
Modérateurs: Garion, Silverwitch

Maverick a écrit:Ensuite, un rapport sexuel a pour but de faire des enfants.

Shunt a écrit:Maverick a écrit:Ensuite, un rapport sexuel a pour but de faire des enfants.
Heureusement que non


Marlaga a écrit:Si tu dis que l'homosexualité n'est pas une déviance, ça veut dire que c'est un comportement conforme aux normes sociales en vigueur, donc que les homosexuels sont parfaitement acceptés dans la société, donc que tous tes arguments s'effondrent.
Si tu dis que c'est une déviance, tu te donnes tort à toi-même aussi dans ta réponse à Waddle.

Shunt a écrit:silverwitch a écrit:Si la Chine contredit nos principes républicains en imposant un strict contrôle des naissances, ça ne modifie en rien la valeur de nos principes. J'ajouterais que ton exemple est assez malvenu, quand on sait que le mariage en Chine est bien lié à la procréation, de manière explicite dans la loi.
Ca prouve bien l'absurdité de la chose.
Je vois surtout que le Conseil Constitutionnel botte en touche en précisant qu'"'il n'appartient pas au Conseil constitutionnel de substituer son appréciation à celle du législateur sur la prise en compte, en cette matière, de cette différence de situation".
6. Considérant, en premier lieu, que l'article 66 de la Constitution prohibe la détention arbitraire et confie à l'autorité judiciaire, dans les conditions prévues par la loi, la protection de la liberté individuelle ; que la liberté du mariage, composante de la liberté personnelle, résulte des articles 2 et 4 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 ; que les dispositions contestées n'affectent pas la liberté individuelle ; que, dès lors, le grief tiré de la violation de l'article 66 de la Constitution est inopérant ;
7. Considérant, en second lieu, que la liberté du mariage ne restreint pas la compétence que le législateur tient de l'article 34 de la Constitution pour fixer les conditions du mariage dès lors que, dans l'exercice de cette compétence, il ne prive pas de garanties légales des exigences de caractère constitutionnel ;
8. Considérant, d'une part, que le droit de mener une vie familiale normale résulte du dixième alinéa du Préambule de la Constitution de 1946 qui dispose : « La Nation assure à l'individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement » ; que le dernier alinéa de l'article 75 et l'article 144 du code civil ne font pas obstacle à la liberté des couples de même sexe de vivre en concubinage dans les conditions définies par l'article 515-8 de ce code ou de bénéficier du cadre juridique du pacte civil de solidarité régi par ses articles 515-1 et suivants ; que le droit de mener une vie familiale normale n'implique pas le droit de se marier pour les couples de même sexe ; que, par suite, les dispositions critiquées ne portent pas atteinte au droit de mener une vie familiale normale ;
9. Considérant, d'autre part, que l'article 6 de la Déclaration de 1789 dispose que la loi « doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse » ; que le principe d'égalité ne s'oppose ni à ce que le législateur règle de façon différente des situations différentes ni à ce qu'il déroge à l'égalité pour des raisons d'intérêt général pourvu que, dans l'un et l'autre cas, la différence de traitement qui en résulte soit en rapport direct avec l'objet de la loi qui l'établit ; qu'en maintenant le principe selon lequel le mariage est l'union d'un homme et d'une femme, le législateur a, dans l'exercice de la compétence que lui attribue l'article 34 de la Constitution, estimé que la différence de situation entre les couples de même sexe et les couples composés d'un homme et d'une femme peut justifier une différence de traitement quant aux règles du droit de la famille ; qu'il n'appartient pas au Conseil constitutionnel de substituer son appréciation à celle du législateur sur la prise en compte, en cette matière, de cette différence de situation ; que, par suite, le grief tiré de la violation de l'article 6 de la Déclaration de 1789 doit être écarté ;
10. Considérant qu'il résulte de ce qui précède que le grief tiré de l'atteinte à la liberté du mariage doit être écarté ;
11. Considérant que les dispositions contestées ne sont contraires à aucun autre droit ou liberté que la Constitution garantit,
Toujours pas. Un homosexuel peut se marier, à condition qu'il épouse une personne de l'autre sexe. La qualité du mariage, c'est l'union d'un homme et d'une femme.
Donc les homosexuels, par essence, n'ont pas vocation à s'unir ?
Ça s'appelle l'indifférenciation. Et c'est évidemment une contradiction dans les termes, puisqu'il y a d'abord la revendication d'une reconnaissance publique d'une orientation privée, la relation homosexuelle, en même temps que la volonté d'établir une équivalence entre toutes les formes d'union, ce qui revient à nier la différence sexuée.
Mais tu l'as dit toi même : la puissance publique n'a pas à connaître ou reconnaître ni le sexe, ni les origines...
Tu raisonnes à l'envers. Je vais te donner un exemple plus parlant, celui de l'accouchement sous x. Légalement, la femme n'a pas accouché.
Tu peux expliciter davantage ?
Sinon, bien entendu qu'à l'origine le mariage a été codifié pour encadrer l'union d'un homme et d'une femme à des fins de procréation. Mais ce constat anthropologique n'a pas valeur de loi indépassable. La baisse de la mortalité infantile, l'accès à la contraception, l'évolution de la place des femmes (entre autres) change irrémédiablement notre regard et notre conception de la famille et a fortiori du mariage.
Pourquoi d'après toi le nombre de mariages décline-t-il aujourd'hui en France ?
C'est curieux, ces grands refrains apocalyptiques quand il est question du mariage gay... je n'ai pas le sentiment, mais peut-être me trompe-je, que les pays ayant légalisé le mariage homo soient des sociétés décousues, anarchiques, chaotiques et foncièrement décadentes.

