Modérateurs: Garion, Silverwitch
Shoemaker a écrit:Je me posais la question au niveau tactique, pas stratégique.
- Veut-elle la sortie de la Grèce, en acceptant même de lui faire une ristourne sur la dette (si elle accepte docilement de partir) ? Et de ce fait, montrer à tous les pays-club-med l direction de la sortie, pour au final réaliser l'union dont tu parles, avec les pays de sa sphère d'influence naturelle.
- Veut-elle au contraire punir durement la Grèce (qu'elle reste ou qu'elle sorte) pour dissuader quiconque de rejouer la partition du petit pays rebelle ? Et montrer à la France qui est le vrai Maître ?
- Quelle est sa latitude d'action, rapport aux USA, qui l'ont obligé à accepter la Grèce dans la zone Euro ?
Des choses comme ça...
Cela dit, bien que les peuples du Sud aient été plus ou moins trompés, quand on leur a promis monts et merveilles s'ils entraient dans l'Euro, et que donc ils sont tombés dans le piège poussés par les USA (qui ont certainement forcé l'Allemagne à accepter la présence de tous ces "demi-Arabes"), cela dit, donc, personne ne les a obligé pour autant. Et déjà un enseignement qu'on peut tirer de cette histoire, c'est que plus personne dans les pays du Sud Européen, ne peut plus dire : Je ne savais pas.
Ou bien ils sortent de l'Euro, ou bien qu'ils se taisent et admettent définitivement la domination Allemande.
A moins que comme le dit Todd (qui adore l'Allemagne comme chacun sait), l'Allemagne, une troisième fois, en douceur cette fois-ci, ne provoque encore l'auto suicide de l'Europe en essaient de réaliser son "Destin Manifeste".
Shoemaker a écrit:On peut prendre cette affaire par tous les bouts, on finit systématiquement par ce constat :
L'Euro, c'est un piège/malentendu (au choix) cosmique ! Intersidéral !
Comment des pays parmi les plus avancés du monde (l'Europe ! Quand même !), ont pu se retrouver piégés à ce point, comme de vulgaires sous-merdes nationales Arabo-Africaines ?
Je n'ai pas de réponse !
La connerie humaine n'aurait pas de fond ?
denim a écrit:désolé mais une R16 ou une R12 c'était vachement confortable...alors tu diras à ton Louali,hein que bon...parc'que moi je fais "ping-pong".
bon ben dans mon cas,mon genou(droit) c'est plutôt une suspension de caisse à savon...voilà l'héritage de l'armée française.
FranceTVInfo a écrit:Grèce : ce que proposent les ministres des Finances de la zone euro pour parvenir à un accord
Ces propositions doivent être finalisées par les chefs d'Etat et de gouvernement, réunis dimanche 12 juillet à Bruxelles (Belgique).
Mis à jour le 12/07/2015 | 21:25 , publié le 12/07/2015 | 19:13
C'est la base de travail sur laquelle planchent les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro. Leurs ministres des Finances ont rédigé dimanche 12 juillet à Bruxelles (Belgique) une liste de nouvelles conditions posées à la Grèce pour commencer à négocier un nouveau plan de sauvetage financier. "Nous avons parcouru un long chemin (...) il y a encore des questions majeures. C'est aux dirigeants de décider", a affirmé le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, à l'issue de la réunion.
Francetv info revient sur les principaux points de ce document de 4 pages, fruit de 15 heures de négociations.
La sortie "temporaire" de la zone euro est une option
Le "Grexit provisoire", proposé par l'Allemagne, figure bien dans le texte. "En cas d'échec à trouver un accord, la Grèce se verrait proposer de négocier rapidement une sortie temporaire de la zone euro, avec la possibilité de restructurer sa dette", indique ce document. Ce passage, comme dix autres, figure entre crochets pour signifier qu'il n'a pas emporté l'adhésion de tous les ministres et qu'il revient aux chefs d'Etat de trancher. Mais c'est la première fois qu'une telle option est évoquée noir sur blanc.
