Des causes et des conséquences de la crise économique

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Modérateurs: Garion, Silverwitch

Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede denim le 18 Déc 2013, 20:04

avec çà,pas la peine d'aller plus loin pour comprendre où ils veulent en venir et où ils vont...

http://french-american.org
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede denim le 25 Déc 2013, 00:05

L’UE va financer des « trolls » pour contrer les eurosceptiques en vue des élections de 2014.

On se pince pour y croire. Le Parlement européen va débourser environ 2 millions de livres sterling (2,5 millions d’euros) pour lancer une armée des “trolls” dans les forums de discussion en ligne, afin de lutter contre l’euroscepticisme galopant. Objectif : empêcher un désastre lors des prochaines élections européennes qui devraient avoir lieu entre le 5 et le 8 juin 2014. Citoyens, tenez-vous prêts ! Les trolls de Van Rompuy sont lâchés ! Et ils ne feront pas de quartier !

Ce n’est pas le Journal de Mickey qui sort l’information, mais bien le Daily Telegraph, journal peu réputé pour ses blagues et ses poissons d’avril (qui sont d’ailleurs encore peu de saison…), dans un article du 3 février 2013 signé Bruno Waterfield. Le Daily Telegraph a eu accès à des documents confidentiels qui révèlent la planification d’une campagne de propagande sans précédent, avant et pendant les élections de juin 2014.

Au coeur de cette nouvelle stratégie : “des outils de contrôle de l’opinion publique” destinés à déterminer si certains débats de nature politique ayant lieu entre participants des médias sociaux et autres blogs sont susceptibles d’attirer l’attention médiatique et publique. Les communicants des institutions parlementaires devront être capables de décrypter les “sujets tendances” au sein des conversations et d’y réagir rapidement, de manière ciblée et pertinente ; il s’agit pour eux de “se joindre aux conversations et de les influencer, par exemple en fournissant des faits et des chiffres déconstruisant les mythes“.

Big Brother : “La solution, c’est plus d’Europe”

La stratégie mise en place par l’UE rappelle fortement les préconisations du juriste Cass Sunstein, ancien administrateur de l’OIRA du gouvernement Obama, pour venir à bout des théories du complot sur la Toile. En 2008, il avait en effet co-signé avec Adrian Vermeule un article intitulé Conspiracy Theories, où il affirmait que la meilleure réponse aux théories du complot consistait dans l’infiltration cognitive des groupes extrêmistes, au niveau des réseaux sociaux, des forums, et même des réseaux physiques, dans le but de les désamorcer en soulevant des doutes au sujet de leurs prémisses factuelles ou de leurs implications logiques et causales du point de vue de l’action politique.

Selon le document mis à jour par le Daily Telegraph, les “trolls” européistes auront pour mission de subvertir le sentiment qu’expriment de plus en plus d’Européens, à savoir que “l’Europe est le problème“, et de le retourner, de sorte que chacun en vienne à considérer que la réponse aux défis actuels est “plus d’Europe“, et non pas “moins d’Europe“. Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé – dans le roman 1984 de George Orwell – ne saurait être que fortuite. Des fonctionnaires européens grassement payés pour troller sur Twitter et Facebook réussiront-ils à convaincre les Grecs que plus d’Europe c’est la paix, ou les Espagnols que plus d’Europe c’est le plein emploi ?

Une attention toute particulière doit être accordée, nous dit-on, aux pays qui ont connu une montée de l’euroscepticisme. La France, qui a massivement rejeté le Traité constitutionnel européen le 29 mai 2005 (55%), devrait donc être particulièrement ciblée par cette campagne de propagande, visant à redresser les jugements inadaptés – incorrects – sur la construction si prometteuse de ce “premier empire non impérial” qu’est l’UE, dixit Barroso.

En pleine crise économique, et alors que l’austérité est imposée aux Etats, l’UE ne devrait pas rechigner sur les moyens de sa propagande, puisqu’une augmentation de près de 2 millions d’euros des dépenses en “analyse qualitative des médias” serait prévue, principalement tirée de budgets pré-existants, et plus de 900.000 euros additionnels devraient être collectés l’an prochain.

Fanatisme et république bananière

Nigel Farage a été l’un des premiers députés européens à réagir aux révélations du Telegraph, le 7 février sur RT, estimant que l’UE ne valait pas mieux qu’une “république bananière“.

Voici la traduction de son interview. Alors que la journaliste lui fait remarquer le côté loufoque de l’opération, Farage répond :

« Eh bien, c’est du sérieux, le Bureau du Parlement, c’est-à-dire l’organisation du Parlement européen qui décide de l’attribution des fonds, a décidé qu’ils allaient former du personnel en interne en vue des élections européennes de 2014, les former afin qu’ils aillent en ligne, sur Facebook, Twitter et d’autres réseaux sociaux, pour « corriger », c’est le terme qu’ils ont choisi, pas moi, pour « corriger » toute méprise pouvant exister au sujet de l’UE. Et je dois dire que le fait que ce soit un parlement qui fasse cela, utilisant l’argent du contribuable à ces fins, en dit long sur les institutions de l’UE.

Tout d’abord, un parlement est constitué d’un président, vous savez celui qui s’assoit sur la chaise (d’où son nom : en anglais : « chairman ») et qui à Westminster est appelé le « speaker », ou « chairman » dans d’autres parlements de par le monde, ensuite vous avez le reste du personnel, et ce dernier est censé être neutre, il n’est pas du tout censé être politisé. Le fait que le Parlement européen ait décidé d’engager des fonds afin de former ses équipes à cette tâche, montre franchement qu’il ne vaut pas mieux qu’une république bananière. Voilà quelque chose qu’on attendrait de Mugabe ou quelqu’un de ce genre. Sans doute des gens seront choqués de l’apprendre. Personnellement, y ayant travaillé durant treize ans, je ne suis pas du tout surpris : ils ont vraiment peur, ils ont peur car du nord au sud et d’est en ouest, dans toute l’Europe, les citoyens sont en train de dire : « nous n’avons jamais voté pour que cette union devienne les États-Unis d’Europe, nous n’avons jamais demandé que la majorité de nos lois soit élaborée ailleurs et par d’autres, et nous comptons bien remédier au problème ». Donc, ils ont peur, et se défendent. »

