Chacun son oreille, son univers, ses goûts. Je suis d'accord pour dire que tout ne se vaut pas.
Vous me faites penser à mon grand-père qui disait à mon frère ainé qu'il écoutait "de la musique à ours" avec Pink Floyd en 1979.
En fait, tout est de la merde depuis la nuit des temps ?
Ou alors vous parlez juste de la maitrise musicale ?
Sans être du tout un spécialiste, j'ai débattu l'autre jour avec quelqu'un qui aime l'art contemporain. "Art" qui ne me parle pas du tout du tout. Et j'ai même pluttôt tendance à dire que c'est de la merde, une escroquerie, un business. Franck Lepage m'a même renvoyé vers un documentaire d'arte qui disait que la CIA a poussé cet art de merde car dans le fond il détruisait les artistes qui avaient une main et maitrisaient les techniques et l'histoire de l'art.
C'est ce que disait Gainsbourg à Béart chez Pivot : les arts majeurs réclament une initiation.
Comme moi aussi je suis un vieux con, je ne considère pas David Guéta ou les rappeurs à la mode comme des musiciens. C'est du bruit industriel dans tous les sens du terme.
Pour revenir à Johnny, j'adore de nombreuses chansons, datant d'avant 1993. En partie peut-être parce que çà me rappelle mon enfance. Notamment le matin de noël 1986 où mon père avait eu l'album Gang écrit par JJGoldman. J'entends encore résonner J'oublierai ton nom, je t'attends, Laura, l'envie...
Cette année 1986 est celle de l'enfance qui m'a le plus marqué (Balavoine-Sabine, Challenger, Coluche, Le Luron, Georges Besse, les otages, Malik Oussekine...) et elle se clôturait sur ce souvenir. Avec une odeur de chocolat. Cet album venait juste après celui de Berger avec le Chanteur abandonné et Tennessee. C'était quand même autre chose que toutes les merdes qu'il a accumulées depuis 25 ans.
Sinon, j'adore
Sauvez-moi, une chanson peu connue. Et
J'ai oublié de vivre.