Modérateurs: Garion, Silverwitch
Fatcap a écrit:Federer doit une fière chandelle à la pluie et au toit de Wimbledon.
DCP a écrit:75 points d'avance sur Djokovic au classement ATP, qqn connait leur programme cette semaine et le nombre de points qu'ils doivent défendre ?
DCP a écrit:Selon les spécialistes, les conditions de jeu indoor favorisent légèrement Federer comme il prend la balle plus tôt après le rebond et qu'il n'y a d'éléments "perturbateurs" (vent notamment), donc les rebonds sont super réguliers..,
DCP a écrit:Merci des précisions, c'est vrai que cela serait plutôt logique de voir celui des trois qui arriverait à remporter 2 tournois de Grand Chelem cette année finir numéro 1 mondial en fin de saison. En fait, j'essayais plutôt de savoir encore combien de semaines Federer pouvait raisonnablement encore passer en tant que numéro 1 mondial, pour voir de combien il allait améliorer le record de Sampras...
Capet a écrit:Je sais pas si ce retour au sommet sera durable mais rien que le fait d' y arriver a la régulière c'est grandiose...
B.Verkiler a écrit:DCP a écrit:Merci des précisions, c'est vrai que cela serait plutôt logique de voir celui des trois qui arriverait à remporter 2 tournois de Grand Chelem cette année finir numéro 1 mondial en fin de saison. En fait, j'essayais plutôt de savoir encore combien de semaines Federer pouvait raisonnablement encore passer en tant que numéro 1 mondial, pour voir de combien il allait améliorer le record de Sampras...
Sans les JO, ça aurait du être sans problème jusqu'à après l'US Open. Possible avec les JO qu'il repasse n°2 une paire de semaines avant de revenir n°1 durant le mois d'Août. Sauf si bien sûr il gagne les JO, ce qui est loin d'être impropable vu ce qu'il a montré sur la fin de tournoi et vu ce que Djoko et Nadal ont eux montré sur herbe cette saison.
Genie a écrit:Il ne faut pas oublier que Djokovic, contrairement à Nadal et Federer, n'a joué aucun ATP 250 de la saison et un ATP 500 de moins que Federer. C'est plus par la quantité que le suisse a fait la différence que par la qualité. Et normalement, il devrait le payer un moment ou un autre. A moins bien sûr qu'il ait trouvé une parade pour être capable d'enchaîner avec succès autant de matches à 31 ans.
Tarod a écrit:Et puis parmi les meilleurs tennismen son style de jeu est celui qui fait le moins appel au physique.
Tarod a écrit:Et puis parmi les meilleurs tennismen son style de jeu est celui qui fait le moins appel au physique.
Tarod a écrit:Comparé à Nadal ou Djoko c'est celui qui est capable de plier les échanges le plus rapidement possible, techniquement ça a toujours été un exemple.
Fatcap a écrit:Mais il n'empêche que quand on compare la finale de dimanche à un match comme celui de l'US Open 2011 entre Djokovic et Nadal par exemple, où de mémoire chaque jeu de service comportait 15 égalités et durait 10 minutes, ponctué par des échanges de mammouth du fond de court, ça donnait l'impression de filer plus vite. C'était souvent service gagnant-2-échanges-ace-faute de Federer en retour-faute de Murray. Mais peut-être que les chiffres donnent une vision différente.
Fatcap a écrit:Mais c'est sûr que si tu fais allusion au dopage, Genie, je suis le premier à me scandaliser de la politique extrêmement laxiste de l'ITF en la matière. Je ne demande pas mieux que l'on instaure de vrais contrôles aléatoires, et que l'on commence par tester pendant les jours de repos aux grands chelems. Le cas de Serena Williams, qui n'a pas été contrôlée une fois en deux ans, et qui a séché un contrôle antidopage en toute impunité il y a quelques mois, causerait un énorme scandale dans le cyclisme. Le cas de Sara Errani, qui a connu une ascension météorique après être passée par l'académie TenisVal de Valence, dont le médecin-chef était Luis Garcia del Moral, inculpé par l'USADA dans le cadre de l'affaire Lance Armstrong, est également très louche. Le tennis est vraiment dans la préhistoire en matière d'anti-dopage.
Capet a écrit:Dopage ou pas y'a des faits sur le terrain qui sont têtus : pourquoi Djoko était hégémonique l'an passé et ne l'est plus cette année ? Pourquoi il se fait accrocher régulièrement par des moins bien classés et perds régulièrement des points à l'ATP ? Il a changé de méthode de dopage ? Elle est moins efficace ?
Genie a écrit:Capet a écrit:Dopage ou pas y'a des faits sur le terrain qui sont têtus : pourquoi Djoko était hégémonique l'an passé et ne l'est plus cette année ? Pourquoi il se fait accrocher régulièrement par des moins bien classés et perds régulièrement des points à l'ATP ? Il a changé de méthode de dopage ? Elle est moins efficace ?
