DCP a écrit:Rainier a écrit:Sylvie Goulard, ministre des armées ...
Plus Pro-UE qu'elle, tu meurs !
C'est bien, vous n'allez donc pas entrer en guerre contre l'UE....
Ni contre l'Allemagne.
Un député belge l'a traitée de "germano-germanique" !
Modérateurs: Garion, Silverwitch
DCP a écrit:Rainier a écrit:Sylvie Goulard, ministre des armées ...
Plus Pro-UE qu'elle, tu meurs !
C'est bien, vous n'allez donc pas entrer en guerre contre l'UE....
Un reportage sur le mouvement BDS et l'échange entre Finkelkraut et une femme dans son émission.Waddle a écrit:Maverick a écrit:Nan, la patte du crif.Nicklaus a écrit:Pujadas viré du JT de france 2 au profit de l'ignoble lapix.
La patte de macron ?
?
Le CRIF lui reprocherait quoi au juste?
Waddle a écrit:rozz a écrit:Waddle a écrit:rozz a écrit:Aym a écrit:Non, tu résumes très bien
Sinon, Waddle, le fait que je décrive ce qu'il se passe ne signifie ni que j'approuve ni que je désapprouve. Je commente juste l'actualité.
non, non, tu fais pas du Macron-Bashing, donc tu es un sale traitre neo-con !...
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En l’occurrence on ne parlait pas de Macron.
non, de son possible gouvernement.... c´est tres different en effet.....
ON a parlé de 2 personnes. Hulot et NKM. Et j'ai juste exprimé l'idée que les personnes importent peu s'ils n'ont pas une totale liberté d'action. Et pour NKM, je me suis juste étonné de l'argument "Je l'aime bien parce qu'elle est du centre".
J'espère que j'ai le droit de trouver ça léger (Même si Aym a expliqué plus loin qu'il n'était que dans le commentaire d'actualité) sans pour autant que ça ait un rapport avec du Macron -bashing.
C'est quand même dingue ça.
rozz a écrit:Et prendre les gens pour des cons, c'est plutôt de droite, de gauche ou libéral?
Tu assumes quand ta position?
Tu te fais le chantre de l'anti-libéralisme. Super tu as ma voix. Pas de bol, t'es pas au 2eme tour, c'est con, sinon j'aurais voté pour toi.
Mnt je fais la faire claire pour tous mes "camarades gauchistes" du forum:
- je n'ai pas voté au 2eme tour
- je me réjouis que MLP ait perdu clairement
- je gerbe sur les camarades qui en filigrane se seraient réjouis d'une victoire de l'extrême droite, tout ça parce que l'euro et l'Europe sont sources de tous nos maux....
Quelle réduction!
Alfa a écrit:Nicklaus a écrit:Alfa a écrit:Laura Flessel ministres des sports
On parle bien de celle qui a été suspendue pour dopage ?
Ah oui... c"est vrai, mais je suis pas sur qu'elle fut suspendu, bon bref je l'aime bien quand mème
Hugues a écrit:
Hugues
Rainier a écrit:C'est curieux cet intitulé : ministre de L’Europe et des Affaires étrangères
Cela signifierait il que toutes les décisions de la France pour ce qui concerne les Affaires Etrangères (mais pas seulement, d'ailleurs) impliquerait l'Europe ...et donc devrait être décidées d'un commun accord ?
Hulot, ministre d'Etat !!! donc 3eme personne du gouvernement par ordre d'importance.
J'en suis assez content "a priori" (on verra ce qu'il fera), ça nous changera des écolos extrêmes gauchistes à la Duflot.
Waddle a écrit:Je ne comprends rien à ce que tu racontes.
Maverick a écrit:Nan, la patte du crif.Nicklaus a écrit:Pujadas viré du JT de france 2 au profit de l'ignoble lapix.
La patte de macron ?
Shoemaker a écrit:Rainier a écrit:C'est curieux cet intitulé : ministre de L’Europe et des Affaires étrangères
Cela signifierait il que toutes les décisions de la France pour ce qui concerne les Affaires Etrangères (mais pas seulement, d'ailleurs) impliquerait l'Europe ...et donc devrait être décidées d'un commun accord ?
Hulot, ministre d'Etat !!! donc 3eme personne du gouvernement par ordre d'importance.
