
Yann Eliès fait partie des skippers que j'apprécie. J'ai pu l'approcher à Roscoff l'an dernier lors de l'étape de la Solitaire du Figaro (qu'il a remportée pour la 2nde fois). Très abordable comme gars

Modérateurs: Garion, Silverwitch
JMA a écrit:Bob Williams a écrit::o
En fait, un commercial de chez nous m'a sorti ça l'autre jour, mais m'a dit que c'était pas officiel. Et j'ai lu cette rumeur dans un article concernant Eliès aujourd'hui. Info officielle à surveiller. Cependant, ce ne serait pas un projet vainqueur, avec les 5 ou 6 IMOCA neufs qui seront alignés au VG 2016.
J'ai une source concordante
Deuxième salve d’arrivées : les premiers Multi50 attendus jeudi
- Des temps de course exceptionnels pour les Ultimes
- Encore 58 bateaux en mer
- La scène se prépare pour les Multi50
- Du grain à moudre dans toutes les classes
A pas de géant
Un peu plus de 10 % de la flotte est arrivée à bon port. Les Ultime ont eu leur heure de gloire Place de la Victoire et attendent gentiment au mouillage dans la Marina de Pointe à Pitre. Les marins, eux, retrouvent des forces à La Créole, l'hôtel qui héberge la plupart des teams et l'organisation, et refont le match devant les caméras.
Les temps de course dans cette catégorie sont exceptionnels. Dans le sillage du nouveau record établi par Loïck Peyron (7 jours 15 heures 8 minutes et 32 secondes), tous les bateaux ont franchi la ligne en moins de 48 heures, le dernier d'entre eux, Paprec Recyclage, après 9 jours et 5 heures de mer. Ces jolis chronos, comparables à ceux des Orma (trimarans de 60 pieds) dans l'édition de 2006, sont dus à une météo très propice à la vitesse. 85% de la course s'est déroulée au portant, puisqu'après 30 heures de navigation seulement, dès le passage du cap Finisterre, les géants de cette Route du Rhum Destination Guadeloupe déboulaient vent dans le dos.
La fête se prépare pour les Multi50
Le tapis rouge du ponton de la darse de Pointe à Pitre est désormais déroulé pour les Multi50 ( 5 solitaires en course). Jeudi en milieu de journée (heure locale), Erwan Le Roux (FenêtréA-Cardinal) et Lalou Roucayrol (Arkéma Région Aquitaine) seront les premiers à le fouler. Mais dans quel ordre ? L'approche de l'arc antillais reste délicate avec des lignes de grains épars, comme autant de pièges pour les marins. La foudre est d'ailleurs tombée non loin du bateau d'Yves Le Blévec (Actual), grillant une partie de son électronique. Et pour un final en apothéose, il y aura les 50 derniers milles autour de la Guadeloupe, théâtre de deux rebondissements hier chez les Ultime. Lalou Roucayrol n'est qu'à 100 milles d'Erwan Le Roux lequel reconnaît ne pas être à l'abri d'une mauvaise surprise…
Violents grains sur la route
Autres arrivées imminentes : celle des premiers Imoca. Dominateur depuis le passage du cap Fréhel, François Gabart (Macif), devrait en finir vendredi matin avec sa toute première Route du Rhum. Poussé par un Jérémie Beyou combattif malgré quelques déboires, le double vainqueur du Vendée Globe reste le plus rapide sur l'eau, avec des vitesses moyennes de 1 à 2 nœuds supérieures à ses concurrents. Pourtant, la progression des monocoques vers la Guadeloupe au milieu de grains orageux violents est particulièrement pénible.
Grosse session d'empannages
Dans le nord-ouest du Cap Vert, les Class40 en bavent. Plein vent arrière, dans un vent qui bascule parfois de plus de 50 degrés et des grains qui font monter l'anémomètre, les solitaires ont passé leur nuit à s'adapter aux moindres caprices de l'alizé. Le leader catalan Alex Pella ( TALES 2 Santander) confiait avoir empanné 25 fois. Même programme chargé pour son poursuivant Kito de Pavant (Otio-Bastide Medical) qui n'a cessé de manœuvrer… un exercice toujours délicat la nuit, maintenant que la lune a déserté. Un quatuor s'est démarqué en tête, avec Thibaut Vauchel Camus (Solidaires en Peloton) et Yannick Bestaven (LE CONSERVATEUR). A force de faire des zig et des zag sous spi, les vitesses de progression vers le but (encore 1500 milles à parcourir) s'en ressentent, avec des moyennes n'excédant pas les 10 nœuds.
