Modérateurs: Garion, Silverwitch



Ghinzani a écrit:L'Italie met des burqas à ses statues pour la visite de Rouhani...Lamentable.
La France, sur ce point, a un peu plus de couilles: on ne change pas le protocole des repas diplomatiques: on présente les meilleurs vins de France. Rouhani n'en veut pas, ok : pas de repas.

Ouais_supère a écrit:Moi, quand j'invite des potes végétariens à dîner, hors de question de plier devant ces connards qui ont bien voulu venir me voir: je me fais quand même un poulet de batterie, je l'egorge devant eux et je passe mon repas à leur postillonner la barbaque à la gueule !
Sans oublier de leur roter à la face !
Rainier a écrit:Ouais_supère a écrit:Moi, quand j'invite des potes végétariens à dîner, hors de question de plier devant ces connards qui ont bien voulu venir me voir: je me fais quand même un poulet de batterie, je l'egorge devant eux et je passe mon repas à leur postillonner la barbaque à la gueule !
Sans oublier de leur roter à la face !
![]()
Tout ce qui est exagéré est insignifiant.
Moi j'ai des copains, des membres de ma famille qui sont végétariens. Quand je les invite, je leur fais un plat de légumes que les autres peuvent très bien manger avec une tranche de jambon ou de rôti.
J'en ai aussi qui ne boivent pas d'alcool, et même leurs enfants d'ailleurs, mais ils se foutent que je boive du vin ou pas.
Ouais_supère a écrit:Ouais, Rainier a complètement raison !
Moi, quand j'invite des potes végétariens à dîner, hors de question de plier devant ces connards qui ont bien voulu venir me voir: je me fais quand même un poulet de batterie, je l'egorge devant eux et je passe mon repas à leur postillonner la barbaque à la gueule !
Sans oublier de leur roter à la face !
Ils sont pas contents mais c'est la même, non mais oh.
Bon, là ils viennent moins... Enfin plus, d'ailleurs, mais au moins j'ai pas plié le genou.

