Modérateurs: Garion, Silverwitch
Ambrose a écrit:Parce que l'apparition du "parlant" a constitué un progrès pour le cinéma. Et pour se priver volontairement du progrès, il faut donc réussir le tour de passe-passe d'en faire un atout.
Ouais_supère a écrit:Mais ça n'est pas parce que tu racontes une histoire à l'époque du cinéma muet que tu dois la rendre muette.
Kadoc a écrit:Mais pourquoi il faut? Pourquoi des devoirs, des obligations? Pourquoi faudrait-il forcément un but pour qu'une chose ait de l'intérêt?
Kadoc a écrit:Ambrose a écrit:Parce que l'apparition du "parlant" a constitué un progrès pour le cinéma. Et pour se priver volontairement du progrès, il faut donc réussir le tour de passe-passe d'en faire un atout.
Mais pourquoi il faut? Pourquoi des devoirs, des obligations? Pourquoi faudrait-il forcément un but pour qu'une chose ait de l'intérêt? Raconter une histoire pour raconter une histoire, ça n'a pas d'intérêt? Une oeuvre d'art, en tant qu'oeuvre, d'art n'a pas d'intérêt?
Je n'ai pas vu le film donc je ne saurais juger de sa qualité, mais c'est une logique que j'ai du mal à comprendre.
Ambrose a écrit:S'extasier sur un film muet uniquement parce qu'il est muet comme dans le cas de "The Artist", c'est comme s'extasier sur une peinture faite avec le pied et non avec la main, au seul motif qu'elle est faite avec le pied. Ah ouais, bravo, il faut avoir le gros orteil vachement souple pour tenir le pinceau, mais ça apporte quoi à l’œuvre ?
Genie a écrit:il ne mérite aucun honneur particulier
Ouais_supère a écrit:Kadoc a écrit:Mais pourquoi il faut? Pourquoi des devoirs, des obligations? Pourquoi faudrait-il forcément un but pour qu'une chose ait de l'intérêt?
Pas un but: un sens.
Ambrose a écrit:Ce n'est pas le fait de raconter une histoire qu'il faut justifier, mais le procédé employé (le muet) pour la raconter. A partir du moment où on utilise un procédé particulier et atypique, si ça ne sert pas le propos, c'est juste un exercice de style.
S'extasier sur un film muet uniquement parce qu'il est muet comme dans le cas de "The Artist", c'est comme s'extasier sur une peinture faite avec le pied et non avec la main, au seul motif qu'elle est faite avec le pied. Ah ouais, bravo, il faut avoir le gros orteil vachement souple pour tenir le pinceau, mais ça apporte quoi à l’œuvre ?
Ouais_supère a écrit:Ça se passe "au temps du muet", au début, et puis le parlant arrive, si tu veux.
Mais ça n'est pas parce que tu racontes une histoire à l'époque du cinéma muet que tu dois la rendre muette: les gens parlaient, me semble-t-il, à cette époque et bien avant, même si ça s'imprimait pas sur les pellicules.
Ambrose a écrit:Ce n'est pas le fait de raconter une histoire qu'il faut justifier, mais le procédé employé (le muet) pour la raconter. A partir du moment où on utilise un procédé particulier et atypique, si ça ne sert pas le propos, c'est juste un exercice de style.
Ambrose a écrit:S'extasier sur un film muet uniquement parce qu'il est muet comme dans le cas de "The Artist", c'est comme s'extasier sur une peinture faite avec le pied et non avec la main, au seul motif qu'elle est faite avec le pied. Ah ouais, bravo, il faut avoir le gros orteil vachement souple pour tenir le pinceau, mais ça apporte quoi à l’œuvre ?
Hugues a écrit:Ca n'est hélas pas près de s'arrêter (BAFTA, SAG Awards, Oscars, et même les DGA), comme je l'annonçais déjà dès octobre (j'aurais aimé avoir tort) ainsi qu'à plusieurs reprises ensuite.
runaway s'étonnait sur l'autre sujet que j'ai écrit lundi matin "rien de notable".. Non rien de notable, ce qui le serait c'est que l'inattendu se produise et qu'un bon film soit récompensé.
