Modérateurs: Garion, Silverwitch
von Rauffenstein a écrit:J'avais bien aimé le 5ème élément. Mais cadré bizarre. Un avis sur cette question particulière ?
Hugues a écrit: Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher
Eh bien, Arte annonce pour le 23 avril la diffusion de l'un des plus grand film de l'histoire du cinéma.
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Avec Isabelle Huppert, Kris Kristofferson, Christopher Walken, John Hurt, Jeff Bridges, et Mickey Rourke.
Bande-annonce française 2013 (VO anglais sous-titrée en français)
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Au collège de Harvard, dans le Massachusetts, James et Billy, membres de la promotion 1870, fêtent la fin de leurs études.
Vingt ans plus tard, James, nommé shérif de Johnson County, dans le Wyoming, retrouve Billy, devenu l'un des plus importants éleveurs de la région. Comme ses semblables, Billy s'approprie autoritairement les terres disponibles, au détriment des nombreux immigrants, qui ne peuvent plus faire valoir leurs titres de propriété et se voient ainsi condamnés à vivre chichement. Pour subvenir à leurs besoins, certains vont jusqu'à voler du bétail. Résolue à contrer ce mouvement, l'association des éleveurs décide, en accord avec le gouvernement, d'éliminer les petits fermiers qui les contrarient. Billy n'adhère pas du tout à ce projet, qu'il juge scandaleux...
Arte a écrit:Une oeuvre à la beauté saisissante, une peinture épique et lyrique de la genèse de l’État de droit américain autour d’un magnifique quatuor d’acteurs : Isabelle Huppert, Kris Kristofferson, Christopher Walken et John Hurt.
[...]
Le sang des pauvres
Accusée d'avoir ruiné United Artists, cette fresque monumentale a fait l’objet de coupes sauvages en raison d’un mauvais accueil public et critique. On ne pardonna pas à Michael Cimino, têtu et mégalo, ses personnages mystérieux, ses scènes allusives, la longueur de son film et sa démythification féroce de la légende américaine. Depuis, La porte du paradis n'a cessé d'être réévalué : porté aux nues comme un chef-d'œuvre incompris, il est considéré comme un incontournable du cinéma, à la fois tombeau d’une époque (le cinéma d’auteur hollywoodien) et d’un genre (le western). À travers ce film, Cimino signe sa version engagée et désabusée, épique, lyrique et contemplative de Naissance d’une nation, le film ouvertement raciste de D. W. Griffith. Visuellement, les séquences de la remise des prix à l’université, de l’agitation de la grande ville, du train à vapeur, de la marche des migrants, de la danse sur patins à roulettes, participent d’un souci extrême du détail. Organisée autour de mouvements circulaires, la mise en scène invite à pénétrer un tourbillon où la lumière, la musique et les émotions s’entrelacent avec l’histoire et ses contradictions.
Le résultat, d’une puissance incantatoire, ne peut laisser indemne.
Hugues a écrit:Le pire c'est que ce n'est peut-être même pas le meilleur film de cette semaine-là... Une incroyable semaine.
Mais nous verrons ça dans quelques heures...
Hugues
Rainier a écrit:Un chef d'oeuvre.
Dans mon top10 des meilleurs films de tous les temps.
C'était au temps où Malick était grand
Dervi a écrit:Ce soir, c'est l'aventure et le rire avec Hatari sur Arte. Vous y verrez :
- des images d'Afrique
- John Wayne et son coeur d'artichaut
- Elsa Martinelli et ses éléphanteaux
- un triangle amoureux
- le personnage de Pockets
Bref des femmes qui foutent le waï !
Silverwitch a écrit:Dervi a écrit:Ce soir, c'est l'aventure et le rire avec Hatari sur Arte. Vous y verrez :
- des images d'Afrique
- John Wayne et son coeur d'artichaut
- Elsa Martinelli et ses éléphanteaux
- un triangle amoureux
- le personnage de Pockets
Bref des femmes qui foutent le waï !
Bref, un film de Howard Hawks !
Le pire c'est que ce n'est peut-être même pas le meilleur film de cette semaine-là... Une incroyable semaine.
Mais nous verrons ça [...]
Hugues a écrit:On le sait maintenant 26 ans après... Et sans doute le savait-on déjà presque le jour même...
La double vie de Véronique aurait du remporter la Palme d'Or en 1991 au festival de Cannes, plutôt que Barton Fink. N'en déplaise au président de son jury d'alors.
Dervi a écrit:Ce soir, c'est l'aventure et le rire avec Hatari sur Arte. Vous y verrez :
- des images d'Afrique
- John Wayne et son coeur d'artichaut
- Elsa Martinelli et ses éléphanteaux
- un triangle amoureux
- le personnage de Pockets
Bref des femmes qui foutent le waï !
