
Modérateurs: Garion, Silverwitch
Klarsfeld s'en va mais Rémy Schwartz arrive. Un sioniste remplace un sioniste en gros.Rainier a écrit:Une info qui va faire beaucoup de peine à Cortese et Shoemaker !!!
http://actu.orange.fr/politique/arno-kl ... 99602.html
Maverick a écrit:Klarsfeld s'en va mais Rémy Schwartz arrive. Un sioniste remplace un sioniste en gros.Rainier a écrit:Une info qui va faire beaucoup de peine à Cortese et Shoemaker !!!
http://actu.orange.fr/politique/arno-kl ... 99602.html
Capet a écrit:Ce qui est rose ce sont les régions vinicoles, ça explique peut-être
Xave a écrit:Capet a écrit:Ce qui est rose ce sont les régions vinicoles, ça explique peut-être
La Bretagne ? Le Nord ? L'Ile de France ? L'Auvergne ? Et pas l'Alsace ?
Ouais_supère a écrit:Ce forum est dans un état...
Cyril a écrit:Il faudrait savoir, je croyais que le mariage homosexuel était déjà un moyen de détourner l'attention d'autres choses
Ouais_supère a écrit:Ce forum est dans un état...
Cyril a écrit:Normal, ce smiley n'est pas un argument.
Ouais_supère a écrit:Ce forum est dans un état...
Cyril a écrit:Rien, juste me moquer, comme tu l'as dit (mais sans particulièrement l'intention de discréditer).
Ouais_supère a écrit:Ce forum est dans un état...
Cyril a écrit:Je continue de me gausser, mais promis, je ne te dérange plus, tu peux continuer sans que je t’interromps. Sauf évidemment si je veux rentrer dans le débat.
Ouais_supère a écrit:Ce forum est dans un état...
Cyril a écrit:Je me marre parce que la guerre sert à cacher la manif qui sert elle-même à cacher autre chose... On peut aller loin comme ça, c'est tout. Et ça me semble très grossier et tiré par les cheveux.
Ponpondu a écrit:Que ce soit tiré par les cheveux, peut-être.
Ponpondu a écrit:Cyril a écrit:Je me marre parce que la guerre sert à cacher la manif qui sert elle-même à cacher autre chose... On peut aller loin comme ça, c'est tout. Et ça me semble très grossier et tiré par les cheveux.
Oui. Comme quoi on a un président qui ne sait plus quoi faire... et maintenant, sa guerre qui a eu pour conséquence ce massacre en Algérie, il va trouver quoi pour faire diversion? Que ce soit tiré par les cheveux, peut-être mais on a justement un bonhomme dont le mandat est capillotracté et qui accumule bourde sur bourde. Je maintiens que tout cela se tient... c'est la politique de la fuite en avant.
Feyd a écrit:En tout cas, je n'ose imaginer ce qu'on dirait ici et ailleurs si c'était encore Capitaine Sarko aux commandes du France.
Kadoc a écrit:Ben même pour le féliciter, y'a eu personne.
Ponpondu a écrit:La guerre était prévue pour le printemps au plus tôt, on bâcle les préparatifs et on se lance juste avant les manifs, sans même prévenir les alliés... il croyait quoi, qu'il allait gagner les doigts dans le nez?
Je ne suis pas contre cette guerre par principe, je l'espérais... mais je critique cette précipitation. Avant d'y aller, il fallait penser à tous nos ressortissants dans cette zone...
Waddle a écrit:Ponpondu a écrit:La guerre était prévue pour le printemps au plus tôt, on bâcle les préparatifs et on se lance juste avant les manifs, sans même prévenir les alliés... il croyait quoi, qu'il allait gagner les doigts dans le nez?
Je ne suis pas contre cette guerre par principe, je l'espérais... mais je critique cette précipitation. Avant d'y aller, il fallait penser à tous nos ressortissants dans cette zone...
