Modérateurs: Garion, Silverwitch
Artemis Racing vient de confirmer son intention de participer à l’America’s Cup 2013. Suite au dramatique chavirage de leur AC72 survenu le 9 mai dernier et ayant coûté la vie de l’un de leur équipier, la présence du défi suédois avait été remise en question.
Le Challenger of Record suédois tente désormais de préparer son second AC72, qui devrait être remis à l’eau dans les semaines à venir. Il sera ensuite soumis à une longue série de tests de sécurité. Lorsque l’équipe sera satisfaite et qu’elle estimera que son catamaran AC72 sera apte à régater dans des conditions de course, elle rejoindra la Louis Vuitton Cup, la régate de sélection des challengers de l’America’s Cup.
« La décision d’Artemis Racing de poursuivre la compétition est saluée par l’ensemble de l’America’s Cup ainsi que ses fans » déclare Stephen Barclay, le PDG d’America’s Cup Event Authority. « Je suis certain que nous assisterons à un soutien exceptionnel à l’attention du défi suédois ».
Paul Cayard (USA) le PDG d’Artemis Racing explique : « Nous travaillons sans relâche pour remettre notre bateau à l’eau dès que possible et pour que notre équipage soit fin prêt. La tâche est immense, mais nous prévoyons une mise à l’eau début juillet et d’être de retour dans la compétition d’ici la fin du mois de juillet ».
« Nous nous félicitons qu’Artemis Racing se prépare désormais à rejoindre la ligne de départ » continue Stephen Barclay. « Je ne pense pas qu’ils seront prêts pour participer aux régates inaugurales mais je suis certain que toute la communauté de l’America’s les soutiendra par tous les moyens possibles ».
Suite à la confirmation d’Artemis Racing de continuer la compétition, le Directeur de course Iain Murray (AUS) a mis à jour le calendrier afin d’intégrer ses recommandations de sécurité préconisées après le chavirage, en réduisant le nombre de manches de sept à cinq. Cette mesure de sécurité fait suite à la demande des équipes qui souhaitent obtenir plus de temps de maintenance des bateaux entre les manches.
L’été de régates débutera par une cérémonie d’ouverture le 4 juillet qui sera suivie d’une course en flotte entre le Defender et les challengers le 5 juillet. Le premier jour de course de la Louis Vuitton Cup, la régate de sélection des Challenger de l’America’s Cup Series, aura lieu le 7 juillet.
Bob Williams a écrit:95 milles. C'est environ l'avance qu'avait en début d'après-midi Marc Guillemot (Safran, IMOCA60) sur le temps d'Alex Thomson (Hugo Boss) sur le record de la traversée de l'Atlantique Nord en solitaire et en monocoque. Un peu moins de mille milles à parcourir. Pour battre le record actuel, Marc Guillemot doit franchir la ligne avant samedi prochain 22h27. Prudent, Marc Guillemot sait que rien n'est joué malgré la petite avance dont il dispose pour le moment: "Ce n’est ni gagné ni perdu d’avance! Car je pense que le final sera incertain, voire délicat. Si nous réussissons à battre le record, cela pourrait se compter au mieux en heures. Disons que pour l’instant, je me vois arriver dans la journée de samedi, mais impossible d’être plus précis."
J'ai omis de préciser précédemment qu'un autre skipper, le Polonais Zbigniew Gutkowski sur son 60 pieds IMOCA Energa (et qui était également au départ du dernier Vendée Globe) est aussi au milieu de l'Atlantique pour essayer de battre le même record. Un double objectif pour chacun d'entre eux: le record mais aussi le duel avec "l'autre".
Record battu ! Marco est le nouveau détenteur du Record de la traversée de l'Atlantique Nord en solitaire et en monocoque. Il a franchi la ligne d'arrivée ce matin à 06H39'40'' après 08 jours 5 heures 20 minutes et 20 secondes de navigation. Safran améliore ainsi le record d'Alex Thomson de 15heures 48 minutes et 11secondes. Le champion fait maintenant cap sur la Trinité sur mer.
Ruddergate: la "Cup" attend la décision du jury
le 10/07/2013 à 18:03, mis à jour le 10/07/2013 à 18:03
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Le monde de la Coupe de l'America était suspendu mercredi à la décision d'un jury international appelé à trancher sur un point de règlement qui divise les équipes et empoisonne les débuts de la plus importante compétition de voile au monde.
Les cinq jurés de la Fédération internationale de voile (ISAF) ont entendu les différents protagonistes lundi et doivent rendre leurs conclusions mercredi après-midi.
Le litige -baptisé "ruddergate"- porte sur des ailettes fixées à l'extrémité des safrans des AC72, les catamarans de cette 34e Coupe de l'America. Ces plans porteurs (+rudder elevators+, en anglais) permettent aux AC72 de déjauger à partir d'une certaine vitesse et de "voler" au-dessus de l'eau.
