Hugues a écrit:Cyril a écrit:Hugues a écrit:Apparemment (pas vu, mais) Sylviane, elle a envoyé du lourd..
Hugues
J'ai vu rapidement, toujours les mêmes rengaines aussi peu convaincante.
Je trouve ça fort de café de la part de quelqu'un, toi, qui ne répond pas à aux objections soulevées de plusieurs manières (encore aujourd'hui même, c'est que je t'estime suffisamment pour insister) afin de te faire ressentir quel est le problème fondamental.
Que tu aies une opinion différente, soit.
Mais que tu éludes les problèmes soulevés, comme si ils n'existaient pas...
Comme si la filiation n'avait aucune importance. Comme si l'objectisation de lêtre humain non plus
Au moins y a-t-il une argumentation..
Pas comme la seule que je t'ai vu tenir ici:
- Pourquoi ?
- Parce que !
Ou plus complexe (attention, c'est compliqué )
- Pourquoi?
- Parce que tout le monde doit avoir les même droits !
On dirait du Najat Vallaud-Belkacem, et dans ma bouche ça n'est pas un compliment.
J'aimerais comprendre juste une chose de cette argumentation (et qui sait te faire, d'un autre manière encore, peut-être comprendre quelque chose)
Si tout le monde doit avoir les mêmes droits (en supposant vrai l'argument sophiste que le mariage est un droit).
Pourquoi est-il nécessaire d'être deux pour se marier ou avoir droit à l'enfant.
Jusqu'à présent ça se comprenait, la reproduction sexuée se fait à deux.
Mais puisque désormais, on change tout, et ça n'a plus rien à voir avec la reproduction sexuée mais avec le seul critère qu'est l'amour, pourquoi imiter le mariage tel qu'il fut toujours.. Pourquoi ne pourrait pas se marier avec soi-même, à trois, à quatre, à cinq?
Identiquement puisqu'est institué un droit à l'enfant, pourquoi le limiter à 2. Où est la nécessité sinon l'imitation du mariage? Pourquoi seul ne pourrait-on pas se voir offirir, si l'on s'aime beaucoup. Pourquoi pas à plusieurs?
A partir du moment, où, le seul critère dont on nous indique qu'il importe est l'amour? A partir du moment où il est présent, à un comme à cinq? Pourquoi rejeter ces quintes ou ces solitudes alaindelonisées ?
Autant de questions sensées, au sujet desquelles, si tu comprenais le problème fondamental qu'elles soulèvent, tu tenterais de répondre et peut-être, de remettre en cause tes certitudes.
Mais ne te pose pas trop de questions. Le mariage pour tous c'est bien.
Ca n'est en aucun cas le dernier épisode en série de l'individualisation de la société, au dépends même de la collectivité.
Lang, Bergé, Trierweiller, Vallaud-Belkacem, Duflot, Julliard, Riester, Bachelot et autres, vous nous parlez d'un pays qui n'est pas la France, qui n'a jamais été la France. Il est au delà des mers, des océans ou des frontières. Mais il n'a jamais été la France.
La France c'est la citoyenneté, c'est accepter de sacrifier son intérêt individuel pour la collectivité. Et donc ne pas reconnaitre d'autre communauté que la communauté nationale.
Que la France perde un peu de ce qu'elle est, de cette originalité qui lui a été léguée de l'histoire, pour devenir un peu plus indifférente de l'uniformité générale, c'est cela qui me révolte. En ce domaine, comme en d'autres.
Hugues