Sylex a écrit:





Modérateurs: Garion, Silverwitch
Sylex a écrit:
Ouais_supère a écrit:Neoflo a écrit:Au fond, toute la société sait que Polanskiest un violeur, .
"A été coupable de viol"
Rainier a écrit:Ouais_supère a écrit:Neoflo a écrit:Au fond, toute la société sait que Polanskiest un violeur, .
"A été coupable de viol"
C'est quoi la différence![]()
![]()
Un seul (même si on en serait à au moins 10 déclarés) ça ne compte pas ?
- Monsieur X a tué Monsieur Y, c'est un meurtrier
- Non ! il a été coupable de meurtre
ça marche aussi comme ça ?
Sylex a écrit:Manu pourra constater que c'est bien toi qui personnalise le débat. Comme le plus souvent.
Donc je t'invite à regarder le madrier planté dans ton œil.
Ouais_supère a écrit:Neoflo a écrit:Au fond, toute la société sait que Polanskiest un violeur, ."A été coupable de viol"
Ta position n'est exclusivement qu'à décharge, chacun son rôle on dirait.
Hugues a écrit:Ta position n'est exclusivement qu'à décharge, chacun son rôle on dirait.
Il y a plus d'honneur à défendre un homme, innocent ou coupable, d'un lynchage, et de la vindicte. *
Qu'à lyncher un homme, quand bien même on saurait qu'il est absolument coupable.
Alors si on n'en sait absolument rien, c'est encore moins honorable.
Hugues a écrit:Il y a plus d'honneur à défendre un homme, innocent ou coupable, d'un lynchage, et de la vindicte. *
Hugues a écrit:l'ensemble de mes arguments sont connus, si ils ne sont pas entendus, ce n'est plus de mon fait.
Hugues a écrit:Ouais_supère a écrit:Neoflo a écrit:Au fond, toute la société sait que Polanskiest un violeur, ."A été coupable de viol"
Ouais_supère, plutôt faudrait-il direest présumé auteur d'un viol
et même pas en fait, il faudrait dire:
est présumé auteur d'une relation sexuelle illégale sur mineur
Hugues
Ouais_supère a écrit:Sylex a écrit:Manu pourra constater que c'est bien toi qui personnalise le débat. Comme le plus souvent.
Donc je t'invite à regarder le madrier planté dans ton œil.
Au départ, c'est Hugues qui a traité son prochain de salopard, également, j'imagine.
ce dont les accuse il y a 25 ou 35 ans quelques gens qui étaient jusque là bien amnésiques...
sccc a écrit:La justice n’a rien à voir dans ton propos. Tu lui prêtes un pouvoir qu’elle n’a pas.
La justice est aveugle. Donne lui des preuves dans un crime, elle condamne. Si tu ne lui en donnes pas, elle acquitte.
Et c’est comme cela que ça doit se passer.
sccc a écrit:La justice n’a rien à voir dans ton propos. Tu lui prêtes un pouvoir qu’elle n’a pas.
La justice est aveugle. Donne lui des preuves dans un crime, elle condamne. Si tu ne lui en donnes pas, elle acquitte.
Et c’est comme cela que ça doit se passer.
Neoflo a écrit:Ouais_supère a écrit:Sylex a écrit:Manu pourra constater que c'est bien toi qui personnalise le débat. Comme le plus souvent.
Donc je t'invite à regarder le madrier planté dans ton œil.
Au départ, c'est Hugues qui a traité son prochain de salopard, également, j'imagine.
Quand Marlaga ou Porcaro balance des insanités sur les arabes, on leur dit que ce sont des enfoirés de raciste, ce n'est pas un jugement de valeur, c'est un fait et c'est normal.
Quand Hugues défend ainsi des violeurs tout en attaquant les victimes :ce dont les accuse il y a 25 ou 35 ans quelques gens qui étaient jusque là bien amnésiques...
c'est un vrai [...] !
Ouais_supère a écrit:Neoflo a écrit:Ouais_supère a écrit:Sylex a écrit:Manu pourra constater que c'est bien toi qui personnalise le débat. Comme le plus souvent.
Donc je t'invite à regarder le madrier planté dans ton œil.
Au départ, c'est Hugues qui a traité son prochain de salopard, également, j'imagine.
