Marlaga a écrit:C'est formidable, on tend la joue gauche aussi et on attend le prochain attentat qui ne manquera pas d'arriver comme le dit Manuel Valls.
C'est une façon de voir les choses, mais faut demander au peuple de subir des morts pendant des décennies ensuite sans se défendre. Je ne suis pas sûr que ça soit le choix que le peuple ferait et comme nous sommes en démocratie, ça serait bien de lui demander son avis en posant clairement la question. (...)
Oh si ça te dit, je veux bien poser la question bien au contraire.
Mais à condition d'une question bien pensée pour être claire et n'être pas pipée dans sa formulation et pour ne pas non plus susciter juste par cette sa formulation cet ensemble de réaction chimique que l'on voudrait éviter en cas de non. (Avec les dirigeants actuels, on peut rêver en matière de pensée..)
Avec un long débat pour bien exposer sans passion et émotion les tenants et les aboutissants d'un oui comme d'un non.
Et avec la règle que tout attentat dans un certains délai (par exemple un mois ou deux) avant le vote différerait ce vote. (Autrement dit, il ne faut pas que ces organisations puissent indirectement voter).
Je n'ai pas grand doute alors quant au résultat que tu sois déjugé.
Quant au fait que tu assimiles que c'est tendre la joue...
Mais enfin, ça n'est pas la première période où la France traverse cela (toutes sortes d'attentats de toute idéologie) et la France en restant républicaine a toujours fini par l'emporter. Pourquoi cette perte de confiance en la République ? Alors que la République est le meilleur moyen de désarmer les revendications et les perceptions sociales (rejet, etc..) sur lesquels prospèrent l'islamisme..
D'autres attentats, pour quelques temps, oui et alors.. C'est la vie, peu importe... Ce que tu veux envisager ne créerait pas pire encore ?
Je l'ai déjà dit, la différence majeur, que nous avons, c'est que je suis, parce que patriote et républicain jusqu'au bout des ongles, optimiste quand à la force de la France de vaincre les épreuves quand tu es un incorrigible pessimiste.
Hugues