Il est clair que l´affaire du CVAC révélée en septembre 2011 a posé quelques problèmes d´éthique. Mais là dessus, comme sur tous les sujets, l´ITF ne s´est pas positionnée. Est-ce que le caisson a été interdit ? autorisé ? autorisé à un usage limité ? Il n´y a jamais eu de réponse claire.
Cela dit, que Djokovic paie ses efforts de 2011, c´est rassurant. Que Federer, à 31 ans, soit plus fringuant qu´à 28 l´est, de mon point de vue, beaucoup moins. Mais encore une fois, ca n´est pas en citant tel ou tel joueur que l´on fera avancer le débat sur le dopage. Si l´EPO n´est pas contrôlé, pourquoi penser que les joueurs n´y auraient pas recours, surtout avec des records tombent comme des mouches ?
Genie a écrit:Heureusement que Djokovic et Nadal sont là pour faire écran. A chaque fois, on se réfère à eux. Très bien. Mais derrière eux, il y a Federer tout proche. On en revient au même raisonnement que dans le cyclisme : si Nadal et Djokovic, chargés comme des mules selon certains, n´arrivent pas à larguer Federer, pourquoi celui-ci serait propre ? Un peu comme quand Ulrich se fait larguer par Armstrong puis se fait contrôler positif quelques temps après et qu´on nous dit que LA est clean. Il n´y a pas de surhomme.
Il n´y a aucun contrôle anti-dopage crédible dans le tennis, puisqu´aucun ne vise l´EPO. On peut faire pisser autant de fois Nadal que l´on veut, on ne trouvera jamais rien et, si on trouve, on masquera l´affaire. Par deux fois une agence indépendante a mené des contrôles à l´EPO en France : à Roland Garros et Bercy 2009. L´expérience n´a jamais été renouvelée. Et les résultats des tests n´ont jamais été révélés. On se retrouve donc dans des situations absurdes où des joueurs font tomber des records à la pelle, de manière parfois totalement surréaliste, avec une répétition des efforts sur 11 mois pendant 10 ans à un très très haut niveau. Personnellement, je crois que le tennis est vraiment grangréné mais qu´une analyse froide de la situation est très difficile pour beaucoup : pour les médias et les organisateurs, car l´argent coule à flots ; pour les fans, car certains restent dans une logique de naïveté en pensant que tel champion est propre et tel autre est dopé. Je ne serais pas étonné d´apprendre dans 30 ans que le dopage à notre époque fonctionnait comme une économie souterraine avec un réseau de distribution et une organisation industrielle bien rodés.
Capet a écrit:Pour Djoko je ne vois pas pourquoi il paierait quoi que ce soit. Il est dans une série ascendante, y'a aucune raison !
Or on voit que c'est pas aussi hégémonique, pas aussi parfait... Et c'est pas parce que les autres jouent mieux, y'a sûrement une partie mentale aussi...
Pour Fed en 2008 ou après il avait une mononucléose enfin c'est ce qui se disait pour expliquer la baisse de ses résultats.
Et dernier point : comment se fait-il qu'il y a toujours ce gouffre entre les trois premiers et les autres qui à part quelques coups d'éclat, ne doivent se contenter que de miettes ? ils n'ont pas la bonne recette de grand mère ?
Fatcap a écrit:J'en suis déjà à moitié convaincu. Je pense déjà qu'il y a eu ces dernières années des tests positifs qui ont été couverts ou passés sous silence, avec des suspensions cachées (le joueur, d'un commun accord avec l'ITF, annonce une blessure fictive pour masquer une suspension). Les blessures étranges de certains joueurs, les traitements farfelus (PRP, CVAC), les comebacks rocambolesques et les effondrements tout aussi subits, notamment sur le circuit féminin, tout cela me laisse à penser que le tennis est assez gangrené.
Après, sur le plan individuel, je pense qu'il y en a de plus suspects que d'autres. Federer l'est, évidemment, mais moins que Nadal, Djokovic après l'année mirobolante de celui-ci en 2011, ou évidemment le suspect d'entre les suspects, David Ferrer. Certes, Federer semble être en pleine résurgence, mais la dernière fois qu'il avait gagné un grand chelem, c'était il y a deux ans ; en finale, il servait 15 km/h moins vite que Murray en moyenne ; il a fait deux fois plus de fautes directes ; et il est monté 70 fois au filet pour maintenir les échanges courts. L'argument contre lui est plus basé sur la logique pure (difficile d'imaginer un joueur clean raflant tout contre des dopés) que sur des éléments concrets. Au final, on est face à une situation très opaque qui n'a des chances de se clarifier que lorsqu'un mouvement de masse se sera créé pour exiger plus de transparence et d'engagement de la part de la fédération...
