Modérateurs: Garion, Silverwitch
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Stéphane a écrit:Et au 21ème siècle, il y a encore des pays où ça vaut la peine de mort.

silverwitch a écrit:Stéphane a écrit:Et au 21ème siècle, il y a encore des pays où ça vaut la peine de mort.
Mais ça n'a aucun rapport.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Stéphane a écrit:Ben, ouais. C'était même exprès.

Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Stéphane a écrit:En même temps, parler d'une époque où les mariages étaient arrangés par les familles uniquement pour perpétuer le nom (le prestige, tout ça, tu vois l'idée) et pas du tout (enfin on sait jamais) des mariages d'amour comme on le conçoit majoritairement aujourd'hui était pertinent ?

Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Stéphane a écrit:En fait, on les appelle des légumes.

silverwitch a écrit:DCP a écrit:Qu'est-ce donc qu'un "référendum révocatoire" ?
C'est un référendum qui vise à annuler une loi ou à virer un élu. Je ne sais pas si c'était le bon terme pour le référendum en Californie.



Maverick a écrit::lol: Oui on dit une compagne !

silverwitch a écrit:Stéphane a écrit:En fait, on les appelle des légumes.
Bah voilà. Si l'amour peut prendre plein de formes, il ne se confond pas avec l'institution du mariage. Le mariage n'est pas l'amour, l'amour n'est pas le mariage.

Cortese a écrit:Le mariage d'"amour" est la pire imposture qui soit. C'est la couverture morale pour la barbarie darwinienne de la sélection des plus beaux et des plus forts entre eux. Le mariage traditionnel était bien plus logique et civilisé puisque ce sont les parents, gens d'expérience (et d'amour véritable, puisque le seul amour fiable qui soit c'est celui des parents pour leurs enfants) qui négociaient au mieux l'union de leurs rejetons. Et au moins ça laissait une chance à Quasimodo de tirer Esméralda. Alors qu'avec le mariage "d'amour", c'est nada. Comme disait un copain (très drôle, gentil, cultivé, intelligent) : "On me disait que tout le monde a sa chance quand il est gentil drôle et intelligent, mon cul ! Les belles filles, il n'y en a que pour les maîtres-nageurs !"

Ghinzani a écrit:Cortese a écrit:Le mariage d'"amour" est la pire imposture qui soit. C'est la couverture morale pour la barbarie darwinienne de la sélection des plus beaux et des plus forts entre eux. Le mariage traditionnel était bien plus logique et civilisé puisque ce sont les parents, gens d'expérience (et d'amour véritable, puisque le seul amour fiable qui soit c'est celui des parents pour leurs enfants) qui négociaient au mieux l'union de leurs rejetons. Et au moins ça laissait une chance à Quasimodo de tirer Esméralda. Alors qu'avec le mariage "d'amour", c'est nada. Comme disait un copain (très drôle, gentil, cultivé, intelligent) : "On me disait que tout le monde a sa chance quand il est gentil drôle et intelligent, mon cul ! Les belles filles, il n'y en a que pour les maîtres-nageurs !"
Detrompe-toi, les femmes aiment beaucoup les mecs qui les font rire, en autres. Les belles filles aussi.