Larbinerie : qui finance les « No Borders » de Calais ?
Publié par Antonin Campana sur 26 Janvier 2016, 17:06pm
[Le mouvement « No Border » dispose de moyens financiers énormes qui lui permettent d’organiser un véritable réseau international d’activistes. Qui le soutient, qui finance ? Sans se cacher : l’Union européenne, Georges Soros, l’OSCE, la fondation Rothschild et le patronat allemand ! ]
Qui sont ces « No Borders » qui manipulent les « migrants » de Calais et s’illustrent régulièrement par des actions violentes ? On sait que ces fils et filles de bonne famille sont pour l’abolition des frontières, l’immigration de masse, la régularisation des clandestins et l’arrêt des expulsions. On sait que ces enfants gâtés de notre société peuvent à peu près tout se permettre en République : de la violence envers les policiers à l’agression de Calaisiens récalcitrants. Ainsi, commettre des violences volontaires sur la police doublées d’incitation à la violence contre l’autorité publique vous expose à la relaxe sous les applaudissements… si vous êtes un No Border ! Faire passer clandestinement un enfant dans un autre pays vous exposera à une petite amende avec sursis… si c’est pour la juste cause des « migrants » ! De la même façon, prendre à l’abordage un Ferry vous exposera à être jugé pour « infraction au code des transports », un peu comme si vous preniez le métro sans titre de transport, mais à condition bien sûr d’être un « rebelle » !
Le no-border est le produit de la boboïtude familiale et d’une éducation scolaire véhiculant les valeurs et les mythes ambiants. C’est un personnage façonné par le Système, pétri de conformisme, incapable de raisonner hors de ses préjugés de classe, montrant peu d’esprit critique et d’indépendance intellectuelle : comment le no-border a-t-il pu créer la multinationale no-border ? Comment un être avec aussi peu de relief et de personnalité a-t-il pu organiser et financer un réseau international se structurant « spontanément » aussi bien en France, qu’en Grande-Bretagne, en Australie, en Ukraine ou au Mexique ? Comment est-il parvenu, sans même se servir de l’argent de papa, à faire fonctionner des camps d’été (Strasbourg, Bruxelles, Stockholm…) nécessitant des sommes dignes d’une révolution de couleur pour former militants et cadres, faire passer des éléments de langage, imprimer et distribuer des guides pratiques, créer des médias alternatifs, fournir autant de matériel que besoin ?
La réponse se trouve à Calais même et directement sur Internet, tant nos maîtres n’ont plus rien à cacher, tant ils ne craignent plus le pouvoir d’un peuple qu’ils pensent définitivement domestiqué.
Cinq minutes de recherches sur Internet (difficile pour un journaliste de faire un tel travail) suffisent en effet pour nous apprendre que l’action no-border à Calais est organisée et coordonnée par une officine nommée Calais Migrant Solidarity . Cette officine se veut une métastase de United for Intercultural Action, un « Réseau européen contre le nationalisme, le racisme, le fascisme et pour soutenir les migrants et réfugiés » (sic).
Mais qui finance ce courageux réseau ? « Dis-moi qui te paie, je te dirai qui tu es », dit le bon sens populaire…
La réponse se trouve sur le site même de United for Intercultural Action . Nous trouvons parmi les généreux « supporters » (liste non exhaustive) des no-borders, tenez-vous bien :
la Commission européenne
le Conseil de l’Europe
le Conseil œcuménique des Eglises
la Rothschild Foudation
le Jewish Humanitarian Fund
L’Open Society de Georges Soros
L’OSCE
Le patronat et le gouvernement fédéral allemand (Foundation Remembrance, EVZ)
le Home Office Britannique
etc
Vous avez bien lu, les « No Borders », ces rebelles, ces anarchistes, ces radicaux, ces ultra-gauches… sont financés principalement par l’Union Européenne et le milliardaire Soros, avec l’appui de la fondation Rothschild ! Plus cocasse encore, le Home Office britannique, c’est-à-dire le département censé lutter contre l’immigration illégale, fait partie des principaux soutiens désintéressés !
Nous voyons donc :
Un gouvernement britannique refusant officiellement l’immigration des migrants, mais soutenant discrètement ceux qui la mettent en œuvre
Un gouvernement français envoyant ses CRS dans la « Jungle », mais finançant une Union européenne qui rémunère ouvertement les milices qui les agressent
Des no-borders se disant anarchistes et anticapitalistes, mais faisant avec empressement un travail de larbins au service du Grand Capital
Des Calaisiens subissant les violences des migrants, mais finançant de leurs impôts ceux qui instrumentalisent ces violences
On le voit, les dés sont pipés. On nous manipule. Ménageant notre exaspération, « nos » élus font du théâtre à la télé pour nous rassurer, pour faire durer : le temps travaille pour leurs maîtres. Nos dirigeants hypocrites jouent un double jeu dont la finalité est bien la « société ouverte » voulue par Soros, les no-borders ou la Commission européenne. Espérer que ces élus résolvent le problème des migrants relève donc du délire absolu : ils sont mandatées par l’oligarchie pour les installer au milieu de nous. Et depuis quarante ans, elles s’en tiennent à cette feuille de route.
Antonin Campana
Ouais_supère a écrit:Ouais, Rainier a complètement raison !
Moi, quand j'invite des potes végétariens à dîner, hors de question de plier devant ces connards qui ont bien voulu venir me voir: je me fais quand même un poulet de batterie, je l'egorge devant eux et je passe mon repas à leur postillonner la barbaque à la gueule !
Sans oublier de leur roter à la face !
Ils sont pas contents mais c'est la même, non mais oh.
Bon, là ils viennent moins... Enfin plus, d'ailleurs, mais au moins j'ai pas plié le genou.

Cortese a écrit:C'est curieux, les rois et autres émirs arabes, les serpillères brevetées de l'Occident, passent leur temps à aller et venir dans nos contrées du stupre et de la fornication, et on ne nous dit jamais comment ils sont reçus, si on les force à passer devant le cul des statues, on ne sait pas s'ils tolérent un bon cubitainer de Préfontaine à leur table d'hôte, etc... C'est très curieux. J'ai même la tentation de penser qu'il y a une petite campagne de dénigrement des Iraniens sur ordre des sionistes. Mais je me fais sans doute des idées.

Cortese a écrit:Rainier a écrit:Ouais_supère a écrit:Moi, quand j'invite des potes végétariens à dîner, hors de question de plier devant ces connards qui ont bien voulu venir me voir: je me fais quand même un poulet de batterie, je l'egorge devant eux et je passe mon repas à leur postillonner la barbaque à la gueule !
Sans oublier de leur roter à la face !
![]()
Tout ce qui est exagéré est insignifiant.
Moi j'ai des copains, des membres de ma famille qui sont végétariens. Quand je les invite, je leur fais un plat de légumes que les autres peuvent très bien manger avec une tranche de jambon ou de rôti.
J'en ai aussi qui ne boivent pas d'alcool, et même leurs enfants d'ailleurs, mais ils se foutent que je boive du vin ou pas.
Et ils sont trop polis pour détourner le visage quand tu leur balance une bonne vanne avinée à brûle pourpoint je suppose. Ah ça, je reconnais que les derniers Français à avoir encore de l'éducation ont une très élégante façon de se tenir.

