Modérateurs: Garion, Silverwitch

meg a écrit:Non, le vrai problème, c'est que précisément le départ de la crise syrienne ici expliquée a été longtemps passée sous silence quand il s'agissait de justifier d'abord dans un premier temps une intervention "humanitaire" type Libye heureusement stoppée par le vote salutaire russe et chinois à l'ONU puis en désespoir de cause l'armement des milices djihadistes - illégale et reconnue depuis par Hollande - mises en place par nos alliés saoudiens, qataris et turcs sur place.
Le problème de la Syrie, c'est surtout le fait qu'elle soit placée sur les voies d'approvisionnement gaz/pétrole, qu'elle ait fait allégeance plus au nationalisme arabe longtemps socialiste de la région plus qu'au wahabbisme de nos toujours présents alliés saoudiens, qu'il y ait volonté de faire sauter l'arc chiite Damas/Téhéran fort préjudiciable à nos séides sunnites ascendant wahhab de la région, que la volonté de toujours destabiliser la région n'ait jamais failli depuis le démembrement de l'empire ottoman.

von Rauffenstein a écrit:meg a écrit:Non, le vrai problème, c'est que précisément le départ de la crise syrienne ici expliquée a été longtemps passée sous silence quand il s'agissait de justifier d'abord dans un premier temps une intervention "humanitaire" type Libye heureusement stoppée par le vote salutaire russe et chinois à l'ONU puis en désespoir de cause l'armement des milices djihadistes - illégale et reconnue depuis par Hollande - mises en place par nos alliés saoudiens, qataris et turcs sur place.
Le problème de la Syrie, c'est surtout le fait qu'elle soit placée sur les voies d'approvisionnement gaz/pétrole, qu'elle ait fait allégeance plus au nationalisme arabe longtemps socialiste de la région plus qu'au wahabbisme de nos toujours présents alliés saoudiens, qu'il y ait volonté de faire sauter l'arc chiite Damas/Téhéran fort préjudiciable à nos séides sunnites ascendant wahhab de la région, que la volonté de toujours destabiliser la région n'ait jamais failli depuis le démembrement de l'empire ottoman.
je crois que si personne n'est intervenu, c'est parce que personne n'avait les moyens d'intervenir. Hein. Russes compris.


meg a écrit:von Rauffenstein a écrit:meg a écrit:Non, le vrai problème, c'est que précisément le départ de la crise syrienne ici expliquée a été longtemps passée sous silence quand il s'agissait de justifier d'abord dans un premier temps une intervention "humanitaire" type Libye heureusement stoppée par le vote salutaire russe et chinois à l'ONU puis en désespoir de cause l'armement des milices djihadistes - illégale et reconnue depuis par Hollande - mises en place par nos alliés saoudiens, qataris et turcs sur place.
Le problème de la Syrie, c'est surtout le fait qu'elle soit placée sur les voies d'approvisionnement gaz/pétrole, qu'elle ait fait allégeance plus au nationalisme arabe longtemps socialiste de la région plus qu'au wahabbisme de nos toujours présents alliés saoudiens, qu'il y ait volonté de faire sauter l'arc chiite Damas/Téhéran fort préjudiciable à nos séides sunnites ascendant wahhab de la région, que la volonté de toujours destabiliser la région n'ait jamais failli depuis le démembrement de l'empire ottoman.
je crois que si personne n'est intervenu, c'est parce que personne n'avait les moyens d'intervenir. Hein. Russes compris.
De qui... de quoi... comment ? Personne n'est intervenu ?
Justement si, tout le monde est intervenu... et bien évidemment en dehors des voies légales...à part les Russes dont tu parles en 2015 qui sont les seuls à être passés par la voie légitime quand les Français livraient illégalement des armes aux groupes terroristes comme leurs grands amis américains du moment.
Et ça ce n'est pas du délire conspirationnistes, en plus des aveux tardifs de Hollande, tu as des rapports des services français ou américains de renseignement pour l'étayer.