Une partie de la flotte dans l'anticyclone
En Classe Rhum, Anne Caseneuve (ANEO), qui évolue en compagnie des premiers Class40 à bord de son multicoque de 50 pieds, poursuit son cavalier seul en tête dans des alizés perturbés. 400 milles plus loin, mais toujours en 2e position, ce n'est plus du tout la même course pour le tenant du titre Italien Andrea Mura ( Vento di Sardegna), en train de se faire prendre dans les airs légers de l'anticyclone des Açores. Avec une dorsale qui s'étend en biais des Açores au large du Maroc, cette situation concerne une bonne partie de la flotte Rhum. Certains marins comme le Guadeloupéen Willy Bissainte (Tradysion Gwadloup), démoralisé à la vacation du jour, ou encore Pierre Yves Chatelin (Destination Calais) progressaient cet après-midi à moins de 2 nœuds !
Bob Williams a écrit:JMA a écrit:Bob Williams a écrit::o
En fait, un commercial de chez nous m'a sorti ça l'autre jour, mais m'a dit que c'était pas officiel. Et j'ai lu cette rumeur dans un article concernant Eliès aujourd'hui. Info officielle à surveiller. Cependant, ce ne serait pas un projet vainqueur, avec les 5 ou 6 IMOCA neufs qui seront alignés au VG 2016.
J'ai une source concordante
"Cadeau tombé du ciel"
Deuxième des MOD70, Gavignet, 45 ans, a pris la cinquième place derrière Lemonchois. « C'est quand même une très belle course avec de magnifiques bateaux, a-t-il dit. On est allé vite. C'était chaud, mais personne n'a chaviré parce que les gars sont bons. »
Eliès, 40 ans, peut lui aussi être fier de sa course, avec un bateau pris en mains seulement le 16 juillet !
Ce MOD70, celui de Jean-Pierre Dick, « est un cadeau tombé du ciel », confiait-il à Saint-Malo, reconnaissant toutefois que ces trimarans sont des bateaux « qui font peur, des pur-sang qui ont de l'énergie à revendre. Ils peuvent vite désarçonner leur cavalier ».
Double vainqueur de la Solitaire du Figaro (2012 et 2013), Eliès n'a pas pour autant oublié le monocoque et devrait récupérer le Safran de Marc Guillemot en vue du prochain Vendée Globe, en 2016. L'annonce pourrait être faite à Pointe-à-Pitre.
Bob Williams a écrit:- classe IMOCA: un autre bateau neuf est annoncé en classe IMOCA et sur le prochain Vendée Globe. Alex Thomson sera à la barre d'un nouvel IMOCA, qui devrait être construit aux chantiers Green Marine en Angleterre. ce nouveau bateau sera également un plan VPLP-Verdier tout comme les quatre autres IMOCA actuellement en cours de construction: Safran (Morgan Lagravière), Banque Populaire (Armel Le Cléac'h), Groupe Edmond de Rothschild (Sébastien Josse) et Saint-Michel-Virbac (Jean-Pierre Dick). le nouvel Initiatives Coeur de Tanguy de Lamotte est mis à l'eau en juin. il s'agit d'un plan Farr construit en 2006, et il a appartenu à Vincent Riou (VG 2008-2009) et Arnaud Boissières (VG 2012-2013). Vincent Riou a quant à lui passé son bateau à la nouvelle jauge IMOCA revue et corrigée pour fiabiliser ces bateaux dont l'un des points faibles était la quille. les anciens bateaux n'étaient pas obligés de respecter cette jauge mais Riou a choisi cette option d'un bateau un peu moins puissant mais plus fiable et plus léger. outre la quille, le bateau a subi beaucoup d'optimisations. Riou disputera la prochaine Route du Rhum à bord de son bateau revu et corrigé durant un chantier de 4 mois. les entraînements ont d'ailleurs repris il y a quelques jours à Port la Forêt (n'est-ce pas Xave ?).
GILDAS MORVAN : « JE SERAI AU DÉPART DU VENDÉE GLOBE ! »
Vendée Globe / jeudi 13 novembre 2014
Le géant de l´Aber Wrac´h, quadruple Champion de France de Course Au Large en solitaire, est un ténor de la série Figaro. Entre autres, puisqu'il a déjà participé aussi à l'America's Cup, aux Jeux Olympiques, à la Route du Rhum et autres transats, Jacques Vabre ou Ag2r. Gildas Morvan avance aujourd´hui à grands pas vers un projet de Vendée Globe. Il veut être au départ en 2016 et son sponsor historique - Cercle Vert - ne ferme pas la porte. Pour Course Au Large, Gildas dévoile son projet.
