La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

[Ouais_supère]

Oui mais lui il me fait toujours rire.
C'est pas nouveau.

D'une sorte de rire un peu nerveux, parce que quand il regarde un peu en coin, pour peu qu'on voit ses dents, je trouve qu'il fout autant les jetons qu'il amuse.

[Stéphane]

Ouais, on dirait un pervers sadique.

Et c'est encore plus flippant après avoir vu Dikkenek.

[Ouais_supère]

Ah mais Dikkenek, c'est le rôle de sa vie.

[Hugues]

En salle, le 28 octobre:

Notre Petite Soeur (Our Little Sister) (海街diary - Umimachi Diary - Journal (intime)/chronique de la ville en bord de mer),
le nouveau film de Hirokazu Kore-eda


Présenté en compétition au Festival de Cannes le mois prochain.
Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher

Bande-annonce VO   











Synopsis:
Trois sœurs, Sachi, Yoshino et Chika, vivent ensemble à Kamakura. Par devoir, elles se rendent à l’enterrement de leur père, qui les avait abandonnées une quinzaine d’années auparavant. Elles font alors la connaissance de leur demi-sœur, Suzu, âgée de 13 ans. D’un commun accord, les jeunes femmes décident d’accueillir l’orpheline dans la grande maison familiale…

Synopsis japonais (version courte*):
Une soeur aînée qui ne pardonne pas à ses parents, quatre jeunes femmes qui ne se pardonnent pas à elles-même.
Bien que chacune souffre de son côté, l'histoire sur un an de quatre êtres qui vont devenir une vraie famille.

Synopsis international:
Three sisters - Sachi, Yoshino and Chika - live together in a large house in the city of Kamakura. When their father - absent from the family home for the last 15 years - dies, they travel to the countryside for his funeral, and meet their shy teenage half-sister. Bonding quickly with the orphaned Suzu, they invite her to live with them. Suzu eagerly agrees, and a new life of joyful discovery begins for the four siblings...


L'occasion de retrouver Masami Nagasawa, la bibliothécaire (Melle Sachi Mimura) que souhaitait épouser un des enfants ami de l'aîné de I Wish (tout en envisageant, au cas où cela soit impossible, c'est qu'il faut toujours une solution de repli, l'infirmière scolaire [Melle Aoki]), mais aussi justement, Ohshiroo Maeda le plus jeune des deux frères de I Wish. Et évidemment, comme toujours, l'indéboulonnable Kirin Kiki, déjà grand-mère dans Still Walking, I Wish et Tel père, tel fils, mais aussi Ririi Furankii, l'un des deux pères, le plus modeste, de Tel père, tel fils, ainsi que Jun Kunimura, le patron de l'autre père.



*: c'est que la version longue est bien trop détaillée!

Je ne l'avais pas trouvée, alors qu'elle existait déjà, mais GAGA s'est employé la veille de sa sélection à Cannes (qu'ils savaient déjà effective) , bien que ce ne soit pas leur travail, n'étant pas en charge du film à l'international — ce sont les français de Wild Bunch — (sauf peut-être, je crois dans quelques proches pays asiatiques), à produire une bande-annonce sous-titrée en anglais:

Bande annonce VO sous-titrée en anglais   


J'essaierai d'ici quelques temps de produire un sous-titrage un peu meilleur que celui-ci car il y manque toute une foule de subtilités (dans les dialogues, mais aussi dans des phrases incrustées dans la bande-annonce japonaise qui ont été enlevés ici).
Il faut aussi noter que les bande-annonces japonaises des films de leurs cinéastes nationaux sont souvent bien moins subtiles (violons à grand volume) que les bandes annonces qui sont produites pour les mêmes films à l'étranger. Et que certainement la bande-annonce internationale ou française, si elle est effectivement différente, sera sans doute plus fidèle à la subtilité ordinaire de Kore-eda.
Ca tient au fait qu'on ne s'adresse pas au même public: la bande-annonce japonaise espère conquérir n'importe quel japonais... quand à l'international on vise le public qui voudra bien voir un film japonais sous-titré, (cette horrible et absurde classification et expression de) public cinéphile.

Hugues

[Hugues]

En bonus, d'autres extraits du film à travers d'autres bandes-annonces ou teasers:

Compilations de bande-annonces VO - Notre Petite Soeur - 海街diary (Umimachi Diary)   


Hugues

[Kadoc]

J'essaierai d'ici quelques temps de produire un sous-titrage un peu meilleur que celui-ci

Tu parles japonais?

