Modérateurs: Garion, Silverwitch
Hugues a écrit:Enfin!
Une bande-annonce pour
Le Client (فروشنده - Forushande - Le commis-voyageur/ Le vendeur - The Salesman)
le nouveau film d'Asghar Farhadi, doublement primé en 2016 à Cannes
avec Shahab Hosseini et Taraneh Alidousti.
C'est une coproduction franco-iranienne.
Le Client - Bande-annonce
Des extraits et un synopsis le spoiler ci-dessous.
La nouvelle version de l'affiche:
HuguesHugues a écrit:Et puis, parce qu'ils le méritent bien:
Prix d'interprétation masculine
Prix du Scénario
Conférence de presse
(ouille il y a un décalage sur celle-ci, je résoudrai ça)
Hugues
CdG: Il n'y avait pas de vidéo toute prête pour le Prix du Scénario... Pour tous les autres oui. Du coup, je n'en ai prise aucune et je les ai toutes découpées moi-même.
CdC: Je suis très heureux de mes choix d'images et du montage pour l'une d'entre elle.Hugues a écrit:Hugues a écrit:Le 2 novembre au cinéma,
Le Client (فروشنده - Forushande - Le commis-voyageur/ Le vendeur - The Salesman)
le nouveau film d'Asghar Farhadi
avec Shahab Hosseini et la toujours géniale Taraneh Alidousti
Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher
Palme d'Or !![]()
![]()
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(Enfin si le jury n'est pas aveugle à l'évidence...)
Hugues
PS: Je crois que je viens de lui mettre un couteau dans le dos, avec la chance que j'ai, ça va être Toni Erdmann ou Moi, Daniel Blake à la place..
Une vie
L'enfance comme seul horizon
En sept longs métrages sur un peu plus de quinze ans, l'autodidacte Stéphane Brizé a fait évoluer son cinéma de façon impressionnante. Adepte depuis ses débuts d'un "intimisme à la française" qui s'attache au parcours intérieur de personnages à la fois singuliers et banals révélant au final une véritable complexité, ce cinéaste exigeant mais discret a fini par susciter l'adhésion d'un large public, de façon inattendue, avec La loi du marché, porté par sa troisième et triomphale collaboration avec l'acteur Vincent Lindon (César et Prix d'Interprétation à Cannes). La réalisation, puis le succès de ce film, réalisé avec les moyens du documentaire ont pour ainsi dire "libéré" son auteur du sobre classicisme (traversé d'intenses percées émotionnelles) de Mademoiselle Chambon et Quelques heures de printemps. Rêve caressé depuis longtemps, son adaptation d'Une vie de Guy de Maupassant échappe ainsi à tous les pièges de l'adaptation d'un classique: oeuvre audacieuse, bouleversante, radicale dans ses partis pris de mise en scène, Une vie est aussi la confirmation d'un point fort chez Stéphane Brizé, la direction d'acteurs, avec la révélation d'une comédienne exceptionnelle, Judith Chemla.
sheon a écrit:Présenté comme ça, ça donne envie
Ouais_supère a écrit:C'est compulsif,
Ouais_supère a écrit:C'est compulsif, ce type de scénario m'a amené à voir un nombre incalculable de merdes.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Hugues a écrit:Enfin!
Une bande-annonce pour
Le Client (فروشنده - Forushande - Le commis-voyageur/ Le vendeur - The Salesman)
le nouveau film d'Asghar Farhadi, doublement primé en 2016 à Cannes
avec Shahab Hosseini et Taraneh Alidousti.
C'est une coproduction franco-iranienne.
Le Client - Bande-annonce
Des extraits et un synopsis le spoiler ci-dessous.
La nouvelle version de l'affiche:
HuguesHugues a écrit:Et puis, parce qu'ils le méritent bien:
Prix d'interprétation masculine
Prix du Scénario
Conférence de presse
(ouille il y a un décalage sur celle-ci, je résoudrai ça)
Hugues
CdG: Il n'y avait pas de vidéo toute prête pour le Prix du Scénario... Pour tous les autres oui. Du coup, je n'en ai prise aucune et je les ai toutes découpées moi-même.
CdC: Je suis très heureux de mes choix d'images et du montage pour l'une d'entre elle.Hugues a écrit:Hugues a écrit:Le 2 novembre au cinéma,
Le Client (فروشنده - Forushande - Le commis-voyageur/ Le vendeur - The Salesman)
le nouveau film d'Asghar Farhadi
avec Shahab Hosseini et la toujours géniale Taraneh Alidousti
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(Enfin si le jury n'est pas aveugle à l'évidence...)
Hugues
PS: Je crois que je viens de lui mettre un couteau dans le dos, avec la chance que j'ai, ça va être Toni Erdmann ou Moi, Daniel Blake à la place..
Hugues a écrit:L'autre jour, après avoir lu ça:von Rauffenstein a écrit:Cortese a écrit:C'est tout le cinéma américain qui est devenu larmoyant depuis que Reagan a ressorti la hache de guerre (contre les nains). Revoyez les flms d'avant les années 80, ça n'existait pas les pleurnicheries à Hollywood. A croire qu'inclure des bouts de scénario de "La Petite Maison dans la Prairie" est imposé pour chaque film par la CIA.