Gildas, allons-y franco : es-tu oui ou non intéressé par le Vendée Globe?
"C'est très clair : l'objectif est d'être au départ en novembre 2016. J'ai une énorme envie de large, d'aller loin autour du monde… j’ai envie d'extrême ! Jusqu'ici, j'ai réussi à faire des courses extraordinaires : les Jeux Olympiques, la Coupe de l'America avec Marc Pajot, la Transat Jacques Vabre, la Solitaire du Figaro, la Transat Ag2r, la Route du Rhum… L'idée est de boucler la boucle en partant maintenant autour du monde. Ce qui me titille aussi c'est d'aller jouer avec mes copains, avec Armel (Le Cléac'h), Morgan (Lagravière), Jérémie (Beyou), Sébastien Josse… Je veux partir me battre avec eux autour du monde !"
Qu'en pense Cercle Vert, ton fidèle sponsor en Figaro ?
"Cette volonté a été actée avec Cercle Vert. Maintenant, il faut arriver à trouver le ou les partenaires pour boucler l'affaire. Je me suis donné tout cet hiver pour bosser à fond sur le dossier. Jusqu'ici j'ai toujours eu de la chance dans ma vie de marin : à chaque fois que j'ai eu un projet, j'ai réussi à le concrétiser. Dans ma tête les choses sont nettes : je serai au départ en 2016, point barre ! Avec le bateau de Pierre, Paul ou Jacques, un bateau plutôt comme ceci ou plutôt comme cela, je ne sais pas, mais j'y serai ! Comme dit mon fils, si je pouvais y aller en Caravelle ou en Figaro Bénéteau, à la limite je partirais quand même ! Bon, on ne peut évidemment pas y aller avec ces bateaux-là, il en faut un de 18 mètres, mais c'est pour dire ma motivation et le fait que ma famille soit d'accord pour que j'y aille."
C'est une donnée importante dont on parle peu, l'accord de la famille…
"J'en ai parlé à madame, aux enfants. C'est important, car un Vendée Globe c'est très engageant ! Pour la petite histoire, j'ai reçu un coup de fil sur le sujet dans ma voiture et il y avait le kit mains libres et les haut-parleurs. Mon fils de 12 ans est avec moi et il entend la conversation. Je raccroche, il me regarde et me dit : 'Papa… c'est quoi ça ? Tu veux faire le Vendée Globe?' Il venait de comprendre. Ce n'était pas vraiment la manière dont je voulais lui annoncer, mais c'était fait. Tout de suite il a écarquillé les yeux et a dit : 'mais papa c'est fabuleux ! Faut que tu y ailles à fond!' De là, j'ai validé avec madame et mes autres enfants. L'histoire démarre, la balle est dans mon camp pour arriver à emmener des partenaires avec moi dans ce rêve."
Cercle Vert pourrait faire partie de ton volant de sponsors ?"
"A condition de trouver d'autres financements c'est possible, oui. Tout dépend avec qui. Mais j'ai leur accord de principe pour partir sur le Vendée Globe et ils seront de la partie si d’autres co-partenaires sont intéressants pour eux."
« Je travaille le dossier avec Mer Agitée »
On imagine que tu regardes déjà les bateaux qui sont à vendre ?
« Ah oui, j'ai ça bien en tête ! Et je suis en discussions, en études avec Michel Desjoyeaux : son équipe de Mer Agitée - avec qui j'ai travaillé sur mon Figaro - est sur mon dossier. Cela peut me faire gagner beaucoup de temps et d’efficacité. J'en ai parlé à Michel et on a établi un plan de charge, une étude de faisabilité. On regarde ce qu'on peut faire avec les bateaux qui sont sur le marché, ceux qu'on peut optimiser ou pas… Quant à l’éventualité de construire un bateau neuf, c’est encore envisageable mais ça commence à être chaud en timing."
Tu fais travailler à fond ton réseau?
"Exactement. Le dossier est fini, maintenant il faut avancer sur le budget. Côté sportif je me suis engagé à courir encore la Solitaire du Figaro en 2015 mais l'un n'empêche pas l'autre. Jérémie Beyou fait ça très bien entre le Figaro et l'IMOCA, par exemple. Si on résume, mon projet Vendée Globe est acté de partout, maintenant il faut que ça aille au bout. Jusqu'à présent, tout s'est bien goupillé pour moi, j'espère que ça va être le cas aussi sur ce projet. Quand tu as une envie aussi importante que la mienne, ça parle aux gens. Pour moi le train est parti !"
