Des lolos, et autres diableries, j'en avais vu des tonnes. Tiens, même le spectacle très "exotique" et banal, de la jeune femme qu'on prépare en vue d'un mariage, l'incontournable scène de l'épilation intégrale effectué par des matrones irrascibles...
Mais il faisait tellement chaud dans les hammams que la seule obsession qui me taraudait le corps, c'était sortir, sortir, sortir, pour enfin avoir un peu de fraîcheur !
(on allait au minimum, pour les enfants, 1 à 2 fois par mois au bain maure, pour un nettoyage complet à haute température).
Sinon, contrairement à Cortese qui habitait à Alger, dans une société policée et quasi aristocratique (malgré les affres de la colonisation), moi j'habitais dans un petit village de paysans, un village colonial comme on disait. Les mœurs étaient beaucoup plus souples. Et des lolos des cousines, j'en ai vu un paquet, puisque dans le strict cocon familial, le femmes avaient relativement peu de pudeur, dès que l'ambiance devenait feutrée et coupée de l'extérieur.
Pour en revenir à m'homosexualité, elle était ... invisible, mais parfaitement présente, puisqu'elle avait pour mission thérapeutique de faire baisser (2 s) les tensions des mâles, avant le mariage. Les maisons closes n'existaient que dans les grandes villes (j'en ai déjà parlé, je radote...).