J'en suis assez content "a priori" (on verra ce qu'il fera), ça nous changera des écolos extrêmes gauchistes à la Duflot.
Il faut bien avoir à l'esprit UNE CHOSE, absolument importante : Les Européistes ont tous un cahier de charge clair et net, mais qu'ils camouflent plus ou moins, sachant l'énormité de la chose : Ils tendent tous vers la fédéralisation intégrale. C'est cela et pas autre chose, leur but ultime. Ce qui signifie bien entendu la fin programmée des nations de l'UE, sans états d'âme.
Qu'on se le dise.
rozz a écrit:Waddle a écrit:Je ne comprends rien à ce que tu racontes.
Tu m'avais habitué à tellement mieux.... je suis surpris
Waddle a écrit:rozz a écrit:Waddle a écrit:Je ne comprends rien à ce que tu racontes.
Tu m'avais habitué à tellement mieux.... je suis surpris
Tu pars dans tous les sens , tu fais des procès d'intention, ensuite tu parles à ma place en employant une forme d'ironie où je n'ai rien compris tant je ne vois pas le rapport avec moi.
Et je n'ai pas attendu d'être face à Rozz (qui me fait très peur ) pour assumer clairement mes positions et expliciter clairement ma pensée. Donc arrête de dire des choses à ma place et reste à la tienne de groupie de Macron.
Marlaga a écrit:C'en est presque caricatural tellement il a voulu mettre quelqu'un qui avait une compétence quelconque au poste de ministre adapté. Pourquoi pas, je préfère ça aux ministres qui font le tour de tous les ministères sans jamais rien connaître au domaine qu'ils chapeautent. Et c'est ça le but de la manœuvre : il a un gouvernement quasiment inattaquable sur la forme.
Silverwitch a écrit:Marlaga a écrit:C'en est presque caricatural tellement il a voulu mettre quelqu'un qui avait une compétence quelconque au poste de ministre adapté. Pourquoi pas, je préfère ça aux ministres qui font le tour de tous les ministères sans jamais rien connaître au domaine qu'ils chapeautent. Et c'est ça le but de la manœuvre : il a un gouvernement quasiment inattaquable sur la forme.
Au contraire, je préfère les ministres qui n'ont pas déjà travaillé directement dans le domaine qui leur est confié. Le rôle d'un ministre est de garantir la politique du gouvernement, pour l'intérêt national avec la défense de son ministère, dans la plus haute indépendance d'esprit. Il ne faut surtout pas imaginer qu'il serait bien de multiplier les risques de conflits d'intérêts et de soumission à des groupes de pression. Il suffit d'ailleurs d'élargir au-delà du cliché du militaire à la Défense (pardon '"aux Armées"), et de le remplacer par un banquier à Bercy, ou un ancien directeur de laboratoire pharmaceutique à la Santé. Ici c'est exactement ça, une éditrice à la Culture, un haut fonctionnaire de l'Éducation Nationale, etc... Un ministre doit étudier ses dossiers et bien choisir son équipe, sinon comment pourrions-nous lui faire confiance pour trancher des conflits s'il est lié à certaines parties ?
Aym a écrit:Hulot à l'écologie, je pense qu'il aura assez de poigne et de convictions pour infléchir dans le bon sens la ligne politique consacrée à l'écologie.
Silverwitch a écrit:Marlaga a écrit:C'en est presque caricatural tellement il a voulu mettre quelqu'un qui avait une compétence quelconque au poste de ministre adapté. Pourquoi pas, je préfère ça aux ministres qui font le tour de tous les ministères sans jamais rien connaître au domaine qu'ils chapeautent. Et c'est ça le but de la manœuvre : il a un gouvernement quasiment inattaquable sur la forme.
Au contraire, je préfère les ministres qui n'ont pas déjà travaillé directement dans le domaine qui leur est confié. Le rôle d'un ministre est de garantir la politique du gouvernement, pour l'intérêt national avec la défense de son ministère, dans la plus haute indépendance d'esprit. Il ne faut surtout pas imaginer qu'il serait bien de multiplier les risques de conflits d'intérêts et de soumission à des groupes de pression. Il suffit d'ailleurs d'élargir au-delà du cliché du militaire à la Défense (pardon '"aux Armées"), et de le remplacer par un banquier à Bercy, ou un ancien directeur de laboratoire pharmaceutique à la Santé. Ici c'est exactement ça, une éditrice à la Culture, un haut fonctionnaire de l'Éducation Nationale, etc... Un ministre doit étudier ses dossiers et bien choisir son équipe, sinon comment pourrions-nous lui faire confiance pour trancher des conflits s'il est lié à certaines parties ?