Quand Marlaga ou Porcaro balance des insanités sur les arabes, on leur dit que ce sont des enfoirés de raciste, ce n'est pas un jugement de valeur, c'est un fait et c'est normal.
Quand Hugues défend ainsi des violeurs tout en attaquant les victimes :ce dont les accuse il y a 25 ou 35 ans quelques gens qui étaient jusque là bien amnésiques...
c'est un vrai [...] !
Hugues défend un homme présumé coupable d'un viol, pas le viol.
Ça ne fait pas de lui un défenseur du viol.
Donc ta remarque est assez peu à propos.
Et agrémentée d'une nouvelle insulte.
sccc a écrit:La justice est aveugle. Donne lui des preuves dans un crime, elle condamne. Si tu ne lui en donnes pas, elle acquitte.
Ouais_supère a écrit:C'est une attaque que de s'interroger sur un retour soudain de la mémoire ?
Rainier a écrit:sccc a écrit:La justice est aveugle. Donne lui des preuves dans un crime, elle condamne. Si tu ne lui en donnes pas, elle acquitte.
Non, pas en France en tout cas.
On dirait, dans ce que tu écris, qu'un robot pourrait rendre la Justice.
La Justice, tu te la représentes comme un programme informatique pour programmeur débutant :
if preuve then perform condamnation else perform acquittement.
Je ne sais pas si tu as entendu parler de l'intime conviction.
L'intime conviction ne se résume pas à une impression, mais demande de passer au crible de la raison toutes les composantes du dossier, chaque élément de preuve, chaque moyen de défense. C’est une méthode de travail. Il ne peut s’agir d’impressions générales et rapides. Cela requiert une rigueur dans la réflexion, dans le raisonnement, une forme d’éthique et d’humilité devant la science, devant les paroles, avant de décider. C’est un travail de décision collégiale, qui demande du temps. Le caractère contradictoire et public de la procédure permet une élaboration de la conviction intime, où les impressions des uns et les raisonnements des autres aboutissent à un verdict, à un dire vrai humain du moment.
C’est pourquoi le principe de l’intime conviction dans l’acte de juger un passage à l’acte d’autrui, si différent de nous par cet acte, et si proche par sa personne, est un principe incontournable dans une société démocratique.
Marlaga a écrit:pas faire semblant parce que l'accusé a réussi à s'arranger avec la victime en la menaçant.
Donc Hughes, ton avis sur les gens dont la mémoire leur revient 30-40 ans plus tard COMME PAR HASARD, tu devrais le garder pour toi.
heow a écrit:Non, comme je te dis, si dans mon cas plusieurs personnes l'ouvraient, je me ferai pas forcément prier pour m'y joindre.
Hugues a écrit:Rainier a écrit:Il n'y en a pas qu'une mais déjà 5 qui se sont déclarées (dont une qui avait 10 ans à l'époque![]()
Cf ma réponse sur le tribunal Twitter.
En ce moment même Mariah Carey est accusée d'agression sexuelle...![]()
Ou encore des nobody sans carrière (qu'on ne peut donc accuser d'avoir eu un quelconque pouvoir) qui ont surement tout oublié de ce dont les accuse il y a 25 ou 35 ans quelques gens qui étaient jusque là bien amnésiques...
Au bout d'un moment le tribunal Twitter va finir par s'apercevoir qu'une allégation n'est pas une vérité judiciaire et que la justice n'est pas un lynchage*.
Espérons que pour arriver jusque là, il ne faudra pas un suicide.
Hugues
*: Ce que j'ai écrit ailleurs...
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Ouais_supère a écrit:heow a écrit:Non, comme je te dis, si dans mon cas plusieurs personnes l'ouvraient, je me ferai pas forcément prier pour m'y joindre.
Donc non, on ne peut pas l'interroger.
Si 10 personnes disent la même chose, c'est forcément vrai.
Ouais_supère a écrit:Est-ce qu'on peut trouver sujet à question le fait que tout le monde retrouve la mémoire en même temps ?
Hugues a écrit:Marlaga a écrit:pas faire semblant parce que l'accusé a réussi à s'arranger avec la victime en la menaçant.
Tu es têtu dans ta version imaginaire. C'est amusant de parler tant d'un cas que finalement on connaît si mal.
Alors pour répéter: c'est un plaider coupable avec le ministère public. La présumée victime n'est pas concernée.