[Hugues]

Première image pour
Un homme irrationnel (Irrational Man) de Woody Allen.
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Avec Joaquin Phoenix, Emma Stone, Parker Posey et Jamie Blackley.

Synopsis officieux:
Sur le campus d'une université d'une petite ville, un professeur de philosophie (Joaquin Phoenix) dans une crise existentielle donne un nouveau dessein à sa vie quand il débute une relation avec une de ses étudiantes (Emma Stone).

Sortie américaine le 17 juillet. Et à l'automne (comme presque toujours) certainement en France.
Et première projection très probablement à Cannes le mois prochain.

Hugues

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Ce synopsis moisi, ultra-rabâché dans tous ses films, c'est une caricature non ?

C'est vrai qu'on a vu plus original.

Disons que visiblement ça va prendre des détours bien plus inattendus..
Mais chut

Hugues

Pour être plus explicite, voici un beaucoup plus secret synopsis (résumé d'un ancien scénario de Woody Allen légué par le cinéaste pour conservation, comme il le fait régulièrement, scénario dont il n'est pas confirmé qu'il soit lié au film; toutefois c'est très probable au vu des similarités avec le synopsis officieux connu; et sachant que d'autre part le cinéaste a requis un accès réglementé/restreint au document jusqu'à fin 2015) :

Je déconseille fortement sa lecture...
(voir spoiler dans le post original)

Le film est à la fois une comédie dramatique et (voir spoiler dans le post original)

Hugues

C'est vrai qu'on a vu plus original.

Sans doute, à condition de ne pas oublier que l'originalité n'est pas tant liée au quoi (l'histoire) qu'au comment (la manière dont on raconte une histoire), ou plus exactement à l'articulation entre le quoi et le comment. Au-delà de l'originalité (critère indispensable), la manière est toujours essentielle: qui pourrait regarder un film américain ou une énième comédie de moeurs française, autrement ? Tous les films catastrophe ou presque, tous les films d'horreur ou presque, toutes les comédies romantiques ou presque recyclent des schémas identiques et des formes assez similaires. Et malgré tout, les spectateurs s'accrochent aux détails, à la plus petite nouveauté. Le plaisir (l'intérêt) du spectateur se construit dans le décalage entre la surprise et des mécanismes de reconnaissance *. Ou pour le dire autrement, plus un récit est balisé plus le spectateur apprécie (reconnaît) les éléments inattendus (les surprises) qu'ils soient montrés de manière originale ou banale.

* Cette formule est valable pour tous les arts de la représentation: comment apprécier une caricature sans avoir déjà une idée de la personne ici figurée ? Comment apprécier une oeuvre d'art, sinon en appréciant (mesurant) le décalage (l'écart) entre ce qu'elle montre et la manière dont elle le montre ?

C'est tout chaud !

Un homme irrationnel (Irrational Man) - Bande-annonce   


Ca c'est du "comment"!

Hugues

[Hugues]

Visiblement, pour certaines versions de Flash (une modification récente de comportement), la vidéo n'était pas lisible...
Du coup, c'est certain, elle va beaucoup moins bien marcher ...

Et personne pour me prévenir, tsss...

Bon maintenant c'est lisible, vous ne perdez rien pour attendre !

Hugues

[Nuvo]

Merci Hugues

[Hugues]

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Le libéral voit des obstacles dans toute régulation...

La nature nationale du droit d'auteur en est une.

Et naturellement le libéral veut s'y attaquer..

La commission Juncker a donc lancé le 25 mars un nouveau chantier dit digital single market.
Visant à unifier les règles de télécommunications, de communication sur le spectre radio, de protection des données, mais aussi et surtout à supprimer le droit d'auteur à l'échelle nationale en matière numérique , pour que les droits d'auteur ne puissent être enregistré, ou acquis qu'à l'échelle européenne.

http://ec.europa.eu/priorities/digital- ... dex_en.htm
http://ec.europa.eu/priorities/digital- ... dex_fr.htm

Ce qui touchera, malgré les dénégations de la commission, aussi le cinéma en salle (devant un tribunal, des juristes facilement pourront lié les projections digitales à ce projet).

