Le salon francophone est dédié aux sujets n'ayant pas de lien avec la F1 ni autres sports mécaniques. C'est un salon pour se détendre en refaisant le monde.
Ouais_supère a écrit:C'est noble, ce que vous faites, mais j'imagine que vous ne croyez pas deux secondes que Feyd cherchait vraiment à être convaincu, n'est-ce pas, ou même qu'il cherchait quoi que ce soit d'autre que de simplement faire chier Hugues comme le premier Sylphus venu ?
Détrompes toi. Les messages de Rainier et Stef sont bien plus intéressants et constructifs et incitent plus à le voir que celui de l'autre blaireau de canadien qui n'a rien d'autre à faire dans sa vie que de m'envoyer des MP que je ne lis même pas et qui finissent direct à la poubelle.
Je sais qu'un jour je finirai par le voir. Mais pas avant plusieurs années.
Shoemaker a écrit:D'une manière ou d'une autre, tu as un rapport conflictuelle avec ce film. C'est énorme !
En effet, c'est la première fois que ça m'arrive. Je n'ai jamais vu quelqu'un faire preuve d'autant d'obstination à nous dire que ce film fait partie du patrimoine cinématographique. On dirait presque l'adoration du veau d'or.
Va savoir, je serai peut-être enthousiaste après l'avoir vu. Je n'ai vu de Malick uniquement "La ligne rouge" et j'ai été assez dérouté par ce film qui, à la base, est un film de guerre mais qui appréhendait cette thématique sous un angle bien différent de ce que j'avais vu avant. On passe de l'enfer de la guerre à la douceur de la vie ou la beauté de la nature. Et si je me souviens bien (car je l'ai vu il y a une 10aine d'années) il y avait également une voix off. Ce qui n'est pas fréquent dans ce type de film. Cela me faisait penser un peu à Platoon et surtout Apocalypse now ou la voix off est un élément essentiel du film. D'ailleurs c'est ce dernier film qui me fait penser à "La ligne rouge".
Shoemaker a écrit:D'une manière ou d'une autre, tu as un rapport conflictuelle avec ce film. C'est énorme !
En effet, c'est la première fois que ça m'arrive. Je n'ai jamais vu quelqu'un faire preuve d'autant d'obstination à nous dire que ce film fait partie du patrimoine cinématographique. On dirait presque l'adoration du veau d'or.
Va savoir, je serai peut-être enthousiaste après l'avoir vu. Je n'ai vu de Malick uniquement "La ligne rouge" et j'ai été assez dérouté par ce film qui, à la base, est un film de guerre mais qui appréhendait cette thématique sous un angle bien différent de ce que j'avais vu avant. On passe de l'enfer de la guerre à la douceur de la vie ou la beauté de la nature. Et si je me souviens bien (car je l'ai vu il y a une 10aine d'années) il y avait également une voix off. Ce qui n'est pas fréquent dans ce type de film. Cela me faisait penser un peu à Platoon et surtout Apocalypse now ou la voix off est un élément essentiel du film. D'ailleurs c'est ce dernier film qui me fait penser à "La ligne rouge".
Je ne vais pas faire plaisir à Hugues mais tu n'es vraiment pas obligé de regarder "The Tree of Life", par contre il faut ABSOLUMENT que tu visionnes "Les Moissons du Ciel". C'est un ordre !!!! Et tu ne me remercieras jamais assez. (et Il n'y a même pas, ou si peu, de voix off dans ce film )
la démocratie et la souveraineté nationale sont comme l’avers et le revers d’une même médaille.
Ouais_supère a écrit:C'est noble, ce que vous faites, mais j'imagine que vous ne croyez pas deux secondes que Feyd cherchait vraiment à être convaincu, n'est-ce pas, ou même qu'il cherchait quoi que ce soit d'autre que de simplement faire chier Hugues comme le premier Sylphus venu ?
Détrompes toi. Les messages de Rainier et Stef sont bien plus intéressants et constructifs et incitent plus à le voir que celui de l'autre blaireau de canadien qui n'a rien d'autre à faire dans sa vie que de m'envoyer des MP que je ne lis même pas et qui finissent direct à la poubelle.
Je sais qu'un jour je finirai par le voir. Mais pas avant plusieurs années.
Toujours toujours toujours la belle même constance, l'incapacité d'assumer les conneries que tu écris. Couilless !