Marlaga a écrit:Ouais_supère a écrit:Ouais, Rainier a complètement raison !
Moi, quand j'invite des potes végétariens à dîner, hors de question de plier devant ces connards qui ont bien voulu venir me voir: je me fais quand même un poulet de batterie, je l'egorge devant eux et je passe mon repas à leur postillonner la barbaque à la gueule !
Sans oublier de leur roter à la face !
Ils sont pas contents mais c'est la même, non mais oh.
Bon, là ils viennent moins... Enfin plus, d'ailleurs, mais au moins j'ai pas plié le genou.
C'est bien de tourner en dérision les propos des autres. Par exemple, toi, tu estimes qu'on doit s'adapter à son invité. Donc si tu invites un échangiste chez toi, il peut baiser ta femme parce que c'est sa coutume, c'est ça ?

Ouais_supère a écrit:Je fais l'imbécile, mais faut quand même avouer que c'est pas moi qu'ils ait commencé.
Dans le cadre de la diplomatie, lorsqu'il faut s'entendre, si un repas peut être source de différend, se voir précisément entre les repas relève de la logique la plus élémentaire.

Merci, je ne savais pas mais ça n'est absolument pas une surprise...bref comme d'habitude, l'extrême gauche est le complice des mondialistes.Cortese a écrit:Je sais pas ce que ça vaut mais ça manque pas de sel si c'est vrai :Larbinerie : qui finance les « No Borders » de Calais ?
Publié par Antonin Campana sur 26 Janvier 2016, 17:06pm
[Le mouvement « No Border » dispose de moyens financiers énormes qui lui permettent d’organiser un véritable réseau international d’activistes. Qui le soutient, qui finance ? Sans se cacher : l’Union européenne, Georges Soros, l’OSCE, la fondation Rothschild et le patronat allemand ! ]
Qui sont ces « No Borders » qui manipulent les « migrants » de Calais et s’illustrent régulièrement par des actions violentes ? On sait que ces fils et filles de bonne famille sont pour l’abolition des frontières, l’immigration de masse, la régularisation des clandestins et l’arrêt des expulsions. On sait que ces enfants gâtés de notre société peuvent à peu près tout se permettre en République : de la violence envers les policiers à l’agression de Calaisiens récalcitrants. Ainsi, commettre des violences volontaires sur la police doublées d’incitation à la violence contre l’autorité publique vous expose à la relaxe sous les applaudissements… si vous êtes un No Border ! Faire passer clandestinement un enfant dans un autre pays vous exposera à une petite amende avec sursis… si c’est pour la juste cause des « migrants » ! De la même façon, prendre à l’abordage un Ferry vous exposera à être jugé pour « infraction au code des transports », un peu comme si vous preniez le métro sans titre de transport, mais à condition bien sûr d’être un « rebelle » !
Le no-border est le produit de la boboïtude familiale et d’une éducation scolaire véhiculant les valeurs et les mythes ambiants. C’est un personnage façonné par le Système, pétri de conformisme, incapable de raisonner hors de ses préjugés de classe, montrant peu d’esprit critique et d’indépendance intellectuelle : comment le no-border a-t-il pu créer la multinationale no-border ? Comment un être avec aussi peu de relief et de personnalité a-t-il pu organiser et financer un réseau international se structurant « spontanément » aussi bien en France, qu’en Grande-Bretagne, en Australie, en Ukraine ou au Mexique ? Comment est-il parvenu, sans même se servir de l’argent de papa, à faire fonctionner des camps d’été (Strasbourg, Bruxelles, Stockholm…) nécessitant des sommes dignes d’une révolution de couleur pour former militants et cadres, faire passer des éléments de langage, imprimer et distribuer des guides pratiques, créer des médias alternatifs, fournir autant de matériel que besoin ?
La réponse se trouve à Calais même et directement sur Internet, tant nos maîtres n’ont plus rien à cacher, tant ils ne craignent plus le pouvoir d’un peuple qu’ils pensent définitivement domestiqué.
Cinq minutes de recherches sur Internet (difficile pour un journaliste de faire un tel travail) suffisent en effet pour nous apprendre que l’action no-border à Calais est organisée et coordonnée par une officine nommée Calais Migrant Solidarity . Cette officine se veut une métastase de United for Intercultural Action, un « Réseau européen contre le nationalisme, le racisme, le fascisme et pour soutenir les migrants et réfugiés » (sic).
Mais qui finance ce courageux réseau ? « Dis-moi qui te paie, je te dirai qui tu es », dit le bon sens populaire…
La réponse se trouve sur le site même de United for Intercultural Action . Nous trouvons parmi les généreux « supporters » (liste non exhaustive) des no-borders, tenez-vous bien :
la Commission européenne
le Conseil de l’Europe
le Conseil œcuménique des Eglises
la Rothschild Foudation
le Jewish Humanitarian Fund
L’Open Society de Georges Soros
L’OSCE
Le patronat et le gouvernement fédéral allemand (Foundation Remembrance, EVZ)
le Home Office Britannique
etc
Vous avez bien lu, les « No Borders », ces rebelles, ces anarchistes, ces radicaux, ces ultra-gauches… sont financés principalement par l’Union Européenne et le milliardaire Soros, avec l’appui de la fondation Rothschild ! Plus cocasse encore, le Home Office britannique, c’est-à-dire le département censé lutter contre l’immigration illégale, fait partie des principaux soutiens désintéressés !
Nous voyons donc :
Un gouvernement britannique refusant officiellement l’immigration des migrants, mais soutenant discrètement ceux qui la mettent en œuvre
Un gouvernement français envoyant ses CRS dans la « Jungle », mais finançant une Union européenne qui rémunère ouvertement les milices qui les agressent
Des no-borders se disant anarchistes et anticapitalistes, mais faisant avec empressement un travail de larbins au service du Grand Capital
Des Calaisiens subissant les violences des migrants, mais finançant de leurs impôts ceux qui instrumentalisent ces violences
On le voit, les dés sont pipés. On nous manipule. Ménageant notre exaspération, « nos » élus font du théâtre à la télé pour nous rassurer, pour faire durer : le temps travaille pour leurs maîtres. Nos dirigeants hypocrites jouent un double jeu dont la finalité est bien la « société ouverte » voulue par Soros, les no-borders ou la Commission européenne. Espérer que ces élus résolvent le problème des migrants relève donc du délire absolu : ils sont mandatées par l’oligarchie pour les installer au milieu de nous. Et depuis quarante ans, elles s’en tiennent à cette feuille de route.
Antonin Campana
http://www.autochtonisme.com/2016/01/la ... b_sharebar