« Oui, d’accord, de fait ils ont peur, en revanche et en faisant abstraction des critiques sur le plan moral, ce projet est-il seulement légal ? »

« Les mots « légal » et « Union européenne » ne vont pas ensemble. Rien ici n’a vraiment d’importance : il n’y a pas de règles. Vous savez, le traité de Lisbonne, enfin ce qui est devenu le traité de Lisbonne après que les électeurs aient laissé tombé le projet de constitution européenne, le traité de Lisbonne, donc, avait interdit le renflouement des pays de la zone euro et pourtant cinq pays de cette zone euro ont aujourd’hui « bénéficié » de plans de renflouement. Il n’y a pas de règles. Ce que nous avons ici, c’est une croyance politique, fanatique, selon laquelle nous nous devons de construire une structure européenne, un Etat européen, doté de sa propre armée, de ses propres forces de police, de son propre Trésor, et au diable ce que pensent les peuples d’Europe, nous allons le faire nonobstant. Voilà ce qui motive ce projet européen ; ils ont un drapeau, ils ont un hymne, ils sont fanatiques, et je crois qu’ils sont les gens les plus dangereux que l’on ait vus en Europe depuis soixante-dix ans. »

« Bien, vous avez clairement exprimé votre point de vue. Maintenant, et brièvement, n’aurait-il pas été plus sensé de s’attaquer au problème à sa source, au lieu de dépenser l’argent du contribuable ainsi que vous le mentionniez sur les médias et réseaux sociaux en tentant de la sorte de changer l’opinion publique ? »

« Quand bien même vous dépenseriez un billion d’euros en tentant de régler le problème à la source… Le problème à la source, sur le plan économique, est que la zone euro ne peut ni ne va jamais fonctionner. Donc, il est inutile de tenter quoi que ce soit : on ne peut rien résoudre. Il s’agit d’une construction dont l’architecture même est inadaptée, autant sur les plans économique que politique, cela ne fonctionnera pas, et plutôt que d’admettre leur défaite, ce qu’ils vont tenter à présent est de traîner dans la boue les gens comme moi ou de remettre en question leur légitimité, et je pense que dans les années qui viennent la guerre des mots qui a lieu au sein de l’UE va de fait devenir de plus en plus aigre et sale. »


on a vraiment affaire à des tarés...des psychopathes.
et j'espère que les Van Rompuy en tête et ses petits copains Barroso et tous les manges merdes,vont morfler un jour.
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede denim le 27 Déc 2013, 12:43

excellent carnet de jacques Sapir...

Il est caractéristique, et à vrai dire symptomatique, que Madame Merkel, Chancelière désormais à la tête d’un gouvernement dit « de grande coalition » en Allemagne, ait pu déclarer le 19 décembre dernier sans provoquer d’émoi particulier dans la presse au sujet de l’Euro que : «Tôt ou tard, la monnaie explosera, sans la cohésion nécessaire »[1]. Au premier abord, cette déclaration est parfaitement juste. Sans « cohésion », c’est-à-dire sans l’existence d’un système de transferts financiers extrêmement importants, l’Euro n’est pas viable. On le sait, et le calcul de ce qu’il faudrait consacrer pour que fonctionne ce système fédéral a été fait par plusieurs auteurs. Pour ma part, j’ai estimé entre 8% et 10% de son PIB le montant que l’Allemagne devrait fournir[2]. Il est parfaitement clair qu’elle ne peut le faire sans détruire son « modèle » économique et, de ce point de vue, exiger de l’Allemagne un « solidarité » avec les pays de l’Europe du sud pour des montants de 220 à 232 milliards d’euros par an (aux prix de 2010) équivaut lui demander de se suicider[3].

Mais, c’est la suite de cette déclaration qui est plus particulièrement intéressante. Madame Merkel, parfaitement consciente de ce que les pays de la zone Euro renâclent devant de nouveaux abandons de souveraineté, proposent alors des « contrats » entre ces derniers et l’Allemagne. Dans les faits, cela aboutirait à construire, à côté des institutions européennes un autre système institutionnel ou, le contrat valant loi pour les Allemands, les différents pays seraient liés à l’Allemagne de manière contraignante. On voit bien l’intérêt d’une telle formule. Madame Merkel ne se berce d’aucune illusion sur un quelconque « peuple européen ». Elle sait très bien ce qu’en pense la cour constitutionnelle de Karlsruhe qui, à ce sujet, a été très clair dans son arrêt du 30 juin 2009[4]. Il est important de comprendre que, pour la cour de Karlsruhe, l’UE reste une organisation internationale dont l’ordre est dérivé, car les Etats demeurent les maîtres des traités[5]. De ce point de vue, il est clair que l’Allemagne ne partage pas, et ne partagera pas dans un avenir proche, les fumeuses vues sur un « fédéralisme » européen. Pour les dirigeants allemands, faute de « peuple » européen, ce qui est logique au vue de la conception germanique de ce qu’est un « peuple », il ne peut y avoir d’État supra-national. Par contre, l’Union Européenne et la zone Euro peuvent exercer un pouvoir dérivé. Mais, de ce point de vue, l’Allemagne le peut tout aussi bien. Et c’est là le sens des « contrats » proposés par Madame Merkel à ses partenaires. En échange d’une garantie de souveraineté, car vous aurez « librement » accepté ces « contrats », engagez-vous à respecter certaines règles contraignantes dans une structure de contrats vous liant à l’Allemagne.

La question de l’Union bancaire, saluée récemment à grand son de trompe, confirme cette démarche. À l’automne 2012, les pays du sud de la zone Euro avaient, de concert avec la France, arrachés le principe d’une « Union bancaire » qui devait être à la fois une mécanisme de surveillance et de régulation des banques de la Zone Euro, mais aussi un mécanisme assurant une gestion concertée des crises bancaires. À peine l’encre de cet accord était-elle sèche que l’Allemagne a tout fait pour le vider de toute substance. Et, bien entendu, elle est arrivée à ses fins. L’accord qui a été signé dans la nuit du 18 au 19 décembre 2013, et qui a été salué par certains comme « un pas décisif pour l’Euro »[6], n’a strictement rien réglé[7]. Le mécanisme de supervision ne concerne que 128 banques sur les 6000 que l’on compte dans la zone Euro. Quand au fond de résolution des crises, il n’atteindra son montant de 60 milliards, somme par ailleurs ridiculement faible, qu’en…2026 !