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Olivier Père, Arte a écrit:LA PORTE DU PARADIS DE MICHAEL CIMINO
ARTE diffuse dimanche 23 avril à 20h55 un film maudit longtemps mutilé, dans sa version intégrale restaurée, pour la première fois à la télévision : La Porte du paradis de Michael Cimino. cette diffusion nous permettra de rappeler l’immense talent de Cimino, disparu le 2 juillet 2016.
On connaît l’histoire. Le désastre critique et commercial du film aux Etats-Unis en 1980 obligea Cimino à en présenter une version émasculée (149 minutes au lieu des 219 du montage original, un vrai massacre), au Festival de Cannes puis dans les salles européennes.
En 1989, pour la première fois, on a pu découvrir en France le « director’s cut » du réalisateur, dont la carrière avait été brisée net par le fiasco de son œuvre la plus ambitieuse. En 2012, La Porte du paradis a eu droit à une deuxième résurrection, grâce à la restauration numérique du film sous la supervision du cinéaste et du directeur de la photographie Vilmos Zsigmond. C’est cette version, considérée par Cimino comme définitive, qui est diffusée sur ARTE.
Retour sur La Porte du paradis, sans aucun doute l’un de nos films préférés.
Michael Cimino, né trop tard pour filmer les mythes fondateurs de l’Amérique met en scène sa version masochiste de la « Naissance d’une nation » bâtie sur des ethnocides.
En 1978, fort du succès de Voyage au bout de l’enfer, Michael Cimino peut enfin tourner sa propre version d’une page de la naissance des États-Unis, bâtis non seulement sur le génocide du peuple indien mais aussi sur les persécutions de la seconde génération d’émigrés pauvres venus d’Europe Centrale. Cimino s’inspire d’un épisode méconnu et surtout refoulé de l’histoire américaine : la guerre civile qui éclata en 1890 dans le comté de Johnson, Wyoming, et qui aboutit au massacre de populations civiles par des milices payées par les capitalistes et les gros propriétaires de la région. À la tête d’un budget colossal, à la hauteur de ses ambitions d’artiste mégalomane, Cimino aborde un sujet brûlant et ne renonce en rien à ses audaces narratives et son lyrisme, entre Ford et Visconti. Il radicalise la construction de son précédent film, et met en scène une fresque composée de trois parties inégales, blocs de temps qui confèrent à l’œuvre un rythme musical, une structure proche de l’opéra. La longueur du film (trois heures quarante) est légitimée par la densité romanesque et historique du film mais aussi sa structure qui étire les scènes de groupes, comme le bal de la remise des diplômes de Harvard en 1870, et celui sur patins à roulettes des fermiers vingt ans plus tard. En revanche, Cimino ne livre aucune explication psychologique. Il laisse volontairement planer une certaine ambiguïté sur le comportement et les sentiments contradictoires de ses personnages principaux, un trio amoureux formé par un riche intellectuel prenant parti pour les émigrés (Kris Kristofferson), une prostituée française (Isabelle Huppert, la même année que Loulou de Pialat et Sauve qui peut (la vie) de Godard !) et un tueur (Christopher Walken, rescapé de Voyage au bout de l’enfer). Ce film sur la fin de l’idéalisme marqua aussi la fin du cinéma d’auteur américain à grand spectacle. Le public refusa la vision hyperréaliste de l’Ouest et la lecture politique de Cimino, à contre-courant du révisionnisme hollywoodien et des westerns classiques. Mise en scène grandiose, reconstitution historique impressionnante, distribution et direction artistique brillantes, scénario complexe et intelligent : il est temps, des deux côtés de l’Atlantique, de considérer La Porte du paradis comme ce qu’il est vraiment : un chef-d’œuvre.
Hugues a écrit:
Du coup je découvre qu'il y avait en fait quelque chose à voir ce soir:
Raging Bull de Martin Scorsese.
Hugues
Dans le top 2015, Hugues a écrit:Je n'ai pas dans mon classement, à mon corps défendant, pas Les Nuits Blanches du Facteur. Mais j'ai (sans doute) (presque) aussi bien:
8.13 La Terre Éphémère ( Simindis kundzuli - სიმინდის კუნძული )
Giorgi Ovashvili
(Géorgie, France, Allemagne, République tchèque, Kazakhstan, Hongrie)
(sortie française: 24 décembre 2014 )
Bande-annonce française
Bande-annonce internationale
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Tout naît, tout grandit, vit, se désagrège et meurt. Et tout recommence... Même les hommes.
Hugues
NB: Je n'aurais jamais pensé lorsque je le vis tardivement, au printemps, que le film serait finalement si loin dans le classement de l'année.. Cela témoigne de la qualité des films cette année. Ou peut-être aussi, que je le juge maintenant trop sévèrement. Et pourtant, quel film !
Arte a écrit:L'existence monacale, en osmose avec la vie du fleuve, que se forgent le vieux paysan et l’adolescente, est constamment troublée par des militaires en armes. Entre guerre et abandon aux forces tantôt généreuses, tantôt destructrices de la nature, le film, sélectionné pour représenter la Géorgie aux Oscars 2015, sublime presque sans mot dire son projet dual, grâce à une réalisation qui sait jouer des rythmes et des paysages changeants. Une ode à l'instabilité et à la fragilité de notre lien au monde, un poème incantatoire envoûtant.