Le vote des mesures promises "d'ici au 15 juillet"
Parmi les engagements réclamés à Athènes figure le vote "d'ici au 15 juillet" par le Parlement grec d'un premier volet des mesures promises par Athènes afin de "reconstruire la confiance". Il s'agit notamment de légiférer sur la TVA, les retraites, la procédure civile, l'indépendance de l'Office grec des statistiques ou encore pour élargir l'assiette de l'impôt.
Ces nouvelles lois seront un préalable à la reprise des discussions pour un plan d'aide. Dans le cadre de cette négociation à venir, "les propositions de réformes grecques doivent être considérablement renforcées pour tenir compte de la forte détérioration économique et budgétaire du pays", selon le document.
En résumé, il s'agit de libéraliser l'économie, en modifiant par exemple les règles en vigueur dans le secteur énergétique, les retraites, le marché du travail, celles régissant le travail du dimanche, les périodes de soldes, sur les boulangeries ou le commerce du lait... L'Eurogroupe demande également la "dépolitisation" de l'administration grecque et le retour "des institutions" (la troïka formée par le FMI, l'UE et la BCE) à Athènes.
Un abandon de souveraineté dans certains domaines
A ces mesures, l'Eurogroupe a ajouté quatre exigences : plus de privatisations, réduire le coût de l'administration, faciliter le travail de surveillance des institutions internationales, et imposer un droit de regard des institutions sur les projets normatifs grecs.
"Le gouvernement doit consulter et obtenir l'accord des institutions sur tout projet de loi dans certains domaines importants (...) avant de le soumettre à une consultation publique ou au Parlement", selon le texte de l'Eurogroupe. Enfin, Athènes doit revenir sur certaines des mesures adoptées depuis la victoire électorale de Syriza eu début de l'année 2015, un dernier point qui figure également entre crochets.
Un éventuel plan d'aide entre 82 et 86 milliards d'euros
Si la Grèce accepte ces conditions, l'éventuel troisième plan d'aide de l'Eurogroupe versé en contrepartie serait "compris entre 82 et 86 milliards d'euros". C'est un peu plus que les précédents calculs des créanciers. "L'Eurogroupe invite les institutions (Commission européenne, FMI, BCE, ndlr) à explorer les possibilités de réduire cette enveloppe" par la fiscalité ou les privatisations, précise cependant le document.
La réduction pure et simple de la dette est exclue
En revanche, il n'y a pas eu de consensus sur l'épineuse question de la soutenabilité et d'une éventuelle restructuration de la dette grecque, le passage étant lui aussi entre crochets : "Dans le contexte d'un éventuel programme (...), l'Eurogroupe se tient prêt à envisager de possibles mesures additionnelles pour adoucir le service de la dette grecque, si nécessaire" par un rééchelonnement. En revanche, une réduction pure et simple de la dette est exclue.
Cortese a écrit:denim a écrit:désolé mais une R16 ou une R12 c'était vachement confortable...alors tu diras à ton Louali,hein que bon...parc'que moi je fais "ping-pong".
bon ben dans mon cas,mon genou(droit) c'est plutôt une suspension de caisse à savon...voilà l'héritage de l'armée française.
La première fois (vers 1987 c'etait celle de l'autre aviateur) que j'ai mis mes fesses dans une BMW (neuve) j'ai eu un choc. J'ai cru une seconde que les beaux fauteuils de cuir apparemment moelleux comme du skaï de R16 etait en fait sculpté dans du chêne.
C'est vrai que les suspensions des voitures francaises etaient confortables et efficaces, mais les voitures prenaient beaucoup de roulis. Donc en cas de changement brutal de direction, il y avait risque d'amorce de mouvement de balancier incontrôlable. Louali n'avait pas si tort que ça.