Que conclure de tout cela ?

Tout d’abord, il est vain de continuer à mettre un quelconque espoir dans une Europe « réellement » fédérale, et il est profondément trompeur de continuer à présenter cette possibilité comme une alternative à l’UE telle qu’elle fonctionne aujourd’hui. Ce discours est profondément mensonger, et il ne peut que contribuer à nous enfoncer aujourd’hui un peu plus dans le malheur. Il n’y aura pas d’Europe fédérale parce qu’en réalité personne ne la veut réellement et personne n’est disposé à la faire. Opposer ainsi une « perspective fédérale », qui est parfaitement hypothétique et dont pour tout dire la probabilité de réalisation est moindre que celle d’un débarquement des martiens, à la situation actuelle n’a plus aucun sens, si ce n’est de tromper le chaland et de lui faire prendre des vessies pour des lanternes ! Le rêve fédéraliste s’est révélé être un cauchemar. Il convient donc de se réveiller.

Deuxièmement, l’Allemagne est parfaitement consciente de ce qu’une forme de fédéralisme est nécessaire à la survie de l’Euro, mais elle ne veut pas – et l’on peut parfaitement le comprendre – en payer le prix. Donc, ce qu’elle propose en fait à ses partenaires ce sont des « contrats » qui les conduiront à supporter la totalité des coûts d’ajustements nécessaires à la survie de l’Euro alors que, elle-même, sera la seule à tirer profit de la monnaie unique. Mais, ces « contrats » plongeront alors l’Europe du Sud et la France dans une récession historique, dont ces pays sortiront industriellement et socialement laminés. Accepter ces contrats sera la mort rapide de la France et des pays de l’Europe du Sud. Laurent Faibis et Olivier Passet viennent de publier une tribune dans Les Échos qu’il convient de lire avec attention[8]. Ils expliquent pourquoi l’Euro ne peut profiter qu’à un pays, qui s’est installé au sommet de la chaîne industrielle, et pourquoi au lieu de mettre l’Euro au service de l’économie, c’est l’économie qui est sacrifiée au profit de l’Euro. Une telle situation serait pérennisée si nous devions, par malheur, avoir un gouvernement qui accepte de passer sous les fourches caudines des « contrats » de Madame Merkel.

Troisièmement, il faut entendre le non-dit, l’implicite, dans la déclaration de Madame Merkel. Puisqu’une Europe fédérale n’est pas possible et n’est en réalité même pas concevable d’un point de vue allemand, et si une mise en « cohérence » qui ne signifie rien d’autre que d’accepter la totalité des conditions allemandes ne se fait pas, alors l’Allemagne est prête à faire son deuil de l’Euro. Madame Merkel voudrait faire de cette alternative une menace pour nous forcer à accepter l’idée de ses « contrats ». Au contraire, nous devons la prendre au mot et lui proposer au plus vite la dissolution de la zone Euro. Mais, pour cela, il faudra un autre gouvernement, et un autre Premier Ministre, que celui que nous avons.

Les déclarations de Madame Merkel sont en un sens inouïes. Pour la première fois peut-être, depuis 1945, un dirigeant allemand expose aussi crûment le projet de domination de l’Europe par l’Allemagne. Mais, ces mêmes déclarations ont cependant l’immense avantage de jeter une lumière crue sur notre situation. Nous devrions nous en souvenir et nous en en inspirer lors des prochaines élections européennes. Non pas pour obéir à Madame Merkel, mais pour la prendre au mot et lui dire que, de son Euro, nous n’en voulons plus !

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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede denim le 27 Déc 2013, 12:43

excellent carnet de jacques Sapir...

Il est caractéristique, et à vrai dire symptomatique, que Madame Merkel, Chancelière désormais à la tête d’un gouvernement dit « de grande coalition » en Allemagne, ait pu déclarer le 19 décembre dernier sans provoquer d’émoi particulier dans la presse au sujet de l’Euro que : «Tôt ou tard, la monnaie explosera, sans la cohésion nécessaire »[1]. Au premier abord, cette déclaration est parfaitement juste. Sans « cohésion », c’est-à-dire sans l’existence d’un système de transferts financiers extrêmement importants, l’Euro n’est pas viable. On le sait, et le calcul de ce qu’il faudrait consacrer pour que fonctionne ce système fédéral a été fait par plusieurs auteurs. Pour ma part, j’ai estimé entre 8% et 10% de son PIB le montant que l’Allemagne devrait fournir[2]. Il est parfaitement clair qu’elle ne peut le faire sans détruire son « modèle » économique et, de ce point de vue, exiger de l’Allemagne un « solidarité » avec les pays de l’Europe du sud pour des montants de 220 à 232 milliards d’euros par an (aux prix de 2010) équivaut lui demander de se suicider[3].

Mais, c’est la suite de cette déclaration qui est plus particulièrement intéressante. Madame Merkel, parfaitement consciente de ce que les pays de la zone Euro renâclent devant de nouveaux abandons de souveraineté, proposent alors des « contrats » entre ces derniers et l’Allemagne. Dans les faits, cela aboutirait à construire, à côté des institutions européennes un autre système institutionnel ou, le contrat valant loi pour les Allemands, les différents pays seraient liés à l’Allemagne de manière contraignante. On voit bien l’intérêt d’une telle formule. Madame Merkel ne se berce d’aucune illusion sur un quelconque « peuple européen ». Elle sait très bien ce qu’en pense la cour constitutionnelle de Karlsruhe qui, à ce sujet, a été très clair dans son arrêt du 30 juin 2009[4]. Il est important de comprendre que, pour la cour de Karlsruhe, l’UE reste une organisation internationale dont l’ordre est dérivé, car les Etats demeurent les maîtres des traités[5]. De ce point de vue, il est clair que l’Allemagne ne partage pas, et ne partagera pas dans un avenir proche, les fumeuses vues sur un « fédéralisme » européen. Pour les dirigeants allemands, faute de « peuple » européen, ce qui est logique au vue de la conception germanique de ce qu’est un « peuple », il ne peut y avoir d’État supra-national. Par contre, l’Union Européenne et la zone Euro peuvent exercer un pouvoir dérivé. Mais, de ce point de vue, l’Allemagne le peut tout aussi bien. Et c’est là le sens des « contrats » proposés par Madame Merkel à ses partenaires. En échange d’une garantie de souveraineté, car vous aurez « librement » accepté ces « contrats », engagez-vous à respecter certaines règles contraignantes dans une structure de contrats vous liant à l’Allemagne.

