Le salon francophone est dédié aux sujets n'ayant pas de lien avec la F1 ni autres sports mécaniques. C'est un salon pour se détendre en refaisant le monde.
Finalement ça ne sera pas John Hurt (Don Quichotte) et Jack O'Connell..
Mais Michael Palin (Don Quichotte) et .........
Adam Driver
Hugues
PS: Je n'ai pas décrit le rôle du comparse parce que c'est difficile à décrire sans vous ruiner la surprise...Disons que ça n'est PAS Sancho Panza.. mais en même temps, ça n'est PAS PAS Sancho Panza...
Je suppose que ce Dom Quichotte ne va pas beaucoup renouveler le sujet. Je rêve d'une revanche de Dom Quichotte sur Cervantès. Qu'on en finisse enfin avec cette modernité qui n'en finit pas de crever et qui est de plus en plus moche à voir.
Cortese a écrit:Je rêve d'une revanche de Dom Quichotte sur Cervantès. Qu'on en finisse enfin avec cette modernité qui n'en finit pas de crever et qui est de plus en plus moche à voir.
J'ai l'impression que c'est un peu ça le sujet du film... justement.. Donc qui sait pour ta deuxième phrase..
Cortese a écrit:Je rêve d'une revanche de Dom Quichotte sur Cervantès. Qu'on en finisse enfin avec cette modernité qui n'en finit pas de crever et qui est de plus en plus moche à voir.
J'ai l'impression que c'est un peu ça le sujet du film... justement.. Donc qui sait pour ta deuxième phrase..
Faut dire, ça vient d'Indonésie, c'est pas un film plein de CGI et de doublures comme aux USA.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour.Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
Après l'extraordinaire El Club, sorti l'automne dernier en France, après une présentation dans l'hiver berlinois, et dont je n'avais cessé durant tous ces 8 mois avant sa sortie française de vous en dire du bien et vous le recommander, on pouvait songer que tout ce que ferait son cinéaste ne pourrait être qu'inférieur...
Surtout en sachant que le film qui venait (et le suivant d'ailleurs) semblait être un des ces maudits "biopics".
Sauf que visiblement, (des retours que j'ai dont je ne garantis pas de la justesse non plus, il faudra les vérifier de visu)... on peut écrire comme Magritte Ceci n'est pas un biopic (à moins que ce soit Ceci est un biopic parce que c'en est pas un.. je me mélange les pinceau)
Le nouveau film de Pablo Larraín,
Neruda
film tout bonnement extraordinaire parait-il (et dont peut se demander pourquoi il ne fut pas intégré à la Compétition à Cannes et du se contenter de la nom moins prestigieuse sélection parallèle officieuse) tord la réalité pour rencontrer et raconter, non pas Neruda au plus près qu'il fut... Mais raconter et rencontrer un autre Neruda, imaginaire, mais pas de n'importe quelle imagination, l'imaginaire collectif, tel qu'il fut perçu des artistes et peuples que son oeuvre inspira...
Le film est raconté par un narrateur inconnu, dont on va découvrir soudainement que tout ce qu'il nous a dit et va nous dire de Pablo Neruda, toutes les petites et médiocrités dont il l'accuse, est à prendre sous caution, quand il va à son tour apparaître entrer à l'image , puisqu'il s'agit en fait d'un policier, un salaud, qui poursuit Neruda.... Et dont d'autres personnages disent (et d'aillerus on le voit, dans la bande-annonce, qu'ils ont raison) qu'il est "un abruti, un con". Mais le film devient vertigineux quand on comprend ensuite, que de la manière dont il raconte le récit, son ambition récurrente à être le héros de l'histoire... que ce personnage narrateur est probablement lui même un personnage de fiction issu de l'imagination de cet imaginaire Pablo Nerruda qu'il nous raconte. Chacun des deux personnages est donc un fantasme de l'autre.. Le serpent se mord la queue.
Le film profite alors de cet affranchissement de l'imaginaire de toute réalité, pour s'offrir des libertés formelles et créatives totales afin de célébrer à l'écran, la poésie de Neruda, c'est à dire la seule chose vraiment tangible plus que sa vie: son oeuvre... Et donc l'imaginaire qu'est Neruda en chacun de ses lecteurs ou des peuples qu'il a inspiré. Pour me répéter.
Bande-annonce "Un personnage secondaire ? Moi? Non. Non, monsieur. Parce que je vais te choper" "Je veux assister à ta mort. Et je vais être le personnage principal."
