Rainier a écrit:Feyd a écrit::lol:
On est en Suisse hein... Le temps qu'on réfléchisse à ce problème il se passe qq mois. Avant la fin de l'année l'idée leur viendra pour de bon et ils vont aller un jour peut-être dans une serrurerie pour faire un double.
Faut juste leur laisser le temps. Chacun a son rythme.

Et encore j'espère qu'ils ne confient pas leurs clefs uniques à des collègues français "paresseux, arrogants, revendicateurs et toujours en retard le lundi ou partant avant l'heure le vendredi" !
http://www.latribune.fr/actualites/econ ... gants.html
L'article oublie de préciser que cette tendance apparaît surtout dans le monde de la finance au sens large, là où les entreprises ont peur de voir, suite à l'affaire Falcani entre autres, un français partir avec des informations sensibles pour aller les vendre au fisc français. Et même, les douaniers se mettent à fouiller les voitures de certains employés à la recherche d'adresse, de documents....etc... j'avais un ami travaillant dans la banque qui devait habiter en Suisse à cause de cela....on peut aussi noter que certains douaniers français sont venus espionner une banque privée sur le territoire suisse en toute illégalité.
Après, en Suisse, on a pas les 35 heures et les ponts et on ouvre moins sa gueule, c'est sûr.
Mais force est de constater que la France, depuis quelques temps, traite la Suisse comme "un état voyou" et met la pression sur la Suisse en matière d'évasion fiscale, et, globalement, dans la population, cela passe mal, surtout que, vu que les Suisses trouvent qu'ils sont mal placés pour faire des leçons de morale à la Suisse, vu comment les politiciens français se comportent.
Si l'on ajoute aussi, sur Genève, les milliers de français qui viennent travailler en Suisse, qui "volent" le travail des locaux, créent des embouteillages....etc....qui rachètent de plus en plus d'entreprises ou s'établissent pour faire du business ici, les genevois ont l'impression d'être envahis, n'en sont pas contents et donc les français ont de plus en plus mauvaise presse...
« Par exemple, le football, on y joue dans des endroits spéciaux. Il devrait y avoir des terrains de guerre pour ceux qui aiment mourir en plein air. Ailleurs on danserait et on rirait » (Roger Nimier)