La question de l’Union bancaire, saluée récemment à grand son de trompe, confirme cette démarche. À l’automne 2012, les pays du sud de la zone Euro avaient, de concert avec la France, arrachés le principe d’une « Union bancaire » qui devait être à la fois une mécanisme de surveillance et de régulation des banques de la Zone Euro, mais aussi un mécanisme assurant une gestion concertée des crises bancaires. À peine l’encre de cet accord était-elle sèche que l’Allemagne a tout fait pour le vider de toute substance. Et, bien entendu, elle est arrivée à ses fins. L’accord qui a été signé dans la nuit du 18 au 19 décembre 2013, et qui a été salué par certains comme « un pas décisif pour l’Euro »[6], n’a strictement rien réglé[7]. Le mécanisme de supervision ne concerne que 128 banques sur les 6000 que l’on compte dans la zone Euro. Quand au fond de résolution des crises, il n’atteindra son montant de 60 milliards, somme par ailleurs ridiculement faible, qu’en…2026 !

Que conclure de tout cela ?

Tout d’abord, il est vain de continuer à mettre un quelconque espoir dans une Europe « réellement » fédérale, et il est profondément trompeur de continuer à présenter cette possibilité comme une alternative à l’UE telle qu’elle fonctionne aujourd’hui. Ce discours est profondément mensonger, et il ne peut que contribuer à nous enfoncer aujourd’hui un peu plus dans le malheur. Il n’y aura pas d’Europe fédérale parce qu’en réalité personne ne la veut réellement et personne n’est disposé à la faire. Opposer ainsi une « perspective fédérale », qui est parfaitement hypothétique et dont pour tout dire la probabilité de réalisation est moindre que celle d’un débarquement des martiens, à la situation actuelle n’a plus aucun sens, si ce n’est de tromper le chaland et de lui faire prendre des vessies pour des lanternes ! Le rêve fédéraliste s’est révélé être un cauchemar. Il convient donc de se réveiller.

Deuxièmement, l’Allemagne est parfaitement consciente de ce qu’une forme de fédéralisme est nécessaire à la survie de l’Euro, mais elle ne veut pas – et l’on peut parfaitement le comprendre – en payer le prix. Donc, ce qu’elle propose en fait à ses partenaires ce sont des « contrats » qui les conduiront à supporter la totalité des coûts d’ajustements nécessaires à la survie de l’Euro alors que, elle-même, sera la seule à tirer profit de la monnaie unique. Mais, ces « contrats » plongeront alors l’Europe du Sud et la France dans une récession historique, dont ces pays sortiront industriellement et socialement laminés. Accepter ces contrats sera la mort rapide de la France et des pays de l’Europe du Sud. Laurent Faibis et Olivier Passet viennent de publier une tribune dans Les Échos qu’il convient de lire avec attention[8]. Ils expliquent pourquoi l’Euro ne peut profiter qu’à un pays, qui s’est installé au sommet de la chaîne industrielle, et pourquoi au lieu de mettre l’Euro au service de l’économie, c’est l’économie qui est sacrifiée au profit de l’Euro. Une telle situation serait pérennisée si nous devions, par malheur, avoir un gouvernement qui accepte de passer sous les fourches caudines des « contrats » de Madame Merkel.

Troisièmement, il faut entendre le non-dit, l’implicite, dans la déclaration de Madame Merkel. Puisqu’une Europe fédérale n’est pas possible et n’est en réalité même pas concevable d’un point de vue allemand, et si une mise en « cohérence » qui ne signifie rien d’autre que d’accepter la totalité des conditions allemandes ne se fait pas, alors l’Allemagne est prête à faire son deuil de l’Euro. Madame Merkel voudrait faire de cette alternative une menace pour nous forcer à accepter l’idée de ses « contrats ». Au contraire, nous devons la prendre au mot et lui proposer au plus vite la dissolution de la zone Euro. Mais, pour cela, il faudra un autre gouvernement, et un autre Premier Ministre, que celui que nous avons.

Les déclarations de Madame Merkel sont en un sens inouïes. Pour la première fois peut-être, depuis 1945, un dirigeant allemand expose aussi crûment le projet de domination de l’Europe par l’Allemagne. Mais, ces mêmes déclarations ont cependant l’immense avantage de jeter une lumière crue sur notre situation. Nous devrions nous en souvenir et nous en en inspirer lors des prochaines élections européennes. Non pas pour obéir à Madame Merkel, mais pour la prendre au mot et lui dire que, de son Euro, nous n’en voulons plus !

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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede denim le 31 Déc 2013, 19:14

aaaaaah...voilà un bon coup de pétard comme je les aime.
certes c'était en 2009,mais c'est toujours d'actualité...bravo.

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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede denim le 05 Jan 2014, 14:23



cette sylvie Goulard a de la chance de ne pas s'être trouvé en face de moi car à cette heure là elle serait morte...
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede Feyd le 05 Jan 2014, 16:16

denim a écrit:aaaaaah...voilà un bon coup de pétard comme je les aime.
certes c'était en 2009,mais c'est toujours d'actualité...bravo.



Pouarf, "promotteur immobiller".

Betonneur plus ou moins sauvage, qui n'hésite pas à glisser qq pots de vin s'il le faut aux élus pour bâtir des saloperies un peu partout au mépris des espaces verts.

D'ailleurs en Corse, il y en a un qui s'est fait flinguer il y a qq temps. C'est la méthode à appliquer avec certains.

Ok, je caricature sans doute, mais pas tant que ça.
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede Alzam le 05 Jan 2014, 16:42

denim a écrit:

cette sylvie Goulard a de la chance de ne pas s'être trouvé en face de moi car à cette heure là elle serait morte...


Et le présentateur alors... le NicolasDoze.Bfmbizness.com, il est crédible sans doute en présentateur juge et partie ?
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede Toma le 05 Jan 2014, 16:44

Feyd a écrit:
denim a écrit:aaaaaah...voilà un bon coup de pétard comme je les aime.
certes c'était en 2009,mais c'est toujours d'actualité...bravo.