Pour empêcher ces multicoques surpuissants de cabaner (chavirer par l'avant) et éviter un nouveau drame comme celui du 9 mai, quand un équipier du challenger suédois Artemis avait perdu la vie lors du chavirage du bateau, le directeur des courses Iain Murray veut imposer des plans porteurs de plus grande taille.
Mais les challengers italien et néo-zélandais refusent, affirmant que les leurs sont parfaitement sûrs et qu'on ne change pas le règlement à quelques jours des premières régates. En outre, ajoutent-ils, adopter de nouveaux appendices ferait le jeu du détenteur américain de la "Cup", Oracle Team USA, qui en possède déjà et n'entrera en lice qu'en septembre, à l'issue des éliminatoires des challengers (Coupe Louis-Vuitton).
Pendant que les jurés délibéraient, les Kiwis ont eux empoché sans mal (et sans gloire) un deuxième point en bouclant seuls le parcours d'une régate qui devait les opposer à Artemis. Dimanche, ils avaient déjà couru seuls, les Italiens boycottant la course dans l'attente d'une décision du jury sur ce "ruddergate".
Le skipper du catamaran suédois, Nathan Outteridge, a indiqué mardi que leur 2e AC72 -le premier a été détruit lors du chavirage- subissait cette semaine des tests de résistance. S'ils sont concluants, a-t-il dit, l'équipe aura besoin de 5 à 10 jours supplémentaires pour gréer et régler le grand (22 m) multicoque.
La mayonnaise n'a pas pris
Dans le meilleur des cas, l'équipe suédoise ne rejoindra la compétition qu'à l'occasion des demi-finales de la Coupe Louis-Vuitton, à partir du 6 août, a précisé le jeune (27 ans) Australien, double champion du monde de 49er et médaillé d'or dans cette série aux JO 2012 avec son compatriote Iain Jensen.
Mardi, les Néo-Zélandais ont une nouvelle fois démontré qu'ils maîtrisaient parfaitement le pilotage de ces "avions de chasse" que sont les AC72, atteignant une vitesse maximale de 43,26 noeuds (80,1 km/heure).
Les Kiwis réussissent notamment à empanner (virer de bord vent arrière), une manoeuvre particulièrement délicate à grande vitesse, tout en restant "en vol", le catamaran perché sur ses foils.
Si, sur le plan technique, les amateurs se régalent, le succès populaire de cette drôle de "Cup" n'est pas au rendez-vous, loin de là, et la mayonnaise n'a pas (encore ?) pris.
Le San Francisco Chronicle a publié mercredi une photo assez cruelle, montrant une tribune destinée aux spectateurs et sur laquelle une seule personne était assise pendant la vraie-fausse régate de mardi.
En outre, et contrairement à ce qui se passait lors des précédentes éditions, les bases des équipes sont dispersées tout autour de l'immense baie de San Francisco, inaccessibles sans voiture. Ce qui ne facilite pas la communication avec les +teams+.
heg/ol/bpa
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
America : Les Américains déjà pénalisés de deux courses
Mercredi 4 septembre 2013 à 08h44
Par Figaro Nautisme
C’est une première sur la Coupe de l’America : le tenant du titre va commencer la compétition avec un score de -2. Il a été pénalisé pour tricherie matérielle sur le circuit AC45.
Crédits photo : Gilles Martin-Raget
Un jury international a décidé de pénaliser l'équipe américaine Oracle Team USA pour tricherie matérielle sur ses AC45, les petits catamarans sur lesquels les marins naviguent avant la Coupe. Les bateaux auraient été modifiés par des préparateurs sans l'accord du jaugeur. Un lest aurait été ajouté, modifiant le poids des embarcations. La sanction tombe à quelques jours de la Coupe de l’America, organisée par le tenant du titre, Oracle Team USA.
Le defender n’a pas vu tout son équipage sanctionné mais seulement un marin, le régleur principal, ainsi que deux membres de l'équipe technique, sur les 130 travaillant sur le projet. Mais l’ensemble du projet est plombé par une pénalité de deux points sur la Coupe. Au lancement de la compétition, ce samedi 7 septembre, les Américains verront un curieux tableau d'affichage indiquer : États-Unis -2, Nouvelle-Zélande 0. Les Américains ne devront donc pas compiler 9 victoires pour l'emporter, comme les Kiwis, mais 11 victoires de rang.
Spithill, Coutts et Ainslie hors de cause
Le plus jeune barreur de l'histoire de la Coupe de l'America, l'Australien Jimmy Spithill a été mis hors de cause par le jury tout comme Ben Ainslie le barreur de l'équipe BAR Team qui utilisait un des AC45 américain. Le mentor et directeur général d'Oracle Team USA, Russell Coutts ainsi que le manager général Grant Simmer et le responsable de l'équipe technique Mark Turner n'ont essuyé aucune sanction. "Nous sommes forcement en désaccord avec la décision du jury de nous sanctionner de 2 points de pénalité mais nous n'avons pas le choix, nous devons réagir vite, faire des changements, et utiliser au mieux nos 4 derniers jours d'entraînement pour être prêts samedi", a déclaré le Néo-Zélandais Russell Coutts. Le jury impose également à Oracle Team USA le paiement d'une amende de 250.000 dollars.