Hugues a écrit:Après l'extraordinaire El Club, sorti l'automne dernier, après une présentation dans l'hiver berlinois, et dont je n'avais cessé durant tous ces 8 mois avant sa sortie française de vous en dire du bien et vous le recommander, on pouvait songer que tout ce que ferait son cinéaste ne pourrait être qu'inférieur...
Surtout en sachant que le film qui venait (et le suivant d'ailleurs) semblait être un des ces maudits biopic.
Sauf que visiblement, (des retours que j'ai dont je ne garantis pas la justesse non plus, il faudra les vérifier de visu)... on peut écrire comme Magritte Ceci n'est pas un biopic (à moins que ce soit Ceci est un biopic parce que c'en est pas un.. je me mélange les pinceau)
Le nouveau film de Pablo Larraín,
Neruda
film tout bonnement extraordinaire parait-il (et dont peut se demander pourquoi il ne fut pas intégré à la Compétition à Cannes et du se contenter de la nom moins prestigieuse sélection parallèle officieuse) tord la réalité pour rencontrer et raconter, non pas Neruda au plus près qu'il fut... Mais raconter et rencontrer un autre Neruda, imaginaire, mais pas de n'importe quelle imagination, l'imaginaire collectif, tel qu'il fut perçu des artistes et peuples que son oeuvre inspira...
Le film est raconté par un narrateur inconnu, dont on va découvrir soudainement que tout ce qu'il nous a dit et va nous dire de Pablo Neruda, toutes les petites et médiocrités dont il l'accuse, est à prendre sous caution, quand il va à son tour apparaître entrer à l'image , puisqu'il s'agit en fait d'un policier, un salaud, qui poursuit Neruda.... Et dont d'autres personnages disent (et d'aillerus on le voit, dans la bande-annonce, qu'ils ont raison) qu'il est "un abruti, un con". Mais le film devient vertigineux quand on comprend ensuite, que de la manière dont il raconte le récit, son ambition récurrente à être le héros de l'histoire... que ce personnage narrateur est probablement lui même un personnage de fiction issu de l'imagination de cet imaginaire Pablo Nerruda qu'il nous raconte. Chacun des deux personnages est donc un fantasme de l'autre.. Le serpent se mord la queue.
Le film profite alors de cet affranchissement de l'imaginaire de toute réalité, pour s'offrir des libertés formelles et créatives totales afin de célébrer à l'écran, la poésie de Neruda, c'est à dire la seule chose vraiment tangible plus que sa vie: son oeuvre... Et donc l'imaginaire qu'est Neruda en chacun de ses lecteurs ou des peuples qu'il a inspiré. Pour me répéter.
Bande-annonce "Un personnage secondaire ? Moi? Non. Non, monsieur. Parce que je vais te choper" "Je veux assister à ta mort. Et je vais être le personnage principal."
Hugues a écrit:Cet automne au cinéma... (et au mois de mai au Japon)
Après le typhon (海よりもまだ深く / Umi yori mo mada fukaku / Encore plus profondément que la mer )
de Hirokazu Kore-eda. Avec quelques uns de ses acteurs fétiches.
(ou peut-être Après la tempête... voire Après l'orage, ou toute autre adaptation du titre international After the storm )
Qui sera sans doute présenté dans Un Certain Regard (et non en Compétition [hélas]) à Cannes en mai.
Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher
La phrase maitresse du film, répétée (dans des variantes raccourcies) sur certaines des affiches et qui parait-il apparait en liminaire du scénario est: " Tout le monde ne s'habitue pas à n'être pas devenu l'adulte que l'on désirait être "
Bande annonce internationale (sous titrée en anglais)
Bande annonce japonaise
(qui en plus que de fournir quelques subtilités supplémentaires, évoque aussi la multitude d'honneurs reçus par le précédent film au début de l'année lors des Prix de l'Académie Japonaise)
Il existe aussi un spot tv et une bande annonce cinéma courte qui sont pour l'essentiel les mêmes:
Après le film fantastique Midnight Special, sorti à la fin de cet hiver, un mois après avoir été présenté en compétition au festival de Berlin,
le nouveau film (oui déjà) de Jeff Nichols
Loving avec Joe Edgerton et Ruth Negga. Et notamment Nick Kroll et Michael Shannon.
Sortie à l'automne. Présenté en compétition au festival de Cannes.