Pouarf, "promotteur immobiller".

Betonneur plus ou moins sauvage, qui n'hésite pas à glisser qq pots de vin s'il le faut aux élus pour bâtir des saloperies un peu partout au mépris des espaces verts.

D'ailleurs en Corse, il y en a un qui s'est fait flinguer il y a qq temps. C'est la méthode à appliquer avec certains.

Ok, je caricature sans doute, mais pas tant que ça.


Patric MAdeleine, également pilote dans le championnat de France GT (catégorie coupe de France). J'étais avec Gerard Tonelli et Gerard Bacle le jour ou il s'est fait tuer, ils le connaissaient bien, ça leur a mis un petit coup
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede Cortese le 06 Jan 2014, 18:49

Reconnaissez qu'on se marre bien en ce moment :

En Suisse, les patrons contre la limitation de l'immigration

Le Monde.fr avec AFP | 06.01.2014 à 16h08 • Mis à jour le 06.01.2014 à 16h12


Une affiche de campagne de l'UDC appelant à durcir les conditions de naturalisation en Suisse.

Les milieux économiques suisses se sont unis, lundi 6 janvier, dans une démarche exceptionnelle contre une initiative du parti Union démocratique du centre, l'UDC, la droite populiste, visant à limiter l'immigration. Cette mesure sera soumise au vote populaire le 9 février.

Ce texte de l'UDC, premier parti politique suisse, est également rejeté par le gouvernement et le Parlement. Selon un sondage effectué en décembre 2013, l'initiative de l'UDC ne serait pas plus populaire auprès des Suisses, et ne serait soutenue que par 36 % de la population.

L'UDC a aussitôt réagi à cette prise de position, dénonçant ces « fonctionnaires de l'économie mus par leur seul intérêt propre » et qui « refusent de parler des problèmes sociaux et économiques résultant de l'arrivée chaque année en Suisse de quatre-vingt mille nouveaux habitants ».

DE NOMBREUX SECTEURS PEINENT À RECRUTER

De leur côté, les milieux économiques ont indiqué qu'au cas où le peuple suisse voterait oui le 9 février, la politique bilatérale entre la Suisse et l'Union européenne serait « mise en péril », alors qu'il s'agit d'un système qui a profité « largement à l'économie suisse et à sa population ». « Nous devons notre succès à un marché du travail très performant et florissant », a embrayé le président de l'Union patronale suisse.

La Suisse est l'un des pays européens comptant le plus d'étrangers, soit 23 % de sa population. Selon les derniers chiffres publiés, entre septembre 2012 et septembre 2013 le nombre d'étrangers y a progressé de 3,3 %. La majorité de ces étrangers (66 %) sont des ressortissants de l'Union européenne ou de l'Association européenne de libre-échange. De nombreux secteurs, tels que l'hotellerie, l'agriculture ou encore la santé — un quart des médecins venaient d'Allemagne à la fin de 2012 – ont dépeint les difficultés à recruter du personnel.


Qu'en pensent les gars de la Marine ? :lol:
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede denim le 08 Jan 2014, 21:29

putain mais c'est quand même incroyable le lavage de cerveau qu'ils font à l'approche des élections Européennes...

et vas y qu'ils te rabâchent en boucle...nous sommes sortis de la crise... :roll: ça va mieux... :roll: l'Espagne,l'Irlande,le Portugal,la Grèce sont repartis. :roll: :roll: :roll:

consternant de connerie...ce jean rudolph Giuliani...le suceur de la fondation robert Schuman.
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede denim le 13 Jan 2014, 21:49

Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), a remporté la récompense de « Gouverneur de l’année » 2014, prix que vient de mettre en place le magazine spécialisé Central Banking , a annoncé lundi ce dernier. Selon Central Banking, Mario Draghi a contribué à restaurer la confiance dans une Europe plombée par la crise de la dette.
« Grâce à la fois aux mesures de la BCE et aux efforts consentis par les gouvernements pour mettre en oeuvre des mesures de consolidation budgétaire (...), les conditions sur les marchés financiers se sont progressivement assouplies depuis juillet 2012 », a déclaré le président de la BCE en acceptant son prix.


:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

mieux vaut en rire va...c'est la seule chose qui ne soit pas taxé...quoique.
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Messagede Tarod le 21 Jan 2014, 21:13

L'austérité au Royaume-Uni ça marche! :lol:
http://www.les-crises.fr/idee-recue-austerite-uk/

35 Md€ de croissance avec 130 Md€ de déficit, qu'est-ce qu'on entendrait si on faisait comme eux :eek:
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Messagede Silverwitch le 21 Jan 2014, 21:25

Tarod a écrit:L'austérité au Royaume-Uni ça marche! :lol:
http://www.les-crises.fr/idee-recue-austerite-uk/

35 Md€ de croissance avec 130 Md€ de déficit, qu'est-ce qu'on entendrait si on faisait comme eux :eek:


Papier sympathique et plutôt juste sur le plan factuel, mais qui oublie un facteur essentiel: le Royaume-Uni a toujours sa propre monnaie. Ça change tout, puisque le déficit budgétaire est largement financé par la Banque d'Angleterre.
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede denim le 21 Jan 2014, 21:34

:D
pour 1% de PIB ils en crament 6...

et oui...ah ben là Cameron s'est lancé dans le gaz de schiste,il balance du pognon aux communes pour qu'ils puissent y faire des forages.
en gros tu fermes ta gueule et on perce...on verra plus tard si ça craint.
là aussi quand ils vont voir le ratio entre le coût de l'extraction et le prix sur le marché,ils vont pleurer.

et ce "connard" de Schilansky qui sur ARTE "28"" en ce moment dit qu'il n'y pas et plus de pollution avec l'extraction du gaz de schiste...qu'ils recyclent l'eau à 100%. :lol:
qu'il aille voir en Pologne ce qui se passe...
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Messagede Tarod le 21 Jan 2014, 21:35

silverwitch a écrit:Papier sympathique et plutôt juste sur le plan factuel, mais qui oublie un facteur essentiel: le Royaume-Uni a toujours sa propre monnaie. Ça change tout, puisque le déficit budgétaire est largement financé par la Banque d'Angleterre.