Neoflo a écrit:Ce qui serait marrant ce serait de retrouver les avis de Silverwitch, Waddle ou autres lors de la création du PACS. Je ne sais pas pourquoi mais je crois qu'ils étaient contres.

Shunt a écrit:Marlaga a écrit:Si tu dis que l'homosexualité n'est pas une déviance, ça veut dire que c'est un comportement conforme aux normes sociales en vigueur, donc que les homosexuels sont parfaitement acceptés dans la société, donc que tous tes arguments s'effondrent.
Si tu dis que c'est une déviance, tu te donnes tort à toi-même aussi dans ta réponse à Waddle.
Ce que tu dis montre bien que parler de "déviance" est une question de point de vue individuel dans un premier temps. Si on considère l'homosexualité comme une déviance (donc hors norme), il est logique de s'opposer au mariage des homos, le mariage étant une norme. C'est la position de Waddle. A partir du moment où on considère que l'homosexualité n'est pas une déviance, on peut du coup envisager les choses autrement. C'est ma position.
Pour ce qui est en revanche de l'opinion collective, je suis bien infoutu de la définir. L'homophobie existe, c'est un fait, il y a des actes délictueux ou criminels qui en attestent. Mais nous ne sommes pas non plus dans un pays où les homos sont persécutés. J'ai le sentiment que l'homosexualité est globalement davantage tolérée qu'elle ne l'était il y a 30 ou 50 ans. Entre le tout blanc et le tout noir, il y a du gris.
Mais pour moi, il y a une différence entre la tolérance, l'acceptation et la reconnaissance. Et il y a différents stades. Une société peut dire "je vous tolère, vous faîtes ce que vous voulez de votre vie, ça ne nous regarde pas". Une société peut aller un peu plus loin en donnant ouvrant un dispositif juridique reconnaissant la relation homosexuelle, pour par exemple permettre de faire face aux aléas de la vie. C'est ce qui s'est passé en France avec le PACS. Et une société peut aller encore plus loin en lui ouvrant cette fois une institution, en l'occurrence le mariage. On dépasse le champ purement juridique, on est dans le registre des valeurs, du symbole et effectivement de la norme.
Je crois que notre point de vue, notre position sur cette question dépend aussi beaucoup de la conception qu'on a du mariage, du sens qu'il revêt. Oui, à l'origine le mariage a été codifié pour permettre à un homme et une femme de procréer et de fonder une famille. C'est un fait anthropologique et historique. Mais au fil du temps, des bouleversements majeurs sont intervenus qui modifient notre rapport à la vie, à la famille, au mariage. Ca va des progrès médicaux et sanitaires qui ont fait reculer la mortalité infantile à la maîtrise de sa sexualité par les contraceptifs, jusqu'au déclin de la religion dominante sans oublier les grandes mutations socio-économiques. La France est passée en un siècle d'une société rurale à une société post-industrielle. Quand la France était majoritairement peuplée de paysans, les enfants constituaient une première main d'oeuvre. Il fallait faire des enfants pour assurer les tâches quotidiennes, prendre la relève et assurer les vieux jours des parents. L'un des héritages de cette France rurale, ce sont notamment les deux mois de vacances accordés l'été aux élèves pour leur permettre d'effectuer les moissons.