Cortese a écrit:Une situation qui rappelle un peu celle d'avant 14, avec la Russie dans le rôle de l'Allemagne, où les grandes nations se neutralisent sur le territoire d'une petite.

von Rauffenstein a écrit:Personne n'est "vraiment" intervenu comme en Libye ou le cas a été réglé en quelques mois. Cas d'une guerre très intéressante. Première guerre de siège aérien et aéromobile gagnée. Un cas d'école. Pour un budget finalement assez modeste (pour la France, le coût de l'opération total, c'est le budget de ... Pirate des CaraIbes IV !). En Syrie. Il y a eu des interférences et des influences. Mais pas "d'interventions".
De fait, je pense que sans intervention de personne, on en serait au même point qu'aujourd'hui. Le problème, il vient de l'Irak d'abord avec la soudaine expansion de l'EI. Et de la non intervention, justement, des USA qui sont partis après avoir foutu le bordel et sans avoir stabilisé quoi que ce soit.


von Rauffenstein a écrit:
De fait, je pense que sans intervention de personne, on en serait au même point qu'aujourd'hui. Le problème, il vient de l'Irak d'abord avec la soudaine expansion de l'EI. Et de la non intervention, justement, des USA qui sont partis après avoir foutu le bordel et sans avoir stabilisé quoi que ce soit.

von Rauffenstein a écrit:Peut-être. Mais ça m'étonnerait. Je te signale que le soulèvementd es FM en Syrie, cnclu par la répression de Hama, ce n'est pas en 15 jours que le problème a été résolu.
Après, on peut toujours chercher des causes exogènes. mais à priori, elles s'appuient sur des causes endogènes. En Algérie, personne n'est intervenu directement. Et ça a duré 10 ans.

Shoemaker a écrit:Oui, bien entendu. Sans le pétrole, et tout ce qui va avec, à la lumière de l'histoire contemporaine, personne ne s'intéresserait à cette région, la Saoudie n'existerait pas, et les Syriens vivraient grosso modo tranquilles.
Ajoutons à propos de l'arc Chiite qu'il faut absolument anéantir, que c'est Israel (désolé, hein) qui a hystériquement et ardemment désiré détruire l'Iran, la pièce maîtresse de cet arc, en le nuléarisant si possible, et cela, malheureusement, avec l'appui TOTAL de la France (de Fabius, certes) (L'Histoire n'oubliera pas que Obama a résisté. On verra avec Hillary "Kill'm all" Clinton). Juste pour rappeler qu'Israel veille au grain (le mauvais grain, s'entend). Faute de détruire l'Iran, on a essayé de détruire le maillon faible, la Syrie. Avec le succès qu'on sait. Et je rappelle encore, l'alliance perverse qui est en train de se mettre en place, Israel-Saoudie-Turquie, porteuse de sombres nuages, le tout en rapport avec les histoires de gaz et de pétrole puant.
On n'est pas sorti du merdier !!!!!!


von Rauffenstein a écrit:On peut exprimer des idées sans donner l'impression qu'on va passer son interlocuteur à la gégène, Ghinzani. Merci d'adopter un ton plus correct.


Ghinzani a écrit:Qu'est ce que tu racontes??? Tu sais très bien qu'Israël a été un allié de l'Iran jusqu'à cette " révolution islamique" de 1979 et que les mollahs ont haï Israel , Khomeini en tête. Tu sais très bien le rôle jouer par Moussa Sader qui n'a pas hésité à manger à tous les rateliers, y compris de Nasser pour assouvir sa soif de pouvoir. Khomeini l'ayant d'ailleurs pris comme modèle.
Qui s'occupait de désaliniser l'eau en Iran? Qui s'est occupé des infrastructures? L'Iran était bien content d'éviter le canal de Suez pour vendre son pétrole en passant par Eilat.
Fatcap a écrit:Mais alors, dans ton hypothèse, pourquoi les Russes et les Syriens ont-ils accepté cette cessation des hostilités ? Penses-tu qu'ils ont été naïfs ?