Ouais_supère a écrit:Ça se passe "au temps du muet", au début, et puis le parlant arrive, si tu veux.
Mais ça n'est pas parce que tu racontes une histoire à l'époque du cinéma muet que tu dois la rendre muette: les gens parlaient, me semble-t-il, à cette époque et bien avant, même si ça s'imprimait pas sur les pellicules.
horatio a écrit:Disons que le film accumule des scènes complètement sans intérêt (Marion Cotillard, la recherche du patient zéro), et occulte complètement des thèmes qui auraient mérités d'être creusé.
Ouais_supère a écrit:Je ne sais pas trop, j'ai trouvé ça décousu.
Plusieurs mini-intrigues, ça part dans tous les sens, et, je suis sans doute très con, mais je n'ai pas compris à quoi sert le personnage de Matt Damon, pourtant principal, si ce n'est montrer que c'est triste, "tout ça qui se passe".
Sans trop divulguer, je me méfie aussi de ce qui est signifié par le personnage joué par Jude Law, un blogger à peine journaliste dont l'influence va devenir capitale, et qui est en fait un gros con.
J'imagine bien que c'est notamment de cette contagion-là qu'il faut avoir peur, dans le film, celle des propagandes internautes, mais du coup, ce qui semble être dit, c'est que les gentils sont les sources officielles, et les méchants les vilains gauchistes affabulateurs sur internet.
Je ne suis pas sûr que Soderbergh ait voulu montrer ça, mais c'est pourtant ce qui est montré, ou bien j'ai rien pigé, ce qui est possible.
Bref, tu verras, y a plein, mais alors plein de thèmes abordés, et je n'aime pas ça parce que tout est simplifié et décousu.
Enfin, la séquence finale n'a pas fonctionné sur moi.
runaway a écrit:Insinuerais-tu que parce que tu n'a pas aime le film, il est donc mauvais?
Alzam a écrit:Pfffffiuuuuuu le topic cinéma ici c'est l'Ayatollah connection.
C'est du cinéma hein...
Il est dommage que les canons ici reconnus soient des films à deux balles chiants, verbeux et besogneux à en mourir et qui devraient être loués à l'opposé de la file d'attente qui y mène.
C'est pas VOTRE type de cinéma okay... on a compris, mais bon quitte à avoir une idée correcte du produit autant se faire une idée sur une consultation globale de la critique presse de Allociné.
Plus sérieux et moins transpirant d'auto-estime de soi.
runaway a écrit:Et ce que j'en ai lu, encore une fois je ne l'ai pas vu et ca me tente vraiment moyen, c'est qu'a part la non surprise de l'histoire pour certains, tout est tres bon. Alors pourquoi 90% des gens (et critiques et gens du cinema) trouvent ca bon?
Alzam a écrit:Pfffffiuuuuuu le topic cinéma ici c'est l'Ayatollah connection.
C'est du cinéma hein...
Il est dommage que les canons ici reconnus soient des films à deux balles chiants, verbeux et besogneux à en mourir et qui devraient être loués à l'opposé de la file d'attente qui y mène.
C'est pas VOTRE type de cinéma okay... on a compris, mais bon quitte à avoir une idée correcte du produit autant se faire une idée sur une consultation globale de la critique presse de Allociné.
Plus sérieux et moins transpirant d'auto-estime de soi.
Stéphane a écrit:Pas trop, non
runaway a écrit:Peut-etre bien que c'est juste un exercice de style et un hommage justement. (c'est ce que j'en ai lu d'ailleurs)
1er tigre a écrit:runaway a écrit:Peut-etre bien que c'est juste un exercice de style et un hommage justement. (c'est ce que j'en ai lu d'ailleurs)
Et c'est une prise de risques également. Faut le tenter de sortir un film muet noir et blanc en 2011, je sais pas si beaucoup de personnes s'y seraient risqués.