Et c'est évidemment dangereux.. à plusieurs titres :
- cela remet en cause tous les systèmes de financements nationaux
- et les exceptions culturelles qu'elles permettent ( notamment le fait que la santé du cinéma français soit telle qu'il a les moyens nécessaires pour être le havre de grands cinéastes en difficulté de financement )
- cela ne servira que les grands groupes multinationaux qui auront seuls les reins pour acquérir des droits à l'échelle européenne...
-forcément, favorisera l'uniformité
- et certains films précieux qui auraient été financés à l'échelle nationale ne trouveront plus financement..

Hugues

PS: Certains cinéastes européens ont publié depuis Rome une lettre ouverte, mais ils évoquent de manière détournée le problème, ça n'est donc pas forcément de grand intérêt à lire, même si ils proposent des solutions alternatives à ce marché unique:
http://www.humanite.fr/appel-des-cineas ... art-570840

Et ça continue, encore et encore, c'est que le début, d'accord, d'accord ...

Commission européenne - Communiqué de presse / Un marché unique numérique pour l’Europe: la Commission définit 16 initiatives pour en faire une réalité



Hugues

[Sylphus]

Les Evadés avec Morgan Freeman. Un bon petit film sur la prison mais qui ne vaut pas Brubaker.

[Silverwitch]

Pour les parisiens, une rétrospective à ne manquer sous aucun prétexte:


Rétrospective Philippe de Broca à La Cinématèque Française du 6 mai au 1er Juin 2015

Extrait du texte de présentation du cycle (Bernard Payen):

La comédie sera notamment le genre qu'il investira et le rendra populaire. Dès son premier film, Les Jeux de l'amour, il met en place des éléments fondateurs. À commencer par un héros pressé et libre, épicurien, qui ne tient pas en place. Tour à tour, Jean-Pierre Cassel, aérien et gracieux, Jean-Paul Belmondo, encore plus trépidant, incarneront, chacun dans quatre films des années 60-70, ce feu follet insatisfait, suivant ses désirs, jamais en reste pour emprunter un avion, un train ou une voiture, et fuir d'un endroit à l'autre. Plus tard, Jean Rochefort, Philippe Noiret ou encore Claude Rich revêtiront à leur tour le masque joyeux et sombre de ce double du réalisateur, aussi réel que fantasmé. L'articulation entre réel et imaginaire est constante dans son œuvre. Ses personnages masculins oscillent sans cesse entre deux mondes qui s'opposent, se mêlent ou fusionnent parfois dans un univers poétique. Dans Le Roi de cœur, le soldat ornithologue Plumpick (Alan Bates) libère les fous de l’asile qui réinvestissent leur village en exerçant les métiers dont ils rêvent. Le monde réel (qui ne l’est jamais totalement d’ailleurs) laisse toujours la place à un monde rêvé, fruit d’une imagination totale. C’est bien sûr aussi le cas du Magnifique et de ses deux héros jumeaux (François Merlin/Bob Saint-Clare) se renvoyant la balle entre un sombre appartement parisien et une plage ensoleillée d’Acapulco. Réalité et imaginaire se retrouvent dans la collure d’un plan (femme de ménage et électricien issus du quotidien de l’écrivain peuvent surgir d’un coup dans le décor exotique qu’il imagine). De la même manière, si les personnages des films de De Broca sont toujours tentés ou soumis par une forme de stabilité sentimentale, une fois qu’ils ont séduit la femme qu’ils désiraient, ils fuient systématiquement la routine, le quotidien, le réel, pour des lieux perdus, des nuits suspendues ou un exotisme de bande dessinée, tel que le Brésil de L’Homme de Rio, l’une des plus grandes réussites du cinéma d’aventures français (une adaptation secrète des aventures de Tintin ayant inspiré à Spielberg son Indiana Jones, quelques décennies plus tard), la Chine des Tribulations…, ou l’Afrique qui avait tant marqué le cinéaste dans ses jeunes années...