von Rauffenstein a écrit:Pour moi, le problème de la Syrie, il remonte aux années 70 avec la première répression des FM.
sccc a écrit:Fatcap a écrit:Mais alors, dans ton hypothèse, pourquoi les Russes et les Syriens ont-ils accepté cette cessation des hostilités ? Penses-tu qu'ils ont été naïfs ?
Parce que la Russie veut absolument renouer avec l'Occident (Assad n'ayant pas d'autre choix que de suivre), même si sur une base d'égal à égal. Elle ne veut pas se couper ni des USA ni de l'Europe. Elle a fait un geste mais elle se fait des illusions quant à un changement de position des USA. Encore moins si Hillary devient Potus.
von Rauffenstein a écrit:Jeu de Go. Pour moi, les Occidnetaux ont tenté de faire quelque chose pour ravir la région aux Russes (les empêcher d'avoir une base navale permanente en Méditerranée orientale) en profitant du soulèvement arabe de 2011. Cela n'a pas marché et on a vu l'émergeance de forces incontrôlables. On préfère en revenir à Assad qui a su se poser comme le garant de la stabilité dans la région. Il est peut-être en sursis. Mais en sursis pour longtemps. les évènements du 13 novembre 2015 ont changé la donne (tout en s'interrogeant aussi sur une possible manip des services secrets syriens, pour faire basculer les évènements en leur faveur. Ce ne serait pas la première fois que els DSyriens font de l'inside job avec la France, depuis les évènements du Drakkar).
Tout cela, c'est le Grand Jeu des nations concurrentes. Il n'y a pas de méchants ou de gentils. Il n'y a que des intérêts divergeants.
Fatcap a écrit:sccc a écrit:Fatcap a écrit:Mais alors, dans ton hypothèse, pourquoi les Russes et les Syriens ont-ils accepté cette cessation des hostilités ? Penses-tu qu'ils ont été naïfs ?
Parce que la Russie veut absolument renouer avec l'Occident (Assad n'ayant pas d'autre choix que de suivre), même si sur une base d'égal à égal. Elle ne veut pas se couper ni des USA ni de l'Europe. Elle a fait un geste mais elle se fait des illusions quant à un changement de position des USA. Encore moins si Hillary devient Potus.
Cela semble un peu présomptueux d'imaginer que l'ensemble du service diplomatique russe se fait des illusions sur la politique américaine. Cela reviendrait à dire que des pékins comme toi et moi, armés d'une bête connexion Internet, arrivent à plus de discernement que Poutine et Lavrov.
L'autre question qui vient à l'esprit, est la même que celle posée à ceux qui hurlent à la trahison permanente depuis le début du conflit dans le Donbass. Si les Russes sont prêts à lâcher Assad et la Syrie à tout moment, pourquoi se sont-ils embêtés à intervenir en octobre 2015 ? Si la Russie avait tenu absolument à rentrer dans les bonnes grâces des States, il lui aurait tout simplement suffi de se croiser les bras et de regarder les djihadistes entrer dans Damas. Non ?

Shoemaker a écrit:Ghinzani a écrit:Qu'est ce que tu racontes??? Tu sais très bien qu'Israël a été un allié de l'Iran jusqu'à cette " révolution islamique" de 1979 et que les mollahs ont haï Israel , Khomeini en tête. Tu sais très bien le rôle jouer par Moussa Sader qui n'a pas hésité à manger à tous les rateliers, y compris de Nasser pour assouvir sa soif de pouvoir. Khomeini l'ayant d'ailleurs pris comme modèle.
Qui s'occupait de désaliniser l'eau en Iran? Qui s'est occupé des infrastructures? L'Iran était bien content d'éviter le canal de Suez pour vendre son pétrole en passant par Eilat.
Bien sûr que je le sais. Mais ça, c'était avant.
Israel n'a rien contre le Chiisme en tant que tel. Chiisme, Sunnisme, Catholicisme, Bouddhisme... Israel s'en fiche. Ce qui l'intéresse, c'est la pérennité de son hégémonie dans la région. Hier, il trouvait en le Shah un allié objectif. Aujourd'hui, il considère à juste titre que l'Iran, au-delà de cette période de transition "Ayatollesque", est en bonne voie pour devenir à terme une puissance rivale, si ce n'est supérieure, à tout point de vue. Et ça, c'est insupportable (je ne rentre même pas dans le fait qu'Israel possède entre 2 et 400 têtes nucléaires, et qu'il nie à l'Iran de disposer lui aussi d'une arme qui pourrait plus ou moins dissuader toute entreprise de destruction à l'irakienne. Passons...). D'où cette acharnement à détruire l'Iran qui, avec la Syrie, l'Irak et le Hezbollah, forment une entité régionale insupportable. La destruction de la Syrie, en plus des raisons pipe-linaires, est aussi une conséquence du désir d'Israël d'affaiblir cet arc, faute de pouvoir anéantir le gros morceau, l'Iran.
Voilà en gros.
Israel travaille pour ses "intérêts", qui coïncidaient hier avec un satrape homme-lige des USA (le Shah) et aujourd'hui, avec le pays le plus rétrograde de la planète, la Saoudie, et son alter ego Turc.
Le jour où Israel se décidera à vraiment choisir la voie de l'apaisement, on aura fait l'essentiel. Il sera alors temps pour se débarrasser vite fait de Daesh.
On n'en est pas là. Et de fait, Daesh, en participant à la balkanisation de toute la région, est une bonne chose pour l'Israel militariste. C'est carrément le Ministre de la défense qui l'a dit. Ce n'est pas une rumeur.
Kerry a eu ce cri du cœur, lui qui connaît très bien Assad : Il a déclaré que ce dernier, avant le gros merdier actuel, lui avait écrit une lettre, en sa possession, pour lui proposer la paix avec Israel. Mais Israel a refusé. Au grand dam de Kerry.