C'était peut-être prévu au printemps (je ne sais pas quelles sont tes sources), mais sur le terrain, les données ont changé rapidement (et ça c'est bien réel) parce que les rebelles ont pris une ville clé et sont à portée de Bamako. Ce n'est pas comme si la situation était stable et qu'attendre des mois de plus n'aurait rien changé...
Dans le Canard Enchainé de cette semaine, il est dit que Hollande était plutôt mitigé, et que c'est l'Etat-major qui l'a convaincu que c'était le moment ou jamais d'agir...
Ponpondu a écrit:Peut-être que ça a vite changé mais il a voulu prendre tout le monde de court et n'a averti personne... maintenant il appelle les alliés à l'aide... c'est de l'amateurisme.
Waddle a écrit:Kadoc a écrit:Ben même pour le féliciter, y'a eu personne.
Personnellement, je ne maîtrise pas assez les enjeux et ce qui se passe là-bas, pour avoir une opinion tranchée.
Donc je ne peux pas m'avancer à le "féliciter" (c'est un peu étrange de féliciter quelqu'un parce qu'il va en guerre...), mais pas non plus à le critiquer car intuitivement, je me dis que ce n'est pas une mauvaise choses de stopper l'avancée des rebelles djihadistes (je préfère les appeler comme ça plutôt que "terroristes", comme le gouvernement le fait afin de maitrîser la communication au niveau de l'opinion publique) qui allait destabiliser encore plus le pays et affaiblir un état souverain.
Maintenant, est-ce-que cette guerre sera rapide? Est ce qu'elle ne va pas destabiliser la région pour longtemps?
Nul ne le sait...
Par contre, ce qui est certain, c'est que tous les gouvernements occidentaux qui ont approuvé quasi-unanimement l'intervention irresponsable en Libye, doivent assumer les conséquences maintenant. Car c'est ce conflit, ainsi que la distribution des armes à des civils libyens, qui a fait proliférer les armes et ainsi, destabilisé la région.
Kadoc a écrit:Alors certes l'intervention en Libye n'a sûrement pas aidé, mais lui mettre tout sur le dos, je pense que tu vas un peu loin.
Waddle a écrit:Ponpondu a écrit:La guerre était prévue pour le printemps au plus tôt, on bâcle les préparatifs et on se lance juste avant les manifs, sans même prévenir les alliés... il croyait quoi, qu'il allait gagner les doigts dans le nez?
Je ne suis pas contre cette guerre par principe, je l'espérais... mais je critique cette précipitation. Avant d'y aller, il fallait penser à tous nos ressortissants dans cette zone...
C'était peut-être prévu au printemps (je ne sais pas quelles sont tes sources), mais sur le terrain, les données ont changé rapidement (et ça c'est bien réel) parce que les rebelles ont pris une ville clé et sont à portée de Bamako. Ce n'est pas comme si la situation était stable et qu'attendre des mois de plus n'aurait rien changé...
Dans le Canard Enchainé de cette semaine, il est dit que Hollande était plutôt mitigé, et que c'est l'Etat-major qui l'a convaincu que c'était le moment ou jamais d'agir...
Kadoc a écrit:Ben même pour le féliciter, y'a eu personne.
Kadoc a écrit:Sur le terme "féliciter", c'était juste pour faire l'opposition, parce que dès qu'on parle d'un sujet il ne faut pas forcément forcément critiquer, contester. On a le droit d'être d'accord aussi!
Je n'y connais pas grand chose à la région non plus, mais cette région me semble quand même perpétuellement instable, il y a des petits groupes radicaux un peu partout, quand ce ne sont pas directement les gouvernement qui le sont. Alors certes l'intervention en Libye n'a sûrement pas aidé, mais lui mettre tout sur le dos, je pense que tu vas un peu loin.