Lorsqu'on passe en si peu de temps (un siècle au regard de l'histoire humaine, ça représente quoi ?) d'une vie rurale qui a influencé, inspiré, conditionné nos institutions pendant des siècles voire des millénaires, à une vie urbaine, voire désormais péri-urbaine, c'est tout notre système de valeurs, notre rapport à autrui qui s'en trouve chambouler.
S'arque-bouter sur la mission procréatrice du mariage a-t-elle encore un sens ? Est-ce que la procréation reste un objectif aussi primordial qu'il l'était dans nos vieilles sociétés rurales ? Il faut quand même se rappeler qu'il a fallu une quinzaine de siècles pour que la population mondiale passe de 200 millions d'individus (estimation au Ve siècle) à 1.7 milliard (estimation au début du XXe siècle). Il n'a fallu ensuite que quelques décennies pour qu'elle passe de 1.7 à 7 milliards, avec les conséquences sociales, économiques et environnementales que l'on sait. Aujourd'hui qu'est-ce qui menace le plus la survie de l'espèce humaine ? La diminution des naissances ou la surpopulation ?

Waddle a écrit:Par ailleurs, tu ne sais rien répondre de concret quand on te demande, au nom des mêmes principes, pourquoi ne pas légaliser le mariage polygame. Bref tu ne sais pas toi même.
Kadoc a écrit:Waddle a écrit:J'espère que le fait de ne pas trouver, t'aidera à reconsidérer la façon dont tu lis et apprécies les messages. Il faut aller un peu au-delà de l'émotion.
Tu fais ton petit professeur alors que tu ne vaux pas un coup de cidre. Pour quelqu'un de croyant - avec toute l’irrationalité et l'émotivité que ça implique - me parler d'émotion, ça ne manque pas de saveur. En plus question émotivité, t'as parié sur le mauvais cheval, de ce point de vue-là je suis complètement rationaliste.
L'émotivité elle est plutôt des gens qui ramènent constamment le débat de l'homosexualité sur les animaux parce que ça les répugne.
A force de jamais rien comprendre, il va t'arriver des bricoles...

Shunt a écrit:
* article 212 : "Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance". La notion de fidélité dans une union multiple me paraît hardie". Je pouffe...
Shunt a écrit:Ce que tu dis montre bien que parler de "déviance" est une question de point de vue individuel dans un premier temps. Si on considère l'homosexualité comme une déviance (donc hors norme), il est logique de s'opposer au mariage des homos, le mariage étant une norme. C'est la position de Waddle. A partir du moment où on considère que l'homosexualité n'est pas une déviance, on peut du coup envisager les choses autrement. C'est ma position.



silverwitch a écrit:Neoflo a écrit:Ce qui serait marrant ce serait de retrouver les avis de Silverwitch, Waddle ou autres lors de la création du PACS. Je ne sais pas pourquoi mais je crois qu'ils étaient contres.
J'étais plutôt favorable au PACS, parce qu'il représentait un simple contrat, et non une institution. J'en suis un peu revenue en constatant son évolution, contraire aux principes républicains et qui encourage la revendication identitaire et l'indifférenciation, plutôt que d'apaiser d'éventuelles dérives communautaires.