sccc a écrit:Fatcap a écrit:sccc a écrit:Fatcap a écrit:Mais alors, dans ton hypothèse, pourquoi les Russes et les Syriens ont-ils accepté cette cessation des hostilités ? Penses-tu qu'ils ont été naïfs ?
Parce que la Russie veut absolument renouer avec l'Occident (Assad n'ayant pas d'autre choix que de suivre), même si sur une base d'égal à égal. Elle ne veut pas se couper ni des USA ni de l'Europe. Elle a fait un geste mais elle se fait des illusions quant à un changement de position des USA. Encore moins si Hillary devient Potus.
Cela semble un peu présomptueux d'imaginer que l'ensemble du service diplomatique russe se fait des illusions sur la politique américaine. Cela reviendrait à dire que des pékins comme toi et moi, armés d'une bête connexion Internet, arrivent à plus de discernement que Poutine et Lavrov.
L'autre question qui vient à l'esprit, est la même que celle posée à ceux qui hurlent à la trahison permanente depuis le début du conflit dans le Donbass. Si les Russes sont prêts à lâcher Assad et la Syrie à tout moment, pourquoi se sont-ils embêtés à intervenir en octobre 2015 ? Si la Russie avait tenu absolument à rentrer dans les bonnes grâces des States, il lui aurait tout simplement suffi de se croiser les bras et de regarder les djihadistes entrer dans Damas. Non ?
Tu caricatures. Je n'ai pas dit que la Russie est prête à renoncer à ses intérêts pour plaire aux américains. Elle tente de préserver ses intérêts sans faire le pas de trop qui l'amenerait à la rupture totale avec ces derniers. Mais ces derniers n'ont, eux, aucun scrupule à pousser la Russie au faux pas et à force de tenter, ma crainte est qu'ils réussissent parce qu'ils ont une immunité totale et des moyens énormes. La Russie joue en fait à l'équilibriste sur une corde que les US ne cessent de secouer. C'est la meilleure image qui me vient à l'esprit.

Shoemaker a écrit:von Rauffenstein a écrit:Pour moi, le problème de la Syrie, il remonte aux années 70 avec la première répression des FM.
Ils l'avaient bien cherché : plus de 80 cadets de l'armée massacrés froidement, parce qu'Alaouites. Je ne dis pas que la réponse du père Assad fut juste. Mais avec ces mecs...


von Rauffenstein a écrit:Shoemaker a écrit:von Rauffenstein a écrit:Pour moi, le problème de la Syrie, il remonte aux années 70 avec la première répression des FM.
Ils l'avaient bien cherché : plus de 80 cadets de l'armée massacrés froidement, parce qu'Alaouites. Je ne dis pas que la réponse du père Assad fut juste. Mais avec ces mecs...
Je ne te dis pas qu'il n'y avait pas une bonne raison. Je dis juste que le problème est très ancien. Et largement au-delà d'un simple coup d'un commando, même nombreux. Et qu'une grande partie des populations autour étaient impliquées.

Shoemaker a écrit:Ce qui compte, c'est que l'ONU impose la résolution machin chouette à Israel. C'EST POSSIBLE !
Qu'on arrête de permettre aux déments de Saoudie et de Turquie d'allumer les feux intégristes. C'EST POSSIBLE !
D'exploiter enfin ce p... de pétrole en paix, en justice, pour le bénéfice de tous, et en tenant compte que c'est un enjeu planétaire, Humain, et non Occidental, WASP ou Saoudien. C'EST POSSIBLE !
von Rauffenstein a écrit:Je vais me permettre une question. Pourquoi ça ne marche pas avec les pays arabes quand ça marche avec les autres nations du monde ? Au-delà de toute interactions coloniales passées ?
Y aurait-il entre le monde occidental et le monde arabo-musulman étendu (c'est à dire au-delà que simplement "arabe", ethniquement), deux impérialismes qui se heurteraient ? Historiquement parlant, je pense que ma question n'est pas une simple vue de l'esprit.