Ces combattants ont vu leur nombre augmenter de manière considérable à l’été 2011, après la chute en Libye du régime de Mouammar Kadhafi. "Cela a été un moment décisif pour les rebelles, qui ont vu le retour dans le nord du Mali de miliciens touareg lourdement armés qui combattaient auparavant pour le régime libyen", explique Pierre Boilley, directeur du Centre d'études des mondes africains (Cemaf). Une fois le dictateur libyen renversé, ces combattants ont en effet regagné leur pays d’origine avec des armes.
L’intervention en Libye, élément déclencheur
"La révolte de janvier 2012 est une conséquence directe de l’intervention militaire de l’OTAN en Libye. Lorsque le rapport de force n’a plus été à leur avantage en Libye, plusieurs centaines de rebelles touaregs maliens sont rentrés au Mali sur-armés (missiles sol-sol et sol-air...)."
En octobre 2011, des avions de l'armée française avaient largué des caisses bourrées d'arsenaux de guerre en Libye afin de soutenir la rébellion libyenne contre Mouammar Kaddafi.
Quelques semaines après, une partie de ces armes est tombée entre les mains des groupes terroristes en activité dans la bande sahélo-saharienne. Aujourd'hui, ces armes sont utilisées au Mali, dont des Djihadistes ont tiré profit pour gagner d'autres terrains.
Analyse Les arsenaux de Kadhafi et des rebelles ont alimenté les trafics au Sahel.
Il n’a fallu que trois jours à l’armée française pour se rendre compte qu’elle faisait face au Mali à des combattants islamistes plus aguerris et mieux armés qu’anticipé. «Ce qui nous a beaucoup frappés, c’est la modernité de leur équipement, leur entraînement et leur capacité à s’en servir», a reconnu dimanche l’Elysée. D’où provient cet armement ? Selon plusieurs experts, les groupes actifs au Mali et dans le Sahel se sont largement fournis en Libye ces deux dernières années. «Une quantité...
Kôôl-x a écrit:Kadoc a écrit:Ben même pour le féliciter, y'a eu personne.
Nan mais les sarkolâtres zé frontistes voudraient que les bobos gauchistes pètent les plombs quand ils attaquent Hollande, sauf qu'on s'en fout, en fait !
Kadoc a écrit:Ben même pour le féliciter, y'a eu personne.
Waddle a écrit:Kadoc a écrit:Sur le terme "féliciter", c'était juste pour faire l'opposition, parce que dès qu'on parle d'un sujet il ne faut pas forcément forcément critiquer, contester. On a le droit d'être d'accord aussi!
Je n'y connais pas grand chose à la région non plus, mais cette région me semble quand même perpétuellement instable, il y a des petits groupes radicaux un peu partout, quand ce ne sont pas directement les gouvernement qui le sont. Alors certes l'intervention en Libye n'a sûrement pas aidé, mais lui mettre tout sur le dos, je pense que tu vas un peu loin.
C'est pourtant directement lié! Avant la guerre en Libye, as-tu entendu quoi que ce soit sur le Mali? Non, c'était un bel exemple démocratique de la région (un peu comme le Sénégal) sans problème particulier.