Le meilleur film de guerre américain. "The Big Red One". Pas de chialerie. La guerre. Les hommes qui y sont confrontés. Le bien et le mal qu'on y fait. Les fou-rires hallucinés qui viennent vous surprendre et les larmes qu'on retient parce qu'on est un homme. Depuis cette première minute de terreur à la passe de Kasserine, quand les panzer surprennent des troupes américaines fraiches et naives jusqu'à la libération des camps. Et ce soldat allemand qu'on y sauve.
En lisant ça, je m'étais dit que ça pourrait intéresser...
Au mois de novembre sort un film de Mel Gibson, Hacksaw Ridge, intitulé en France Tu ne tueras point.
Et si le film alterne les genres (ouverture en voix off, drame familial, comédie amoureuse, comédie trouffionne, et il se termine même presque comme La Liste de Schindler, si si), une grosse partie du film est une absolue boucherie à côté de laquelle la séquence d'ouverture de Il faut sauver le Soldat Ryan semble être une comédie musicale..
Ca n'est pas un très bon film (il faut dire que les choix pornographique de représentations de l'horreur de la guerre enfoncent un peu plus un film déjà moyen). Mais si il est bien promu, ça peut faire un bon nombre d'entrées cet automne, justement par le bouche à oreille autour de sa boucherie.
A vrai dire, ici la bande-annonce a le tort d'annoncer au spectateur ce qui l'attend (excepté la boucherie). Il me semble que le film (qui n'a pas beaucoup de qualités, c'est donc dommage de lui en enlever une) est bien plus surprenant, bien moins téléphoné en ignorant la trame du récit ici grandement révélée. On est un peu à l'opposé, au niveau surprise de la bande-annonce de Arrival (Premier Contact).
En même temps, le film aussi moyen soit-il est quand même bien meilleur que sa médiocre bande-annonce.
Hacksaw Ridge - Tu ne tueras point - Bande-annonce
Hugues
heow a écrit:Beaucoup aimé Le Client.
Bordel ce que l'acteur principal joue bien, ce mec aimant et bienveillant dont la morale bascule.
L'histoire sonne complètement "juste", aucune invraisemblance au final, et cette pitié profonde que l'on ressent sur la fin![]()
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La Libre Belgique a écrit:"Une vie" : Stéphane Brizé du côté de chez Maupassant
L’auteur de "La loi du marché" livre une adaptation intense du roman de Maupassant.
On ne peut, a priori, imaginer, avec "Une vie", film plus différent de "La Loi du marché", qui avait impressionné à Cannes en 2015. Un an plus tard, Stéphane Brizé était de retour à Venise avec une adaptation du roman de Guy de Maupassant qu’il rêvait de réaliser depuis 20 ans. Film en costumes, tragédie naturaliste, milieu social aisé… D’une description des injustices de la société française du XXIe siècle, le cinéaste passe sans transition à une évocation des malheurs de l’aristocratie du XIXe siècle… Et pourtant, les parallèles sont évidents entre les deux films. On retrouve bien sûr le thème central de l’argent, mais surtout l’extrême rigueur de la mise en scène, la radicalité du point de vue adopté. Comme l’Anglaise Andrea Arnold l’avait fait avec "Les Hauts de Hurlevent", Brizé refuse en effet toute forme d’académisme, porte sur ce classique de la littérature française un regard très singulier.
Le film respecte la chronologie du récit de Maupassant. "Une vie" décrit l’existence de Jeanne Le Perthuis des Vauds (Judith Chemla) depuis la fin de l’adolescence jusqu’à la quarantaine. Cette jeune fille sage de la noblesse normande grandit dans le château familial auprès de parents aimants (Yolande Moreau et Jean-Pierre Darroussin), qui acceptent son mariage avec un comte aussi désargenté qu’infidèle (Swann Arlaud). L’histoire débute comme un conte de fées; elle va se transformer en une vie de malheur…
Ce qui surprend ici, c’est le refus de Brizé de toute forme de romanesque. Les péripéties de l’histoire sont évoquées de façon allusive, rapide, grâce à un sens de l’ellipse impressionnant. Un simple plan sur une porte suffit par exemple à évoquer une infidélité conjugale. Brizé s’attarde au contraire sur les moments creux, ceux qui suivent les crises. Ceux où, justement, se traduit le plus profondément la détresse d’une femme incapable de devenir adulte. Plus déstabilisant encore, les dialogues sont la plupart du temps rejetés en voix off, ne correspondant que rarement aux scènes à l’écran. Cela crée un puissant effet de narration, vient renforcer le sentiment de distance entre Jeanne, une femme qui perd petit à petit tout lien avec la réalité, et le monde qui l’entoure. Stylistiquement, le résultat est saisissant. Brizé signe un très beau film, austère, difficile au premier abord, mais dont le rythme, volontairement atone, traduit formellement l’ennui et le malheur de son héroïne.
