Modérateurs: Garion, Silverwitch
Ghinzani a écrit:DCP a écrit:Marlaga a écrit:sccc a écrit:Marlaga a écrit:sccc a écrit:Sylphus a écrit:Bob Williams a écrit:En gros en effet mais je vois pas trop où tu veux en venir, à part montrer que tu sais faire un calcul de base.
Ce que je pointe du doigt, c'est l'augmentation misérable de 0.5% qui concrètement ne me permettra rien de plus.
Est-ce que tu as fourni un travail inhabituel, spécifique ou as-tu passé une formation complémentaire justifiant une augmentation plus élevée ? Je ne vois pas pourquoi une entreprise augmenterait la part fixe des salaires au-delà de l'inflation si le travail est le même d'un exercice à l'autre.
Et puis bon, les plaintes des salariés qui sont assistés à tous les niveaux me font toujours sourire quand on voit ce que nous, indépendants, devons abattre comme travail et supporter comme pression au quotidien pour dégager un salaire correct.
Tu parles de l’ingénierie fiscale pour éluder l'impôt?
Oui, c'est bien connu, tous les travailleurs indépendants sont des salops d'exilés fiscaux. Et quand ils ont des salariés, ils leur sucent le sang.
Et c'est tout aussi connu que les salariés sont des planqués qui touchent leur salaire sans travailler.
Sylphus n'a pas dit ça mais il parlait d'assistés plaintifs et c'est pas faux. Se plaindre d'une augmentation quasi-nulle, c'est bien gentil mais est-ce que la boite a augmenté ses marges pour le permettre ?
Les salariés touchent leur salaire même si la boite a moins de résultat pendant qu'un indépendant voit son revenu directement impacté par un chiffre d'affaire en baisse. C'est même difficile de renvoyer pour faute lourde un salarié qui ne vient pas bosser.
L'indépendant a zéro garantie, il faut bosser pour gagner de l'argent et sans le filet de sécurité du chômage derrière.
Et l'indépendant voit aussi son revenu directement impacté par un chiffre d'affaire en hausse....hein...il ne faut pas voir qu'une partie de la chose...
Et le salarié n'est pas un assisté, il touche un salaire contre son travail....
Heureusement qu'il existe encore quelques salariés motivés. Mais hélas ce n'est plus une généralité. Un fois le CDI en poche,beaucoup en font le moins possible, jongle sur les congés de maladies, font le stricte minimum. Bref ne comprennent pas que la bonne santé de la société qui les emploie est le gage de la pérennité de leur sécurité.
Maintenant, on est d'accord que les abus existent aussi du côté de certains patrons.
Mais cette mentalité de l'acquis doit disparaitre.
Ghinzani a écrit:Heureusement qu'il existe encore quelques salariés motivés. Mais hélas ce n'est plus une généralité. Un fois le CDI en poche,beaucoup en font le moins possible, jongle sur les congés de maladies, font le stricte minimum. Bref ne comprennent pas que la bonne santé de la société qui les emploie est le gage de la pérennité de leur sécurité.
Maverick a écrit:Ils sont même bien plus nombreux que les abus des salariés.
Maverick a écrit:Dans les affaires aux prud'hommes, il me semble que 2/3 voir 3/4 des condamnés sont les employeurs.
Maverick a écrit:Peut-être mais c'est un autre débat, les règles sont ce qu'elles sont aujourd'hui.
Maverick a écrit:Je ne parle pas des règles moi, je parle de la proportion de ceux qui les enfreignent.
Maverick a écrit:C'est normal vu que l'argument ne va pas dans ton sens.
Il y a des règles aujourd'hui et c'est un fait que les employeurs sont plus souvent perdants que les employés. Alors pointer du doigt les abus des employés, c'est être partisan vu que les abus sont plus nombreux chez les employeurs.