Marlaga a écrit:Aym a écrit:Hulot à l'écologie, je pense qu'il aura assez de poigne et de convictions pour infléchir dans le bon sens la ligne politique consacrée à l'écologie.
Tu m'obliges à ressortir tes propos pour montrer que tu sembles bien satisfait de ce choix de ministre. Tu ne fais pas que constater la stratégie de communication, tu marches à fond dedans.
Waddle a écrit:Ça plairait à qui Hulot à l'écologie ?
J'ai limpression que les gens ne réalisent toujours pas que vous aurez beau mettre qui vous voulez à la tête de ministères, s'il n'y a pas une politique cohérente, une liberté d'action et de sous , cela ne sert à rien.
Après super , c'est cool , sympa mais en réalité ça ne change rien.
Waddle a écrit:Ce n'est pas parce que Hulot est sensible aux questions écologiques que cela présage d'une quelconque réussite une fois ministre. Les difficultés sont liées au politique, aux arbitrages, aux budges, aux blocages. Et Hulot qui lui même d'ailleurs est (ou a été, je ne sais plus) pas mal financé par plusieurs grands groupes n'échappe d'ailleurs pas forcément à ces conflits.
Waddle a écrit:Les hommes sont importants en effet pour porter des projets. Mais ils sont vraiment importants lorsqu'ils sont leaders. La France insoumise a du succès avec Mélenchon...parce que les gens se disent justement qu'en votant Mélenchon, il pourra changer des choses. Donc la personnalité peut apporter succès ou réussite dans les élections mais il ne joue que pour très peu dans le succès ministériel. Sauf sur des ministères dont tout le monde se fout.
Mais les ministres sont nommés par des gens qui ont déjà un programme. Bien sûr, la personne en poste pourra faire du plus ou moins bon travail c'est évident mais je ne crois absolument pas à une révolution possible par la seule présence de quelqu'un comme Hulot. Par exemple sur le nucléaire qui est un sujet central en ce qui concerne l'écologie, cela dépasse largement les prérogatives du ministre. Après il pourra apporter de bonnes idées sur le tri, etc... mais la réalité est plus prosaïque.
DCP a écrit:Tu peux aussi imaginer que le ministre sera être à la hauteur de sa fonction et prendra ses décisions pour le bien du pays et non pas des intérêts qu'il défendait avant, non ?
DCP a écrit:Et le risque du conflit d'intérêt, de l'influence des parties en présence, si tu as un ministre 'étranger' au domaine, il aura tendance à choisir des 'spécialistes' du domaine pour le conseiller et donc les dossiers sur la base desquels il prendra sa décision peuvent être 'biaisés' , 'influencés' lors de leur préparation et donc la décision finale aussi...
Marlaga a écrit:En théorie, ce que tu dis est intéressant. En pratique, un ministre qui ne connaît au domaine qui lui est confié est un boulet incompétent qui se fait dicter la politique à mener par son cabinet ministériel de fonctionnaires indéboulonnables de gouvernement en gouvernement et on a un statu quo.
Silverwitch a écrit:DCP a écrit:Tu peux aussi imaginer que le ministre sera être à la hauteur de sa fonction et prendra ses décisions pour le bien du pays et non pas des intérêts qu'il défendait avant, non ?
Non. Je ne vois pas l'intérêt de prendre ce risque. Un ministre n'a pas besoin d'être un spécialiste du sujet, ce n'est pas son rôle et ça ne l'a jamais été. Il ne faut pas confondre un responsable politique et un technicien ou un expert. Au contraire, il était admis qu'il devait être extérieur pour apprécier plus sereinement les revendications des uns et des autres. Je ne vois pas comment je pourrais faire confiance à un ministre qui a passé toute sa vie professionnelle à défendre une partie plutôt qu'une autre. Un ministre est un citoyen en miroir: tu votes et pourtant tu n'es pas spécialiste de tous les sujets. On te demande de décider en ton âme et conscience, après avoir écouté les orateurs.DCP a écrit:Et le risque du conflit d'intérêt, de l'influence des parties en présence, si tu as un ministre 'étranger' au domaine, il aura tendance à choisir des 'spécialistes' du domaine pour le conseiller et donc les dossiers sur la base desquels il prendra sa décision peuvent être 'biaisés' , 'influencés' lors de leur préparation et donc la décision finale aussi...