Mufasa a écrit:Le point principal sur lequel je bute ici est le lien entre le mariage et la reproduction. Les anti affirment que l'institution du mariage est fondamentalement liée à la reproduction et que les couples homosexuels ne peuvent avoir d'enfants naturellement (ce qui est biologiquement exact); les pro rétorquent (outre la question du mariage comme "droit civil" et "pacte d'amour" et non forcément liée à la reproduction) que les homosexuels sont parfaitement habilités, non à procréer, mais à élever des enfants autant que les hétérosexuels, et qu'ils peuvent éventuellement fonder une famille par 1, l'adoption (et effectivement, je n'ai trouvé aucun argument intéressant qui affirme qu'un parant homosexuel est "moins bon" qu'un parent hétérosexuel), où dans des cas plus rares 2, la procréation médicale ou 3, grossesse par un tiers, procédés déjà utilisés par des couples hétérosexuels -- mais certainement des procédés non "naturels."
Mufasa a écrit:Mais en ce faisant les pro ont évoqué un argument à mon avis percutant : de nombreux couples hétérosexuels ne peuvent procréer, s'ils sont stériles, ne veulent pas d'enfants ou s'ils sont trop vieux. Mais l'état leur offre tout de même le mariage, donc la possibilité de mettre leur ressources en commun, les consolider, et d'être sinon une famille avec des enfants, un ménage. Et c'est là que je ne comprends pas pourquoi l'état ne pourrait proposer cela aux couples homosexuels sous la forme de mariage, donc de discriminer (je n'utilise pas le terme de façon péjorative). A la suggestion que d'interdire le mariage homosexuel pour l'incapacité de procréer voudrait qu'on l'interdise aussi aux couples stériles ou trop vieux pour procréer, l'argument opposé (proposé par silverwitch, si ma mémoire est bonne) est que l'état n'est pas "totalitaire" mais qu'il "encourage" la procréation par l'institution du mariage. Soit. Mais si l' "encouragement" passe par l'acceptation du mariage pour les couples stériles et âgés, pourquoi ne passerait-il pas par le mariage homosexuel aussi ? On peut considérer que l'homosexualité est une "anomalie" (dans le sens qu'il est minoritaire, et que c'est le particulier par rapport à l'espèce humaine se perpétuant), mais c'est aussi le cas de personnes stériles (on peut considérer que la stérilité est une "anomalie"). Donc si l'état refuse le mariage aux couples homosexuels, en quoi n'est-il pas plus "totalitaire" que s'il le refusait (ou proposait juste le PACS) aux couples stériles ou trop âgés ?

Tarod a écrit:Ghinzani a écrit:Cortese a écrit:Le mariage d'"amour" est la pire imposture qui soit. C'est la couverture morale pour la barbarie darwinienne de la sélection des plus beaux et des plus forts entre eux. Le mariage traditionnel était bien plus logique et civilisé puisque ce sont les parents, gens d'expérience (et d'amour véritable, puisque le seul amour fiable qui soit c'est celui des parents pour leurs enfants) qui négociaient au mieux l'union de leurs rejetons. Et au moins ça laissait une chance à Quasimodo de tirer Esméralda. Alors qu'avec le mariage "d'amour", c'est nada. Comme disait un copain (très drôle, gentil, cultivé, intelligent) : "On me disait que tout le monde a sa chance quand il est gentil drôle et intelligent, mon cul ! Les belles filles, il n'y en a que pour les maîtres-nageurs !"
Detrompe-toi, les femmes aiment beaucoup les mecs qui les font rire, en autres. Les belles filles aussi.
Tout à fait d'accord là dessus! Pour moi ça a bien marché et j'en connais plein d'autres pour qui c'est pareil. Après faut dire que Cortese habite à Paris, rien ne fonctionne pareil là bas
Cortese a écrit:Tarod a écrit:Ghinzani a écrit:Cortese a écrit:Le mariage d'"amour" est la pire imposture qui soit. C'est la couverture morale pour la barbarie darwinienne de la sélection des plus beaux et des plus forts entre eux. Le mariage traditionnel était bien plus logique et civilisé puisque ce sont les parents, gens d'expérience (et d'amour véritable, puisque le seul amour fiable qui soit c'est celui des parents pour leurs enfants) qui négociaient au mieux l'union de leurs rejetons. Et au moins ça laissait une chance à Quasimodo de tirer Esméralda. Alors qu'avec le mariage "d'amour", c'est nada. Comme disait un copain (très drôle, gentil, cultivé, intelligent) : "On me disait que tout le monde a sa chance quand il est gentil drôle et intelligent, mon cul ! Les belles filles, il n'y en a que pour les maîtres-nageurs !"
Detrompe-toi, les femmes aiment beaucoup les mecs qui les font rire, en autres. Les belles filles aussi.
Tout à fait d'accord là dessus! Pour moi ça a bien marché et j'en connais plein d'autres pour qui c'est pareil. Après faut dire que Cortese habite à Paris, rien ne fonctionne pareil là bas
C'est vrai que les filles de la campagne sont faciles.