Et "largement" c'est combien?
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Messagede denim le 21 Jan 2014, 21:36

l'Angleterre est maitre de son destin...
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede Silverwitch le 21 Jan 2014, 21:40

denim a écrit::D
pour 1% de PIB ils en crament 6...


Ça n'est pas plus paradoxal que les politiques d'austérité qui ont pour effet d'augmenter mécaniquement les déficits et la dette, comme ça se passe en Italie et désormais en France. Plus on baisse les dépenses publiques, plus les recettes de l'État baissent. Et au bout d'un moment, quand on touche le fond, la croissance remonte, tout aussi mécaniquement, mais la croissance ça ne veut pas dire grand chose: il faut aussi considérer la taille du gâteau.
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede Silverwitch le 21 Jan 2014, 21:47

Tarod a écrit:
silverwitch a écrit:Papier sympathique et plutôt juste sur le plan factuel, mais qui oublie un facteur essentiel: le Royaume-Uni a toujours sa propre monnaie. Ça change tout, puisque le déficit budgétaire est largement financé par la Banque d'Angleterre.

Et "largement" c'est combien?


Le montant réel n'a pas une importance majeure même s'il a atteint près de 500 milliards d'euros (en achat de dette) sur trois ans. Non seulement le Royaume-Uni dispose toujours d'un prêteur en dernier recours (la Banque d'Angleterre), mais ce prêteur lui prête sans intérêts en fin de compte, puisque la Banque d'Angleterre reverse ses bénéfices à l'État.

Le problème anglais, c'est que cette politique monétaire est mise au service de l'austérité. Baisse des dépenses publiques au bénéfice des plus riches: c'est ça le néo-libéralisme !
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede denim le 21 Jan 2014, 22:02

je serais curieux de savoir ce qui en résulte pour les anglais...du moins une certaine partie des anglais car pour certains c'est toujours le jackpot.
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede Silverwitch le 21 Jan 2014, 22:09

denim a écrit:je serais curieux de savoir ce qui en résulte pour les anglais...du moins une certaine partie des anglais car pour certains c'est toujours le jackpot.


Pour les Anglais, c'est pire que pour les Français, puisque le gouvernement mène une politique d'austérité néo-libérale, plus marquée (mais désormais sur un modèle assez similaire) que celle suivie en France. D'une manière générale, la base anglaise est plus friable, le financement du déficit par la Banque d'Angleterre permet de masquer l'échec flagrant de ce modèle et d'en atténuer quelque peu les effets.
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede denim le 23 Jan 2014, 19:19

y a quelques jours de cela,la TROÏKA (FMI,BCE,commission Européenne) s'est faite "engueuler" par le parlement Européen... :D

à cause des plans d'austérité qu'ils ont imposé à certains pays...et qui a eu pour effet d'encore plus agraver le problème.

quelle belle harmonie au sein de cette "structure" pour pas dire ce merdier sans nom.

allez,pour la route,une bonne blague du père jacquot... :D

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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede Rainier le 23 Jan 2014, 19:39

denim a écrit:y a quelques jours de cela,la TROÏKA (FMI,BCE,commission Européenne) s'est faite "engueuler" par le parlement Européen... :D

à cause des plans d'austérité qu'ils ont imposé à certains pays...et qui a eu pour effet d'encore plus agraver le problème.

quelle belle harmonie au sein de cette "structure" pour pas dire ce merdier sans nom.

allez,pour la route,une bonne blague du père jacquot... :D



Pauvre Jacquot, il était sincère, il y croyait vraiment.
Tous les spécialistes, les Attali et compagnie, l'avaient convaincu ...lui qui n'y connaissait rien, n'y comprenait rien.
Bon, il y avait bien ses vieux amis, les Seguin et Garaud qui lui disaient que c'était une erreur, mais il les traitait de vieux ringards et leur disait qu'il fallait vivre avec son époque, enfin quoi !
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede Rainier le 23 Jan 2014, 20:05

Peugeot, qui sera le dindon de la farce ?

http://video.lefigaro.fr/figaro/video/z ... 538859001/
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede denim le 24 Jan 2014, 15:18

rien d'étonnant là dessous...faut pas commercer avec la Chine.
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede Aiello le 24 Jan 2014, 15:57

La Chine est en train de piller.
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede Ouais_supère le 24 Jan 2014, 16:23

Elle y arrive à pieds?
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede Tarod le 26 Jan 2014, 20:21

Rainier a écrit:
denim a écrit:y a quelques jours de cela,la TROÏKA (FMI,BCE,commission Européenne) s'est faite "engueuler" par le parlement Européen... :D

à cause des plans d'austérité qu'ils ont imposé à certains pays...et qui a eu pour effet d'encore plus agraver le problème.

quelle belle harmonie au sein de cette "structure" pour pas dire ce merdier sans nom.

allez,pour la route,une bonne blague du père jacquot... :D



Pauvre Jacquot, il était sincère, il y croyait vraiment.
Tous les spécialistes, les Attali et compagnie, l'avaient convaincu ...lui qui n'y connaissait rien, n'y comprenait rien.
Bon, il y avait bien ses vieux amis, les Seguin et Garaud qui lui disaient que c'était une erreur, mais il les traitait de vieux ringards et leur disait qu'il fallait vivre avec son époque, enfin quoi !


Putain je crois que cette vidéo est le truc le plus drôle que j'ai pu entendre aujourd'hui :lol:
Quant à Chirac je pense qu'il n'a jamais eu vraiment de convictions, c'est un arriviste de première classe qui a bien senti que pour réussir à atteindre les plus hautes fonctions de l'Etat il fallait aller dans ce sens quitte à faire un discours aux Français dont il ne comprend pas la moitié des termes.
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede Rainier le 26 Jan 2014, 21:27

On disait souvent qu'avec Chirac c'est le dernier qui parlait qui avait raison.
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede denim le 26 Jan 2014, 21:51

oh mais je crois qu'il existe une vidéo ou une page avec toutes les répliques de nos chers et braves têtes pensante qui à l'époque se "masturbaient" l'esprit en énonçant les bienfaits de "l'Europe".
et il y a de quoi rire...je crois que c'est sur le site d'olivier Berruyer.
on devrait le leur ressortir tout çà à ces guignols...
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede Tarod le 26 Jan 2014, 23:47

Tient d'ailleurs Berruyer a fait un petit billet pour "fêter" les 30ans de la dérégulation bancaire qui avait bénéficié d'une inauguration mondiale en France sous la gauche en 84...
http://www.les-crises.fr/24-01-1984-ps-deregulation/


Rainier a écrit:On disait souvent qu'avec Chirac c'est le dernier qui parlait qui avait raison.