1er tigre a écrit:runaway a écrit:Peut-etre bien que c'est juste un exercice de style et un hommage justement. (c'est ce que j'en ai lu d'ailleurs)
Et c'est une prise de risques également. Faut le tenter de sortir un film muet noir et blanc en 2011, je sais pas si beaucoup de personnes s'y seraient risqués.
Shunt a écrit:et je vous mets au défi de revisionner "Danse avec les Loups" sans éclater de rire toutes les 10 minutes...
Toma a écrit:Alzam a écrit:Pfffffiuuuuuu le topic cinéma ici c'est l'Ayatollah connection.
C'est du cinéma hein...
Il est dommage que les canons ici reconnus soient des films à deux balles chiants, verbeux et besogneux à en mourir et qui devraient être loués à l'opposé de la file d'attente qui y mène.
C'est pas VOTRE type de cinéma okay... on a compris, mais bon quitte à avoir une idée correcte du produit autant se faire une idée sur une consultation globale de la critique presse de Allociné.
Plus sérieux et moins transpirant d'auto-estime de soi.
tu nous a fait chier a descendre "Intouchables" avec une mauvaise foie crasse et là tu viens donner des lecons aux gens qui veulent avoir un débat un peu plus profond ...
t'es marrant toi
Alzam a écrit:Verkiler... ouai ouai j'ai remarqué le consensus élitico-cinématographique ici.
Ouais_supère a écrit:Alzam a écrit:Verkiler... ouai ouai j'ai remarqué le consensus élitico-cinématographique ici.
Le consensus?
Personne est d'accord sur rien, quasiment, dans ce topic...
Shunt a écrit: Thomas Langmann, le producteur, est un type suffisamment malin pour ne pas l'avoir calculé.
Alzam a écrit:Ouais_supère a écrit:Alzam a écrit:Verkiler... ouai ouai j'ai remarqué le consensus élitico-cinématographique ici.
Le consensus?
Personne est d'accord sur rien, quasiment, dans ce topic...
Alzam a écrit:
Mais mon pépère, tu n'as rien pigé...
Je n'ai pas dit que le film Intouchables était une bouse. Je l'ai juste trouvé malsain, comme je trouve malsain des gens qui se tripotent quand on s'amuse à persécuter un handicapé, à se foutre de sa gueule, à faire l'apologie du non-respect de la loi, quand on se marre de la violence sympa du "noir" de service, ponctionneur d'allocs par essence forcément.
horatio a écrit:Qui as vu le dernier Almodovar ? "la piel que habito"
Super long à démarrer, puis ensuite je me suis rendu compte que c'était une adaptation assez raté d'un excellent roman noir de Thierry Jonquet.
A voir tout de même pour ceux qui n'ont pas lu le bouquin, car c'est sacrément malsain.Même si ici c'est très édulcoré.
Toma a écrit:Alzam a écrit:
Mais mon pépère, tu n'as rien pigé...
Je n'ai pas dit que le film Intouchables était une bouse. Je l'ai juste trouvé malsain, comme je trouve malsain des gens qui se tripotent quand on s'amuse à persécuter un handicapé, à se foutre de sa gueule, à faire l'apologie du non-respect de la loi, quand on se marre de la violence sympa du "noir" de service, ponctionneur d'allocs par essence forcément.
c'est toi qui pige rien, ce film relate une histoire vraie, des aits réels, il n'a pas été fait pour se foutre de la gueule d'un handicapé
dans toutes ses interviews, l'aide (dont j'ai oublié le nom) répéte qu'il a voulu fraudé les assedics enallant repondre a une annonce dont il n'avait rien a foutre pour pouvoir avoir son tampon d'entretien et toucher le chomage, il repete qu'il etait hors la loi en lui faisant acheter du shit, en conduisant sans permis. Il repete comment il traité son employé ..... et cela, ca change tout sur la vision que tu t'es faite du film
Maverick a écrit:C'est un alibi trop facile de dire que c'est basé sur une histoire vraie. Pour moi, ça ne change rien.
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