L’AMOUR EN FUITE

"Je ne conçois pas de faire un film sans qu'il y ait une histoire d'amour", disait souvent Philippe de Broca. Pour autant, les femmes amoureuses qu'il filme tout au long de sa vie ne sont ni transies ni béates. Elles sont au contraire fortes, vives, voire viriles (Lorène/Marlène Jobert pilote et mécanicienne dans La Poudre d'escampette, Lise/Annie Girardot en commissaire, prenant les devants dans Tendre poulet), soucieuses avant tout de leur libre arbitre. Ainsi elles ne disent pas toujours oui, ne sont pas toujours sensibles à la séduction des hommes ("Vous êtes des lâches, je me suis toujours débrouillée et je sais où aller !", lance Suzanne dans Les Jeux de l'amour), reviennent parfois sur leurs désirs (Hélène dans Le Farceur), mais elles restent des femmes amoureuses, irrésistibles. Perdre le jeu continu de la séduction revient pour le héros des films de Philippe de Broca à finir seul : une peur constante, des Jeux de l'amour au Cavaleur, dans lequel Édouard, lâché par sa femme lasse de ses errements sentimentaux et de ses mensonges, le quitte. Il lui reste alors dans sa course à bifurquer, enseigner son art ("Pour la première fois j'ai un disciple, j'ai l'impression de servir à quelque chose"). On retrouve cette dimension de parrainage et de transmission à travers plusieurs très beaux personnages de la fin de carrière du cinéaste, Savinien de Kerfadec dans Chouans ! ou Fernand Bonnard dans Le Jardin des plantes.

Fugitifs, ses personnages recherchent paradoxalement un havre de paix, souvent éphémère, un lieu de création entre animaux, livres et antiquités, où se constituent une communauté, une famille recomposée (Le Diable par la queue, Le Farceur), un endroit secret où se réfugient les amoureux : l'église des Gitans de L'Incorrigible, ou bien encore le repaire de Cartouche, dans le film homonyme. Là, le voleur et chef de bande dans le Paris du XVIIIème siècle, interroge son amoureuse, la belle Vénus (Claudia Cardinale). "Tu as tout ! Qu'est ce que je peux te donner, qu'est ce que je peux t'avoir, ce n'est même plus amusant !...". La jeune femme lui répond alors avec un enthousiasme ému : "Oh si, Dominique, amuse toi, ça empêche de mourir !" Une réplique parmi d'autres pour définir à merveille le goût de la fantaisie teinté de gravité qui irrigue le cinéma de Philippe de Broca.

Dossier de presse

[Silverwitch]

Philippe de Broca mérite bien plusieurs messages !

Le calendrier des projections:

http://www.cinematheque.fr/fr/calendrier-cycle.html?cycl_id=2da7494f-8a46-48b4-95ab-000000000297

À voir ou à revoir en priorité (cliquer sur l'image pour accéder aux détails):


Le Roi de coeur


Le Magnifique


L'Homme de Rio


L'Incorrigible


Cartouche


Tendre poulet


Le Farceur

Et j'en passe !

[Silverwitch]

Philippe de Broca encore.

Pour ceux qui ne pourraient se déplacer, pas d'excuse.

[Silverwitch]

Philippe de Broca enfin:

[Silverwitch]

Philippe de Broca à la Cinémathèque du 6 mai au 1er juin 2015

[Hugues]

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En salle, le 28 octobre:

Notre Petite Soeur (Our Little Sister) (海街diary - Umimachi Diary - Journal (intime)/chronique de la ville en bord de mer),
le nouveau film de Hirokazu Kore-eda


Présenté en compétition au Festival de Cannes le mois prochain.
Bande-annonce VO   











Synopsis:
Trois sœurs, Sachi, Yoshino et Chika, vivent ensemble à Kamakura. Par devoir, elles se rendent à l’enterrement de leur père, qui les avait abandonnées une quinzaine d’années auparavant. Elles font alors la connaissance de leur demi-sœur, Suzu, âgée de 13 ans. D’un commun accord, les jeunes femmes décident d’accueillir l’orpheline dans la grande maison familiale…

Synopsis japonais (version courte*):
Une soeur aînée qui ne pardonne pas à ses parents, quatre jeunes femmes qui ne se pardonnent pas à elles-même.
Bien que chacune souffre de son côté, l'histoire sur un an de quatre êtres qui vont devenir une vraie famille.

Synopsis international:
Three sisters - Sachi, Yoshino and Chika - live together in a large house in the city of Kamakura. When their father - absent from the family home for the last 15 years - dies, they travel to the countryside for his funeral, and meet their shy teenage half-sister. Bonding quickly with the orphaned Suzu, they invite her to live with them. Suzu eagerly agrees, and a new life of joyful discovery begins for the four siblings...


L'occasion de retrouver Masami Nagasawa, la bibliothécaire (Melle Sachi Mimura) que souhaitait épouser un des enfants ami de l'aîné de I Wish (tout en envisageant, au cas où cela soit impossible, c'est qu'il faut toujours une solution de repli, l'infirmière scolaire [Melle Aoki]), mais aussi justement, Ohshiroo Maeda le plus jeune des deux frères de I Wish. Et évidemment, comme toujours, l'indéboulonnable Kirin Kiki, déjà grand-mère dans Still Walking, I Wish et Tel père, tel fils, mais aussi Ririi Furankii, l'un des deux pères, le plus modeste, de Tel père, tel fils, ainsi que Jun Kunimura, le patron de l'autre père.



