silverwitch a écrit:Tout comme la marginalité des conjoints de même sexe qui vivent régulièrement avec un enfant qui ne sont que 10%...
Un sur dix ça me semble être au contraire beaucoup !
Modérateurs: Garion, Silverwitch
silverwitch a écrit:Tout comme la marginalité des conjoints de même sexe qui vivent régulièrement avec un enfant qui ne sont que 10%...
Aiello a écrit:Un sur dix ça me semble être au contraire beaucoup !

silverwitch a écrit:Aiello a écrit:Un sur dix ça me semble être au contraire beaucoup !
Tout est dans le régulièrement, c'est-à-dire qu'il suffit que ce soit une partie du temps, que les personnes partagent ou non la même résidence. Au mieux cela représente donc 20 000 personnes. Le moins que l'on puisse dire, c'est ça que ça ne fait pas grand monde...
Aiello a écrit:Ok, dans l'absolu ça ne représente en effet pas grand-monde.
Aiello a écrit:C'est la proportion de un sur sur dix qui me semblait importante dans la mesure où il n'y a pas de manière "légale" d'avoir un enfant pour un couple homo en France. Donc y a quand même un couple homo sur dix dont un des membres a eu un enfant naturellement ou par adoption.

Tarod a écrit:Bref, à part dans quelques États, les USA sont loin d'avancer sur ces idées, bien au contraire!
Fatcap a écrit:sccc a écrit:Après ce dernier commentaire à deux balles sur Dutroux, je préfère m'abstenir définitivement.
Re-désolé, mais parfois faut regarder la vérité en face, non ? Pas ma faute si Michèle Martin va se faire couper les cheveux à Knokke, pas ma faute si Dutroux fut libéré dans les années 80 alors qu'il était violeur récidiviste. Pas ma faute si l'enquête sur Dutroux a été visiblement bâclée, Dutroux visiblement protégé, ses comparses visiblement épargnés, et si maintenant on parle de liberté conditionnelle. Quand on se vante d'être une société avancée, et qu'on se donne en exemple aux réactionnaires français, faut aussi accepter de se regarder le nombril.
@christineboutin a écrit:Élection @corinneNara annulée : justice immanente ? Début de la reconquête pour la famille père mère #onnelacherien
AFP via Le Monde a écrit:Les anti-mariage gay déposent 700 000 signatures au Conseil économique et social
Le Monde.fr avec AFP | 15.02.2013 à 12h57
Les opposants au texte de loi légalisant le mariage et l'adoption pour les homosexuels, rassemblés dans le collectif La manif pour tous, ont déposé vendredi 15 février 700 000 signatures au Conseil économique, social et environnemental (CESE), lui demandant d'ouvrir un débat sur le sujet.
La loi organique de juin 2010 relative au CESE "a ouvert la possibilité pour les citoyens de le saisir par voie de pétition. Pour que ce débat démocratique ait lieu, 500 000 signatures doivent être réunies", a fait valoir la chef de file du collectif, Frigide Barjot, reçue vendredi matin par le président du Conseil, Jean-Paul Delevoye, avec notamment le maire du Chesnay, Philippe Brillault. "Sept cent mille signatures ont été récoltées en moins de trois semaines, ce qui prouve que les Français sont extrêmement mobilisés", s'est-elle félicitée, ajoutant que le collectif entendait réunir 1 million de signatures d'ici à la fin du mois.
"AUCUNE CONSÉQUENCE SUR LA LOI"
Après le vote du projet de loi en première lecture à l'Assemblée, le texte doit désormais être examiné au Sénat à partir du 2 avril. "Le CESE dira le 26 février s'il juge recevable la pétition", selon Mme Barjot.
Si la pétition est déclarée recevable, le conseil a un an pour rendre un avis sur le projet de loi.
Le président du CESE rappelait toutefois récemment dans la presse qu'une saisine "n'aurait aucune conséquence sur la loi". "Nous ne sommes ni une instance de recours pour contester une décision politique, ni une instance disposant d'un pouvoir suspensif pour freiner une décision politique. Ce qui signifie que cette saisine, si elle aboutit, n'aura aucune conséquence sur la procédure législative en cours", a-t-il affirmé. "Cela ne suspendra pas les débats législatifs mais cela enrichira les débats au Sénat", a estimé vendredi Frigide Barjot.
Le Conseil économique, social et environnemental peut être saisi par voie de pétition de toute question à caractère économique, social ou environnemental.
La pétition est rédigée en français et établie par écrit. Elle est présentée dans les mêmes termes par au moins 500 000 personnes majeures, de nationalité française ou résidant régulièrement en France. Elle indique le nom, le prénom et l'adresse de chaque pétitionnaire et est signée par lui.
La pétition est adressée par un mandataire unique au président du Conseil économique, social et environnemental. Le bureau statue sur sa recevabilité au regard des conditions fixées au présent article et informe le mandataire de sa décision. Dans un délai d'un an à compter de cette décision, le Conseil se prononce par un avis en assemblée plénière sur les questions soulevées par les pétitions recevables et sur les suites qu'il propose d'y donner.
L'avis est adressé au Premier ministre, au président de l'Assemblée nationale, au président du Sénat et au mandataire de la pétition. Il est publié au Journal officiel.
Et même si elle est recevable, c'est censé changer quoi?Hugues a écrit:Alors même que c'est Jean-Paul Delevoye qui avait encouragé la saisine de l'assemblée qu'il préside, le Conseil Economique, Social et Environnemental (ex Economique et Social, c'était mieux avant), il pourrait bien être obligé de refuser la saisine via la pétition...
Selon le nouvel article 4-1 de l'Ordonnance n° 58-1360 du 29 décembre 1958 portant loi organique relative au Conseil économique et social
(modifiée bien sûr successivement par
Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher)Le Conseil économique, social et environnemental peut être saisi par voie de pétition de toute question à caractère économique, social ou environnemental.
La pétition est rédigée en français et établie par écrit. Elle est présentée dans les mêmes termes par au moins 500 000 personnes majeures, de nationalité française ou résidant régulièrement en France. Elle indique le nom, le prénom et l'adresse de chaque pétitionnaire et est signée par lui.
La pétition est adressée par un mandataire unique au président du Conseil économique, social et environnemental. Le bureau statue sur sa recevabilité au regard des conditions fixées au présent article et informe le mandataire de sa décision. Dans un délai d'un an à compter de cette décision, le Conseil se prononce par un avis en assemblée plénière sur les questions soulevées par les pétitions recevables et sur les suites qu'il propose d'y donner.
L'avis est adressé au Premier ministre, au président de l'Assemblée nationale, au président du Sénat et au mandataire de la pétition. Il est publié au Journal officiel.
Que signifie social. Là est toute la question.
Il sera cocasse de découvrir si elle est déclarée recevable, que social n'a pas le même sens pour le CESE que pour le gouvernement (et parait-il ses juristes).
Hugues



