Modérateurs: Garion, Silverwitch
sheon a écrit:Pour Ariane V, en plus, c'était une erreur complètement débile. Un gros copier-coller du logiciel d'Ariane IV, sauf que la fusée n'avait pas les mêmes caractéristiques, donc c'était pas adapté.
On ne le dit jamais assez, le copier-coller est l'ennemi le plus sournois du programmeur
Neoflo a écrit:La sonde Phobos-Grunt semble presque perdue :
http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/en-bref-la-sonde-phobos-grunt-en-perdition_34529/
Il manquerait plus que les américains se plantent avec le rover Curiosity et on aura bientôt plus de nouvelles de Mars ...
Le Monde a écrit:Espoir pour la sonde russe Phobos-Grunt
26.11.11 | 14h51
L'honneur de la "cosmonautique" russe était bafoué, des têtes galonnées allaient rouler dans la poussière martienne : à peine lancée, le 9 novembre, la sonde russe Phobos-Grunt n'avait plus donné signe de vie, tournant sur une orbite basse autour de la Terre alors qu'elle aurait dû s'élancer vers l'un des satellites de Mars, Phobos, pour en rapporter un échantillon de roche.
Quinze ans après l'échec de la mission Mars 1996, la Russie, qui tentait de renouer avec l'espace interplanétaire, pouvait s'estimer maudite et chercher des coupables. L'avis de décès de la sonde avait presque été prononcé, mardi 22 novembre, par Vitali Davydov, le directeur adjoint de Roskosmos, l'agence spatiale de la Fédération de Russie. "Soyons réalistes, puisque nous n'avons toujours pas réussi à établir de communication avec l'appareil, il n'y a quasiment plus de chances pour cette mission", a-t-il déclaré.
Mais les équipes opérationnelles continuaient à scruter l'espace, à y lancer de courts logiciels, pour entrer en contact avec la sonde, qui semblait s'être placée en mode sécurisé. Mais, tournant autour de la Terre, à 200 km d'altitude seulement, Phobos-Grunt passait trop vite au-dessus des antennes pour que ces "bouteilles au cosmos" puissent l'atteindre.
Réponse inespérée
Jusqu'à ce qu'une télécommande transmise mardi par une antenne de l'Agence spatiale européenne à Perth, en Australie, reçoive une réponse de la sonde. Ce message, fourni par NPO Lavotchkine, la société russe responsable de la mission, lui demandait d'activer son transmetteur. La station australienne avait été sollicitée car elle se trouve actuellement la mieux placée, ayant Phobos-Grunt dans son "viseur" pendant près de dix minutes alors que les panneaux photovoltaïques de la sonde sont orientés vers le Soleil, ce qui peut favoriser les communications si ses batteries étaient d'aventure déchargées. Deux nouveaux contacts ont eu lieu entre mercredi et jeudi, qui étaient en cours de décryptage au moment où ce supplément était "bouclé".
A ce stade, deux options s'offrent à Roskosmos, au cas où la reprise en main de la sonde serait menée à bien. On peut poursuivre la mission telle qu'elle avait été prévue, c'est-à- dire lancer ses moteurs pour tenter de rejoindre Mars et ses lunes. Le problème est que la distance s'est accrue depuis la date initiale de lancement : notre planète et sa cousine se trouvent au plus près tous les vingt-cinq mois. Le risque est pour Phobos-Grunt de ne pas avoir la puissance pour rattraper le temps perdu. Malgré ses treize tonnes, dont une grande partie de carburant, l'énergie pour aller vers Phobos, et freiner à l'arrivée, est comptée.
L'alternative est de placer la sonde sur une orbite dite "de parking", entre la Terre et la Lune, où elle attendrait le créneau suivant, fin 2013, pour partir vers la Planète rouge. Ce délai permettrait de vérifier notamment tout le logiciel de bord, dont les équipes scientifiques étaient conscientes qu'il constituait le point faible de la mission.
Cette option a les faveurs de Jean-Pierre Bibring, chercheur à l'Institut d'astrophysique spatiale d'Orsay (CNRS, université Paris-XI), responsable d'un des instruments embarqués sur la sonde : "La mission est extrêmement complexe, et a été mise en oeuvre alors que la compétence russe est en phase de reconstruction, avec des équipes peu aguerries. Je ne leur jette pas la pierre, car elles ont fait le maximum avec les moyens dont elles disposaient."
Ces derniers jours, la presse russe s'était fait l'écho du sentiment de décrépitude du secteur spatial. "Le plus gros problème est le manque de cadres dirigeants. (...) Nos entreprises sont dirigées non pas par des spécialistes, mais par des économistes et d'anciens officiers. Il n'y a pas un cosmonaute à Roskosmos ! Personne de l'envergure d'un Korolev (père de la fusée Soyouz) ou d'autres capables de brasser des idées, d'atteindre des buts pour faire avancer le programme spatial. Si seulement nous avions des dirigeants jeunes et talentueux, il en serait autrement", confiait récemment au site Lenta.ru Igor Marinine, rédacteur en chef des Nouvelles de la cosmonautique. Même si Phobos-Grunt ressuscite, l'examen de conscience risque d'être sévère.
Hervé Morin avec Marie Jégo (à Moscou)
Kadoc a écrit:Ouais. Et tout ces fanas de géopolitique du dimanche, même pas un commentaire sur le barouf qui a été fait autour de cet évènement...
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Kadoc a écrit:La prochaine grande mission spatiale européenne sera JUICE (JUpiter ICy moons Explorer), lancement prévu 2022.
http://www.esa.int/esaCP/SEMFM6QWJ1H_France_0.html
Madcad a écrit:Vous savez pourquoi j'adore les français en général et la France en particulier ?
Parce que un port spatial c'est vraiment génial.
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