Loving - Extrait
Mildred et Richard Loving s'aiment et décident de se marier. Rien de plus naturel – sauf qu'il est blanc et qu'elle est noire dans l'Amérique ségrégationniste de 1958. L'État de Virginie où les Loving ont décidé de s'installer les poursuit en justice : le couple est condamné à une peine de prison, avec suspension de la sentence à condition qu'il quitte l'État. Considérant qu'il s'agit d'une violation de leurs droits civiques, Richard et Mildred portent leur affaire devant les tribunaux. Ils iront jusqu'à la Cour Suprême qui, en 1967, casse la décision de la Virginie. Désormais, l'arrêt "Loving v. Virginia" symbolise le droit de s'aimer pour tous, sans aucune distinction d'origine.
Sinon annonce de dernière minute écoeurante ce midi: BHL vient se faire de la publicité et du pognon avec les guerres qu'il soutient ou déclenche en venant présenter en séance spéciale (comprendre par là que le film c'est de la merde, et que la production peut imposer des conditions spéciales, par exemple que la presse pne uisse pas le voir, comme c'est le cas ce lundi pour le film-documentaire de boxe avec De Niro) un reportage sur des combattants irakiens.
Le Client (فروشنده - Forushande- Le commis-voyageur/ Le vendeur - The Salesman) le nouveau film d'Asghar Farhadi
avec Shahab Hosseini et la toujours géniale Taraneh Alidousti
Forcés de quitter leur appartement du centre de Téhéran en raison d’importants travaux menaçant l’immeuble, Emad et Rana emménagent dans un nouveau logement. Un incident en rapport avec l’ancienne locataire va bouleverser la vie du jeune couple.
Ce qui n'est pas dit ici: Emad et Rana sont comédiens et répètent tout au long du film, une mise en scène de Mort d'un commis voyageur d'Arthur Miller, pièce qui va entrer en résonnance avec les évènements du film et le délitement de leur propre couple.
Extrait 1
Extrait 2
Extrait 3
Cette production franco-iranienne sera, samedi soir, le dernier film présenté en compétition à Cannes.
Hugues (bon j'ai fini je pense !)
PS: Quelques anecdotes: Le film devait initialement être tourné en Espagne avec des acteurs européens et notamment Penelope Cruz. Cette collaboration est semble-il repoussée au prochain film. Le film a été tourné en janvier et février, mais avait donné lieu à des castings dans l'une des universités de Téhéran en présence des deux acteurs en septembre, ce qui avait fait beaucoup d'agitation et de bruits étant donné leur notoriété dans le pays, l'équipe étant à la recherche surtout de quarantenaires. Et au moment des auditions, le film avait un titre qui signifiait "toucher/atteindre la gazelle" ce qui a un rapport direct avec l'un des personnages du film. Si le film s'appelle Le client et non Le vendeur, ça n'est pas à cause du film québécois de 2010, mais c'est parce qu'au début mai, est sorti une comédie nommée Vendeur avec Gilbert Melki et Pio Marmaï, et qu'il était nécessaire d'éviter toute confusion. (Tout en regrettant de n'avoir pas pris le titre plus tôt, Farhadi n'a pas hésité à dire à la presse iranienne qui lui demandait des explications sur le titre français, que le film qui aurait pu être quasi-homonyme n'était pas très bon)
Cortese a écrit:Je rêve d'une revanche de Dom Quichotte sur Cervantès. Qu'on en finisse enfin avec cette modernité qui n'en finit pas de crever et qui est de plus en plus moche à voir.
J'ai l'impression que c'est un peu ça le sujet du film... justement.. Donc qui sait pour ta deuxième phrase..
Hugues
(bon il manque un bout de l'affiche en haut)
Conférence de presse demain mercredi.
Ce sera donc un film tourné avec des fonds français.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour.Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour.Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
Bah ouais, surtout qu'il n'est pas encore sorti en salles, et que c'est le seul film qui m'intéresse fin mai.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour.Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
Grâce à Canal, j'ai pu commencer à rattrapper un peu mon retard en films récents.
-Hier "Mad Max" (le dernier) : Pouff la claque dis donc ! A entendre les commentaires je me demandait comment le réalisateur (c'est bien toujours George Miller ?) avait pu renouveler son sujet. Eh bien en dehors des progrès permis par la technique, j'ai l'impression qu'il a trouvé son inspiration dans les grandes oeuvres du cinéma... muet ! Metropolis, Nosferatu, ce genre de choses...
-"The Tale of Tales" de Garrone. J'ai adoré. Comment ne pas penser aux "Contes de Canterbury" de Pasolini ?