Ça n'a jamais été le fonctionnement d'un ministère. Un ministre choisit ses collaborateurs les plus proches, dont son directeur de cabinet (enfin quand il ne lui est pas imposé par son premier ministre), ce sont des fonctionnaires dans l'immense majorité des cas, très bien formés à travailler beaucoup et à l'art de la synthèse. Pour réfléchir sur les dossiers qui sont confiés au ministère, pourquoi faire appel aux intérêts privés, quand chaque domaine possède des experts dans la fonction publique ? Il y a une administration à Bercy, à la Défense, à la Santé, etc...
On attend normalement d'un ministre qu'il s'appuie sur son administration ou sur tous ceux qu'il juge nécessaire de consulter, mais qu'il tranche avec la plus grande liberté et en toute indépendance.
DCP a écrit:Quand je parle de spécialistes du domaine, je pensais aussi aux fonctionnaires. Car ils sont en contact et connaissent les différents acteurs, ils peuvent être soumis à des influences, ils ont aussi leurs propres idées et opinions...etc...
Pour ma part, c'est une question de personnes, d'intégrité personnelle, bien plus que de parcours personnel...
Silverwitch a écrit:Marlaga a écrit:En théorie, ce que tu dis est intéressant. En pratique, un ministre qui ne connaît au domaine qui lui est confié est un boulet incompétent qui se fait dicter la politique à mener par son cabinet ministériel de fonctionnaires indéboulonnables de gouvernement en gouvernement et on a un statu quo.
Tu remarqueras que l'équipe gouvernementale reprend également les tares dénoncées par ton dernier message, avec le ministre de l'Éducation Nationale, qui est l'exemple même du fonctionnaire de la rue de Grenelle. Les ministres passent, la politique reste. Pourquoi ne pas aller plus loin: Emmanuel Macron est le produit de ce mélange des genres, la caste des inspecteurs de finance qui pantouflent dans la banque d'affaires. Il incarne le conflit d'intérêts. Allons plus loin, quelle différence en termes d'expertise entre la politique menée par Arnaud Montebourg à Bercy et celle de Macon qui lui succède ? Personne ne peut y répondre. Soit parce que la politique est décidée en dessous (Trésor, Inspection des finances), au-dessus (Élysée, Matignon) ou à côté (BCE, Allemagne, OMC, etc...). Pourtant, le premier nommé n'était ni inspecteur des finances, ni banquier. Il n'avait aucune expertise particulière. En creux, je réponds à la question. Un ministre est un homme politique dont on attend qu'il devienne un homme d'État. Ce n'est pas un expert, sinon autant supprimer les élections. On pourra ainsi se passer des politiques, et nommer le patron de TF1 à la culture et à la communication, le SG du Quai ou le patron du MEDEF à Bercy ou au Travail.
Que demandes-tu à un responsable politique ? D'être un expert ou d'être un homme d'État ? Le "casting" gouvernemental traduit l'ordre des priorités. Auparavant, tout le monde savait qu'un gouvernement était une affaire politique, ce qui suppose des rapports de force, du débat et une éthique de conviction, quand aujourd'hui chacun comprend qu'il n'y a plus de gouvernement, mais une forme de "gouvernance", règne des apparences (médiatiques) et de l'expertise (pseudo science). Changer les têtes des ministres, faire croire au baratin de la société civile ou de l'expertise traduit plutôt un renoncement au concept même de politique.
Waddle a écrit:Assez instructif ce que tu dis. En effet, le "bon sens" pourrait faire croire que c'est une excellente idée de mettre un médecin à la santé... Mais ayant été professionnel de la santé toute sa vie, ses idées seront en effet orientées d'un côté, celui des médecins. Quelque soit son honnêteté et sa probité, il ne sera pas totalement au-dessus de la mêlée.