*: c'est que la version longue est bien trop détaillée!

Je ne l'avais pas trouvée, alors qu'elle existait déjà, mais GAGA s'est employé la veille de sa sélection à Cannes (qu'ils savaient déjà effective) , bien que ce ne soit pas leur travail, n'étant pas en charge du film à l'international — ce sont les français de Wild Bunch — (sauf peut-être, je crois dans quelques proches pays asiatiques), à produire une bande-annonce sous-titrée en anglais:

Bande annonce VO sous-titrée en anglais   


J'essaierai d'ici quelques temps de produire un sous-titrage un peu meilleur que celui-ci car il y manque toute une foule de subtilités (dans les dialogues, mais aussi dans des phrases incrustées dans la bande-annonce japonaise qui ont été enlevés ici).
Il faut aussi noter que les bande-annonces japonaises des films de leurs cinéastes nationaux sont souvent bien moins subtiles (violons à grand volume) que les bandes annonces qui sont produites pour les mêmes films à l'étranger. Et que certainement la bande-annonce internationale ou française, si elle est effectivement différente, sera sans doute plus fidèle à la subtilité ordinaire de Kore-eda.
Ca tient au fait qu'on ne s'adresse pas au même public: la bande-annonce japonaise espère conquérir n'importe quel japonais... quand à l'international on vise le public qui voudra bien voir un film japonais sous-titré, (cette horrible et absurde classification et expression de) public cinéphile.

Hugues

En bonus, d'autres extraits du film à travers d'autres bandes-annonces ou teasers:

Compilations de bande-annonces VO - Notre Petite Soeur - 海街diary (Umimachi Diary)   


Hugues

En salle le 28 octobre et dévoilé dès demain après-midi en compétition au festival de Cannes:



(A voir de préférence en plein écran)

Notre Petite Soeur - Extrait 1   


Notre Petite Soeur - Extrait 2   



Ou si vous avez la connexion suffisante et l'écran qui va avec :

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Notre Petite Soeur - Extrait 1   


Notre Petite Soeur - Extrait 2   

Hugues

[sheon]

J'ai vu le dernier Mad Max. Bon bah c'est beau, l'univers est visuellement réussi, mais l'histoire s'embourbe dans tout ce qu'un blockbuster a de plus prévisible. C'est divertissant mais ça ne fera pas date.

[Aym]

On est allés voir "En route !" en famille. Très marrant et mignon.

[horatio]

Quelqu'un a vu SK1 ?

[Hugues]

(Pas moi!)

[Hugues]

La Giovinezza (Youth)



Ca c'est du grand cinéma* !



Hugues

*: (ou pas... on verra... plutôt pas d'ailleurs.. c'est que c'est que Sorrentino n'est pas très constant, et n'est bon que par accident... )

[Sylphus]

Un film sur DSK et Polanski qui devrait faire parler.

[Kadoc]

J'ai vu American Sniper. Pour rester mesure, j'ai pas trouve ca terrible.

[Stéphane]

J'ai vu Avengers 2 hier.
Je regarde le 1 ce soir, et je vous dit si c'est mieux.


Il y avait bande annonce pour TomorrowLand, avant, ça peut être pas mal aussi. Même si j'ai très peur du résultat (on les voit s'envoler dans une baignoire, à un moment)

[Ouais_supère]

Je regarde le 1 ce soir, et je vous dit si c'est mieux.

Pour ce que ça vaut: j'ai lutté pour pas m'endormir jusqu'à la dernière demi-heure où ça bouge un peu.

[Stéphane]

J'ai Sharknado (1 & 2 ) et Piranha dans ma liste de trucs à voir Netflix. Tu me conseille quoi ?

[Cyril]

J'ai enfin vu Whiplash il y a quelques semaines... J'attendais beaucoup de ce film, où, pour une fois, le jazz était un élément central.

