est pas le prudent Ormesson qui le dirait, pourquoi s'embeter quand on nait dans le bon camp ?


Garion a écrit:Cortese a écrit:Mouais, en fait la 2eme guerre n'a été que le prolongement direct de la premiere, mais avec la circonstance aggravante que la première a provoqué la naissance de l'expérience communiste, une réalité absolument intolérable pour le monde capitaliste, qui a alors joué sur les deux tableaux à la fois et a failli tout perdre, face à Hitler ou face à Staline, avant de mener une guerre d'usure de 40 ans pour venir enfin à bout des héritiers de Staline. Les vrais criminels ne sont pas toujours ceux qu'on pense, mais ce n'est pas le prudent Ormesson qui le dirait, pourquoi s'embeter quand on nait dans le bon camp ?
Ce que je voulais dire c'est que c'est qu'il quelqu’un qui a toujours eu beaucoup d’humilité et qu'il ne peut décemment dire qu'il est supérieur à ces prédécesseurs. Mais bon, je peux difficilement juger, vu que j en l'ai pas lu.

Cortese a écrit:Garion a écrit:Cortese a écrit:Mouais, en fait la 2eme guerre n'a été que le prolongement direct de la premiere, mais avec la circonstance aggravante que la première a provoqué la naissance de l'expérience communiste, une réalité absolument intolérable pour le monde capitaliste, qui a alors joué sur les deux tableaux à la fois et a failli tout perdre, face à Hitler ou face à Staline, avant de mener une guerre d'usure de 40 ans pour venir enfin à bout des héritiers de Staline. Les vrais criminels ne sont pas toujours ceux qu'on pense, mais ce n'est pas le prudent Ormesson qui le dirait, pourquoi s'embeter quand on nait dans le bon camp ?
Ce que je voulais dire c'est que c'est qu'il quelqu’un qui a toujours eu beaucoup d’humilité et qu'il ne peut décemment dire qu'il est supérieur à ces prédécesseurs. Mais bon, je peux difficilement juger, vu que j en l'ai pas lu.
Oui j'avais compris, je disais juste qu'il n'avait pas pris beaucoup de risques. Jean Ferrat a écrit une chanson qui l'attaquait au sujet du Viet-Nam, tu la connais ?
Shoemaker a écrit:Cortese a écrit:Garion a écrit:Cortese a écrit:Mouais, en fait la 2eme guerre n'a été que le prolongement direct de la premiere, mais avec la circonstance aggravante que la première a provoqué la naissance de l'expérience communiste, une réalité absolument intolérable pour le monde capitaliste, qui a alors joué sur les deux tableaux à la fois et a failli tout perdre, face à Hitler ou face à Staline, avant de mener une guerre d'usure de 40 ans pour venir enfin à bout des héritiers de Staline. Les vrais criminels ne sont pas toujours ceux qu'on pense, mais ce n'est pas le prudent Ormesson qui le dirait, pourquoi s'embeter quand on nait dans le bon camp ?
Ce que je voulais dire c'est que c'est qu'il quelqu’un qui a toujours eu beaucoup d’humilité et qu'il ne peut décemment dire qu'il est supérieur à ces prédécesseurs. Mais bon, je peux difficilement juger, vu que j en l'ai pas lu.
Oui j'avais compris, je disais juste qu'il n'avait pas pris beaucoup de risques. Jean Ferrat a écrit une chanson qui l'attaquait au sujet du Viet-Nam, tu la connais ?
JD était certainement un auteur cultivé, un dandy d'une époque révolue, maniant la belle langue, modeste face aux (vrais) grands de la littérature, pas méchant même si souvent caustique, etc... Mais c'était un gars de droite (on peut apprécier...) qui avait des idées politiques au raz des pâquerettes : ses analyses de situations étaient souvent consternantes de nullité. Mais cela dit, pour en rester à la politique, tout superficiel qu'il était, il reste encore un puit vertigineux de science et d'humanisme, face à Angot, Moix (qu'il a aidé à éditer son premier roman), ou Welbeck.

Aym a écrit::lol:
Il parlait de Jean D'Ormesson
Je ne sache pas qu'il se soit revendiqué de la chanson française.
Aym a écrit::lol:
Il parlait de Jean D'Ormesson
Je ne sache pas qu'il se soit revendiqué de la chanson française.
Shoemaker a écrit:Quant à Jojo, selon la formule convenue, on peut ne pas apprécier, mais bon, il faisait partie du décor.
Nuvo a écrit:Je n'ai jamais lu d'Ormesson, je ne le voyais que sur le canapé de Drucker.
Il avait l'air d'un arrière grand oncle pétillant et malicieux.
Mais racontant un peu trop sa vie de fils de bonne famille qui n'a pas dû trop en baver.



Maschum a écrit:Moi ça me touche. Le temps qui passe, tout ça... Il a toujours été là, Johnny. Pas une seule personne en France ne le connait pas.
Qu'on aime ou non, c'est un pan de la chanson française quand même.
Je préférais Bashung, je préfère Eddy Mitchel, par exemple, mais c'est "la plus grande star" du rock français. Un mec hors normes. Encore sur scène quelques semaines avant sa mort.
Et même si ici, sur F1-Express, 90% des gens sont plus intelligent, cultivé et bien pensant que 99% du reste de la population et vont donc trouver ça naze, n'empêche que les hommages vont s'enchainer en pagaille, en France et dans le monde, on va en bouffer à la télé, sur les réseaux sociaux, des obsèques grandioses ect...

Nuvo a écrit: J'avais 7 ans, j'étais en CE1. 1986, année terrible : Balavoine, Coluche, Le Luron... assassinat de Georges Besse, meurtre de Malik Oussekine. Quand tu es gosse, ça marque. La bâche blanche pour l'un, le massage cardiaque pour l'autre.

Hugues a écrit:Nuvo a écrit: J'avais 7 ans, j'étais en CE1. 1986, année terrible : Balavoine, Coluche, Le Luron... assassinat de Georges Besse, meurtre de Malik Oussekine. Quand tu es gosse, ça marque. La bâche blanche pour l'un, le massage cardiaque pour l'autre.
Il y a 31 ans aujourd'hui, justement.
Hugues

DCP a écrit:Toutes les radios, sites internet ne parlent quasiment que de ce décès, je trouve quand même exagéré......même si c'était un chanteur très populaire qui a marqué son époque....
On parle même d'hommage national pour lui et d'Ormesson.....je serais curieux de savoir comment se décide qui a droit à un hommage national et qui y a eu droit récemment....après tout, pourquoi ne pas honorer des hommes de culture, cela fait aussi partie de la vie de la nation.....
Nuvo a écrit:Aym, comparer Johnny à Sardou, je n'y aurais pas pensé...![]()
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Waddle a écrit:La pauvre(parlant de Polony)
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