Cortese a écrit:Rainier a écrit:Ouais_supère a écrit:Moi, quand j'invite des potes végétariens à dîner, hors de question de plier devant ces connards qui ont bien voulu venir me voir: je me fais quand même un poulet de batterie, je l'egorge devant eux et je passe mon repas à leur postillonner la barbaque à la gueule !
Sans oublier de leur roter à la face !
![]()
Tout ce qui est exagéré est insignifiant.
Moi j'ai des copains, des membres de ma famille qui sont végétariens. Quand je les invite, je leur fais un plat de légumes que les autres peuvent très bien manger avec une tranche de jambon ou de rôti.
J'en ai aussi qui ne boivent pas d'alcool, et même leurs enfants d'ailleurs, mais ils se foutent que je boive du vin ou pas.
Et ils sont trop polis pour détourner le visage quand tu leur balance une bonne vanne avinée à brûle pourpoint je suppose. Ah ça, je reconnais que les derniers Français à avoir encore de l'éducation ont une très élégante façon de se tenir.
Silverwitch a écrit:Fatcap a écrit:Je pense que tu mélanges deux choses, les préférences d'ordre affectif, et les hiérarchies morales. La phrase que tu cites relève de la première catégorie. En effet, j'exprime cette préférence ; mais en même temps, j'ai certains impératifs moraux qui me sont valables partout et tout le temps. Je peux préférer effectivement les chrétiens syriens aux turcs ; ce n'est pas pour cela que je souhaiterais qu'on balance une bombe nucléaire ou qu'on extermine lesdits Turcs. Dans une situation de choix, par exemple si j'étais placé face à l'alternative A : me ranger aux côtés des chrétiens syriens, B : m'allier avec Erdogan, je choisirais par contre A, clairement. Il n'y a rien d'hypocrite là-dedans, ce terme supposant la dissimulation. J'ai l'impression que tu me considères comme un pur disciple de Machiavel alors qu'il me semblait avoir une position beaucoup plus nuancée.
C'est très bien, et je prends acte de ta précision concernant l'homme universel, mais ton articulation logique présente un défaut, ou plutôt un impensé: tu mets en relation un ordre moral à un ordre affectif, au détriment de la relation politique qui disparaît derrière les affinités et les obligation morales. Or ça ne marche pas, tu ne lèves pas l'objection que je te faisais, ton indignation morale est le miroir des indignations morales que tu dénonces. Ce sont des simulacres, des indignations morales idéologiques qui dissimulent l'ordre politique derrière un impératif moral, une concurrence victimaire ou encore ici la course à la barbarie. Cette indignation morale idéologique, ou plus exactement ce chantage aux sentiments nous détourne de la raison pratique au nom d'une raison pure, l'universelle dignité de l'homme, du moins s'il représente une victime idéologiquement acceptable. Si nous ramenons le débat à la morale ou à la question de la barbarie, le résultat est toujours le même, inopérant. Tu l'as démontré dans un précédent message qui confinait à la caricature, où dans le mécanisme délirant de la rivalité victimaire, tu sommais les "féministes professionnels" de reconnaître la supériorité de ton camp en terme de hiérarchie morale, toute honte bue, tu as même été plus loin en opposant d'un côté les "remarques sexistes" et les "blagues douteuses" à la "sauvagerie". Qui pourrait résister à une telle indignation, vertueuse, légitime ? Évidemment, c'est une caricature, l'exagération a vocation à ridiculiser tes adversaires, mais pas seulement. Tu mets la barbarie d'un côté et ceux qui la défendent, et la civilisation de l'autre, celle de tes affinités, celle des blagues innocentes.
Tout ça ne fait pas une hiérarchie politique. Car enfin, reprenons ton discours: la morale universelle, les affinités singulières. Comme tu n'es pas un universaliste (enfin sauf sur le plan moral), que trouves-tu à redire aux préférences des uns par rapport à celles des autres, autrement qu'avec une déploration creuse qui en vérité vise à créer une hiérarchie morale (tu sais les blagues douteuses des uns, la sauvagerie des autres) justifiant une affinité naturelle ? Comme tu l'as fait, prenons des cas pratiques: si tu es un Français pendant la seconde guerre mondiale, tu tues un soldat allemand. Tu peux lui tirer dans le dos, tu peux tuer un homme désarmé qui ne t'a rien fait. Scandale moral, une vie en vaut une autre, les lois de la guerre ne sont pas respectées. Pourtant, tu obéis à un ordre supérieur, peut-être un choix immédiatement affectif, ton pays est occupé, c'est la guerre, tu te bats contre l'occupant par tous les moyens, dans une évidente disproportion des rapports de force. Mais ce choix affectif ne suffit pas, il repose sur une conception politique à visée rationnelle et à la portée universelle, on distingue l'occupant et l'occupé, l'agresseur et la victime, par exemple. Si tu es Allemand, tu te battras pour ta patrie, et tu abattras peut-être un homme désarmé, peut-être faudra-t-il torturer un jeune homme pour obtenir des informations précieuses pour ton pays. Alors, les préférences affectives, envers et contre tout ?