Oui. Mais je ne dis pas que les employeurs abusent plus que les employés, je relativise les propos de Ghinzani qui stigmatise les employés en disant qu'il n'y a que "quelques employés motivés" et qu'une majorité en fait le moins possible.von Rauffenstein a écrit:A priori, il semble logique que les prud'hommes donnent de tels ratios, vu qu'en général, ce sont des salariés qui y trainent leurs employeurs. Et pas le contraire (celui-ci se contentant en général de "virer" pour châtiment). Non ?
Comme je disais, c'est un autre débat. Comme on parle d'abus, il faut bien un référentiel.Marlaga a écrit:Maverick a écrit:C'est normal vu que l'argument ne va pas dans ton sens.
Il y a des règles aujourd'hui et c'est un fait que les employeurs sont plus souvent perdants que les employés. Alors pointer du doigt les abus des employés, c'est être partisan vu que les abus sont plus nombreux chez les employeurs.
Je pointe du doigt l'absurdité des règles car elles surprotègent les salariés et tu me sors ces mêmes règles comme preuve de l'abus des employeurs, c'est complètement con.
Maverick a écrit:Oui. Mais je ne dis pas que les employeurs abusent plus que les employés, je relativise les propos de Ghinzani qui stigmatise les employés en disant qu'il n'y a que "quelques employés motivés" et qu'une majorité en fait le moins possible.von Rauffenstein a écrit:A priori, il semble logique que les prud'hommes donnent de tels ratios, vu qu'en général, ce sont des salariés qui y trainent leurs employeurs. Et pas le contraire (celui-ci se contentant en général de "virer" pour châtiment). Non ?
von Rauffenstein a écrit:Un crobar que j'ai trouvé judicieux.
(ou comment mettre d'accord gauche et droite)
DCP a écrit:Et l'indépendant voit aussi son revenu directement impacté par un chiffre d'affaire en hausse....hein...il ne faut pas voir qu'une partie de la chose...
Et le salarié n'est pas un assisté, il touche un salaire contre son travail....
Sylphus a écrit:DCP a écrit:Et l'indépendant voit aussi son revenu directement impacté par un chiffre d'affaire en hausse....hein...il ne faut pas voir qu'une partie de la chose...
Et le salarié n'est pas un assisté, il touche un salaire contre son travail....
Personne n'a répondu à ma question de départ :
Pourquoi un salarié, qui fait le même travail d'une année à l'autre, devrait voir sa part fixe augmenter plus que l'inflation ?
Quand je parle de salarié assisté, je parle du salarié qui n'a aucune démarche personnelle à faire : ça n'est pas lui qui doit calculer ses charges sociales et sa part imposée sur le revenu, ça n'est pas lui qui doit les déclarer, d'ailleurs 99% des salariés sont incapables de dire de but en blanc combien ils paient de charges sociales salariales tous les mois (et combien paie l'entreprise pour eux au titre des charges patronales), ils se contentent de regarder le net en bas de la feuille de paie et de se plaindre que ce net ne progresse pas assez vite.
De même, l'entreprise prend en charge les démarches auprès des mutuelles ou auprès des caisses de retraite pour le calcul des points. Quand un citoyen devient salarié en France, il n'a plus rien à faire à part son travail et toucher la paie à la fin du mois. Tout le contraire d'un indépendant qui passe autant de temps à développer son activité qu'à s'occuper des tâches administratives, comptables, fiscales... sauf à avoir de gros moyens pour payer des gens pour faire le travail à sa place (encore faut-il qu'ils soient compétents).
Donc oui, je suis choqué quand je vois des salariés planqués se plaindre d'une augmentation calquée sur l'inflation.
Marlaga a écrit:Sylphus a écrit:DCP a écrit:Et l'indépendant voit aussi son revenu directement impacté par un chiffre d'affaire en hausse....hein...il ne faut pas voir qu'une partie de la chose...
Et le salarié n'est pas un assisté, il touche un salaire contre son travail....
Personne n'a répondu à ma question de départ :
Pourquoi un salarié, qui fait le même travail d'une année à l'autre, devrait voir sa part fixe augmenter plus que l'inflation ?