-"Jurassic Park" (le dernier) : Quel épouvantable navet ! Comment un block buster peut-il être réalisé par des incompétents pareils ! Comprend pas.
Jurassic Wordl, tout le monde a dit que c'était tout pourri, rien à voir avec les précédents films, et tout ça. Du coup, quand on l'a regardé, c'était en se préparant au pire, et finalement je l'ai trouvé plutôt sympa, comme film. C'est un bon divertissement, et je trouve que c'est dans la même veine que les précédents, voire mieux que le 3 qui comportait quelques grosses absurdités.
L'informatique n'est pas une science exacte, on n'est jamais à l'abri d'un succès
Le Client (فروشنده - Forushande- Le commis-voyageur/ Le vendeur - The Salesman) le nouveau film d'Asghar Farhadi
avec Shahab Hosseini et la toujours géniale Taraneh Alidousti
Forcés de quitter leur appartement du centre de Téhéran en raison d’importants travaux menaçant l’immeuble, Emad et Rana emménagent dans un nouveau logement. Un incident en rapport avec l’ancienne locataire va bouleverser la vie du jeune couple.
Ce qui n'est pas dit ici: Emad et Rana sont comédiens et répètent tout au long du film, une mise en scène de Mort d'un commis voyageur d'Arthur Miller, pièce qui va entrer en résonnance avec les évènements du film et le délitement de leur propre couple.
Extrait 1
Extrait 2
Extrait 3
Cette production franco-iranienne sera, samedi soir, le dernier film présenté en compétition à Cannes.
Hugues (bon j'ai fini je pense !)
PS: Quelques anecdotes: Le film devait initialement être tourné en Espagne avec des acteurs européens et notamment Penelope Cruz. Cette collaboration est semble-il repoussée au prochain film. Le film a été tourné en janvier et février, mais avait donné lieu à des castings dans l'une des universités de Téhéran en présence des deux acteurs en septembre, ce qui avait fait beaucoup d'agitation et de bruits étant donné leur notoriété dans le pays, l'équipe étant à la recherche surtout de quarantenaires. Et au moment des auditions, le film avait un titre qui signifiait "toucher/atteindre la gazelle" ce qui a un rapport direct avec l'un des personnages du film. Si le film s'appelle Le client et non Le vendeur, ça n'est pas à cause du film québécois de 2010, mais c'est parce qu'au début mai, est sorti une comédie nommée Vendeur avec Gilbert Melki et Pio Marmaï, et qu'il était nécessaire d'éviter toute confusion. (Tout en regrettant de n'avoir pas pris le titre plus tôt, Farhadi n'a pas hésité à dire à la presse iranienne qui lui demandait des explications sur le titre français, que le film qui aurait pu être quasi-homonyme n'était pas très bon)
Vaut mieux le cinéma qu'être mannequin en Iran....
Cortese a écrit:Grâce à Canal, j'ai pu commencer à rattrapper un peu mon retard en films récents.
-Hier "Mad Max" (le dernier) : Pouff la claque dis donc ! A entendre les commentaires je me demandait comment le réalisateur (c'est bien toujours George Miller ?) avait pu renouveler son sujet. Eh bien en dehors des progrès permis par la technique, j'ai l'impression qu'il a trouvé son inspiration dans les grandes oeuvres du cinéma... muet ! Metropolis, Nosferatu, ce genre de choses...
-"The Tale of Tales" de Garrone. J'ai adoré. Comment ne pas penser aux "Contes de Canterbury" de Pasolini ?
-"Jurassic Park" (le dernier) : Quel épouvantable navet ! Comment un block buster peut-il être réalisé par des incompétents pareils ! Comprend pas.
Pas mieux.
Ça ne se fait pas de jouer de la lyre tandis que Rome brûle , mais on a tout à fait le droit d'étudier les lois de l’hydraulique.
Hugues a écrit:Cet automne au cinéma... (et au mois de mai au Japon)
Après le typhon Après la tempête (海よりもまだ深く / Umi yori mo mada fukaku / Encore plus profondément que la mer )
de Hirokazu Kore-eda. Avec quelques uns de ses acteurs fétiches.
Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher
(ou peut-être Après la tempête... voire Après l'orage, ou toute autre adaptation du titre international After the storm )
Qui sera sans doute présenté dans Un Certain Regard (et non en Compétition [hélas]) à Cannes en mai.