En vérité, la réponse est évidente: ceux qui mettent en avant une indignation morale vertueuse en dissimulant leurs préférences politiques, la structure idéologique qui sous-tend cette indignation défendent un choix où dans la hiérarchie morale, la valeur affective occupe le sommet. Si la guerre est atroce, si tous les camps sont meurtriers, et même on vise à faire entendre que le sien le serait un peu moins (Israël, par exemple ce pays qui fait des guerres à regret face à des barbares "qui les forcent à tuer leurs enfants") et puisqu'après tout il y a bien des horreurs plus graves ailleurs (pensez au Soudan si on vous parle de la Palestine, parlez des Chrétiens d'Orient plutôt que de la mort d'un millions d'Irakiens dont le tort était visiblement de n'être pas chrétiens), on choisira toujours par les racines, il n'y a qu'une boussole, la tribu, la communauté, le pays, la race, le sang, la famille plutôt que les étrangers. Pour résumer et le dire autrement, l'ultima ratio, le choix affectif. En ce que l'affectif représente le particulier, ce qui s'oppose à l'universel abhorré. Tu emploies le mot "affectif", il devrait être remplacé par celui de parti-pris.
La philosophie antique avait pourtant tracé le chemin vers l'universel: la raison est partagée par tous les hommes. Et Montaigne de trancher le débat que tu recommences à ta manière, pour défendre ce que tu ne te décides pas à formuler, je paraphrase, "nous les pouvons donc bien appeler barbares les groupes criminels qui agressent sexuellement des femmes eu égard aux règles de la raison, mais non pas eu égard à nous qui les surpassons en toute sorte de barbarie". C'est la seule articulation digne de ce nom, car elle est la seule à prendre en compte toute la situation, à proposer une perspective politique à l'impérialisme d'une extraordinaire barbarie civilisée que nous vivons, que nous subissons.
Pour ne pas faire trop long, j'en termine. Je reviens une dernière fois sur ton postulat troublant où tu préfères un village chrétien à toute la Turquie, c'est troublant parce que c'est exactement le but de la propagande impérialiste: passer sous silence un million de morts en Irak et faire pleurer sur les Chrétiens d'Orient. S'indigner du sort des Chrétiens d'Orient et s'insurger de la barbarie des migrants "arabo-musulmans". La boucle est bouclée: le combat là bas est doublement justifié par la barbarie d'ici. S'ensuit l'inflation morale: guerre de civilisation, morale, Bien. Tu as beau jeu d'y opposer ton refus de l'universalisme, mais c'est la raison universelle que tu refuses, et tu retombes dans le piège de l'indignation morale idéologique, les barbares d'un côté, la civilisation de l'autre (la sauvagerie contre les blagues douteuses). Dire que tu choisis la Russie plutôt que l'Amérique ne suffit pas, que tu choisis les chrétiens syriens aux Turcs ne suffit pas, à moins qu'il ne soit dans la nature de certains d'être plus justes, plus raisonnables que les autres ? Je pose donc la question autrement: qu'est-ce qui rend ton parti-pris estimable à tes yeux ? S'il ne s'agit pas d'une adhésion réfléchie et raisonnable, peut-être ce le moment d'éclaircir ton jugement. Car autrement, on pourra penser ton engagement contingent ou arbitraire. Demain tu pourrais en changer, le coeur a ses raisons que la raison ignore.
La raison qui s'ignore, ignorer que l'on ignore, voilà un signe de la barbarie, civilisée ou non. On peut échapper à cet enfermement en réfléchissant sur son propre jugement à partir d'un point de vue universel. Je ne te blâme pas de vouloir défendre le particularisme de la civilisation européenne, au contraire. À condition de ne pas se tromper d'ennemi, et de se souvenir que le particularisme est un chemin d'accès à l'universel. L'homme universel est une réalité, par la compassion et la raison. Ce que nous devrions combattre ensemble, c'est l'homme abstrait, la disparition de la diversité culturelle, linguistique, l'américanisation du monde qui soulève un double troublant, l'islamisme fanatique, le choc en retour.
Dans la Tourgue étaient condensées quinze cents ans, le moyen âge, le vasselage, la glèbe, la féodalité ; dans la guillotine, une année, quatre-vingt treize ; et ces douze mois faisaient contrepoids à ces quinze siècles. [...] Dans la terre fatale avait germé l'arbre sinistre. [...] Et la guillotine avait le droit de dire au donjon : Je suis ta fille.