Je pense qu'il était bien plus intelligent que ça, son parcours politique est exceptionnel il n'a pas fait tout ça par hasard ^^
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede Nuvo le 27 Jan 2014, 12:03

Arnaud Montebourg en off...

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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede denim le 27 Jan 2014, 16:13

et oui...les idiots du village.
c'est juste une question de temps...faut être patient,et tout ça se cassera la gueule.
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede Sylphus le 28 Jan 2014, 09:55

denim a écrit:et oui...les idiots du village.
c'est juste une question de temps...faut être patient,et tout ça se cassera la gueule.


Ça n'est pas postant sur un forum qu'on fait changer les choses, ni en ne faisant que du constat sans rien proposer.
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede denim le 28 Jan 2014, 17:19

j'ai dit qu'il fallait être patient...c'est donc ma proposition.
faut regarder le château de cartes s'effondrer...s'asseoir et contempler la lente et lancinante descente aux enfers de toute cette mascarade.
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede Hugues le 28 Jan 2014, 19:00

Nuvo a écrit:Arnaud Montebourg en off...



Arnaud Montebourg dans Silex and the city :D :good
http://lelab.europe1.fr/t/arnaud-monteb ... arte-12845
http://www.europe1.fr/Medias-Tele/ECOUT ... e-1784415/

Extraits:


Hugues
Hugues
 

Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede denim le 28 Jan 2014, 19:07

je l'ai entendu y a quelques jours déjà...y a pas que lui qui va faire "mumuse"...Delanoë,Ockrent,et d'autres.
ben quoi...en ces temps de crise faut bien que la cour s'amuse...se détendent le string.
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede denim le 29 Jan 2014, 17:36

Dans son rapport mensuel publié le 27 janvier, la Banque centrale allemande évoque l'hypothèse d'une «supertaxe» sur le capital pour rembourser les dettes des États insolvables. Explosif.

Les États de la zone euro confrontés à une dette publique devenue insupportable devraient-ils instaurer une taxe exceptionnelle sur les fortunes privées de leurs concitoyens? La banque centrale allemande envisage à son tour une telle hypothèse dans son rapport mensuel du mois de janvier 2014.
Ce faisant elle ne fait que reprendre une hypothèse de travail évoquée en octobre dernier par le FMI au moment de son assemblée annuelle 2013, à savoir l'instauration d'«un prélèvement une fois pour toute sur le capital». L'idée n'a rien de nouveau: au cours des deux derniers siècles elle a constamment été mise en avant aux lendemains de chaque guerre mondiale. Lorsque les États sont confrontés à un endettement impossible à tenir, une telle solution devient envisageable, «les riches» devant exprimer leur solidarité, alors que la population a versé «l'impôt du sang». Le Japon a été dans ce cas au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et il fut d'ailleurs l'un des rares pays à passer à l'acte.
Risque de fuite de capitaux

Dans son argumentation, la Bundesbank explique «qu'un désendettement réel (de l'État) grâce à un taux élevé d'inflation est exclu du fait de l'engagement de stabilité des prix dans l'euro système». Cette facilité étant écartée, et dans des situations extrêmes, il serait donc possible de réduire de la dette publique par un prélèvement «one off». Une telle solution ne pourrait être envisagée que pour «un État en crise et qui aurait épuisé toutes les autres possibilités» prévient la Bundesbank, qui parle de «situation exceptionnelle absolue et de menace d'insolvabilité».
Ses experts sont parfaitement conscients que l'opération «ne devrait être réalisée qu'une fois», qu'elle aurait «un coût politique élevé» pour le gouvernement concerné, et qu'il faudrait qu'elle intervienne rapidement. Notamment pour éviter les fuites de capitaux et les phénomènes d'évasion fiscale. Cet effort exceptionnel demandé aux épargnants privés serait par ailleurs plus «crédible s'il était accompagné de réformes structurelles» en parallèle.
Aucun pays n'est évidemment désigné. La mesure évoquée ne concerne que les États en situation d'endettement telle qu'ils deviennent insolvables. Pour justifier le recours à un impôt exceptionnel sur le capital privé, la Bundesbank ne manque pas de souligner que les citoyens des pays ayant bénéficié d'aides internationales ces dernières années au sein de la zone euro présentaient des niveaux de patrimoines financiers et immobiliers souvent supérieurs à ceux des États qui leur avaient porté secours!
Les «eurobonds» ne sont pas d'actualité

En France par exemple, le patrimoine des ménages s'élève à 13.000 milliards d'euros, soit près de 7 fois le montant de la dette publique de 1900 milliards d'euros. Cette situation pour le moins paradoxale avait été mise en lumière par une étude réalisée par la BCE, qui montrait qu'en dépit de la faillite de l'île, les Chypriotes étaient riches, plus riches même que les ménages allemands…
Là encore la Buba ne nomme personne, se contenant de renvoyer à l'étude de la BCE où le classement des pays selon la fortune privée des ses ressortissants met les Allemand au dernier rang!
Tout en soulignant bien les risques politiques d'une telle taxe sur le capital, avec tous les dangers techniques de sa mise en œuvre, la Bundesbank entend faire comprendre que chaque État devrait recourir d'abord à des solutions nationales auprès des ses propres citoyens, avant de faire appel à la solidarité de ses voisins de la zone euro. Un argument supplémentaire pour dire que les «eurobonds», permettant de mutualiser les financements des gouvernements nationaux, ne sont décidément pas d'actualité.


l'Europe...j'adoooooooooore.
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede denim le 30 Jan 2014, 21:56

ça va mal très très très mal...j'ai comme l'impression que les "salopards" sont en train de prendre de plus en plus leur marque.

Six ministres danois ont démissionné après la vente d'une entreprise publique d'énergie, Dong, à la banque américaine Goldman Sachs.