La phrase maitresse du film, répétée (dans des variantes raccourcies) sur certaines des affiches et qui parait-il apparait en liminaire du scénario est: " Tout le monde ne s'habitue pas à n'être pas devenu l'adulte que l'on désirait être "
Bande annonce internationale (sous titrée en anglais) Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher
Bande annonce japonaise
(qui en plus que de fournir quelques subtilités supplémentaires, évoque aussi la multitude d'honneurs reçus par le précédent film au début de l'année lors des Prix de l'Académie Japonaise)
Il existe aussi un spot tv et une bande annonce cinéma courte qui sont pour l'essentiel les mêmes:
Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher
Hugues
Comme le film est, semble-t-il, une réussite, n'en déplaise au sélectionneur inepte de Cannes, et ce malgré le fait que le cinéaste japonais explore des sentiments qu'il n'avait jamais encore abordé (ce qui peut décontenancer)...
Cela mérite bien de nouveaux extraits:
Après la tempête - Extrait #1
Après la tempête - Extrait #2
Après la tempête - Extrait #3
Après la tempête - Extrait #4
Après la tempête (海よりもまだ深く / Umi yori mo mada fukaku / Encore plus profondément que la mer )
Par ailleurs je me suis aperçu qu'aux films évoqués il y a quelques jours, j'avais bien sûr oublié celui là...
Baccalauréat, le nouveau film de Cristian Mungiu
Romeo, médecin dans une petite ville de Transylvanie, a tout mis en œuvre pour que sa fille, Eliza, soit acceptée dans une université anglaise. Il ne reste plus à la jeune fille, très bonne élève, qu’une formalité qui ne devrait pas poser de problème : obtenir son baccalauréat. Mais Eliza se fait agresser et le précieux sésame semble brutalement hors de portée. Avec lui, c’est toute la vie de Romeo qui est remise en question quand il oublie alors tous les principes qu’il a inculqués à sa fille, entre compromis et compromissions…
Bande-annonce roumaine non sous-titrée
Extrait #1 - Sous-titré en français
Extrait #2 - Sous-titré en français
C'est une coproduction franco-roumaine (et un tout petit peu belge aussi).
Et pour finir, deux films qui probablement méritent d'être évoqué (ou pas! à vérifier!)... (après c'est fini de fini !)
Harmonium (淵に立つ - Fuchi ni tatsu - Se tenir auprès du bord ) de Kooji Fukada, auteur déjà de Au revoir l'été (le titre original, éh oui en français dans le texte, du film sorti au Japon sous le titre de Hotori no Sakuko - ほとりの朔子)
Dans une discrète banlieue japonaise, Toshio et sa femme Akié mènent une vie en apparence paisible avec leur fille. Un matin, un ancien ami de Toshio se présente à son atelier, après une décennie en prison. A la surprise d'Akié, Toshio lui offre emploi et logis. Peu à peu, ce dernier s’immisce dans la vie familiale, apprend l'harmonium à la fillette, et se rapproche doucement d'Akié.
Alternatif: La pollution de l'air de Téhéran a atteint son niveau maximal à cause de l'inversion. Niloofar, une femme de 35 ans, tient un atelier de couture et vit avec sa mère. Elle retrouve un ancien amant au moment où les médecins disent qu'il faut que sa mère quitte Téhéran en raison de ses problèmes respiratoires. Sa famille veut que Niloofar accompagne sa mère mais la jeune femme va aller à l'encontre de ce souhait.
Le mot farsi je crois joue sur une ambiguité entre le sens d'inversion et celui de renversement, proche (si je ne me trompe) de coup d'état.
Harmonium - Extrait #1
Harmonium - Extrait #2
C'est une coproduction franco-japonaise.
Inversion (وارونگی - Varounegi - Renversement, inversion) de Behnam Behzadi.
avec Sahar Dolatshahi (déjà aperçue dans La Fête du Feu) et Ali Mosaffa (qu'on commence à bien connaître en France, lui comme sa famille) et Ali Reza Aghakhani.
Il semble qu'un nouveau titre a été envisagé (mais sera-t-il adopté ou y a-t-on renoncé) : Un vent de liberté
À Téhéran, Niloofar, 35 ans vit seule avec sa mère. Pour protéger celle-ci de la pollution de l’air de Téhéran, la famille décide unilatéralement que Niloofar devra déménager et vivre avec sa mère à la campagne. Alors qu’elle s’est toujours pliée aux exigences des autres, cette fois elle leur tiendra tête.