Cortese a écrit:Tarod a écrit:Ghinzani a écrit:Cortese a écrit:Le mariage d'"amour" est la pire imposture qui soit. C'est la couverture morale pour la barbarie darwinienne de la sélection des plus beaux et des plus forts entre eux. Le mariage traditionnel était bien plus logique et civilisé puisque ce sont les parents, gens d'expérience (et d'amour véritable, puisque le seul amour fiable qui soit c'est celui des parents pour leurs enfants) qui négociaient au mieux l'union de leurs rejetons. Et au moins ça laissait une chance à Quasimodo de tirer Esméralda. Alors qu'avec le mariage "d'amour", c'est nada. Comme disait un copain (très drôle, gentil, cultivé, intelligent) : "On me disait que tout le monde a sa chance quand il est gentil drôle et intelligent, mon cul ! Les belles filles, il n'y en a que pour les maîtres-nageurs !"
Detrompe-toi, les femmes aiment beaucoup les mecs qui les font rire, en autres. Les belles filles aussi.
Tout à fait d'accord là dessus! Pour moi ça a bien marché et j'en connais plein d'autres pour qui c'est pareil. Après faut dire que Cortese habite à Paris, rien ne fonctionne pareil là bas
C'est vrai que les filles de la campagne sont faciles.

Tarod a écrit:Quant aux promesses de campagne d'Hollande elles n'engagent que ceux qui y croient, franchement tu croyais qu'il allait faire disparaitre le chômage? J'espère que non? () Et le mariage homo tu croyais qu'il en parlait pour ne pas l'appliquer?
Maverick a écrit::lol: Oui on dit une compagne !

Shoemaker a écrit:Et même, lorsqu'un couple hétéro stérile adopte un enfant, cet enfant vivra dans un cadre familial qui ne provoquera pas plus tard des effets dont personne encore ne peut imaginer les conséquences dans une génération. Un enfant adopté dans une structure hétéro, à qui on dira le plus tôt possible qu'il est "adopté", il est PROUVÉ (puisque l'expérience dure depuis quelques milliers d'années) que ça se passe grosso modo bien. On vient nous dire que les enfants élevés dans les structures homo, eh bien, ça se passe aussi bien (ou aussi mal). Ah oui ? Depuis quand dure l'expérience ? Faut être un peu sérieux, tout de même, dans l'argumentation statistique.
silverwitch a écrit:Il n'y a donc pas de désaccord, tu confirmes sans ambages que le mariage est bien l'institution qui a vocation à fonder une famille
silverwithc a écrit:Le mariage, c'est la rencontre ou plus exactement l'institution qui transcende la rencontre de l'ordre naturel (la présomption de fécondité de l'union d'un homme et d'une femme) et de l'ordre culturel (la filiation). Mettre sur le même plan la fécondité et la stérilité, au nom de quelques exceptions (la possibilité d'une adoption, par exemple), c'est renoncer à tout ordre naturel pour promouvoir un ordre exclusivement culturel, ou plutôt, disons les choses, technique, scientifique, voire marchand. La loi et le droit équilibrent le culturel et le naturel, ils n'excluent ni l'un ni l'autre. Les enfants viennent bien de quelque part, et le refus de l'ordre naturel ou sa simple mise en concurrence, promeut l'avènement de l'ordre technique et scientifique (voire marchand).
Comme la loi s'occupe du général, elle n'a pas vocation à faire d'une exception (la possibilité théorique d'une adoption ou d'un enfant) la source de la loi, à moins d'instaurer cette exception en droit (on en revient alors à l'instauration d'un droit à l'enfant). L'union de deux personnes du même sexe étant clairement et d'évidence de nature et de portée différente de l'union de deux personnes de sexe différent, cette union devrait être traitée différemment.

Mufasa a écrit:Sans répondre je partais de cette définition du mariage pour aborder les arguments des anti-mariage homosexuel, qui souscrvient à cette définition plus commune et traditionnelle du mariage (et tu le précises, définition aussi adoptée par la nouvelle loi et les asso pro-mariage homosexuel en France). Une définition plus moderne et individualiste, en vogue aux Etats-Unis, à laquelle je ne souscris pas forcément, c'est deux personnes qui s'aiment et veulent partager leur vie ensemble.
Mufasa a écrit:Ça mérite réflexion, je ne peux pas y répondre. Ça me semble un postulat assez pointu philosophiquement. D'où vient ces notions ("le loi et le droit équilirent le culturel et le naturel") ? Ce sont des bases philosophiques du droit en France ou en Occident ?

silverwitch a écrit:Mufasa a écrit:Ça mérite réflexion, je ne peux pas y répondre. Ça me semble un postulat assez pointu philosophiquement. D'où vient ces notions ("le loi et le droit équilirent le culturel et le naturel") ? Ce sont des bases philosophiques du droit en France ou en Occident ?
J'y réponds en creux: Le mariage, c'est la rencontre ou plus exactement l'institution qui transcende la rencontre de l'ordre naturel (la présomption de fécondité de l'union d'un homme et d'une femme) et de l'ordre culturel (la filiation). L'autre point central: L'union de deux personnes du même sexe étant clairement et d'évidence de nature et de portée différente de l'union de deux personnes de sexe différent, cette union devrait être traitée différemment.