Liberation.fr a écrit: L'Etat islamique assassine un animateur télé en Turquie
Par Hala Kodmani — 13 avril 2016 à 15:05
Le 30 octobre 2012, Zaher al-Sherqat lors d'un festival à Al-Bab, en Syrie. Photo AP
Farouche opposant à Daech, l’animateur syrien d’une émission de télévision musulmane sur la chaîne Aleppo Today a succombé à ses blessures, après un tir dans le centre-ville de Gaziantep le 10 avril.
La troisième tentative aura finalement été fatale à Zaher al-Shurqat. Touché à la tête le 10 avril en plein centre de Gaziantep par un tireur au pistolet muni d’un silencieux, l’animateur d’une émission de télévision religieuse sur la chaîne Aleppo Today a succombé à ses blessures mardi à l’hôpital de la ville du sud de la Turquie. L’Etat islamique avait revendiqué l’assassinat à travers son agence officielle Aaamaq avant l’annonce de la mort de l’homme de 34 ans, dans le viseur de l’organisation jihadiste depuis 2013.
«C’est parce qu’il a été l’un des premiers et des plus acharnés opposants de Daech qu’il a été tué», explique Nassim, un jeune activiste proche de la victime. «Il y a quelques jours encore, il nous parlait des menaces qu’il recevait via les réseaux sociaux.» Zaher Al-Shurqat avait échappé à deux reprises à des attentats de l’organisation jihadiste. Ancien combattant de l’Armée syrienne libre (ASL), il avait défendu sans succès sa ville natale d’Al-Bab, à l’est d’Alep contre l’assaut des hommes de Daech qui la contrôlent depuis. Poursuivant le combat dans la localité d’Al-Raï, frontalière de la Turquie, il a été le seul survivant d’une attaque-suicide le 2 février 2014 contre le centre d’opération de l’ASL dans la ville, disputé ces derniers jours entre les forces de Daech et l’ASL. Quelques semaines plus tard, toujours au nord d’Alep, un engin explosif avait été découvert sous sa voiture.
Diplômé de «charia»
Replié à Gaziantep depuis 2014, Zaher al-Shurqat a poursuivi différemment sont combat contre l’Etat islamique. Dans son émission hebdomadaire très suivie sur la chaîne locale, le diplômé de «charia» de l’université de Damas expliquait combien les agissements de l’organisation terroriste étaient contraires aux enseignements de l’islam. Surnommé «le Cheikh» par son entourage, cet islamiste modéré avait un profil différent des autres militants démocrates anti-Daech, dont Naji Jarf, le journaliste assassiné de la même manière à Gaziantep le 27 décembre. Celui-ci était surnommé «Khal» («oncle») par les mêmes jeunes activistes de la ville, qui compte le plus grand nombre de réfugiés syriens en Turquie.
Zaher al-Sherqat, le 4 avril à Gaziantep. Photo Halab Today. AP
Autant que l’émotion, l’angoisse est remontée ces derniers jours parmi les opposants à l’Etat islamique. «Oui, on n’est plus à l’abri, oui, on va faire plus attention, dit Nassim, mais on sait qu’on ne peut complètement se protéger des tueurs de Daech qui pullulent parmi nous.»
Hala Kodmani
Ghinzani a écrit:Shoe, tu sais très bien qu'une fois en place Khomeini a voulu soulever le peuple irakien pour dégommer Saddam, avec une série d'incidents aux frontières. Peux-tu me dire qui fut le seul allié de l'Iran dans cette guerre?
Tu oublies aussi l'étroite collaboration sécuritaire de 1950 à 1975 au levant et au Kurdistan ?
A qui l'Iran vendait-il son pétrole?
Le rôle de Mossa Sader dans ce bourbier n'est plus à démontrer. Seul Khadafi n'a pas accepté les retournement de veste de cet assoiffé de pouvoir et l'a fait descendre, tout comme aurait du faire Saddam avec Khomeini.
ce retour d'alliance judéo-perse serait la meilleure chose qui pourrait arriver au moyen orient pour mettre un frein aux folies des sunnites.
Israël, ancien allié de l'Iran du chah, avait autant de raisons de redouter le panislamisme de la République iranienne que le panarabisme laïque de l'Irak. Sa principale intervention dans le conflit a été le bombardement de la centrale nucléaire irakienne en construction Osirak en 1981, attaque qui avait nécessité deux vols de reconnaissance préalable, le premier étant accompli par deux RF-4E iraniens, le second par un appareil israélien. Construite avec des technologies françaises, cette centrale aurait permis à l'Irak de se doter à terme de l'arme nucléaire[réf. nécessaire]. L'État d'Israël fut également l'un des principaux fournisseurs d'armes des forces aériennes iraniennes, livrant des BGM-71 "TOW" (versions terrestres et aériennes sur les AH-1J), des MIM-23 "Hawk" ainsi que des BL-755, ces dernières étant déployées par les F-4E Iraniens dans une grande partie des missions d'attaques.

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