Un peu plus tard dans la soirée, une source gouvernementale grecque a indiqué que le document de l'Eurogroupe était jugé "très mauvais" par Athènes, qui tente de "trouver des solutions".
Shoemaker a écrit:Dans les trois négociations majeures actuelles (Grèce et Iran, Russie), c''est toujours, de la part de l'Occident (la Grèce, c'est un comble, n'est plus considérée comme en faisant partie) une arrogance fanatique, un désir tranquille et naturel d'humilier complètement l'autre, de n'accepter que sa réédition totale et sans condition...
Le mot "négociations" a pris un nouveau sens, depuis quelques temps : il signifie ... (la bienséance m'interdit de l'écrire).
Hugues a écrit:Un peu plus tard dans la soirée, une source gouvernementale grecque a indiqué que le document de l'Eurogroupe était jugé "très mauvais" par Athènes, qui tente de "trouver des solutions".
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Tsipras pensait qu'en mangeant son chapeau, il serait payé en retour de cet effort spectaculaire par une générosité sur un plan de relance de 35 millions d'euros (en sus de l'aide servant à payer les créances) et que la question de la restructuration, à défaut d'être envisagée ces jours ci serait au programme de l'année à venir...
Bref, un compromis... je fais un immense effort, je vous en demande un (minime) en retour, celle d'entendre les demandes auxquelles je ne peux renoncer
Mais comme Varoufakis l'a si souvent répété (et visiblement il manque ou n'est plus écouté depuis son départ, sur un plan stratégique) l'opposition des gouvernements européens n'a rien à voir avec la qualité d'un plan économique ou financier..
Il s'agit de toute faire, comme ce fut fait contre la politique française 1981-1983 d'inspiration chevènementiste sabotée par ses exécutants même (Mauroy et Delors les premiers) mais surtout par les attaques sur les marchés exécutées par des Etats même (Etats-Unis et Grande Bretagne en tête), pour rendre toute politique alternative au libéralisme impossible...
Si on découvrait qu'une alternative est possible, il y aurait contagion..
Espagnols ne votez pas pour Podemos.. Français, n'imaginez personne en dehors de Hollande-Valls-Bayrou-Juppé-Sarkozy
There is no alternative. Margaret l'avait dit. Il faut que la sainte prophétie s'accomplisse, même artificiellement..
On demande donc à Tsipras de non seulement manger son chapeau comme il le veut bien, mais tous ses habits avec..
Pour ne rien gagner de ses demandes.
Juste pour garder une monnaie..
Tsipras doit reprendre ses esprits... Il faut claquer la porte. Il faut sortir de l'Euro , et piéger ces messieurs à leur jeu délétère.
En sus, la Grèce sera maitre de son destin et elle finira par retrouver la prospérité qu'on lui a rendu impossible.
Hugues
Shoemaker a écrit:Israel étant de fait un Etat occidental soutenu par tout l'occident : les palestiniens ne savent plus à quel saint se vouer, pour obtenir le minimum syndical garanti par l'ONU. Ils en sont réduits à juste quémander qu'on ne les bombarde pas trop...
Ghinzani a écrit:Si la Grèce cessait aussi de ne pas percevoir ses impôts, de nommer pléthore de fonctionnaires, de permettre des pré pensions sans avoir les moyens de les financer,non? Qui payera l'éponge de la dette grecque? Toi,moi, nous, le boucher du coin, les fonctionnaires, madame pipi de la gare..A ce moment là le grand cri sera: " Ah non, pas moi de payer cela!" Alors, il faut choisir et surtout assumer les décisions prises.
La Grèce se fout du monde depuis trop longtemps et effectivement il ne faudrait pas que d'autres se disent, alors pourquoi pas moi.