Les foils sur les IMOCA, qu’en penses-tu?
"Ah, les ailes ! Et bien c'est justement un des aspects de l'étude avec l'équipe de Mer Agitée : quels bateaux sont modifiables en tenant compte de cette nouvelle donne? C'est une vraie question - qui dépend aussi du budget dont je disposerai. L'équipe de Michel Desjoyeaux a les compétences techniques et les moyens humains pour bien faire évoluer un bateau existant. Les foils vont être délicats à mettre en place, à mettre au point. Il faudra du temps et ça ne marchera pas dans toutes les conditions, c'est un sujet un peu compliqué, voilà pourquoi aussi je travaille avec Mer Agitée."
Comment espères tu réunir le budget nécessaire?
"Je travaille mes réseaux, je ne peux pas donner trop de détails, mais j'ai des rendez-vous un peu partout. Le budget serait aux environs de 2 millions d'euros par an - 4 au total d'ici le départ donc - pour avoir un bateau compétitif, ce qui est plutôt mon optique. Après, on peut faire le Vendée Globe pour moins cher avec un vieux bateau, on verra bien, mais mon envie va toujours vers un projet potentiellement gagnant."
Tu as déjà de l'expérience en IMOCA…
"Oui, j'ai fait le Tour des iles britanniques et la Transat Jacques Vabre avec Jean Le Cam, le Tour de l'Europe avec Bilou (Roland Jourdain)… Je connais ces bateaux qui sont fantastiques. Je connais aussi la haute vitesse, notamment en multicoques. Quand avec Armel Le Cléac'h on a ramené de New York le maxi Banque Populaire (qui vient de gagner la Route du Rhum avec Loïck Peyron à la barre, ndr), c’était bluffant. On s’est éclatés sur la traversée de l’Atlantique… C’était tellement bon que je n’avais pas envie d’arriver à Lorient ! »
Donc si je résume, tu fais le Vendée Globe 2016 et un an plus tard tu fais construire un trimaran de 100 pieds, au hasard chez Multiplast?
(Gildas éclate de rire et répond sur le ton de la plaisanterie) "Oui oui, voilà, c'est tout à fait ça ! C'est très légèrement ambitieux, mais ce serait une suite logique ! Fais attention à ce que tu vas écrire mais l'idée est bien celle-ci : en 2016 je fais le Vendée Globe, je le gagne évidemment, et après je passe au multicoque. C'est pas mal comme programme, ça me va très, très bien !"
Propos recueillis par Bruno Ménard
Bob Williams a écrit:Empannage chinois, départ à l'abattée/au tas/au lof/en vrac, ... pour Tanguy de la Motte (Initiatives Coeur)![]()
D'après nos confrères de Course au Large, si Jean-Luc Nélias est nommé à la place de Nicolas Lunven, c'est l'Anglais Rob Greenhalgh qui embarquera à la place de Michel Desjoyeaux à bord de Mapfre. Le marin britannique embarquera pour la deuxième étape avec les Espagnols et affrontera donc sa petite sœur, Libby Greenhalgh, navigatrice de Team SCA. Les Greenhalgh sont les premiers frère et sœur à s’affronter sur la Volvo Ocean Race depuis Tanya et Edwin Visser. Lors de la Volvo Ocean Race 1989-90, Tanya était à bord de Maiden tandis que son frère était sur Equity & Law. Le skipper de Mapfre, Iker Martínez explique cette arrivée : « Nous cherchions un barreur très expérimenté ayant la connaissance de ces bateaux et de la navigation au large. Le palmarès de Rob est fantastique. Il compte notamment une victoire dans la course et un podium. Il est aussi bien connu pour ses qualités en tant que chef de quart, ses capacités à faire avancer vite le bateau et sa résistance physique. » Rob Greenhalgh va donc remplacer Michel Desjoyeaux, tandis que Jean-Luc Nélias, lui aussi déjà vainqueur de la Volvo Ocean Race, remplace Nicolas Lunven au poste de navigateur. Un bouleversement dans le projet espagnol, car avant le départ d’Alicante, c’est Michel Desjoyeaux qui était annoncé comme skipper en l’absence d’Iker Martinez dans ce tour du monde (l’Espagnol vise une médaille aux JO. de Rio et comptait être absent de plusieurs étapes : ndlr). Contacté pendant l'étape Greenhalgh va alors apporter son expérience considérable au team espagnol. Il a déjà participé trois fois à la Volvo Ocean Race avec une victoire à la clé en 2005-06 sur Abn Amro One. Il a aussi terminé deuxième en 2008-09 avec PUMA et cinquième lors de la dernière édition à bord d’Abu Dhabi Ocean Racing. « J’ai été contacté pendant l’escale et je suis en train de préparer mes affaires pour rejoindre Le Cap. Cela va un peu vite. J’ai toujours voulu participer à cette édition mais en raison de différents projets, ça n’avait pas pu se faire jusqu’à maintenant » explique-t-il. Greenhalgh arrivera au Cap vendredi matin pour rejoindre l’équipage de Mapfre. Il naviguera à bord pour la course in-port programmée samedi. La flotte s’élancera mercredi prochain pour la deuxième étape.