Shunt a écrit:Sinon je suis tombé sur un article très intéressant, l'article 171 qui stipule : "Le Président de la République peut, pour des motifs graves, autoriser la célébration du mariage si l'un des futurs époux est décédé après l'accomplissement de formalités officielles marquant sans équivoque son consentement. Dans ce cas, les effets du mariage remontent à la date du jour précédant celui du décès de l'époux."
Même si la loi précise qu'il ne peut s'agir que d'une "dérogation", elle valide en quelque sorte le mariage posthume. Quelle est l'utilité publique d'une telle disposition, sachant qu'il ne peut y avoir derrière de procréation ?

Shunt a écrit:Il faudrait peut-être que tu commences par lire tes contradicteurs, parce que je t'ai déjà dit qu'une union polygame ne pouvait entrer dans aucun cadre juridique, à l'exception du droit coutumier où, par exemple, le patriarche dispose à sa guise de ses épouses, chose incompatible avec nos institutions républicaines qui imposent le respect de l'égalité des droits.
Rentrons dans le détail des unions multiples. Comment d'une part les définit-on ? Dans l'exemple d'un ménage à trois, on a plusieurs cas de figures :
1. l'homme couche avec deux femmes, mais les deux femmes ne couchent pas ensemble
2. une des femmes couche alternativement avec l'homme et l'autre femme mais ces derniers n'ont aucun rapport
3. tout le monde couche avec tout le monde
Quel serait la forme juridique d'une telle association : une accumulation de contrats bilatéraux (ce qui reviendrait à rendre caduc le divorce) ou un contrat d'ensemble qui engage mutuellement l'ensemble du trio.
Dans ce dernier cas de figure, comment régis-tu la séparation ? Quand il s'agit d'un couple, c'est assez simple en principe puisqu'il s'agit de séparer deux individus. Mais comment en sépare-t-on trois ? Si l'un des membres du trio souhaite se séparer des deux autres ou d'un seul mais pas de l'autre, quel arbitrage donner ? Par ailleurs, le départ d'un seul peut-il suffire à invalider le mariage pour l'ensemble... tu vois très bien que tout ça n'a aucun sens.
Par ailleurs, contrairement au mariage gay, le mariage multiple ou polygame impliquerait une refonte juridique totale du mariage :
* article 147 : "On ne peut contracter un second mariage avant la dissolution du premier." Le mariage multiple annule les notions de premier et second mariage
* article 188 : "L'époux au préjudice duquel a été contracté un second mariage peut en demander la nullité, du vivant même de l'époux qui était engagé avec lui." On est bien barré avec ça...
* article 211 : "Le juge aux affaires familiales prononcera également si le père ou la mère qui offrira de recevoir, nourrir et entretenir dans sa demeure, l'enfant à qui il devra des aliments, devra dans ce cas être dispensé de payer la pension alimentaire." A trois, ça va être coton...
Et le plus drôle :
* article 212 : "Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance". La notion de fidélité dans une union multiple me paraît hardie". Je pouffe...
Sinon je suis tombé sur un article très intéressant, l'article 171 qui stipule : "Le Président de la République peut, pour des motifs graves, autoriser la célébration du mariage si l'un des futurs époux est décédé après l'accomplissement de formalités officielles marquant sans équivoque son consentement. Dans ce cas, les effets du mariage remontent à la date du jour précédant celui du décès de l'époux."
Même si la loi précise qu'il ne peut s'agir que d'une "dérogation", elle valide en quelque sorte le mariage posthume. Quelle est l'utilité publique d'une telle disposition, sachant qu'il ne peut y avoir derrière de procréation ?