Sélectionné pour représenter la Géorgie aux Oscars 2015, ce film est une fable envoûtante à la beauté lumineuse.
Hugues a écrit:Arte avait dit qu'en lieu et place d'un hommage immédiat, ils utiliseraient l'année à venir pour lui faire cet hommage..
Eh bien, Arte annonce pour le 23 avril la diffusion de l'un des plus grand film de l'histoire du cinéma.
Un film maudit, assassiné qui changea à jamais sans doute la vie et le parcours de son auteur...
La porte du paradis de Michael Cimino
dans sa version restaurée, intégrale et définitive, présentée en 2012 au festival de Venise, couronnée par quelque chose d'unique et jamais vu : 35 minutes d'applaudissement.
Comme pour compenser une injustice de 32 ans...
Avec Isabelle Huppert, Kris Kristofferson, Christopher Walken, John Hurt, Jeff Bridges, et Mickey Rourke.
Bande-annonce française 2013 (VO anglais sous-titrée en français)
Bande-annonce internationale 2013 (VO anglais)
Au collège de Harvard, dans le Massachusetts, James et Billy, membres de la promotion 1870, fêtent la fin de leurs études.
Vingt ans plus tard, James, nommé shérif de Johnson County, dans le Wyoming, retrouve Billy, devenu l'un des plus importants éleveurs de la région. Comme ses semblables, Billy s'approprie autoritairement les terres disponibles, au détriment des nombreux immigrants, qui ne peuvent plus faire valoir leurs titres de propriété et se voient ainsi condamnés à vivre chichement. Pour subvenir à leurs besoins, certains vont jusqu'à voler du bétail. Résolue à contrer ce mouvement, l'association des éleveurs décide, en accord avec le gouvernement, d'éliminer les petits fermiers qui les contrarient. Billy n'adhère pas du tout à ce projet, qu'il juge scandaleux...
Hugues
Arte a écrit:Une oeuvre à la beauté saisissante, une peinture épique et lyrique de la genèse de l’État de droit américain autour d’un magnifique quatuor d’acteurs : Isabelle Huppert, Kris Kristofferson, Christopher Walken et John Hurt.
[...]
Le sang des pauvres
Accusée d'avoir ruiné United Artists, cette fresque monumentale a fait l’objet de coupes sauvages en raison d’un mauvais accueil public et critique. On ne pardonna pas à Michael Cimino, têtu et mégalo, ses personnages mystérieux, ses scènes allusives, la longueur de son film et sa démythification féroce de la légende américaine. Depuis, La porte du paradis n'a cessé d'être réévalué : porté aux nues comme un chef-d'œuvre incompris, il est considéré comme un incontournable du cinéma, à la fois tombeau d’une époque (le cinéma d’auteur hollywoodien) et d’un genre (le western). À travers ce film, Cimino signe sa version engagée et désabusée, épique, lyrique et contemplative de Naissance d’une nation, le film ouvertement raciste de D. W. Griffith. Visuellement, les séquences de la remise des prix à l’université, de l’agitation de la grande ville, du train à vapeur, de la marche des migrants, de la danse sur patins à roulettes, participent d’un souci extrême du détail. Organisée autour de mouvements circulaires, la mise en scène invite à pénétrer un tourbillon où la lumière, la musique et les émotions s’entrelacent avec l’histoire et ses contradictions.
Le résultat, d’une puissance incantatoire, ne peut laisser indemne.
Les bandes-annonces d'Arte vous parleront mieux que moi...
"Une fresque flamboyante.
Une épopée libertaire.
Une romance bucolique et tourmentée.
Isabelle Huppert, libre et sublimée.
Le chef d'oeuvre de Michael Cimino, dans sa version intégrale restaurée."
Olivier Père, Arte a écrit:LA PORTE DU PARADIS DE MICHAEL CIMINO
ARTE diffuse dimanche 23 avril à 20h55 un film maudit longtemps mutilé, dans sa version intégrale restaurée, pour la première fois à la télévision : La Porte du paradis de Michael Cimino.
Cette diffusion nous permettra de rappeler l’immense talent de Cimino, disparu le 2 juillet 2016.
Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher
Mise en scène grandiose, reconstitution historique impressionnante, distribution et direction artistique brillantes, scénario complexe et intelligent : il est temps, des deux côtés de l’Atlantique, de considérer La Porte du paradis comme ce qu’il est vraiment : un chef-d’œuvre.
Ouais_supère a écrit:Depuis que Hugues trafique les titres, le pacemaker du voisin de mon beau-père est déréglé.
A vous.
Ouais_supère a écrit:Non, je voulais que chacun vienne poster une doléance concernant le titre.
Je trouvais ça drôle dans l'absurde, comme les "ta mère est tellement... que..." mais sans la grossièreté, tant pis.
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