denim a écrit:certainement un morpion de droite qui est passé à gauche.

Fatcap a écrit:Je ne me suis pas indigné sur le plan moral. Je n’ai pas utilisé de dichotomie civilisation/barbares. Mes remarques n’étaient pas censées être « vertueuses ». Je suppose que tu as confondu avec des messages d’autres forumistes.
Ceux qui ont un problème, ce sont les grands donneur de leçons dans les médias, les féministes professionnels, ceux qui traquent les remarques sexistes, les micro-agressions, les stéréotypes dans les manuels scolaires, les blagues douteuses. Et qui, quand ils tombent face à face avec le machisme, le vrai, le sauvage, restent... muets.
Fatcap a écrit: Est-ce que j’utilise le concept de raison ? Pas davantage. Non que le mot me déplaise et que je tombe dans l’excès inverse, celui de l’irrationnalité ; cependant le mot de « raison » me semble impraticable, inutilisable depuis que les philosophes du XVIIIè siècle l’ont politisé, transformé en arme idéologique du libéralisme. La raison, chez Voltaire ou Victor Hugo, est bien plus qu’un concept philosophique abstrait, c’est un mot-valise. Il est profondément lié à l’hubris positiviste, qu’on retrouve d’ailleurs sous la plume de ce même Hugo ; l’homme mesure de toute chose ; la raison triomphant de la nature ; la vision d’un futur pas si lointain où nous aurions décrypté l’ensemble de l’univers, mis la nature sous contrôle. On sait ce qu’il est advenu de ces naïves prédictions. Bref.
Fatcap a écrit:Plutôt donc que de lutter sur ce terrain, où mes maigres connaissances philosophiques me seraient d’ailleurs un handicap, je préfère rester à un niveau plus élémentaire, celui de la logique. Je suppose que nous sommes d’accord pour dire que la logique, à défaut de la raison, est accessible à tous. C’est une condition élémentaire pour mener une discussion. A quoi bon converser avec un interlocuteur incapable de produire un raisonnement logiquement cohérent, affirmant A puis son contraire, cinq minutes plus tard ?

Fatcap a écrit:Cette classe politique allemande fait profession, depuis des années, de stigmatiser verbalement toute forme de sexisme. Je ne me fatiguerais pas à te citer des exemples. C’est un fait. L’autre fait, c’est que face à une vague d’agressions d’une forme et d’une ampleur inédites en Allemagne, le premier mouvement n’a absolument pas été en cohérence logique avec la hiérarchie morale affichée de ces politiques. Je me borne donc à relever que
- Soit nous avons affaire à des individus incapables de proposer une hiérarchie morale a minima cohérente.
- Soit, au-delà de la hiérarchie officielle (Sexisme = Mal), nous avons une hiérarchie cachée (Sexisme = Mal, sauf lorsque c’est le fait de réfugiés, de migrants, ou de non-Européens).
A noter que certaines féministes ont été cohérentes avec elles-mêmes, comme Alice Schwarzer. Cela ne fait que davantage mettre en évidence l’ambiguïté des autres féministes dont la première réaction a été de détourner le débat ou de noyer le poisson.
Fatcap a écrit:D’où les les photos du petit Aylan Kurdi, les généralisations mélodramatiques sur les réfugiés qui cherchent à échapper à la mort, les photos choc, les appels à l’émotion. Effectivement, c’est comme cela qu’il faut procéder si l’on veut gagner la bataille des idées : frapper au cœur. De notre côté, nous n’avons donc d’autre choix que d’invoquer les images de Cologne, de répliquer par des exagérations inverses. Nous n’avons pas fixé les termes du combat ; on nous a imposé la situation et les armes, et nous, en tout cas je, suis contraint de m’aligner sur le moins-disant intellectuel.
Fatcap a écrit:J’en termine moi aussi. Je rêverais d’un monde idéal, où il serait possible mener des débats courtois et civilisés entre gens de tous bords. Dans la réalité de janvier 2016, je constate un rétrécissement inexorable de la faculté de penser, de suivre une logique. Je reste donc tout à fait confiant dans mon analyse, dans la justesse de mes positions, mais je réalise également que cela n’a absolument aucune influence sur la marche réelle des événements ; l’espace des idées est un champ de bataille comme un autre. Face à un monde aux mains des internationalistes, il me faudra subir, assister à la destruction finale du biotope européen, ce qui à mon sens se traduira à un moment fatalement soit par l’éradication, la défaite – ce qui n’a rien d’inédit d’un point de vue historique - soit par une lutte pour la survie qui sera probablement abominable. Mais, comme je l’ai dit plus haut, je n’ai pas choisi le moment ni les termes de ce combat.