Hugues a écrit:Mais simplement montré qu'on ne peut prendre toute allégation pour vraie. Comme s'acharnent à le répéter le drôle d'attelage Marlaga-Neoflo-Sylex.
Marlaga a écrit:Hugues a écrit:Marlaga a écrit:pas faire semblant parce que l'accusé a réussi à s'arranger avec la victime en la menaçant.
Tu es têtu dans ta version imaginaire. C'est amusant de parler tant d'un cas que finalement on connaît si mal.
Alors pour répéter: c'est un plaider coupable avec le ministère public. La présumée victime n'est pas concernée.
On t'a déjà répondu à ce sujet, il y a eu arrangement pour faire taire la victime.
(...)
The early signs were not promising for Polanski. Samantha Gailey’s grand-jury testimony, which she gave on March 24, 1977, laid out a damaging case against him. On the issues of drugs and coercion, Vannatter’s investigation established important points of corroboration. Undeveloped photos in Polanski’s camera showed Gailey in Nicholson’s Jacuzzi, and her drinking champagne. A pill bottle found in Polanski’s hotel room featured a prescription for quaaludes. Gailey’s concoction of the asthma attack, which Polanski acknowledged, suggested that she was trying to escape from him. Anjelica Huston also agreed to testify for the prosecution.
But the Polanski defense had options, particularly at a time when rape cases were treated in different ways than they are now. In her grand-jury testimony, Gailey acknowledged that she was not a virgin (she had had sex twice with her boyfriend, who was seventeen) and that she had once accidentally taken a quaalude. California had a rape shield law, which would have limited what Gailey could be questioned about on the stand, but it wouldn’t have protected her entirely from public scrutiny. That process had begun. Dalton told the press, “The facts indicate that before the alleged act in this case, this girl had engaged in sexual activity. . . . We want to know about it, we want to know who was involved, when. We want to know why these other people were not prosecuted. And this is a thing we want to fully develop.” Likewise, the character and behavior of Susan Gailey might have come into play in a trial. Susan could have been portrayed as a neglectful parent who, in essence, offered up her daughter in order to ingratiate herself with a famous director. In the climate of the time, it mattered little that attacks on Samantha and her mother might not have been relevant (or true); rape defendants had been acquitted with less.
Samantha’s father, who was a lawyer, lived in another state, and he arranged for her to be represented by a Los Angeles attorney named Lawrence Silver. (Silver, who is still her lawyer, did not respond to requests for comment.) He allowed Gailey to give testimony before the grand jury (which is a closed proceeding), but, mindful of the fate that often awaited rape victims, he did not want her to have to appear in a public trial. Dalton artfully leveraged Silver’s concern for Gailey into a critical advantage for Polanski.
Throughout the spring and summer of 1977, Dalton and the prosecutors skirmished over access to evidence (Gailey’s underwear was cut in half, so that both sides could test it) and other procedural issues. Any notion of a plea bargain stalled when the government insisted that, according to the policy of the district attorney’s office, Polanski be allowed to plea only to the most serious count against him—in this case, rape with the use of drugs, which carried a sentence of at least three years. Dalton wanted a misdemeanor plea or, at most, a plea to the least serious count, statutory rape, which would likely incur a shorter sentence. Silver wrote a letter saying that Gailey did not want to testify, and her family did not want her to, either:
Long before I had met any other attorney in this case, my clients informed me that their goal in pressing the charges did not include seeking the incarceration of the defendant, but rather, the admission by him of wrongdoing and commencement by him, under the supervision of the court, of a program to insure complete rehabilitation. . . . Whatever harm has come to her as a victim would be exacerbated in the extreme if this case went to trial.
A reporter had told him that this “promised to be one of the most sensational Hollywood trials,” Silver wrote. “This is not the place for a recovering young girl.”
This was perhaps the clearest example of Polanski’s celebrity helping him: the attention drove the victim to try to withdraw from the case. And so the D.A.’s office agreed to allow Polanski to plea to felony statutory rape, the least serious count in the indictment, which he did, on August 8, 1977.
At the insistence of the prosecution, Polanski received what’s known as an “open plea”—that is, a plea where his sentence was left to the discretion of the judge, Laurence J. Rittenband. At the hearing, Polanski said he knew that the maximum sentence for his crime was “one to fifteen-twenty years in state prison.” The prosecutor, Roger Gunson, asked Polanski, “Who do you believe will decide what your sentence will be in this matter?”
