Cortese a écrit:C'est vite devenu un topic de petits vieux ici. Mes maladies par ci, mon mari nous a quittés par là. Mes voisins me dérangent, j'ai la robinetterie qui fuit...
Ouais 100% d'accord : Un topic de petits vieux et de leur problèmes de santé !
Cortese a écrit:Moi j'avais eu l'idée de reprendre mes vaccinations il y a trois ans je crois, j'ai fait ce qu'il fallait, mais quand j'ai voulu faire l'injection de rappel un an après, je suis tombé sur une porte close (à l'Hotel-Dieu). Il fallait prendre rendez-vous, avec un seul jour de réception par semaine je crois. Comme je partais la semaine suivante j'ai laissé tomber le rappel.
Cortese a écrit:Tu exagère un peu ! J'ai passé environ 40 jours à l'hôpital depuis l'année dernière. je trouve que la bouffe n'est pas si mauvaise, compte tenu de la nécessité du régime. Il y a deux trucs que je n'ai jamais pu avaler : les compotes parce que j'ai horreur de ça et l'horrible soupe puante qui est en général la première chose qu'on essaye de te faire avaler, ce qui est d'autant plus difficile quand tu la vomis illico comme ça m'était arrivé à plusieurs reprises. En tout je n'ai jamais demandé qu'on m'apporte des trucs à manger.
Cortese a écrit:C'est curieux moi aussi j'ai eu un mal de gorge persistant depuis des mois. Ça s'est calmé depuis l'été mais quand j'ai été opéré, l'intubation a du m'irriter encore la gorge et ça a déclenché des quintes de toux irrepressibles. Alors, quand on a le ventre couturé (avec une plaque interne), deux drains et une perf, et quand on a la terreur que son ventre se déchire à nouveau, on se met à avoir une espèce de toux réprimée absolument ridicule, entre l'accès de coqueluche chez un castrat et le râle d'agonie d'une centenaire.
Cortese a écrit:CdC : Les infirmières. Très sympas (sauf la black revêche que ça fait visiblement chier de nous prendre la température et l'inévitable infirmière FN, antipathique par engagement politique), très concernées, compétentes et qui étaient toutes ravies de me revoir pour la quatrième fois de l'année. Mon ami le chirurgien qui s'est plié en quatre pour que tout se passe bien et qui venait discuter politique dans ses moments creux).
CdG : Les "partenaires" de chambrée. J'ai été seul au début et à la fin de mes 10 jours, mais j'en ai eu deux. Le premier était un expat' d'1m70 et 90 kg qui dormait 14 heures par jour et ronflait comme un C47 au décollage de Dien Bien Phu. A un moment l'infirmier entre, le trouve endormi, le réveille pour lui prendre ses constantes. Le gars se réveille et réclame un somnifère ! L'infirmier lui dit en se marrant : "Mais vous étiez en train de ronfler !" Ça lui a pas plus au gars. Sa femme lui rend visite après 10 coups de téléphone : "mais je t'avais dit de ne pas prendre l'A4 !" puis "Où tu es ? Tu es à une station Total ? Tu sais combien il y a de station Total en France ?!" etc... Elle finit par arriver après avoir fait toutes les erreurs de navigation possible en 20 km. Une black du bled. Genre "j'ai mis la main sur une carte bleue, bon elle est un peu vieille, petite, grosse, conne et macho, mais c'est une vraie carte bleue entièrement libellée en Euros, pas en CFA, lalalère". Elle repart, téléphone à 18 heures (le temps de faire en sens inverse toutes les erreurs possibles d'itinéraire en 20km) et j'entends le mec lui répondre au portable (qui a une sonnerie genre y'a d'l'ambiance au Mocambo-Club, à réveiller un mort clinique) : "A tout à l'heure". Evidemment il ronflait en se râclant la gorge dès 18h30. Le téléphone a sonné tous les quart d'heure, ponctuellement, de 22 heures à minuit, n'arrachant pas le moindre frisson au dormeur Duval. Apparemment sa colombe n'arrivait pas à imaginer que lorsqu'on fait un numéro, le téléphone sonne à l'autre bout. Bref. Je les ai haïs. Pas question de dormir bien entendu pendant toute la durée du séjour de ce nuisible. Le pire c'est l'odeur. Je ne sais pas si vous avez remarqué mais quand vous dormez dans la même pièce qu'un ronfleur, un vrai, pas un péday, au bout de quelques heures, disons vers 3 heures du matin, une douce puanteur arrive soudain à vos narines et vous vous rendez soudain compte qu'il est urgent d'ouvrir portes et fenêtres et de vaporiser deux bombes de désodorisant puissant (ou de brûler un bâton d'encens à défaut). A mon avis, c'est le pylore qui doit se détendre et à travers les béances successives de l'estomac, de l'oesophage, du pharynx, de la bouche et des fosses nasales des ronfleurs, libérer les gaz de l'intestin par une issue non prévue à cet effet. Sans doute un effet d'aspiration induite. Effroyable.
Cortese a écrit: Non c'est pas bien grave. Une éventration, conséquence probable de ma double intervention de l'année dernière où là j'aurais pu crever lentement éventuellement). Donc on m'a mis une sorte de treillis en fibre synthétique (carbone-Kevlar j'espère) glissé entre les intestins (bon appétit Tarod) et le muscle (enfin ce qui en tient lieu chez moi). Le tout solidement suturé aux coins et au milieu, avec une belle blessure de guerre (c'est ce que je raconterai à mes conquêtes féminines à venir) de 20 cm à travers mon pauvre petit nombril bien maltraité, moi qui en prenait tellement soin depuis tout jeune déjà, avec son adorable et éternelle petite boule de coton blanc nichée au creux. Snif.
la démocratie et la souveraineté nationale sont comme l’avers et le revers d’une même médaille.