Compte-rendu : La nouvelle jauge IMOCA
Les grandes orientations de la nouvelle jauge étaient présentées ce lundi au public du Salon nautique (2013) par les skippers de la classe.
A l'occasion du débat dédié à la nouvelle jauge IMOCA, organisé sur le stand de la Barecelona World Race (1 M50), les skippers Jean Le Cam, Bernard Stamm et Christopher Pratt, accompagnés de l'architecte naval David de Prémorel (Groupe Finot-Conq) sont revenus sur les nouvelles règles qui vont régir la flotte des 60 pieds à partir de la prochaine Barcelona World race, dont le départ sera donné le 31 décembre 2014, à Barcelone (Espagne). Après avoir évoqué le nécessaire et difficile compromis que représente l'établissement de règles visant à guider les architectes dans la conception des nouveaux bateaux, les skippers ont expliqué les principaux éléments de cette évolution de la jauge. « Pour résumer, le nouveau cadre laisse de la liberté architecturale sur la plateforme, mais les quilles et les mâts vont être standardisés. La casse de ces appendices est en effet la plus grande cause d'abandon lors des courses», expliquait Bernard Stamm. Deux sortes de mâts seront néanmoins autorisées, à savoir les mâts à barres de flèches, fixes, et les mâts ailes tournants, dits « thoniers », avec leurs grands outriggers. Concernant les quilles, la fiabilité a également été privilégiée puisque le choix s'est orienté vers une construction d'une quille pleine taillée dans un bloc d'acier forgé. Les techniques de construction qui utilisaient la fibre de carbone ou le principe du mécano-soudé, jugées pas assez fiables ou trop coûteuses, ont été abandonnées. « Outre la notion de fiabilité et de sécurité pour les coureurs, intervient la nécessité pour nous de pouvoir continuer à assurer nos bateaux. Plus ces derniers seront fiables, et plus ce sera facile, plus nous pourrons voir les coûts baisser là aussi, puisque le risque de casse sera vraiment moins important. L'idée de pouvoir avoir recours à une réserve de mâts standardisés, en cas de casse juste avant un départ, peut également permettre de sauver sa course...ou en tout cas de pouvoir partir dans les temps », précisait également Jean Le Cam.
L'assemblée générale du 17 décembre prochain devrait permettre, après la synthèse de nouvelles études demandées à plusieurs architectes pendant la Transat Jacques Vabre, d'avancer encore un peu plus et de finaliser la nouvelle jauge pour la fin de l'année 2013.
Team France, c'est presque fait ! 6 décembre 2014/ G.D. / Le Team France est sur la bonne voie.
Selon nos informations, le défi Team France, piloté par le triumvirat Franck Cammas, Michel Desjoyeaux, Olivier de Kersauson, devrait annoncer dans les jours prochains son engagement pour la prochaine Coupe de l'America, qui aura lieu aux Bermudes en 2017. Le projet avait été lancé en grande pompe il y a un an au Nautic, Porte de Versailles. Depuis un an, les acteurs de ce défi tricolore ont oeuvré en coulisses dans un contexte économique tendu, pour faire avancer ce projet ambitieux. Des démarches, qui selon nos informations, ont finalement été couronnées de succès. Les engagements avec deux partenaires principaux sont en train d'être finalisés. L'officialisation pourrait intervenir avant la clôture du Nautic, le 14 décembre. G. D.
Adrian Newey, l'ingénieur en chef de l'écurie Red Bull va se lancer à la poursuite d'un nouveau défi, sur les bassins cette fois, en collaboration avec le skipper Ben Ainslie, lors de la prochaine Coupe de l'America.