Ghinzani a écrit:Ah, lapidaire.... Chassez le naturel


Si la question de la souveraineté est essentielle, et cela je l'ai affirmé depuis des années, cette question implique d'avoir une pensée claire sur ce qui constitue le peuple et sur les conditions politiques de son unité. En fait, les positions de type «identitaires» que certains défendent sont - quant à elles - parfaitement cohérentes avec une certaine vision de l'Union européenne et de l'euro. En un sens, elles constituent même LA cohérence profonde de l'attachement politique à la monnaie unique à travers la construction de ce mythe d'un «peuple européen» que l'on ne peut définir hors de toute historicisation et de toute politique que comme «blanc» et comme «chrétien». En réalité, la critique que j'articule depuis des années contre l'euro et contre les dérives anti-démocratiques de l'Union européenne est aussi une critique contre les fondements identitaires de ces institutions. En effet, soit l'euro et l'UE sont des constructions sans discours idéologique, et on sait que sur le plan purement technique ces constructions ne résistent pas à la critique, soit elles doivent se doter d'une traduction idéologique, et la seule qui leur corresponde est le discours identitaire.
le peuple est une construction à la fois historique ET politique. Ce n'est pas par hasard que Jean Bodin, l'un des grands théoriciens de la souveraineté, fut aussi l'auteur de l'Heptaplomeres qui est le livre fondateur de la tradition de la laïcité française. Quand il écrit, lui le fervent catholique, qu'il «n'est pas nécessaire que le roi soit catholique même s'il est souhaitable qu'il le soit» il nous dit, dans le même mouvement à la fois quelle est son opinion privée (de catholique) et quelle est son opinion de grand serviteur de l'État. Ceci est un point fondamental. C'est celui de la distinction entre le monde des valeurs qui ne relève que de la conscience individuelle et celui des principes qui sont des règles partagées avec autrui et sur lesquels se fondent les relations politiques qui constituent les bases des sociétés. L'un des points centraux de mon livre est que, justement, cette distinction - que recouvre celle entre sphère privée et vie publique - est fondamentale
Ne peut-on pas être parfaitement laïque et même adhérer à la mystique républicaine tout en reconnaissant que la France n'est pas née en 1789?
Ces racines existent, mais elles ne sont pas les seules. Ce que je récuse c'est la réduction des «racines européennes» aux seules racines chrétiennes. Bien entendu, la France ne date pas de 1789. De même, l'idée d'un «bien commun» est antérieure à la Révolution française. Dans mon livre, je retrace la généalogie de ces notions, je montre ce qu'elles doivent au pouvoir royal, à des mythes fondateur comme celui de Jeanne d'Arc, à des penseurs chrétiens, comme Tertullien et Augustin, mais aussi ce qu'elles doivent au monde grec et au monde romain. Les apports du christianisme ont été importants, que l'on pense au nominalisme, mais ils n'ont pas été les seuls. La volonté de réduire l'histoire des notions et leur généalogie aux seuls apports chrétiens mutile et défigure ces notions.
Les partisans de l'euro sont enfermés dans un discours de nature religieuse, voire sectaire, qui leur impose de présenter la fin de l'euro comme l'équivalent d'une mort. Ce discours ne pourrait résister à un débat réel. Mais c'est aussi pourquoi je pense l'élite actuellement au pouvoir, qu'elle soit celle dite «socialiste» ou qu'elle soit celle que l'on trouve chez certains ex-UMP, ne veut sous aucun prétexte d'un débat démocratique sur l'euro.
Les attaques contre la culture, que ce soit à travers l'apprentissage des langues, dont on sait par ailleurs le caractère essentiel pour la maîtrise de la langue française, ou à travers les attaques contre l'apprentissage du latin, ont pour effet de détruire le socle commun de culture politique qui unit la société. Être français, cela n'est pas uniquement le fait d'observer les lois. C'est aussi partager une histoire, une littérature, des références communes. L'accès de tous à la culture est une condition essentielle à la construction de la culture politique qui nous unit.
Tant que le Parti de Gauche n'aura pas compris que l'internationalisme n'est pas un «a-nationalisme» mais qu'il constitue en réalité une forme particulière de coopération entre des Nations existantes (d'où d'ailleurs le terme d'internationalisme) où les peuples prennent le dessus sur les élites pour faire en sorte que les intérêts de chacun soient respectés, il ne pourra trouver de solution à ce problème. Rappelons nous la formule de Jaurès: «Un peu d'internationalisme éloigne de la patrie ; beaucoup d'internationalisme y ramène». Mais, cette formule a aussi une suite: «Un peu de patriotisme éloigne de l'Internationale ; beaucoup de patriotisme y ramène». Cela signifie que l'on doit combiner la patrie et l'internationalisme.