Marlaga a écrit:C'est là où tu te trompes puisque dès que tu emploies le mot déviance, tu fais référence à une norme, donc à la société dans sa globalité. Sinon, on parle d'opinion personnelle.
A l'échelle du monde, oui
mais tu sais bien que tous les pays européens sont vieillissants et que la natalité est un vecteur de croissance économique incontournable et très recherché par les pouvoirs politiques. L'Etat a donc bien son rôle à jouer dans le sens qu'il donne au mariage.
Waddle a écrit:Et ta position est hyper hypocrite parce que ça veut dire quoi? Que si par hasard on découvre (par exemple) que l'homosexualité est issu d'une anomalie génétique, tout d'un coup, tu te diras "Dis donc, vu que ca vient d'une anomalie, hop, il faut interdire le mariage!!" ?
Car la société n'en a que faire que ce soit une déviance ou pas, seul compte le fait que ce soit nuisible ou pas. Et vu que l'homosexualité n'est nuisible à personne, se poser la question de la deviance est complètement caduque et hors-sujet. Si j'ai parlé de déviance, c'est simplement pour donner mon avis sur la question, pas pour jusstifier mon opposition au mariage. Pour toi Shunt, je crois que ce n'est quand même pas difficile à comprendre.
Shunt a écrit:Tu auras du mal à tromper ton monde, je crois.

Waddle a écrit:Encore un procès d'intention. Je te parle de mariage polygame, et toi tu as dans ta tête, en pré-maché, un schéma déjà bien établi.
Quand je parle de polygamie, je ne parle que de la possibilité pour 3 personnes (ou plus) de se marier ensemble, ou qu'une personne se marie avec plusieurs personnes différentes. Je n'ai pas parlé de patriarche, de mariage forcé, ou de quelqu'un qui dispose comme il veut de son épouse.
Ceci étant dit, tu peux donc me dire maintenant ce qui t'oppose au mariage polygame. Un deni d'égalité? La polygamie est-elle considérée comme une maladie ou une déviance? (vu que tu t'acharnes à regarder le problème sous cet angle)
Tiens, je ne savais pas que le mariage devait aussi avoir pour but de régler les questions sexuelles...
Bref, considérons un cas simple que pourrait accepter le législateur: une personne (homme ou femme) a le droit de prendre un ou plusieurs personnes comme épou ou épouse. Qu'est ce qui dans les principes que tu défends, s'opposerait à ça?
En admettant par exemple que, s'il s'agit d'un homme qui prends 2 épouses, il faudrait que la première soit d'accord. Ca te conviendrait comme système non?
UN homme qui a 2 femmes, a le même contrat avec chaque femme, que s'il était marié seulement avec elle par exemple. Pas compliqué non?
Ma réponse plus haut répond également à cette interrogation.
Sauf ton respect ton argumentaire est effroyablement ridicule. En gros, tu m'expliques que le mariage polygame n'est pas possible...parce qu'il est interdit.
Et que ça posera problème de légaliser le mariage polygame parce qu'il...faudra modifier les passages qui ne le rendent pas possible!
Je suis con
Tu veux que je te cite toutes les lignes qu'il faudrait modifier pour intégrer le mariage gay?
Ce sont ici les contours de la loi qui ne doit donc pas faire l'objet d'un débat.
C'est un peu comme si tu remettais en cause le sens des PV pour comportements sur la route par exemple, sous prétexte que de façon exceptionnelle, le président pouvait annuler des PV.

Waddle a écrit:Si tu es malhonnête intellectuellement, en plus d'être incapable d'argumenter, ça va être compliqué.
Car j'ai été très clair depuis le début, je n'ai jamais insinué que cela devrait être interdit parce que ce n'était pas normal.
Que tu penses que c'est au fond de moi, ce qui me motive, c'est ton droit. Mais dans un débat citoyen, peu importe les motivations, seuls compte les arguments avancés.
Moi je n'essaye pas de savoir si tu es pro parce que tu es un homo refoulé qui a souffert de moqueries, ou parce que t'as plein de copains homos, ou parce que t'es un homo qui caché, je ne fais que répondre par rapport à tes arguments.
Quand tu te prononces contre le mariage polygame, vais-je aller dire que c'est probablement parce que tu es un xénophobe qui s'ignore et qui méprise cette pratique parce que ce sont des africains qui la pratiquent? (d'ailleurs ta caricature avec le "patriarche" était assez marrante, mais ce n'est pas de ta faute, tu ne peux pas connaître)
Marlaga a écrit:Shunt, c'est amusant parce que tu sors le code civile pour dire qu'un mariage polygame serait impossible. Le principe, c'est bien de faire évoluer la loi pour l'autoriser, comme le veulent les homosexuels. Sinon, c'est simple, pour le mariage homosexuel, je te sors le code civile qui stipule qu'un mariage, c'est un homme et une femme. Fin du débat.