Mali: Zones d’ombres et questions sur une opération qui s’improvise jour après jour
Publié le 15/01/2013 à 22h20
Chaque jour, chaque heure elle apparait de plus en plus importante à assumer. Faute du déploiement en temps utile d’une force africaine efficace, faute d’une aide réelle de partenaires européens ou américain, faute de la capacité de l’armée malienne à tenir le terrain, la France est passée d’une planète à l’autre quand aux objectifs, et buts de guerre. Aujourd’hui, se déploient, d’abord sur l’aéroport de Bamako, toutes les unités venues des pays voisins ou de l’hexagone, de l’armée de terre française. Marsouins, légionnaires, fantassins, hommes des forces spéciales, Tout le monde débarque. Avec armes de pointe, et paquetages, munitions et rations de combats… Dans l’urgence, certains ont fait le chemin par la route, parcourant des centaines de kilomètres à bord de véhicules de l’avant-blindé, (VAB) de blindés légers, Blindé « Sagaie » et d’autres. Et ce alors que rien de tel n’était prévu. Certains soldats confessent sur leur tarmac de Bamako n’avoir pas suivi les procédures d’alertes, ou de pré-alertes… Il a fallu partir au plus vite et tailler la route. D’autres ont emprunté des avions gros-porteurs parfois loués à des pays étrangers, ou prêtés sans grand enthousiasme par ceux-ci. (Car ce qu’on appelle la « projection de forces » reste depuis des décennies le talon d’Achille des armées françaises. Et maintenant, il faut tout remettre en ordre, vérifier les armes, mettre en ordre les dispositifs opérationnels, établir les états-majors de campagne, reprendre des forces avant d’aller plus loin Bref, dans cette opération « Serval », « on avance en marchant » ironise un général fustigeant une inédite imprévoyance alors que les données sur le terrain étaient connues de puis longtemps… et s’étonnant de cette soudaine prise de responsabilité totale de l’opération lancée contre les islamistes occupant le Nord-Mali. Un légionnaire en astiquant son arme après l’avoir complètement démonté et remonté rappelle une des devises de la légion aimant les formules qui claquent, devise fortement appropriée en l’espèce: « La légion marche, La route suit ». Des blindés armés Sagaie équipés de canons de 90mm ont déjà pris la route du nord…
Les avions? les hélicos? Pas suffisant face à la détermination des islamistes et leur connaissance du terrain, leur armement
12 chasseurs (Mirage 2000D, Mirage F1-CR, Rafale, 5 avions ravitailleurs, des Bréguet-atlantiques (appareils de recco), des hélicoptères gazelles et des Tigres sont mobilisés pour des frappes que le ministre Jean-Yves le Drian dit être efficaces. Reste que la règle est connue et n’a pas changé: Si personne n’est là au sol pour tenir des positions que les bombardements sont censées libérer, ces zones restent hors-contrôle. Et les islamistes d’AQMI, d’Ansar Dine, du MUJAO, ne lâchent rien. Leur connaissance du terrain désertique (grottes et caches diverses possibles), leur volonté de tenir la « dragée haute » aux forces françaises ou autres, leur mobilité, leur capacités à se fondre dans des zones, des villes, des villages peuplés, empêchent l’offensive aérienne d’être réellement efficace, en tous les cas décisives. L’armée malienne étant incapable de tenir le terrain, les islamistes prennent des villes comme ils l’ont fait à Diabali, sont encore présents à Konna, ou ailleurs, continuent à faire régner leur lois et appellent même parfois à la résistance à l’envahisseur. Qui plus est leur équipement est de qualité. Ils ont eu tout le temps de faire leur marché, à la fois en Libye, ou norme d’entre eux ont combattu comme mercenaires. La Libye a été et reste un grand marché d’armes à ciel ouvert. Les islamistes en ont même ramené des blindés légers… Au rayon armes automatiques, ils ont toute la panoplie et ne manquent pas d’armes lourdes, mitrailleuses 12,7, canons de 20, 24, 30mm, et batteries anti-aériennes, le tout souvent montées sur leurs centaines de picks-up ultra mobiles, et cibles principales des frappes aériennes jusque ici.
Les contingents africains?
Ils se hâtent lentement. Les chefs d’états-major des divers pays de la CEDEAO se sont rencontrés aujourd’hui… pour se repartir les commandements. Ce qui, eu égard à la susceptibilité des uns et des autres n’est pas joué… La tête de l’opération africaine a été confiée aux Nigérians. « Une bonne chose dit un officier supérieur français ». Les nigérians sont des bons combattants. Ils l’ont prouvé par le passé, sachant aller au « casse-pipe », comme ils l’ont démontré par le passé en tant que casque bleus, notamment en Sierra-Léone.