Alternatif: La pollution de l'air de Téhéran a atteint son niveau maximal à cause de l'inversion. Niloofar, une femme de 35 ans, tient un atelier de couture et vit avec sa mère. Elle retrouve un ancien amant au moment où les médecins disent qu'il faut que sa mère quitte Téhéran en raison de ses problèmes respiratoires. Sa famille veut que Niloofar accompagne sa mère mais la jeune femme va aller à l'encontre de ce souhait.
Le titre original du film joue je crois de l'ambiguité du mot farsi qui porte en lui le sens d'inversion (inversion des rôles, mais aussi inversion de la température, le terme qu'on utilise en Iran pour parler du réchauffement climatique), mais aussi celui de renversement jusqu'à approcher (si je ne me trompe) le sens de coup d'état.
Bande-annonce - sous-titrée en français
Extrait #1 - sous-titré en français
Extrait #2 - sous-titré en français
C'est, de nouveau, une coproduction franco-iranienne.
Hugues PS: Bon en même temps, méfions nous c'est peut-être parce que pour une fois il est bon le film que tout ceux qui le jugeait bon quand ils ne l'était pas le jugent mauvais.. Ou pas (je pense plutôt pour le pas, évidemment)
Ouais_supère a écrit:C'est bien ce qu'il me semblait.
Faut dire, c'est beaucoup plus intéressant de simplement citer la liste des films qu'on a vus. Bon, allez, je me lance : Le Livre de la Jungle, de Jon Favreau.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour.Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
Je suis sympa, je le mets en gras pour ne pas confondre avec le réalisateur.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour.Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
Nan, pas de bande-annonce, jamais, tu m'entends ? JAMAIS ! En plus, j'ai dû le voir en VF, quelques voix étaient un peu à côté de la plaque (même si Lambert Wilson était étonnamment bon), et du coup j'ai raté Bill Murray ! Mais sinon c'est pas mal, très beau et assez différent de l'animé, bien plus proche du livre à ce qu'il paraît. Bon, c'est un peu plus sombre mais ça reste largement visionnable par des enfants.
Voilà, heureux ?
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour.Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
Le Client (فروشنده - Forushande- Le commis-voyageur/ Le vendeur - The Salesman) le nouveau film d'Asghar Farhadi
avec Shahab Hosseini et la toujours géniale Taraneh Alidousti
Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher
Forcés de quitter leur appartement du centre de Téhéran en raison d’importants travaux menaçant l’immeuble, Emad et Rana emménagent dans un nouveau logement. Un incident en rapport avec l’ancienne locataire va bouleverser la vie du jeune couple.
Ce qui n'est pas dit ici: Emad et Rana sont comédiens et répètent tout au long du film, une mise en scène de Mort d'un commis voyageur d'Arthur Miller, pièce qui va entrer en résonnance avec les évènements du film et le délitement de leur propre couple.
Extrait 1
Extrait 2
Extrait 3
Cette production franco-iranienne sera, samedi soir, le dernier film présenté en compétition à Cannes.
Hugues (bon j'ai fini je pense !)
PS: Quelques anecdotes: Le film devait initialement être tourné en Espagne avec des acteurs européens et notamment Penelope Cruz. Cette collaboration est semble-il repoussée au prochain film. Le film a été tourné en janvier et février, mais avait donné lieu à des castings dans l'une des universités de Téhéran en présence des deux acteurs en septembre, ce qui avait fait beaucoup d'agitation et de bruits étant donné leur notoriété dans le pays, l'équipe étant à la recherche surtout de quarantenaires. Et au moment des auditions, le film avait un titre qui signifiait "toucher/atteindre la gazelle" ce qui a un rapport direct avec l'un des personnages du film. Si le film s'appelle Le client et non Le vendeur, ça n'est pas à cause du film québécois de 2010, mais c'est parce qu'au début mai, est sorti une comédie nommée Vendeur avec Gilbert Melki et Pio Marmaï, et qu'il était nécessaire d'éviter toute confusion. (Tout en regrettant de n'avoir pas pris le titre plus tôt, Farhadi n'a pas hésité à dire à la presse iranienne qui lui demandait des explications sur le titre français, que le film qui aurait pu être quasi-homonyme n'était pas très bon)
Palme d'Or !
(Enfin si le jury n'est pas aveugle à l'évidence...)
Hugues PS: Je crois que je viens de lui mettre un couteau dans le dos, avec la chance que j'ai, ça va être Toni Erdmann ou Moi, Daniel Blake à la place..