Fatcap a écrit:Ghinzani a écrit:Si la Grèce cessait aussi de ne pas percevoir ses impôts, de nommer pléthore de fonctionnaires, de permettre des pré pensions sans avoir les moyens de les financer,non? Qui payera l'éponge de la dette grecque? Toi,moi, nous, le boucher du coin, les fonctionnaires, madame pipi de la gare..A ce moment là le grand cri sera: " Ah non, pas moi de payer cela!" Alors, il faut choisir et surtout assumer les décisions prises.
La Grèce se fout du monde depuis trop longtemps et effectivement il ne faudrait pas que d'autres se disent, alors pourquoi pas moi.
J'ai essayé de comprendre ce que tu écrivais, sans succès hélas. Quelqu'un saurait-il traduire ?
Hugues a écrit:
Il s'agit de toute faire, comme ce fut fait contre la politique française 1981-1983 d'inspiration chevènementiste sabotée par ses exécutants même (Mauroy et Delors les premiers) mais surtout par les attaques sur les marchés exécutées par des Etats même (Etats-Unis et Grande Bretagne en tête), pour rendre toute politique alternative au libéralisme impossible...
Hugues
Shoemaker a écrit:On peut prendre cette affaire par tous les bouts, on finit systématiquement par ce constat :
L'Euro, c'est un piège/malentendu (au choix) cosmique ! Intersidéral !
Ghinzani a écrit:Fatcap a écrit:Ghinzani a écrit:Si la Grèce cessait aussi de ne pas percevoir ses impôts, de nommer pléthore de fonctionnaires, de permettre des pré pensions sans avoir les moyens de les financer,non? Qui payera l'éponge de la dette grecque? Toi,moi, nous, le boucher du coin, les fonctionnaires, madame pipi de la gare..A ce moment là le grand cri sera: " Ah non, pas moi de payer cela!" Alors, il faut choisir et surtout assumer les décisions prises.
La Grèce se fout du monde depuis trop longtemps et effectivement il ne faudrait pas que d'autres se disent, alors pourquoi pas moi.
J'ai essayé de comprendre ce que tu écrivais, sans succès hélas. Quelqu'un saurait-il traduire ?
Qu'est ce que tu ne comprends pas? Ou peut-être: qu'est ce que tu ne veux pas comprendre?
Fatcap a écrit:Ghinzani a écrit:Fatcap a écrit:Ghinzani a écrit:Si la Grèce cessait aussi de ne pas percevoir ses impôts, de nommer pléthore de fonctionnaires, de permettre des pré pensions sans avoir les moyens de les financer,non? Qui payera l'éponge de la dette grecque? Toi,moi, nous, le boucher du coin, les fonctionnaires, madame pipi de la gare..A ce moment là le grand cri sera: " Ah non, pas moi de payer cela!" Alors, il faut choisir et surtout assumer les décisions prises.
La Grèce se fout du monde depuis trop longtemps et effectivement il ne faudrait pas que d'autres se disent, alors pourquoi pas moi.
J'ai essayé de comprendre ce que tu écrivais, sans succès hélas. Quelqu'un saurait-il traduire ?
Qu'est ce que tu ne comprends pas? Ou peut-être: qu'est ce que tu ne veux pas comprendre?
Eh bien, prenons par exemple cet enchaînement syntaxique qui semble s'insérer dans une tentative de démonstration :
"Qui payera l'éponge de la dette grecque? Toi,moi, nous, le boucher du coin, les fonctionnaires, madame pipi de la gare..A ce moment là le grand cri sera: " Ah non, pas moi de payer cela!". Alors, il faut choisir et surtout assumer les décisions prises. "
Première remarque : "payer l'éponge" n'existe pas en français. Je suppose qu'il a dû y avoir confusion entre passer l'éponge et payer l'ardoise. Pourrais-tu confirmer ?
Après le point d'interrogation, nous avons une énumération de personnes qui apparemment devront à un moment payer quelque chose et pourraient ne pas y être favorables. Mais je ne comprends pas l'usage du futur. Ne payons-nous pas déjà pour de la dette grecque ? Et autre question, l'usage du petit-nègre est-il intentionnel, ou simplement dû au fait que la grammaire et toi, ça fait deux ?