Mufasa a écrit:Quand je demandais d'où viennent ces notions, c'était pour savoir si il s'agit de ta réflexion personnelle, ou bien d'un courant intellectuel, ou bien de bases philosophiques du mariage et du droit communément admises (voire même figurant dans le code civil).
Mufasa a écrit:Mais c'est plus ou moins le même argument que je faisais plus haut, mais énoncé différemment. Pour le dire plus simplement, l'argument stipule que ne pas proposer le mariage aux couples homosexuels parce qu'ils ne peuvent pas procréer "naturellement" équivaut à le refuser à des couples hétérosexuels qui, pareillement, n'auront pas d'enfants "naturellement" -- quand bien même ces couples (dont éventuellement les couples homos) peuvent envisager de fonder une famille par des procédés non "naturels" (adoption, grossesse par un tiers ..).

Ces couples ne remettent pas en cause la DEFINITION DU MARIAGE : UN HOMME ET UNE FEMME. C'est cela, avant tout, avant tout, le sens du mariage. Et les couples homo, aussi respectables et sympathiques qu'ils puissent être, ne rentrent pas dans cette définition. Personne, dans une société moderne et évoluée comme l'est la société Française, ne met en cause leur désir de vivre ensemble. Et les lois du PACS doivent être améliorées, si nécessaire. Mais qu'ils appellent leur union avec un autre mot. Tartempion, shmilblic, machin truc, etc. Oui, la sémantique n'est pas un vain concept. Donner aux choses un NOM, telle est la base primale de l'HUMANITÉ. Mais il n'y a AUCUNE-AUCUNE-AUCUNE nécessité, ni justification indépassable, pour qu'il soit obligatoire que leur union (aux homos) doive s'inscrire dans le concept "mariage".


Mufasa a écrit:Soit, sur un plan philosophique le raisonnement se tient si on accepte le mariage comme fondamentalement lié à la filiation, comme c'est le cas en tout cas en France y compris dans cette loi, si je t'ai bien comprise. J'ai bien lu, le mariage est une "rencontre du naturel et du culturel" et le mariage homo le trahit en "séparant la filiation (culturel) de l'engendrement (naturel)."
Mufasa a écrit:Ma question est donc : Si, par souci d'égalité entre 1. les couples homo et 2. les couples hétéro qui n'auront pas d'enfants naturels, l'état proposait aux couples homo une union civile avec les mêmes droits/devoirs que le mariage (même régime fiscal; même droit de visite; même possibilité de se proposer candidat à l'adoption en tant que couple; même dispositions légales pour le "divorce", ou l'annulation de l'union, par exemple vis-à-vis de l'initiation et décision dudit "divorce", du partage des biens, de la garde de l'enfant s'il y avait eu adoption; et cetera), est-il essentiel de refuser à cette union civile (ce "PACS plus, si on veut) le terme de "mariage" -- bien que les conséquences légales seraient les mêmes que le mariage -- en raison de notre philosophie du droit vis-à-vis du mariage ? I.e., est-ce donc vraiment une question sémantique, un peu comme le suggérait Shoemaker en réponse à mon post principal (si j'ai mal interprété, il pourra rectifier): [...]


Nuvo a écrit:N'empêche, je vous lis, je suis un peu, je "sens" que vous avez raison. Mais j'ai un mal fou à faire une synthèse de tout ça. et encore moins de le recracher dans une conversation structurée.
Dans ces moments là, on se sent bien remis à sa place de nain intellectuel.![]()
Enfin, si vous avez une question sur la XJR-14...
Cortese a écrit:Pendant nos vacances on a cohabité avec un homo ! C'est un peu comme cohabiter avec un islamiste ou un sioniste, on est obligé de surveiller ses paroles même les plus anodines, vu que tout ce que vous dites est filtré par leur grille de lecture paranoïaque. C'est fatigant.
Mufasa a écrit: est-ce donc vraiment une question sémantique, un peu comme le suggérait Shoemaker en réponse à mon post principal (si j'ai mal interprété, il pourra rectifier): (...)
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