Fatcap a écrit:La question est de savoir si la France a des leçons à recevoir de la Belgique, des USA, ou de quelconque autre pays, en matière d"'avancement" sociétal. Je pense que non.

Ghinzani a écrit:Fatcap a écrit:La question est de savoir si la France a des leçons à recevoir de la Belgique, des USA, ou de quelconque autre pays, en matière d"'avancement" sociétal. Je pense que non.
Le mariage Gay n'est pas un avancement sociétal.

Ouais_supère a écrit:Ce forum est dans un état...

Ghinzani a écrit:Fatcap a écrit:La question est de savoir si la France a des leçons à recevoir de la Belgique, des USA, ou de quelconque autre pays, en matière d"'avancement" sociétal. Je pense que non.
Le mariage Gay n'est pas un avancement sociétal.

Ghinzani a écrit:Fatcap a écrit:La question est de savoir si la France a des leçons à recevoir de la Belgique, des USA, ou de quelconque autre pays, en matière d"'avancement" sociétal. Je pense que non.
Le mariage Gay n'est pas un avancement sociétal.


von Rauffenstein a écrit:En termes de droit de scontrats certainement. En termes de valeurs, de ce que signifie le mariage, c'est différent.




Cyril a écrit:Ghinzani a écrit:Fatcap a écrit:La question est de savoir si la France a des leçons à recevoir de la Belgique, des USA, ou de quelconque autre pays, en matière d"'avancement" sociétal. Je pense que non.
Le mariage Gay n'est pas un avancement sociétal.
Si.



Capet a écrit:Trop téléphoné, je suis déçu, je joue plus.

DCP a écrit:Capet a écrit:Trop téléphoné, je suis déçu, je joue plus.
A cette heure-ci et de ma part, tu t'attendais à quoi de mieux ?


Ils veulent «créer un électrochoc», réveiller les consciences. Vendredi, à près de quinze jours de l'examen du texte sur le mariage pour tous au Palais du Luxembourg, 170 juristes et historiens du droit - tous professeurs et maîtres de conférence d'université - ont adressé une lettre à tous les sénateurs afin de partager toutes leurs réserves sur ce texte.
«Nous espérons que cet engagement collectif de près de 200 juristes attira l'attention des sénateurs sur le bouleversement profond du droit, du mariage et surtout de la parenté qu'implique le projet de loi», expliquent Aude Mirkovic et Guillaume Drago, à l'origine de cette initiative, respectivement maître de conférence à l'université d'Évry Val-d'Essonne et professeur à Paris 2-Panthéon-Assas. Ces derniers ont réussi à fédérer des professeurs de renom comme Françoise Dekeuwer-Défossez, doyenne de la faculté de droit Lille-II, Serge Guinchard, professeur émérite de droit privé, chargé en 2007 d'un rapport sur la déjudiciarisation, Anne-Marie Le Pourhiet, vice-présidente de l'Association française de droit constitutionnel, Laurent Aynès, directeur adjoint de l'école de droit de la Sorbonne, ou André Varinard, qui avait présidé la commission sur la réforme de la justice des mineurs. De prestigieuses signatures pour «créer une faille dans le mur idéologique sur lequel nous avons l'impression de voir les arguments glisser», espère Aude Mirkovic.
«L'enfant adopté par deux hommes ou deux femmes sera doté d'éducateurs, d'adultes référents, mais privé de parents car ces “parents” de même sexe ne peuvent lui indiquer une origine, même symbolique. Il sera deux fois privé de parents: une première fois par la vie, une seconde fois par la loi, plaide la missive. Le projet de loi prévoit l'adoption de l'enfant du conjoint de même sexe (…). Il sera le plus souvent issu d'une insémination ou d'une gestation pour autrui pratiquée à l'étranger. Cet enfant aura donc été voulu, avant même sa conception, sans lien avec ses père et mère et volontairement privé de l'un d'entre eux.»
Ce plaidoyer met ainsi en garde contre l'avènement d'un «marché des enfants». «En l'état, ce texte invite à aller fabriquer les enfants à l'étranger, ce qui est déjà inacceptable, en attendant de dénoncer l'injustice de la sélection par l'argent pour organiser le marché des enfants en France», préviennent les juristes. En conclusion, invoquant leur vocation à veiller à la protection par le droit des personnes les plus vulnérables, ils demandent à la Chambre haute de «renoncer à un texte qui se révèle celui de l'esclavage moderne des femmes et de la nouvelle traite des enfants».



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