J'ai mis à jour, comme convenu la vidéo (et avec des sous-titres s'il vous plait) Mais ce fut long et compliqué, pour cette fois, de maintenir une belle qualité, à la hauteur de la prise de vue, tout en en la conciliant avec débit compatible avec de la diffusion en flux (streaming) et une complexité faible pour les plus modestes des machines. Mais j'y suis parvenu. Bon en revanche, pas sûr que le wifi le tolère.
Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher
non moi ce soir j'enregistrerai au cinéma de minuit.
sur France 3..."claudine à l'école"...film de 1937. Claudine à l’école est un roman semi-autobiographique paru en 1900, initialement sous la signature de Willy, puis attribué à Colette, son épouse d’alors.
Ce roman, au nouveau style (pour l’époque) naturel, suscita un véritable scandale.
bon vieux film français comme ils savaient les faire à l'époque...
"quand de-Gaulle ne sera plus là,il sera encore là".
Ce soir sur Arte, un film rare, longtemps difficilement visible, Fedora de Billy Wilder.
Entre thriller, et mystère. Et peinture en creux de la société du spectacle. Un film sur la désillusion et donc aussi l'illusion.
Le film pourrait être qualifié d'étrange dans sa construction Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher
Il révèle le mystère à mi-parcours. Mais c'est pour mieux déconstruire, à travers le discours des personnages, la manipulation à laquelle le personnage comme le spectateur a été soumis. Et même si le spectacle est terminé, le spectacle continue, il doit continuer.
Bande-annonce Arte
Vision possible et conseillée en plein écran
Qui plus est le film est désormais grâce à Bavaria, Global Screens et les mains expertes de CinePostproduction dans un état fascinant, lumineux, aux couleur chaudes, aux détails qu'on croyait presque perdu (les panoramas de Corfou qui constellent le film sont ainsi d'une grande profondeur de champ, même les moins lumineux, à l'exception peut-être d'un seul des plans des quelques uns de la période pluvieuse).
Donnez presque deux heures à Billy Wilder, il vous le rendra bien !
Extrait (VF) des premières minutes du film, juste après la mort de Fedora
Vision possible et conseillée en plein écran À voir évidemment, de grande préférence en VO, contrairement à cet extrait.
Hugues
Hugues a écrit:
Hugues a écrit:Enigme du 24 octobre:
Le 22 décembre,
on sera plus sauvages, on portera des chapeaux !
Le 22 décembre, on sera pas manchot, pourtant on portera des chapeaux. Mais bleu pas rouge!
Le 22 décembre, l'avant dernier film de Billy Wilder, et son ultime chef d'oeuvre:
Fedora (1978) dans sa restoration 2013
Bande annonce 2013
Vision possible, enfin presque, et conseillée en plein écran
Fedora, grande star hollywoodienne désormais retirée en Europe, met fin à sa vie en se jetant sous un train. Deux semaines auparavant, le producteur Barry Detweiler était parti à sa recherche dans l’espoir de la faire revenir sur le devant de la scène. Mais la mystérieuse Fedora vit désormais recluse auprès de gens étranges et s’avère difficile à approcher…
Un film écho à Sunset Boulevard, avec une critique d'Hollywood remise au goût du jour d'alors. Avec William Holden (comme dans Sunset Boulevard), Marthe Keller, et les moins célèbres Hildegard Knef, José Ferrer. Mais surtout d'incroyables seconds rôle (voire troisièmes, voire caméo) comme Henry Fonda ou Michael York. Et même, c'est anecdotique, un jeune Stephen Collins.
Le grand Wilder, comme trop de grands réalisateurs américains dans leurs vieux jours (et c'est encore plus vrai de nos jours), ne trouvait plus soutien en son pays et avait trouvé appui, patronage en France (c'est étonnant, mais via la fameuse SFP de la télévision, désormais démantelée depuis quelques années) et en Allemagne de l'Ouest pour ce film. Le plus étrange, et ironique, à y penser, c'est que l'Hollywood, que Wilder critique à l'époque, est mort très peu après (peut-être même était-il en fait déjà un mort qui s'ignorait), mais surtout en sus que rétrospectivement, c'est un Hollywood qui a permis de grands films sur le plan critique, justement par la place qu'il accordait aux auteurs.
En avant-première, la description qu'Arte mettra en ligne demain:
20.50 lundi 22 décembre Fedora
Un réquisitoire testamentaire de Billy Wilder contre le star system hollywoodien, inspiré de la vie de Greta Garbo.