Rainier a écrit:Ghinzani a écrit:L'Italie met des burqas à ses statues pour la visite de Rouhani...Lamentable.
La France, sur ce point, a un peu plus de couilles: on ne change pas le protocole des repas diplomatiques: on présente les meilleurs vins de France. Rouhani n'en veut pas, ok : pas de repas.
Oui bravo, sur ce dernier point.
Quel connard quand même ce rouani !
On ne le force pas à boire du vin ou de l'alcool s'il n'en veut pas, mais ça ne lui suffit pas, il faut encore que les autres (ceux qui l'invitent, accessoirement) n'en boivent pas.
Si c'est pas un comportement de malotru ça !
Enfin, on s’intéresse juste à son fric, pour le reste quelles genres de relations peut on avoir avec cet individu ?![]()
Ah, que la Perse était grande à l'époque d'Omar Khayyam : "Le vin couleur de rose dans une coupe vermeille est agréable, accompagné des airs mélodieux du luth et des sons plaintifs de la harpe. Le religieux qui n'a aucune notion des délices de la coupe de vin est agréable, lui, quand il est à mille farsakhs loin de nous."
Sylphus a écrit:C'est au contraire très intéressant. Cela montre, contrairement à ce que certains affirment ici, que l'Iran n'est absolument pas un pays moderne.
rozz a écrit:Sylphus a écrit:C'est au contraire très intéressant. Cela montre, contrairement à ce que certains affirment ici, que l'Iran n'est absolument pas un pays moderne.
j´apprecie le bon vin, le vieux whisky ecossais et la biere belge. En quoi est-ce un gage de modernité ?
Rainier a écrit:rozz a écrit:Sylphus a écrit:C'est au contraire très intéressant. Cela montre, contrairement à ce que certains affirment ici, que l'Iran n'est absolument pas un pays moderne.
j´apprecie le bon vin, le vieux whisky ecossais et la biere belge. En quoi est-ce un gage de modernité ?
Ton exemple est mal choisi.
Il faudrait plutôt écrire : "j’apprécie le bon vin, le whisky, la bière et j'oblige tous les autres à les apprécier aussi, sinon je ne viens pas les voir".
Quant à la modernité, je ne sais pas ce que ça signifie.
Plutôt que "pas moderne", je dirais que Rohani est juste quelqu'un qui veut faire chier les autres, et leur imposer sa culture, ses idées.
rozz a écrit:Rainier a écrit:rozz a écrit:Sylphus a écrit:C'est au contraire très intéressant. Cela montre, contrairement à ce que certains affirment ici, que l'Iran n'est absolument pas un pays moderne.
j´apprecie le bon vin, le vieux whisky ecossais et la biere belge. En quoi est-ce un gage de modernité ?
Ton exemple est mal choisi.
Il faudrait plutôt écrire : "j’apprécie le bon vin, le whisky, la bière et j'oblige tous les autres à les apprécier aussi, sinon je ne viens pas les voir".
Quant à la modernité, je ne sais pas ce que ça signifie.
Plutôt que "pas moderne", je dirais que Rohani est juste quelqu'un qui veut faire chier les autres, et leur imposer sa culture, ses idées.
OK je te donne un autre exemple (pure theorie)
"j´apprecie l´afghane, la marocaine et la jamaicaine". Je peux en profiter aux Pays-Bas mais pas en France.... quel pays est le plus moderne ?
DCP a écrit:Le mec a été traité de paria pendant des années, et maintenant on lui fait des courbettes pour faire des affaires, il a bien le droit de faire son chieur, non ?
Utilisateurs parcourant ce forum: Ghinzani, Majestic-12 [Bot] et 1 invité