En plus, on demande pas au ministre de soigner, mais d'organiser la santé, la solidarité, les financements, la protection des plus faibles, etc... Rien à voir avec les compétences d'un médecin qui en plus, ne sait même pas écrire.
Marlaga a écrit:On est d'accord. Comme je le disais dans un autre message, si ça ne tenait qu'à moi, il n'y aurait pas de ministre. Il ne s'agit que d'un casting de portes-parole d'une direction politique, plus ou moins fictive.
Hugues a écrit:Ce que dit Silverwitch, c'est exactement ce que j'ai pensé hier. L'absurdité de l'expert.
Il ne sert à rien de voter, si forcément il n'y a qu'une politique unique celle du sachant et de l'expert.
Macron, c'est de la technocratie, pas de la politique.
Il n'a rien compris.
L'idée qui semble aussi régner c'est que l'intérêt général serait absurdement la somme d'intérêt particulier.
Pour démontrer l'absurdité de l'idée: admettons que l'expert-ministre 1 défende une politique qui va à l'encontre complet de celle de l'expert ministre 2. On les laisse faire tous les deux, parce que chacun sait soit-disant ce qui est bon dans son domaine ?
Enfin toute expertise est toujours une orientation politique qui s'ignore ou qui ne dit pas son nom... Au nom de l'expertise, il s'agira surtout de faire accepter une certaine vision du monde, comme si elle était la seule vérité, la seule voie possible. Pas de dissidence, pas de contestation: c'est l'expert qui l'a dit.
Hugues
DCP a écrit:Donc un médecin aura forcément un avis biaisé alors qu'un homme politique sera forcément neutre, au-dessus de la mêlée, impartial....et ne connaîtra personne dans le domaine qui pourra l'influencer...imaginons un seul instant que ce ministre, dans sa circonscription, ait un labo pharmaceutique, et la décision qu'il doit trancher implique des pertes d'emplois pour ce labo, crois-tu vraiment que cela ne comptera pas dans sa décision ?
DCP a écrit:Et un médecin qui a occupé une position dirigeante dans un hôpital, un directeur d'université...ce sont aussi des postes où tu apprends à trancher pour le bien de l'ensemble de l'insititution plutôt que pour ta spécialité, les intérêts que tu avais avant d'accéder à la fonction dirigeante...
Marlaga a écrit:On forme un ensemble d'ouvriers mais il n'y a pas d'architecte qui propose un plan de construction nouveau. Autrement dit, l'architecte est ailleurs, au sommet de l'Europe, aux USA, en Chine, parmi les grands patrons et les lobbys, mais pas parmi le gouvernement.
Silverwitch a écrit:Waddle a écrit:Assez instructif ce que tu dis. En effet, le "bon sens" pourrait faire croire que c'est une excellente idée de mettre un médecin à la santé... Mais ayant été professionnel de la santé toute sa vie, ses idées seront en effet orientées d'un côté, celui des médecins. Quelque soit son honnêteté et sa probité, il ne sera pas totalement au-dessus de la mêlée.
En plus, on demande pas au ministre de soigner, mais d'organiser la santé, la solidarité, les financements, la protection des plus faibles, etc... Rien à voir avec les compétences d'un médecin qui en plus, ne sait même pas écrire.
C'est un excellent exemple, celui de la Santé. D'autant plus qu'il est très ancien: Aristote l'employait déjà pour cerner le politique, il y a environ 2500 ans. Pour résumer, nous avons besoin de bons médecins, de bons soldats, de juges intègres, etc... Le politique ne définit pas ce qui fait un bon médecin, et ce n'est pas le rôle du ministre de la Santé de dire à la place du médecin qui est guéri. La politique se mêle de tout, sans remplacer chaque science pour elle-même. La politique est une structure des activités humaines. Un ministre peut intervenir sur le nombre de médecins, sur le budget, etc... Non par sur la science de la médecine (qui elle-même n'est pas toute puissante, la santé ne dépend pas vraiment du médecin) mais sur la science politique.
Un bon médecin s'apprécie pour guérir les malades, un bon professeur pour instruire des élèves, un bon général pour commander aux soldats. Reste à définir correctement le rôle (la science) d'un bon ministre ou d'un bon homme politique.
Marlaga a écrit:une originaire d'outre mer aux DOM-TOM
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