Fedora, grande star hollywoodienne désormais retirée en Europe, met fin à sa vie en se jetant sous un train. Lors de ses funérailles, le producteur Barry Detweiler se remémore sa dernière rencontre avec elle, deux semaines auparavant. Il s’était alors rendu sur l’île de Corfou dans l’espoir de convaincre la célèbre actrice de revenir sur le devant de la scène. Mais Fedora vivait recluse et Detweiler dut user de tous les moyens pour tenter d’approcher la vedette.
Crépuscules
Vingt-huit ans après Boulevard du crépuscule, l'un de ses chefs-d'œuvre, Billy Wilder revient avec un formidable réquisitoire contre le star-system hollywoodien et son mythe de la jeunesse éternelle. Entre nostalgie et irrévérence, le cinéaste porte un regard presque désabusé sur la génération de réalisateurs et producteurs américains du nouvel Hollywood, dans laquelle il ne se reconnaît plus. Œuvre magistrale aux multiples rebondissements scénaristiques et à l’esthétique proche du songe, Fedora est un émouvant portrait de star déchue. Méconnu du grand public, longtemps resté invisible au cinéma, ce film rare est diffusé en version restaurée. Wilder s'inspira pour cette grande œuvre crépusculaire des dernières années de Greta Garbo.
Le film sera diffusé uniquement en VO sous-titrée ( ) et disponible sur Arte+7.
Hugues (j'imagine qu'il y a un des indices que je dois explique nan ? )
Repéré un peu tard, il y a quelques minutes, la diffusion de L'Année du Dragon en ce moment même sur France Ô. Mais par coïncidence, pour ceux qui recevraient cette antenne, le film est rediffusé sur TCM (avec la VO disponible d'ailleurs) demain après-midi à 15h50.
Avec Jack Nicholson, Louise Fletcher, William Redfield, Brad Dourif, Will Sampson, Michael Berryman, Danny DeVito, Marya Small et Christopher Lloyd (entre autres).
Le film sera en version restaurée, donc comme rarement vous avez pu le voir depuis 40 ans, et dans une apparence bien différente que n'en témoigne la bande-annonce d'époque.
Bande annonce
comme en témoigne la bande-annonce Arte, même si la diffusion internet, comme la diffusion télévision ce soir, n'y fera pas justice tant la somme de détails est irreproductible par ces moyens de diffusion
Ce soir, il est possible d'enchaîner Jour de fête de Jacques Tati sur Gulli à 20h50.
Et L'Année du Dragon à 22h45 sur France Ô (rediffusion d'il y a 2 semaines, et le film est lui même en multidiffusion sur TCM, avec la VO accessible, ce mois-ci).
Pour Jour de fête, difficile de dire si c'est bien la version restaurée que Gulli diffusera (c'est de toute façon, vu malheureusement la piètre qualité de la diffusion de Gulli, difficile à décerner)
Et puis, pour la variété, même si ce n'est pas un film inoubliable, on peut même éventuellement regarder Le Convoi de La Peur (Sorcerer) de William Friedkin sur Arte à 20h50 (oui, tout juste 24h après Le Salaire de La Peur). Le film a été restauré en 2013 après la résolution d'un imbroglio juridique pour savoir qui en détenait les droits — et ce sera bien la restauration qui sera diffusée.
Ce soir, sur D8 : Il était une fois la révolution de Sergio Leone. Évidemment, ce n'est pas la version longue (il manque une bonne dizaine de minutes), mais ça vaut le coup quand même. De toute façon, la véritable version intégrale n'existe plus...
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour.Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
Après plusieurs diffusions sur France 2 et France 4, un nouvelle diffusion ce soir de Match Point de Woody Allen (à la différence près que la disponibilité de la VO est garantie, ce soir)
Cortese a écrit:Il est très bien Match Point je trouve.
Je croyais que t'aimais pas les histoires d'amour, les passions amoureuses, tout ça quoi...
C'est vraiment un très grand film, mais qu'est ce qu'il me met mal à l'aise !
Précision : je n'aime pas les histoires d'amour a la mors-moi-le- nœud, c'est a dire 99% de la production, mais je suis un très grand fan de John Ford et tu peux constater que la plupart de ses films sont articulés autour d'une histoire d'amour. Mais avec John Wayne elles la ramènent pas trop, genre je te ramène a la maison en te tirant par les cheveux sur 3 km. Donc ça devient vraisemblable, humain, tendre, sado-masochiste, comme chez les chats.