Quand je parle de salarié assisté, je parle du salarié qui n'a aucune démarche personnelle à faire : ça n'est pas lui qui doit calculer ses charges sociales et sa part imposée sur le revenu, ça n'est pas lui qui doit les déclarer, d'ailleurs 99% des salariés sont incapables de dire de but en blanc combien ils paient de charges sociales salariales tous les mois (et combien paie l'entreprise pour eux au titre des charges patronales), ils se contentent de regarder le net en bas de la feuille de paie et de se plaindre que ce net ne progresse pas assez vite.
De même, l'entreprise prend en charge les démarches auprès des mutuelles ou auprès des caisses de retraite pour le calcul des points. Quand un citoyen devient salarié en France, il n'a plus rien à faire à part son travail et toucher la paie à la fin du mois. Tout le contraire d'un indépendant qui passe autant de temps à développer son activité qu'à s'occuper des tâches administratives, comptables, fiscales... sauf à avoir de gros moyens pour payer des gens pour faire le travail à sa place (encore faut-il qu'ils soient compétents).
Donc oui, je suis choqué quand je vois des salariés planqués se plaindre d'une augmentation calquée sur l'inflation.
Je suis entièrement d'accord avec ça MAIS je trouve qu'on n'a pas assez développé le système de prime au mérite. Le salaire fixe est une chose mais si un employé a fait des efforts remarquables et que ça a aidé l'entreprise à gagner plus d'argent, il mérite une prime. C'est utilisé pour les commerciaux mais très peu pour les autres postes. Je pense que ça aiderait à intégrer les employés dans la réussite d'une entreprise et à les motiver.
Ghinzani a écrit:Marlaga a écrit:Sylphus a écrit:DCP a écrit:Et l'indépendant voit aussi son revenu directement impacté par un chiffre d'affaire en hausse....hein...il ne faut pas voir qu'une partie de la chose...
Et le salarié n'est pas un assisté, il touche un salaire contre son travail....
Personne n'a répondu à ma question de départ :
Pourquoi un salarié, qui fait le même travail d'une année à l'autre, devrait voir sa part fixe augmenter plus que l'inflation ?
Quand je parle de salarié assisté, je parle du salarié qui n'a aucune démarche personnelle à faire : ça n'est pas lui qui doit calculer ses charges sociales et sa part imposée sur le revenu, ça n'est pas lui qui doit les déclarer, d'ailleurs 99% des salariés sont incapables de dire de but en blanc combien ils paient de charges sociales salariales tous les mois (et combien paie l'entreprise pour eux au titre des charges patronales), ils se contentent de regarder le net en bas de la feuille de paie et de se plaindre que ce net ne progresse pas assez vite.
De même, l'entreprise prend en charge les démarches auprès des mutuelles ou auprès des caisses de retraite pour le calcul des points. Quand un citoyen devient salarié en France, il n'a plus rien à faire à part son travail et toucher la paie à la fin du mois. Tout le contraire d'un indépendant qui passe autant de temps à développer son activité qu'à s'occuper des tâches administratives, comptables, fiscales... sauf à avoir de gros moyens pour payer des gens pour faire le travail à sa place (encore faut-il qu'ils soient compétents).
Donc oui, je suis choqué quand je vois des salariés planqués se plaindre d'une augmentation calquée sur l'inflation.
Je suis entièrement d'accord avec ça MAIS je trouve qu'on n'a pas assez développé le système de prime au mérite. Le salaire fixe est une chose mais si un employé a fait des efforts remarquables et que ça a aidé l'entreprise à gagner plus d'argent, il mérite une prime. C'est utilisé pour les commerciaux mais très peu pour les autres postes. Je pense que ça aiderait à intégrer les employés dans la réussite d'une entreprise et à les motiver.
Un bonus malus..étape intermédiaire au statut unique d'indépendant.