Shunt a écrit:Waddle a écrit:Moi je n'essaye pas de savoir si tu es pro parce que tu es un homo refoulé qui a souffert de moqueries, ou parce que t'as plein de copains homos, ou parce que t'es un homo qui caché, je ne fais que répondre par rapport à tes arguments.
Aaaah on y arrive ! Je me demandais quand ça allait tomber.
Shunt a écrit:Marlaga a écrit:Shunt, c'est amusant parce que tu sors le code civile pour dire qu'un mariage polygame serait impossible. Le principe, c'est bien de faire évoluer la loi pour l'autoriser, comme le veulent les homosexuels. Sinon, c'est simple, pour le mariage homosexuel, je te sors le code civile qui stipule qu'un mariage, c'est un homme et une femme. Fin du débat.
Ce n'est pas du tout ce que je dis. Pour faire simple, le mariage homo ne nécessite qu'un aménagement à la marge, à partir du moment où la question de la procréation qui, à la base le sous-tend, n'est pas une obligation légale. Il n'implique aucune conséquence pour les couples hétéro (ou alors il faut m'expliquer lesquelles). A partir du moment, où pour créer un mariage polygame, tu abolis l'obligation de fidélité, cela s'applique à tous les couples, polygames ou non. Les couples mariés ne sont plus tenus d'être fidèles. De même, si tu abolis l'obligation d'annuler le 1er mariage pour en contracter un 2e, tu rends en partie caduc le divorce. Pas seulement pour les polygames mais pour l'ensemble des couples mariés puisque la loi est la même pour tous.
Tu comprends la différence ?

Capet a écrit:En fait on en revient toujours à ce délicat mélange entre le sacré et le juridique.
Si on exclut le sacré alors l'union entre deux personnes se résume à savoir quelle est la meilleure formule pour avoir de meilleurs avantages et payer moins d'impôt. On peut même faire une petite analogie avec les entreprises : pourquoi on se met en Eurl ou en Sarl ou autoentrepreneur etc ? Pour prendre plus ou moins de risques, avoir plus ou moins de couvertures, payer plus ou moins d'impôt...
Le mariage étant issu d'une religion, avec ses propres règles, étant sacré, alors réservons ce mot pour ceux qui se réfèrent à ces règles.
Pour les autres utilisons d'autres mots et accordons les droits qui vont bien. Mais tant qu'on mélangera les deux ça mettra le bazar.


Shunt a écrit:Car j'ai été très clair depuis le début, je n'ai jamais insinué que cela devrait être interdit parce que ce n'était pas normal.
C'est le premier argument que tu as sorti, juste avant l'analogie avec la zoophilie et la pédophilie. Après, heureusement pour toi, silverwitch est arrivée avec des arguments juridiques qui t'ont servi de bouée de sauvetage.
Waddle a écrit:Pour moi le mariage représente un modèle et une vision de société. Donc aussi un symbole, mais un symbole fort.
Et le détricoter en faisant croire que le mariage "symbolise 2 personnes qui s'aiment", c'est complètement faux à mon sens.
Le mariage, dans son sens dans la société, n'est pas un diplôme récompensant l'amour, c'est un symbole fort qui traduit l'union de 2 personnes, dans le but de fonder une famille et prolonger l'espèce humaine.
Maintenant, les lobbys veulent singer le mariage et osent parler de "discrimination" comme si le mariage était un "droit".