Mais certains pros s’interrogent sur ce qu’on appelle en termes militaires « l’inter-opérabilité » des divers continents. C’est une question essentielle de communication par exemple car les nigérians sont de culture anglo-saxonne, alors que les autres contingents sont francophones. C’est aussi une question de technique et de règles militaires et de niveaux différents. « Quand on sait que nous nous somme souvent heurtés aux américains en Afghanistan » quant aux stratégies à appliquer, on peut légitimement s’interroger, voire s’inquiéter dit encore l’officier français qui était de la campagne afghane.
Et les buts de guerre français?
La première réponse du Président de la République aujourd’hui en visite aux Emirats-arabes Unis a été sèche. Que comptez-vous faire des islamistes a interrogé un journaliste. – les éliminer! a répondu d’un mot François Hollande. Avant d’apporter un bémol qui laisse quand même songeur. – Les éliminer ou les capturer, ça peut servir… Le « ça peut servir » fait immédiatement penser à des interrogatoires, dont on se demande qui les mènera et de quelle manière… Sachant qu’en Afrique, les interrogatoires « musclés » voire très musclés sont la règle. Par ailleurs sachant que plusieurs pays voisins du Mali, comme l’Algérie ont commencé a fermer leur frontières pour éviter, que ces pays deviennent à leur tour des refuges, des sanctuaires pour un nombre d’islamistes que l’on estime en l’état entre 2 et 3000. On imagine mal l’Afrique créer son Guantanamo, comme on imagine mal, quelles que soient les horreurs qu’ils ont commises, que la stratégie consiste à éliminer physiquement tous les islamistes, qui, ne sont certainement pas prêts à se rendre à déposer les armes. Bref, c’est le « flou artistique total » si l’on peut dire quant à l’avenir de cette guerre déclenchée dans l’urgence à l’improviste, certes pour protéger le Mali, protéger les français et les intérêts français importants aussi bien en Afrique (au Mali ou Areva continue à exploiter l’Uranium) que dans l’hexagone ou la crainte de tentatives de ripostes terroristes est bien réelle, et a été souvent évoquée ici, (cf l’interview du meilleur chasseur de terroristes et connaisseur des dossiers islamistes, le juge Marc Trévidic).
Et les otages?
Mutisme total et compréhensible de ce coté là. Même si le top donné à une opération qu’il a voulu et ordonné, signale un changement de donne du coté du pouvoir. Dans l’entourage de François Hollande, certains confient à voix basse que le nouveau Président veut bouleverser la donne habituelle et cesser, comme l’ont fait ses prédécesseurs, de payer des rançons exorbitantes en échange de leur libération. Rançons qui n’ont cessé d’alimenté l’effort de guerre islamiste, et ont permis entre autres, aux hommes d’AQMI et à Abou Zeid de se fournir largement en armes de tout genre qu’ils vont opposer maintenant aux soldats français. Reste que la chance, quelque soit les capacités, la maitrise technique et le courage des hommes des forces spéciales ou du Service Action de la DGSE, de parvenir à libérer les otages par des coups de force sont plus que limitées, voire nulles dès lors que ces otages sont sous surveillances de bandes armées à la férocité totale et à l’absence totale de scrupules. Denis Allex était un militaire dit un homme du Renseignement français. Il avait choisi sa voie, son métier, en tant que membre du Service Action de la DGSE. Il savait à quoi il pouvait s’exposer. Comme les hommes du commando envoyés pour tenter de le libérer. Le pouvoir le savait en donnant un top opérationnel le même jour que celui délivré pour le lancement d’une opération militaire conséquente destinée à sauver le Mali du péril islamiste. Empêchant ainsi les médias de se focaliser uniquement sur l’échec de l’opération en Somalie. Calcul cynique? Pas forcément… Si tout avait marché, si les deux opérations lancées concomitamment avaient réussi pleinement sans pertes, le pouvoir aurait lancé alors un message sans ambiguité aux islamistes: Nous sommes capables de vous faire la guerre, et nous sommes aussi capables de libérer nos otages. « Là, c’eut été du gagnant-gagnant confie une source connaissant aussi bien la chose militaire que le monde du Renseignement et celui des politiques. Mais les choses ont tourné autrement. Et les familles, en l’absence de message clair des preneurs d’otages sont plongé désormais dans une angoisse folle.