C'était dans l'air depuis quelque temps, après avoir mis ses compétences au service de la F1, le magicien de RBR s'apprête à travailler sur l'eau. L'actuel directeur technique de RBR poursuivra néanmoins son rôle dans le paddock après avoir signé une prolongation pluri-annuelle.
Un nouveau challenge
Red Bull Advanced Technology (RBAT) est l'un des nouveaux projets auquel Newey est confronté, après signature un nouveau contrat de trois ans à partir de 2015. Gourou de la technique, Newey, qui a orchestré les succès de Williams, McLaren et Red Bull va cependant s'éloigner d'un rôle à temps plein dans le paddock.
Une annonce a confirmé jeudi que RBAT fera le lien avec Ben Ainslie Racing (BAR), l'équipe mené par le quadruple champion olympique en vue de la 35e Coupe de l'America en 2017.
L'objectif de BAR est de "ramener la maison Coupe de l'America en Grande-Bretagne", trophée actuellement détenu par le Team USA sur le bateau Oracle, qui a remporté la coupe en 2013.
Formula 1 a écrit:L'engin nautique Macif de Gabart a été cédé à un acheteur ces dernières semaines. Quelqu'un en saurait-il plus ?
IMOCA / L'ex Macif racheté par SMA, Paul Meilhat en route pour le Vendée Globe !
Fort d’une collaboration réussie en 2014 sur le circuit Figaro, SMA pérennise l’aventure avec Paul Meilhat, talentueux skipper de la nouvelle génération. Le groupe d’assurances mutuelles s’engage sur un programme de course en IMOCA comprenant les plus grands événements de 2015 à 2018. A la barre de l'ex Macif, le jeune skipper s'alignera sur le Vendée Globe 2016 puis la Route du Rhum 2018.
L'ex Macif devient SMA. Vendée Globe 2016 pour Paul Meilhat !
Credit : Dassault pour Mer Agitée
Paul Meilhat, 32 ans, s’engagera sur le circuit IMOCA à la barre de Macif, l’ancien bateau de François Gabart vainqueur du Vendée Globe 2012. Avec, en ligne de mire, la participation à la plus mythique des courses au large en solitaire : le Vendée Globe 2016. Il participera également à la Transat Jacques Vabre, à The Transat et à la Route du Rhum.
SMA a également confié la gestion sportive du projet à Michel Desjoyeaux et à Mer Agitée, qui déploieront toutes leurs compétences et leur expertise au service de Paul Meilhat pour optimiser sa préparation performante et compétitive.
Paul Meilhat, skipper SMA : « Le programme en Figaro s’est monté très vite et il a fonctionné. Ensuite, tout s’est accéléré ! Ils m’ont laissé me concentrer sur ma saison avant de me l’annoncer. L’aventure du Vendée Globe relève pour moi de la découverte, de cette « première fois » inconnue et de l’exploit. Mais je m’inspire de ceux qui m’entourent. Beaucoup de skippers qui ont emprunté le même parcours, sont passés par la filière Figaro. Et le fait d’être au Pôle d’entraînement de Port-la-Forêt, au sein de Mer Agitée et d’avoir une équipe, les meilleurs dans leur domaine, autour de moi pour m’accompagner m’enlève une grosse part d’appréhension. »
Michel Desjoyeaux, directeur de Mer Agitée : « Le but est d’apporter ma connaissance des 60 pieds IMOCA et mon expérience de la compétition en solitaire au large sur de tels bateaux, pour faire gagner du temps à Paul, et lui éviter certaines erreurs. Je prends ma casquette de coach. »
Didier Ridoret, Président de SMABTP : « Nous souhaitions une structure fiable qui permette à notre skipper de se concentrer sur ses tâches sportives : la collaboration avec Mer Agitée nous a semblé évidente. Ce choix se justifie aussi par la présence de Michel Desjoyeaux. Confier la préparation du bateau SMA à son équipe, c’est la garantie de disposer d’une machine impeccable pour le début de la saison. »
Damien a écrit:A la base, la BWR, c'est une course anglo-saxonne, donc moins suivie dans les media français, ça a changé plusieurs fois de formule.
Pour moins le gros défaut est que ça ressemble à un Vendée Globe en double avec escales techniques autorisées. On perd un peu le côté "aventure" qui a fait la légende du Vendée Globe
Sinon, Stamm et Le Cam ont plus de 1000 milles d'avance, c'est confortable même s'il reste pas mal de pièges à venir.
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