Fatcap a écrit:Il n'y a pas que les produits qui comptent, il y a aussi la logistique et les bons médecins. Il y a un gouffre entre le dopage artisanal tel que pratiqué par un Wayne Odesnik, qui achète lui-même ses doses d'hormone de croissance, et ce que peut proposer un spécialiste comme Garcia del Moral, Victor Conte, ou Eufemiano Fuentes. Et les revenus d'un joueur du top 10 n'ont rien à voir avec celui du 100ème mondial.
Genie a écrit:Il faut se méfier des apparences en tennis. Franchement qui aurait pensé que Hingis, joueuse peu puissante et souvent très juste sur le plan physique contre certaines joueuses, soit contrôlée positive ? Depuis ce jour, je me dis que n'importe qui peut être suspecté.
Fatcap a écrit:Je digresse un peu, mais Hingis c'était une vaste foutaise. Elle a été contrôlée positive à la cocaïne, qui n'est plus utilisée sérieusement comme dopant depuis trente ans. Pour moi c'était récréatif, entre guillemets, un peu comme Gasquet. Et pour l'ITF, c'était le pied : un joueur en fin de carrière chopé pour une infraction mineure avec une drogue récréative qui ne révélera pas de filière organisée . Dans ce genre de cas, on fait un exemple. La différence avec la façon plus que généreuse dont a été traité Odesnik (deux ans de suspension ramenée à un an, en échange d'une "aide substantielle" probablement fictive), laisse à penser que l'ITF se concentre de préférence sur les cas les plus anecdotiques et folkloriques pour se construire une réputation de dur.
Fatcap a écrit:Certes, tout cela fait sens. Mais il n'empêche que quand on compare la finale de dimanche à un match comme celui de l'US Open 2011 entre Djokovic et Nadal par exemple, où de mémoire chaque jeu de service comportait 15 égalités et durait 10 minutes, ponctué par des échanges de mammouth du fond de court, ça donnait l'impression de filer plus vite. C'était souvent service gagnant-2-échanges-ace-faute de Federer en retour-faute de Murray. Mais peut-être que les chiffres donnent une vision différente.
Mais c'est sûr que si tu fais allusion au dopage, Genie, je suis le premier à me scandaliser de la politique extrêmement laxiste de l'ITF en la matière. Je ne demande pas mieux que l'on instaure de vrais contrôles aléatoires, et que l'on commence par tester pendant les jours de repos aux grands chelems. Le cas de Serena Williams, qui n'a pas été contrôlée une fois en deux ans, et qui a séché un contrôle antidopage en toute impunité il y a quelques mois, causerait un énorme scandale dans le cyclisme. Le cas de Sara Errani, qui a connu une ascension météorique après être passée par l'académie TenisVal de Valence, dont le médecin-chef était Luis Garcia del Moral, inculpé par l'USADA dans le cadre de l'affaire Lance Armstrong, est également très louche. Le tennis est vraiment dans la préhistoire en matière d'anti-dopage.
Genie a écrit:Cela reste un contrôle positif, comme pour Gasquet. Que les fédérations, notamment française, essaient de faire passer ça pour de la déconne, c'est assez pathétique, et le cas Gasquet a montré que la France était la première à donner des leçons aux autres pays mais la dernière à se remettre en question, comme pour l'affaire Longo. Si celle-ci avait été espagnole...
Pour la dernière phrase, je ne crois pas que l'ITF soit dans cette logique là, sinon il y aurait beaucoup plus de joueurs contrôlés positifs et déclarés officiellement à la presse. Je ne peux pas croire qu'il n'y ait que un ou deux joueurs/joueuses par an (et encore) qui soient dopés et contrôlés positifs.
Fouad a écrit:Dans le tennis, afin de lutter contre le dopage il semble que l'ITF ait décidé ne pas faire la chasse aux dopés....J'ai l'impression que c'est pareil dans le football et dans pas mal d'autres sports, dans lesquels les fédérations ne font pas grand chose pour lutter contre.
Par contre les autorités étatiques françaises, du moins pour le cyclisme semblent les avoir dans le collimateur depuis l'affaire Festina en gros. Descentes de gendarmerie, parfois même les douaniers s'en mêlent....Des coureurs sont parfois placés en garde à vue, etc....
Ce que j'aimerais comprendre c'est pourquoi, finalement, les forces régaliennes françaises ne s'en prennent qu'aux cyclistes.
Je me doute bien que le cyclisme est un des sports où le dopage est le plus présent, bref où la situation est la pire, mais pourquoi diable les autorités françaises ne s'intéressent-elles pas à d'autres sports ??????
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