sccc a écrit:La méthode Merkel c'est quoi au fond?
Faire en sorte que l'Allemagne puisse continuer à emprunter à du 1% alors que les autres le font à du 3 ou 5% (les meilleurs) avec une liaison directe entre ces deux extrêmes?
Avec son austérité on assiste à une contraction irréversible des économies (sauf la sienne), un peu comme le nuage d'hydrogène qui se contracte sous l'effet de la gravité. Sauf qu'à un moment donné, ce nuage il s'allume et alors là gare à ceux qui se trouveront dans le voisinage...
Boooolsheeet. L'austérité n'a rien à voir là-dedans, pas plus qu'Angela Merkel. L'Espagne et l'Italie sont insolvables, point à la ligne, y a pas à discuter. Comme le Portugal, la Grèce, et l'Irlande. Tu crois que Merkel y peut quelque chose ? Peut-être qu'elle peut effectivement reculer l'échéance de six mois, ou un an, si elle accepte tout : eurobonds, rachats directs par l'ESM, monétisation effrénée... Mais l'Allemagne ne peut pas gérer l'Espagne et l'Italie en même temps. Il n'y a pas moyen. Enfin, si, peut-être, j'ai appris à être prudent, avec des montages financiers et une propagande conséquente peut-être qu'on arrivera à faire gober aux Allemands la baisse inévitable de leur niveau de vie pour rééquilibrer la balance. Bonne chance, dans un pays où le salaire minimum est de 400€ avec les 1-euro job.
Il y a trop de dettes. C'est si difficile que ça à comprendre ? L'Espagne (par son secteur bancaire) et l'Italie ont trop de dettes. Pas assez de cash flow pour rembourser. Le sort de Wall Street, de la City, et du système financier mondial basé sur le crédit et l'extortion te tient donc tellement à coeur que tu n'envisages pas la solution la plus évidente : annuler la dette ? Nationaliser les banques ? Bzzz. Erreur. 404 not found. L'européiste vous regarde avec de grands yeux, avant de continuer sur sa lancée : eurobonds. gouvernance européenne. Pacte fiscal. Raise. Re-Raise. All-In. Si ça ne marche pas on fait la même chose en deux fois plus grand. Je ne sais toujours pas quand tout cela va finir, si ça finit un jour, mais je me marre bien en attendant...