L'équipe type communiquée dans la foulée
Peu de temps après le compte rendu du jury international, le defender a rendu publique la liste des 11 équipiers qui seront sur l'AC72 ce samedi 7 septembre. À la barre, pas de surprise, le plus jeune barreur vainqueur de la Coupe de l'America mènera ses 10 hommes à ces postes clés : Kyle Langford au réglage de l'aile, Rome Kirby à la tactique, Shannon Falcone, John Kostecki, Jonathan Macbeth, Gilberto Nobili, Joe Spooner, Simeon Tienpont aux winchs, Tom Slingsby à la stratégie et Joe Newton au réglage de foc. "On a trouvé un bon mix à bord avec Rome et Kyle - le plus jeune de l'équipe - et aussi John qui est l'un des plus expérimentés", a commenté Spithill, précisant "Nous avons nos bateaux prêts, notre équipe prête, maintenant nous avons vraiment très très envie de régater".
La première des 19 manches possibles est programmée ce samedi à 13h10 (22h10 heure française) et sera suivie d'une seconde si les conditions le permettent à 14h10 (23h10 heure française).
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Kadoc a écrit:Et il a explosé le record d'environ six heures. (comprenne qui pourra)
Un stabilisateur de vol d’avion aurait permis la remontée fantastique des Américains.
Pour un bateau qui vole, quoi de plus logique qu’un stabilisateur de vol d’avion ? Larry Ellison, multimilliardaire propriétaire d’Oracle Team USA, l’époustouflant vainqueur, mercredi, de la 34e Coupe de l’America, aura été bien plus novateur que son adversaire, Emirates Team New Zealand, pour effectuer sa remontée incroyable de huit victoires d’affilée (score final : 9-8). Ce retournement peut-il être attribué à un stabilisateur de vol dénommé «Little Herbie» et tiré tout droit du cockpit d’un Boeing 747 ?
L’installation de cet appareil a été finalisée le jour où les Américains ont sorti leur joker - obtenant le report d’une régate -, alors qu’ils étaient écrasés (8-1) par leurs adversaires, et il a totalement remis en selle le defender. Cet apport de l’électronique au secours des marins ayant été approuvé par les jaugeurs officiels (qui interviennent pour toute transformation du bateau) ne fait pas polémique. Pour preuve, le patron du défi néo-zélandais, Dalton, a exclu toute action judiciaire contre Oracle, sans doute certain de voir sa plainte déboutée mais aussi, plus sagement, pour éviter de froisser un Larry Ellison qui possède bon nombre d’intérêts en Nouvelle-Zélande. «J’ai entendu la rumeur d’une plainte. Il n’en est pas question. Ce serait la pire chose à faire», a déclaré Dalton vendredi, refusant de commenter si le concept était légal ou pas : «La question a été abordée avant que les régates ne débutent et les jaugeurs ont clairement déclaré que tout était fait dans les règles.»
La seule question est de savoir si ce Stability Augmentation System réglait le bateau automatiquement - ce qui est interdit - ou si l’homme utilisait toujours «ses muscles pour manœuvrer le bateau», comme l’exige le règlement. On ne le saura sans doute jamais. Mais les problèmes de stabilité de l’AC72 américain se sont évaporés après leur joker posé le 18 septembre. De retour sur le plan d’eau le lendemain, le skippeur d’Oracle, James Spithill, et son équipage ont engrangé les victoires, ne laissant plus aucune chance aux Kiwis à qui il ne manquait pourtant qu’un succès pour remporter le trophée.
La télévision néo-zélandaise avait mentionné ce système pour expliquer les incroyables progrès du catamaran américain. Mais il n’y aura pas de remise en cause sur tapis vert pour une compétition habituée à ce genre de contestations. La coupe restera au Golden Gate Yacht Club, qui a confirmé avoir reçu la déclaration officielle d’un challenger pour disputer la prochaine Coupe de l’America : le Hamilton Island Yacht Club, propriété d’un richissime Australien, Bob Oatley.
Dino DI MEO
Bob Williams a écrit:2nd chavirage d'un MOD70 aujourd'hui. Virbac-Paprec 70 s'entraînait au large de Belle Île avec Jean Pierre Dick et Roland Jourdain à son bord quand il a subitement chaviré. Possible remise en cause de sa participation à la Transat Jacques Vabre qui s'élance du Havre le 3 novembre prochain. Le 1er MOD70 à avoir chaviré fut Spindrift de Yann Guichard lors de l'épreuve inshore d'Irlande lors de la Route des Princes en juin dernier.
Maverick a écrit:Et ils font comment maintenant ?
Nicklaus a écrit:C'est quand la prochaine grande course sur virtual regatta ?
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