Kadoc a écrit:Shunt a écrit:Waddle a écrit:Moi je n'essaye pas de savoir si tu es pro parce que tu es un homo refoulé qui a souffert de moqueries, ou parce que t'as plein de copains homos, ou parce que t'es un homo qui caché, je ne fais que répondre par rapport à tes arguments.
Aaaah on y arrive ! Je me demandais quand ça allait tomber.
![]()
Rends-toi à l'évidence, on ne peut pas être pour le mariage homo à moins d'en être un soi-même

Kadoc a écrit:Shunt a écrit:Waddle a écrit:Moi je n'essaye pas de savoir si tu es pro parce que tu es un homo refoulé qui a souffert de moqueries, ou parce que t'as plein de copains homos, ou parce que t'es un homo qui caché, je ne fais que répondre par rapport à tes arguments.
Aaaah on y arrive ! Je me demandais quand ça allait tomber.
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Rends-toi à l'évidence, on ne peut pas être pour le mariage homo à moins d'en être un soi-même

Capet a écrit:Le mariage étant issu d'une religion, avec ses propres règles, étant sacré, alors réservons ce mot pour ceux qui se réfèrent à ces règles.
Pour les autres utilisons d'autres mots et accordons les droits qui vont bien. Mais tant qu'on mélangera les deux ça mettra le bazar.



Alfa a écrit:Il faut créer une religion pour les homo, il n'y a pas de raison qu'ils n'aient pas droit a un mariage a l'eglise comme tout le monde.

Waddle a écrit:silverwitch a écrit:J'étais plutôt favorable au PACS, parce qu'il représentait un simple contrat, et non une institution. J'en suis un peu revenue en constatant son évolution, contraire aux principes républicains et qui encourage la revendication identitaire et l'indifférenciation, plutôt que d'apaiser d'éventuelles dérives communautaires.
Pas tout compris. Qu'est ce que tu reproches à l'évolution du PACS? (Il a évolué depuis ses débuts d'ailleurs?)

Waddle a écrit:Pour le reste, tu dis "On y arrive", parce que je dis que je ne sais pas si tu es un homo-refoulé, bah oui, que veux-tu, étant donné que selon toi, mes arguments sont motivés que par mon ressenti personnel sur l'homosexualité, j'imagine que pour toi, c'est la même chose. Si tu es favorable, c'est donc que quelque part, tu es attiré par l'homosexualité. C'est stupide comme raisonnement n'est ce pas?
Waddle a écrit:J'ai dit assez clairement que pour moi, l'homosexualité était une déviance.
Considère tu par exemple la pédophilie (le fait d'avoir de l'ATTIRANCE pour les enfants, pas le fait de passer à l'acte) comme une maladie?
Si oui, pourquoi? Si non, ma question n'a aucun intérêt.
Un certain pourcentage de la population aura donc une attirance homosexuelle, tout comme un certain pourcentage aura des tendances pédophiles, sans que ces personnes l'aient choisi. D'un côté, on dira que l'homosexualité n'est pas une maladie parce qu'elle n'entraine pas de crime, mais d'un côté, on considèrera la pédophilie comme une maladie. Et pourtant pour moi, ce sont exactement les mêmes mécanismes.
Et je ne vois pas en quoi ce que je dis t'affole.
Marlaga a écrit:Tu inventes des obstacles pour mieux illustrer ton propos mais tout ça n'est pas sérieux. Un mariage à 3 avec fidélité entre les 3 et qui serait prononcé une fois avec 3 participants au lieu de 2 ne changerait rien du tout aux textes de lois que tu cites. Au lieu d'avoir des obligations envers 1 personnes, chacun des époux aurait ces obligations envers 2 personnes.
Tes arguments sont sans fondement.
Alfa a écrit:Il faut créer une religion pour les homo, il n'y a pas de raison qu'ils n'aient pas droit a un mariage a l'eglise comme tout le monde.



Nicklaus a écrit:Bon, Shunt a fait son coming out maintenant ?
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