Le film est correct mais j'ai été déçu par les erreurs de cohérence entre ce que l'on entend et ce que l'on voit. Mais également par le fait que le jazz ne soit présenté par l'aspect technique... Et encore... Le jazz passe dans ce film pour un style musical de bourrin, ce qui est très loin d'être le cas. La richesse rythmique du jazz est énorme et l'accent est mis ici sur la vélocité des artistes (même si il y a quelques passages où on parle plus de justesse que de vélocité). Et la plus grosse erreur, c'est l'oubli de l'élément le plus important du jazz : ce n'est pas la technique, mais les sentiments, le feeling, de l'artiste, qui donne à la musique toute sa puissance. Le jazz n'est rien sans cela, et pas une seule fois cela a été abordé dans le film.

Dur de trouver un film où le jazz est traité correctement (comme protagoniste du film, et non comme simple support musical). On a toujours "Autour de minuit" de Bertrand Tavernier (avec Dexter Gordon, monstre sacré du hard bop, dans le rôle principal, et entouré de musiciens de premier plan comme Herbie Hancock) et "Bird" de Clint Eastwood, mais ça reste limité. A voir maintenant ce que vont donner le biopic sur Miles Davis, "Miles Ahead" de et avec Don Cheadle, et le documentaire de Robert Trujillo sur Jaco Pastorius.

[Ouais_supère]

Pour ce que ça vaut: j'ai pas vu les sharknados, mais y a sans doute beaucoup plus de cul dans Piranha.

[Ouais_supère]

Whiplash, c'est joli, mais la morale me gonfle.

[Cyril]

Je peux comprendre, c'est du vu et revu... Ca aurait été mieux que le personnage joué par JK Simmons (excellent dans ce rôle, à l'inverse de Miles Teller qui m'a moins convaincu) Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher

pète un câble jusqu'au bout au lieu d’adouber son ex-disciple à la fin.

[Ouais_supère]

Je sais pas, j'avoue que j'ai pas trop d'avis sur la question...
Simplement j'ai pas trouvé le cheminement très intéressant ni particulièrement bien construit...

Mais il est joli, quand même...

[Cyril]

Oui, c'est vrai, il est joli.

[Stéphane]

Parlant de joli, y avait une bande-annonce pour un film qu'on aurait dit un Malick. Mais j'ai pas vu le titre (ni rien d'écrit d'ailleurs, pas pratique pour une BA), vous savez ce que ça peut être ?

[sheon]

J'ai vu Avengers 2 hier.
Je regarde le 1 ce soir, et je vous dit si c'est mieux.

Vu que le 1 était déjà assez nul, de toute façon...
Y a pas quelqu'un qui pourrait se dévouer pour dire à Marvel qu'ils nous gonflent avec leurs superhéros ? Ou bien pour demander au public d'arrêter de regarder leurs films ?

[Cyril]

Surement pas. Ce sont d'excellents films pour se vider l'esprit, se détendre. Même si j'avoue que j'ai trouvé certains plutôt nuls (Dardevil, ou le Hulk de Ang Lee).

[Ouais_supère]

C'est mon préféré, Hulk de Ang Lee.

Ouaip.

[Ouais_supère]

Dieu sait que j'ai traîné les pieds pour le voir, mais j'ai regardé Sport de filles, hier soir.

Eh ben je regrette pas.

J'ai été assez dérouté par le jeu de Marina Hands au début, mais au final, je la trouve parfaite.

Puis Bruno Ganz, quel acteur.
Quel acteur.

[heow]

Mad Max hier.
J'ai frôlé la crise d'epilepsie. Le concept d'un plan par seconde, c'est quand même éreintant.

Sinon, j'ai moyennement accroché. Bizarrement il y a quand même plus "d'histoire" que dans le 2, alors que c'est uniquement presque 2h de poursuite dans le désert. Mais je préfére le 2, les mecs qui rodent autours de la raffinerie, la tension...
On a pas l'impression d'avoir un héro dans ce nouveau Mad Max, juste un mec au pif qui se retrouve pris dans un bordel, tandis que Mel Gibson était le sauveur de la situation, un peu contre son gré certes. Du coup difficile de lui trouver quelconque charisme à Tom Hardy.

[Stéphane]

J'ai Sharknado (1 & 2 ) et Piranha dans ma liste de trucs à voir Netflix. Tu me conseille quoi ?

Je sais pas si je vais avoir le courage, Sharknado 2.

[Ouais_supère]

J'ai Sharknado (1 & 2 ) et Piranha dans ma liste de trucs à voir Netflix. Tu me conseille quoi ?

Je sais pas si je vais avoir le courage, Sharknado 2.

http://fr.wikipedia.org/wiki/The_Asylum