“The Judge,” Polanski said.
“Who do you think will decide whether or not you will get probation?”
“The Judge.”
Silver read his letter in open court. Midway through, Rittenband interrupted him. “I think some of the reporters are taking notes,” he said. “You might read a little slower, so that they will be able to get this.”
The plea bargain is the moment when the case pivoted from the story of what Polanski did to Samantha Gailey to the story of what the system did to him. Polanski’s detractors focus on the first, his supporters on the second, but the two are intertwined, and both were shaped by the influence of Polanski’s celebrity.(...)
sheon a écrit:
Sylex a écrit:Oui Sheon, t'as raison.
Mais rassures-toi, en France en 2017, hier encore, on a bien progressé:
http://www.leparisien.fr/fait-du-jour/viol-sur-mineurs-justine-victime-sans-coupable-11-11-2017-7386477.php
Marlaga a écrit:Hugues a écrit:Marlaga a écrit:pas faire semblant parce que l'accusé a réussi à s'arranger avec la victime en la menaçant.
Tu es têtu dans ta version imaginaire. C'est amusant de parler tant d'un cas que finalement on connaît si mal.
Alors pour répéter: c'est un plaider coupable avec le ministère public. La présumée victime n'est pas concernée.
On t'a déjà répondu à ce sujet, il y a eu arrangement pour faire taire la victime.
Marlaga a écrit:Il faut faire du cas par cas car la notion de consentement est difficile à définir et à cerner. Polanski a utilisé la confiance que la fille avait placé en lui ainsi que de l'alcool et de la drogue pour l'amener à faire ce qu'il voulait ou se laisser faire. Dans ce cas là, l'accusé dit que la "victime" a menti sur son âge, paraissait avoir 15 ans et était consentante. Souvent, dans ces cas là, c'est la famille qui porte plainte, non pas car le viol est réel mais car ils sont en colère et n'admettent pas la possibilité que leur fille ait été consentante.
D'où la volonté d'instaurer un âge minimale sous lequel la question du consentement ne se poserait pas car le viol serait automatiquement instruit. On parle d'une limite à 13 ans, mais ça me semble un peu juste pour appréhender tous les cas. Je pense que 11 ou 12 ans serait plus juste et je pense qu'il faut aussi faire entre le paramètre de la différence d'âge. Certaines filles peuvent avoir une maturité précoce, une puberté précoce et exprimer l'envie d'un rapport sexuel. Dans ce cas, faire passer le partenaire pour un violeur me semble injuste, surtout si la différence d'âge n'est pas très grande. Ça serait aberrant de juger plus durement un garçon de 16-17 ans avec une fille de 12 ans qu'un homme de 45 ans avec une fille de 13 ans.
Justine a toujours maintenu avoir donné son âge à cet inconnu, qui lui a demandé de l’accompagner jusqu’au parc, ce qu’elle a accepté. Là, il commence à la déshabiller et lui demande de se coucher sur le sol. Il lui tient les mains, la pénètre. Elle lui demande d’arrêter, mais il continue. Quelques minutes plus tard, elle retourne chez son oncle, ne dit rien. Justine accouchera en mai 2010 d’un petit garçon, placé dans une famille d’accueil.
Stéphanie, éducatrice de rue à l’association Interstice, à Nevers (Nièvre), connaît Justine depuis l’époque des faits : «Quand je l’ai rencontrée, bien qu’elle soit enceinte, elle avait un physique de fillette. On ne pouvait pas la confondre avec une adolescente ou une femme. Elle était prostrée, inhibée. Aujourd’hui, elle me parle un peu plus facilement car nous avons une relation de confiance.» L’éducatrice a assisté au procès : «Quand elle a raconté le viol à la barre, elle était en pleurs. Mais pendant le reste de l’audience, elle ne bougeait pas. Elle a subi très honorablement, elle encaissait.»
Depuis qu’elles se connaissent, Justine a toujours livré la même version de son agression : «Si elle n’en a pas parlé juste après, c’est parce qu’elle avait honte, elle essayait d’oublier et elle n’avait pas conscience d’être enceinte.»
Sylex a écrit:Oui Sheon, t'as raison.
Mais rassures-toi, en France en 2017, hier encore, on a bien progressé:
http://www.leparisien.fr/fait-du-jour/viol-sur-mineurs-justine-victime-sans-coupable-11-11-2017-7386477.php
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