Salaire "modulable", astreintes non payées: les idées chocs d'El Khomri
Les 35 heures restent - sur le papier - mais la ministre du Travail fait des propositions que n'auraient pas reniées les politiques les plus libéraux. Revue de détail.
Selon Le Parisien, La future loi Travail de Myriam El Khomri empile les propositions chocs. L'avant-projet de loi livre les principaux points d'un texte explosif sur le plan du droit social. Reste qu'il est encore loin d'être voté: la loi doit encore passer en comité interministériel, avant d'être présentée en Conseil des ministres le 9 mars et devant le Conseil d'État.
Revue de détail d'un texte qui n'a pas fini de faire parler de lui.
Vers la semaine de 60 heures?
La durée légale du travail resterait à 35 heures (autrement dit, les heures supplémentaires débuteraient toujours à la 36e heure), mais la durée maximale d'une semaine de travail serait portée à... 60 heures! Un cas possible aujourd'hui "pour des circonstances exceptionnelles, sous réserve d'accord de l'inspection du travail". Sauf qu'El Khomri veut faire sauter cette demande d'autorisation - quasiment jamais accordée.
Un salaire... "modulable"
Lors d'un passage à vide économique, ou dans le cas de la conquête de nouveaux marchés, l'entreprise pourrait moduler (à la baisse) librement le temps de travail et le salaire des employés pour cinq ans maximum. Si l'accord préalable des salariés est prévu, ceux qui refuseront pourront être licenciés pour "cause réelle et sérieuse". Jusqu'ici, en cas de modification unilatérale du contrat, le salarié qui refusait la nouvelle version pouvait être licencié économique, ce qui lui était plus favorable.
La suite : http://www.ledauphine.com/france-monde/ ... -el-khomri
DCP a écrit:Eh bien, ils se dépêchent de faire encore une fois plaisir aux patrons avant la fin de leur mandat.....![]()
Dire qu'ils se prétendent de gauche et donc défendre les travailleurs.......
Marlaga a écrit:DCP a écrit:Eh bien, ils se dépêchent de faire encore une fois plaisir aux patrons avant la fin de leur mandat.....![]()
Dire qu'ils se prétendent de gauche et donc défendre les travailleurs.......
Tu te goures, la gauche des travailleurs, c'est fini. La gauche actuelle, c'est les immigrés et les homosexuels.
Économiquement, ils sont de droite comme tout le monde, peut-être plus que les autres même.
Marlaga a écrit:C'est habile. Ils tiennent les élus socialistes par les couilles car un député frondeur qui voterait vraiment contre les mesures ne serait pas reconduit comme candidat avec l'investiture du PS donc ils peuvent faire voter des mesures de droite, ce qui coupe l'herbe sous le pied des Républicains. Les électeurs de gauche sont cocus, mais l’extrême gauche est morte et ils ne voteront pas à droite par vengeance. A la limite, ils voteront FN, ce qui affaiblira encore plus les Républicains. Le PS, ou plutôt Hollande et Valls sont en train de tuer les Républicains en appliquant leur programme.
Hugues a écrit:Marlaga a écrit:C'est habile. Ils tiennent les élus socialistes par les couilles car un député frondeur qui voterait vraiment contre les mesures ne serait pas reconduit comme candidat avec l'investiture du PS donc ils peuvent faire voter des mesures de droite, ce qui coupe l'herbe sous le pied des Républicains. Les électeurs de gauche sont cocus, mais l’extrême gauche est morte et ils ne voteront pas à droite par vengeance. A la limite, ils voteront FN, ce qui affaiblira encore plus les Républicains. Le PS, ou plutôt Hollande et Valls sont en train de tuer les Républicains en appliquant leur programme.
Tu dois être content, c'est peu ou prou ta vision de la politique libérale à mener non ?
C'est en tout cas ce que j'ai retenu de tes interventions du mois dernier (à 180° de ce que tu écrivais voilà 10 ans sous ton précédent pseudonyme)
Hugues
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