Bref, si militairement les choses avancent, si les islamistes globalement sont en difficulté mais loin d’être vaincus, si le gouvernement affiche une détermination totale, l’incertitude, les zones d’ombres, les questions sur le déroulé, le résultat, le temps que dureront les opérations, mollement soutenues par la communauté internationale, et les risques qu’elles impliquent restent aujourd’hui entières.
Frédéric Helbert
Kadoc a écrit:
Je pense que la région était loin d'être calme et qu'elle faisait l'objet d'escarmouches constantes. Je regarde wiki et je vois : rébellion touarègue 1962-1963 (Mali), rébellion touarègue 1990-1995 (Mali, Niger), soulèvement touareg 2006 (Mali), rébellion touarègue 2007-2009 (Mali, Niger). La Mauritanie à régulièrement des problèmes avec des groupes radicaux
De mes lectures limitées, j'avais retenu que c'était une région instable, avec la Mauritanie et le Niger notamment, et il se trouve que les problèmes liés au Touaregs au Niger ont lieu au Mali aussi. On ne peut pas mettre tout sur le dos de l'intervention en Libye. L'envie était déjà là.
Crise au Mali, la faute à la révolution libyenne
Beaucoup de touaregs, réclamant leur autonomie depuis l'indépendance du Mali, combattaient auprès de Mouammar Kadhafi comme mercenaires. A la chute du régime, ils ont récupéré une bonne partie de l'arcenal de l'ex-dictateur.
Effet domino au Sahel. Indirectement, la crise au Mali est due à la révolution libyenne. Explications. Beaucoup de Touaregs, réclamant leur autonomie depuis l'indépendance du Mali, combattaient auprès de Mouammar Kadhafi comme mercenaires. Opposés au pouvoir central malien, ils ne s'opposaient pas à lui avec les armes. Mais la chute de la Libye surarmée de Khadafi en 2011 a fait volé en éclat l'équilibre de la région du nord Mali.
Armée légères, lance-roquettes, batteries anti-aériennes, les touaregs ont récupéré une bonne partie des armes lourdes de l'ex-dictateur, direction leur pays d'origine, le Niger, mais surtout le Mali. Ils ont rejoint les rangs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le principal groupe touareg revendiquant l'indépendance du Nord du pays.
Lire aussi > "Des armes de Kadhafi retrouvées chez les touaregs du Mali"
Les Touaregs évincés par les islamistes
Le MLNA, composé d'environ 2.000 à 3.000 hommes, a alors lancé ses troupes à l'assaut des villes du Nord, qui sont tombées petit à petit, dans une région où Al-Qaïda au Maghreb islamique est aussi très présente. Leur arsenal libyen leur ont permis d'enchaîner les succès militaires contre l'armée malienne, jusqu'au coup d'Etat militaire du 22 mars 2011 contre le président Amadou Toumani Touré.
A l'origine, associés à la rébellion Touaregs, les islamistes n'ont eu qu'à profiter de cette situation d'instabilité pour les déloger en avril. Ils ont évincé leurs anciens alliés, occupant les trois régions administratives de Tombouctou, Gao et Kidal, dans le nord. Depuis le Mouvement pour l'unicité du jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et Ansar Dine (Défenseurs de l'Islam) applique la charia, la loi islamique dans la région. C'est pour les déloger que la France a lancé une opération depuis quelques jours.
Source sur TF1 News : Crise au Mali, la faute à la révolution libyenne
Waddle a écrit:Ce n'est pas la Libye qui a créé l'envie, mais qui a rendu possible que se concrétise réellement une rébellion efficace
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