Dans ce rôle douloureux, Judith Chemla se révèle bouleversante d’intensité. En permanence à l’écran, elle ne joue pas, elle est cette femme déchirée par la vie. Brizé a été très exigeant avec elle, l’a poussée à bout pour obtenir chez elle, non pas les cris et la colère, mais justement ce qui suit : la mélancolie, l’ennui, la fatigue, le désespoir qui se lisent sur un visage défait…
Le Vif a écrit:[Le film de la semaine] Une vie, de Stéphane Brizé
Jean-François Pluijgers Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma
15/11/16 à 15:09 - Mise à jour à 15:10
DRAME | Après avoir pris le pouls de la dépression contemporaine dans l'épatant La Loi du marché, Stéphane Brizé se frotte au film d'époque dans Une vie, adaptation du premier roman de Maupassant.
Soit, dans les bocages normands au XIXe siècle, le destin contrarié de Jeanne Le Perthuis des Vauds (Judith Chemla), aristocrate idéaliste qui, à peine sortie du couvent où elle a fait ses études, se marie avec le vicomte Julien de Lamare (Swann Arlaud). Pour découvrir bientôt que ce dernier la trompe avec leur domestique, Rosalie (Nina Meurisse), première d'une longue série de désillusions sur lesquelles viendra se fracasser son innocence.
Ce douloureux chemin de vie, le film de Stéphane Brizé l'emprunte une trentaine d'années durant, adoptant le point de vue exclusif de son héroïne, que le format carré de l'image semble confiner encore un peu plus dans le cadre étouffant de son existence tandis qu'elle s'accroche à sa soif d'absolu. Et Une vie de suivre un cours inexorable comme le passage des saisons, privilégiant les moments creux aux climax (souvent réduits à un plan, voire purement escamotés en de fulgurantes ellipses), oeuvre à l'abord incontestablement austère, mais à la densité et au souffle exceptionnels -on songe, par moments, au Wuthering Heights d'Andrea Arnold. Il y a là au final, sondant le paysage humain, le fascinant portrait d'une femme dont rien ne saurait entamer la droiture morale (et évoquant en cela le Vincent Lindon de... La Loi du marché), portrait transcendé encore par la composition frémissante de Judith Chemla (vue notamment dans Camille redouble et la série Engrenages), jusqu'à dispenser une émotion subtile et profonde. Beau film.
Ouais_supère a écrit:Je me suis laissé aller compulsivement à regarder ceci :
Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher
Et je n'ai pas été surpris, mais déçu tout de même parce qu'au fond de moi j'espérais que ce soit quand même un tout petit peu bien.
Alors c'est un petit melting pot d'à peu près tout ce que vous avez déjà vu, de Seul sur Mars à une tentative Stanley Malick (les jôliiies zimages de l'espace).
L'ensemble est psychologisant en tentant d'être philosophique, et triste, éperdument triste.
Ça m'a plombé et ça m'a sali.
Bien fait.
Ouais_supère a écrit:Je l'ai vu, Midnight Special, j'ai été déçu en effet.
Kadoc a écrit:Ouais_supère a écrit:Je l'ai vu, Midnight Special, j'ai été déçu en effet.
J'ai trouvé ça pas mal perso. C'est sûr ça vaut pas Mud, mais ça se regarde bien.
Kadoc a écrit:Ouais_supère a écrit:Je l'ai vu, Midnight Special, j'ai été déçu en effet.
J'ai trouvé ça pas mal perso. C'est sûr ça vaut pas Mud, mais ça se regarde bien.
Hugues a écrit:Si la liste ne commençait de façon ridicule avec les deux premiers films on pourrait presque dire..
"En fait la liste n'est pas si ridicule, même si il y a quand même régulièrement un ou deux films pour nous rappeler qu'elle l'est un peu ..."
Bon après l'ordre...
Sans parler des dizaines d'oublis évidents.. (Kurosawa pour n'en citer qu'un!)
Achèvent de rappeler que en fait, non elle est ridicule
Hugues
sheon a écrit:-
De toute façon, le principe même de vouloir classer des films, d'autant plus sur une échelle de temps aussi gigantesque, est discutable.
À la rigueur, ils auraient appelé ça "les 100 films qu'il faut avoir vu dans une vie, pour un lecteur de Télérama", sans classement interne, ça aurait été plus utile. Mais, de toute façon, une telle liste restera forcément personnelle/subjective.
Tiens, ça a déjà été lancé, sur ce forum, un sujet où chacun pourrait proposer sa liste (sans classement interne) ? 100, c'est sans doute beaucoup pour un certain nombre de gens, mais 50 ça donne déjà une bonne base. L'intérêt étant évidemment d'en discuter ensuite.
Ouais_supère a écrit:C'est quand même fou que Mulholland Drive soit systématiquement dans les top 10.
Y a tellement consensus que c'en devient suspect.
Ouais_supère a écrit:Ouaip.
Il me faudrait revoir le Mépris (zzzz....), j'ai jamais compris ce qu'on lui trouvait.
Ouais_supère a écrit:C'est quand même fou que Mulholland Drive soit systématiquement dans les top 10.
Y a tellement consensus que c'en devient suspect.
Et euh... Blanche Neige? Ratatouille ?
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