La démonstration se conclut par une déclaration formulée sur un mode impersonnel. Il faut choisir et surtout assumer les décisions prises. Qui choisit quoi ? Et qui assume quelles décisions ?
Nicolas Dupont-Aignan a écrit:Grèce : l’euro rend fou
Par Nicolas Dupont-Aignan le lundi, juillet 13 2015, 12:02
Cette nuit l’euro a rendu fou les dirigeants européens. L’accord de ce matin est totalement surréaliste et scandaleux.
Il ne pourra pas marcher car il remet en cause deux principes de réalité majeurs.
Tout d’abord le principe de réalité économique.
Jamais dans l’histoire un plan d’austérité plaqué sur un pays avec une monnaie surévaluée par rapport à sa compétitivité n’a pu fonctionner. L’Allemagne après la Première Guerre mondiale, la France de Laval de 1935 et tout récemment la Grèce depuis 5 ans. Pourquoi ce qui a échoué deux fois dans ce pays marcherait soudain à la troisième ? On peut déverser autant de milliards que l’on veut, il ne s’agit que de reculer pour mieux sauter.
Alexis Tsipras l’a d’ailleurs reconnu implicitement devant les micros en osant affirmer que ces mesures vont « renforcer la récession » mais qu’il espère que les nouveaux financements permettront malgré tout de relancer la croissance. Voilà un raisonnement qui s’apparente à de la sorcellerie.
Les dirigeants européens en vérité n’ont fait que maintenir une perfusion coûteuse tout en aggravant encore un peu plus les souffrances du peuple grec. C’est la double peine économique : la croissance cassée en Grèce par le surplus d’impôts et une facture de plus pour le contribuable européen.
La seule solution viable était et demeure bien sûr une sortie en douceur de la Grèce de la zone euro, lui permettant de dévaluer sa monnaie pour retrouver des forces.
Ce scénario, pourtant recommandé aussi par Valéry Giscard d’Estaing (par exemple dans son interview remarquable dans l’Express), était la hantise des chefs d’Etat qui avaient peur d’un effet domino.
Mais les Allemands veulent à tout prix conserver l’euro qui empêche les dévaluations compétitives de leurs concurrents et assied leur domination économique sur le continent. Les Français quant à eux croient – ou veulent croire - que l’euro c’est l’Europe et ils ne veulent pas voir les dégâts en termes de croissance et de chômage.
Cet accord est aussi un déni de réalité démocratique. L’Union européenne est apparue ce matin avec son vrai visage : celui d’une organisation autoritaire pilotée par l’Allemagne.
Les Grecs ont élu un nouveau gouvernement puis ils ont voté par référendum et les dirigeants européens sous emprise allemande ont nié ces votes populaires voulant même punir ce pays qui avait osé, quelle impudence, choisir une autre direction !
Tsipras a eu profondément tort de s’incliner au milieu du gué car il avait la légitimité de son peuple. En renonçant, il fait la démonstration que voter ne sert plus à rien et qu'un 4ème Reich, de nature économique et monétaire, a kidnappé et défiguré la belle idée européenne.
C’est un très triste jour pour l’Europe qui laissera des traces très profondes.
Comment le peuple grec va-t-il réagir ? Aura-t-il la force et l’énergie de bifurquer avant qu’il ne soit trop tard ?
Les autres peuples continueront-ils longtemps à subir et à accepter une bureaucratie financière autoritaire au service d’une Allemagne vieillissante et aveugle ?
En tous cas, il ne fait plus de doute que la France ne peut plus être complice de ce monstre qu’est devenu l’Union européenne.