"Nous avons maintenu nos positions sur Dong jusqu'au bout", a indiqué lors d'une conférence de presse la ministre des Affaires sociales et de l'Intégration, Annette Vilhelmsen. Membre de la direction du Parti populaire socialiste, plus à gauche que les sociaux-démocrates qui dirigent la coalition de gouvernement, elle a présenté sa démission jeudi.

En novembre, l'exécutif avait signé un accord en vue d'une augmentation de capital à laquelle la "Firme" apportait 8 milliards de couronnes (1,1 milliard d'euros), acquérant ainsi 19% du capital.

Goldman Sachs, un "partenaire louche"
Malgré le soutien du ministre des Finances Bjarne Corydon (socio-démocrate), cet accord, qui voit passer la part publique de 81% à 60% dans Dong, a été contesté par une parti de l'opinion et de la classe politique.

L'ancien Premier ministre socio-démocrate Poul Nyrup Rasmussen, par exemple, s'est insurgé contre un deal aux allures de "catastrophe" avec un "partenaire louche" :

Le Danemark risque de perdre sa position de leader mondial dans le green business. Ca me blesse presque physiquement de voir ce qui est en train de se passer.

Coalition maintenue
Le Parti populaire socialiste danois, allié de la chef de gouvernement Helle Thorning, était fermement opposé à la transaction. En se retirant, il va priver le gouvernement, en place depuis l'automne 2011, de six ministres.

Toutefois le gouvernement ne devrait pas avoir à démissionner, car Annette Vilhelmsen a précisé que le Parti populaire socialiste, qui détient 16 sièges au Parlement (sur 179), ne basculera pas dans l'opposition.

"Politique de droite"
L'épisode, qualifié de "goutte d'eau faisant déborder le vase" par le Financial Times (lien en anglais) fragilise toutefois le gouvernement de gauche. En effet, explique le quotidien britannique, de nombreux électeurs se sentent trahis par le gouvernement et dénoncent de nombreuses promesses non tenues.

"Le gouvernement est déjà au plus bas dans les sondages, cette affaire ne va pas aider", a réagi auprès de Bloomberg (lien en anglais) le professeur de Sciences politiques de l'université de Copenhague, Jens Hoff. "L'électorat de base s'enfuit car les socio-démocrates comme les Socialistes considèrent cela comme une mauvaise idée".

Jens Hoff, qui parle de "privatisation", explique que cela fait "accrédite la thèse d'un gouvernement socio-démocrate conduisant une politique de droite".

"Investissement de long terme"
De son côté, le ministre des Finances Corydon, cité par Bloomberg (lien en anglais) a rétorqué qu'il s'agissait "d'une des plus grands entreprises du Danemark", qui a besoin "de toute urgence d'une injection de capital pour éviter de ralentir". "La situation est bien trop grave pour être employé à des fins politiques."

Dong Energy , l'un des services publics européens aux prises avec une dette élevée et une faible demande d'énergie, est un producteur de pétrole, de gaz naturel et d'électricité (éolienne et thermique) qui a réalisé en 2012 un chiffre d'affaires de 67,2 milliards de couronnes (9 milliards d'euros).

Se refusant "par principe" à tout commentaire sur la situation politique au Danemark, Goldman Sachs a pour sa part assuré qu'il s'agissait d'un "investissement de long terme" :

Nous soutenons la stratégie actuelle de l'équipe de gestion dans l'ensemble des activités de la société, y compris les investissements significatifs dans les énergies renouvelables.


et pour comprendre un peu mieux. Ainsi GS achète 19% des titres, mais contrairement à la loi danoise qui prévoit que le contrôle ne peut s'obtenir sous 33% de détention, le gouvernement donne également un droit de véto à GS qui pourra s'opposer à tout changement de direction ou de stratégie.
Par ailleurs, le gouvernement engage également la garantie de l'état danois (et donc des citoyens, ce qui explique l'envolée des signatures de la pétition contre le projet). En effet, si en 2018 GS ne peut pas revendre ses titres avec un bénéfice, l'état s'engage à les lui reprendre au prix d'achat initial. Par ailleurs, dans ce cas, il paiera un intérêt rétroactif sur 60% du montant de l'achat, intérêt qui ne pourra être inférieur à 2.25%
Encore trois petits détails. L'un concerne la suite des évènements au cas où "tout se passe bien" et qui prévoit qu'un IPO se déroule début 2018 au plus tard. Ensuite GS prévoit de gérer sa participation via des sociétés ad hoc au Luxembourg, Delaware et îles Caïman, de quoi faire bondir encore un peu plus certains.
Comme le dit fort à propos Morten Messerschmidth, (je résume une partie de son propos) nous faisons ici ce que nous avons reproché à certains pays du sud de l'Europe de faire.

et je rajouterai,qu'il y a quelques jours,Goldman Sachs a racheté quelques 4000 logements sociaux,du côté de Madrid je crois.
très certainement pour faire du "social"... :roll:
et toujours ce même Goldman Sachs qui s'est vu reproché par le gouvernement indien d'un peu trop s'immiscer dans leur état...pas que le leur je rajouterai.

ça va mal...très très très mal...il faut passer à l'offensive.
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede denim le 30 Jan 2014, 22:00

ça va mal très très très mal...

Fiat a annoncé mercredi la création d'une société holding dénommée Fiat Chrysler Automobiles (FCA) enregistrée aux Pays-Bas mais fiscalement domiciliée en Grande-Bretagne. Cette décision attendue intervient une semaine après le bouclage du rachat par le constructeur italien des parts du capital de Chrysler qu'il ne possédait pas encore. L'opération a donné naissance au septième groupe automobile mondial. Le nouvel ensemble, a expliqué Fiat mercredi, aura la Bourse de New York comme principale place de cotation, celle de Milan devenant sa place secondaire. La création du nouveau groupe n'aura aucun impact sur les effectifs, ni en Italie, ni ailleurs, ajoute-t-il. :roll: :roll: :roll: :roll: :roll:

et mon cul c'est du poulet ???

Marchionne !!! tu déconnes !!!!
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Re: Des causes et des conséquences de la crise économique

Messagede Stéphane le 30 Jan 2014, 22:04

FIAT qui achète Chrysler. Effectivement, le monde va mal. :lol:
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
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