Plus que jamais, Debout la France doit penser, préparer et organiser la libération de notre pays. Désormais, le vrai choix en France n’est plus entre la droite et la gauche mais entre la soumission à l’Union européenne et la reconstruction d’une Europe des Nations libres, des démocraties et des projets.
Il en va de notre prospérité et de notre liberté. Car, malgré les apparences et de petits arrangements communautaires trompeurs, l’une ne va jamais sans l’autre…
Hugues a écrit:Cette nuit, deux mots-dièse ont émergés dans les tendances mondiales :
#ThisACoup a atteint le deuxième rang mondial quand au même moment en Grèce #TsiprasLeaveEuSummit atteignait la première place (grecque donc). Avant de, quelques dizaines de minutes plus tard, alors qu'il s'affaiblissait en Grèce, entrer à son tour dans le top 5 mondial.
#TsiprasLeaveEuSummit était lié à cette pétition :
Prime Minister Mr Tsipras: Stop now that shame!
Hugues
Nuvo a écrit:Shoemaker a écrit:On peut prendre cette affaire par tous les bouts, on finit systématiquement par ce constat :
L'Euro, c'est un piège/malentendu (au choix) cosmique ! Intersidéral !
J'ai dû mal à expliquer ça de façon pédagogique autour de la table familiale. Tu peux pas me faire ça en 5 lignes ?
Fatcap a écrit:Sinon voilà ce qui apparemment a été décidé depuis ce week-end (source : Spiegel)
- Pratiquement toutes les lois passées depuis l'arrivée de Syriza au pouvoir, qui n'étaient pas compatibles avec le deuxième plan dit "de sauvetage", devront être annulées.
-La troïka est officiellement de retour, composée comme à son origine de la BCE, du FMI, et et de la commission européenne.
- Tous les projets de loi seront revus et validés par la troïka, comme c'était le cas avant l'arrivé de Syriza au pouvoir.
Qualifié de succès mineur pour Tsipras : Merkel souhaitait créer un fonds basé au Luxembourg, dans lequel la Grèce aurait transféré ses participations dans les entreprises publiques, afin que celles-ci soient vendues graduellement, ce qui aurait dû théoriquement produire 50 milliards de recettes (dette grecque : 320 milliards). La victoire de Tsipras : ce fonds sera créé, mais en Grèce même.
Sur la renégociation de la dette : après une première évaluation des résultats, il serait possible de restructurer la dette via des échéances plus longues, mais toute coupe dans le montant nominal est formellement interdite.
C'est donc un retour, en légèrement pire, aux conditions qui prévalaient avant l'arrivée de Syriza au pouvoir. Les cinq mois qui se sont écoulés n'ont donc servi à rien qu'à amuser la galerie. Nous pouvons donc conclure qu'en effet, Tsipras n'a jamais été qu'un clown et un dilettante, sans le moindre plan B, et qu'il n'a fait qu'empirer les choses.
Ghinzani a écrit:Hugues a écrit:Cette nuit, deux mots-dièse ont émergés dans les tendances mondiales :
#ThisACoup a atteint le deuxième rang mondial quand au même moment en Grèce #TsiprasLeaveEuSummit atteignait la première place (grecque donc). Avant de quelques dizaines de minutes plus tard, alors qu'il s'affaiblissait en Grèce entrer à son tour dans le top 5 mondial.
#TsiprasLeaveEuSummit était lié à cette pétition :
Prime Minister Mr Tsipras: Stop now that shame!
Hugues
J'ai essayé de comprendre ce que tu écrivais, sans succès hélas. Quelqu'un saurait-il traduire ?
Le hasthag ThisIsACoup est absolument vrai. Ce n'est plus de la rigueur, c'est une pure vindicte, une totale destruction de la souveraineté nationale, sans espoir de rétablissement. C'est, on peut le supposer, pensé comme étant une offre que la Grèce ne peut accepter ; mais même dans ce cas, c'est une trahison grotesque de tout ce que le projet européen était censé porter.
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