La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 01 Déc 2011, 17:39

A mon sens il vaut mieux même en ignorer le contenu avant de le voir, cela oriente sans doute le sens qu'on en retire, et nuit sans doute à un peu de l'effet du film.
Mais en voici malgré tout le synopsis:
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Hugues
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Messagede Kadoc le 01 Déc 2011, 21:07

Hugues a écrit:Le monde n'est ici pas seulement une manifestation du divin, c'en est le territoire

Tu as un problème avec dieu, toi saoul:
N'ayez pas peur de l'avenir, vous n'en avez pas.
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Messagede Hugues le 01 Déc 2011, 21:46

Kadoc a écrit:
Hugues a écrit:Le monde n'est ici pas seulement une manifestation du divin, c'en est le territoire

Tu as un problème avec dieu, toi saoul:


Qui te dit que tu ne tirerais pas les mêmes conclusions devant le même film?

Hugues
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Kadoc le 01 Déc 2011, 22:46

Mon coeur :wink:
N'ayez pas peur de l'avenir, vous n'en avez pas.
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Messagede Ouais_supère le 01 Déc 2011, 23:54

Je viens de voir Rise of the Planet of the Apes.

J'ai trouvé ça plutôt mauvais.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Seb le 02 Déc 2011, 00:01

Alzam a écrit:émotions préfabriquées, calibrées sur mesure avec rappel avec plusieurs reprises "tiré d'une histoire vraie".... et à la fin l'image "VRAIE" pour en rajouter un max.

Tu trouves qu'on en rajoute parce qu'on dit que c'est tiré d'une hustoire vraie ? D'ailleurs, sur deux heures de film, y a quinze secondes en tout et pour tout qui sont plus ou moins censées rappeler le rattachement à la réalité. On a vu largement pire.

Alzam a écrit:Quand on voit le SY à la télé se foutre de la gueule du pauvre gars de NPA... niveau humanisme c'est assez cocasse.

C'est un peu ça, la notion d'acteur. Savoir jouer un rôle.

Alzam a écrit:Franchement quels sont les gags qui t'ont fait rire dans le film ? et pourquoi ?

Y a des tas de scènes qui m'ont fait rire. Ca va du sourire à l'éclat de rire, en passant par l'ensemble des états intermédiaires. D'ailleurs, tout le monde ne rit pas de la même chose. J'étais avec plusieurs potes et si la salle riait grosso modo des mêmes choses, c'était très variable pour chacun.
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Messagede sheon le 05 Déc 2011, 10:21

Alzam a écrit:Franchement quels sont les gags qui t'ont fait rire dans le film ? et pourquoi ?

Probablement les mêmes que toi, puisque tu t'es marré devant ce film. J'imagine que ton revirement tient au succès du film, ça collait pas avec ton côté "anti-conformiste".
Kadoc a écrit:Mon coeur :wink:

T'es bien intime avec Hugues, dis-donc :eek:
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour. Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede schumi84f1 le 05 Déc 2011, 10:40

j'ai vu hier Quantum of Solace hier soir
c'est le premier 007 que je regarde avec DC, 'tain c'était à chier !
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Messagede Maverick le 05 Déc 2011, 11:53

Casino Royale est bien meilleur.
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Messagede Silverwitch le 05 Déc 2011, 11:58

Maverick a écrit:Casino Royale est bien meilleur.


Sarkozy est beaucoup moins petit que Mimi Mathy (orthographe ?), il n'en est pas grand pour autant.

:oops:
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Messagede Maverick le 05 Déc 2011, 12:00

:|
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Messagede Silverwitch le 05 Déc 2011, 12:02

Maverick a écrit::|


:cry:
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Messagede Stéphane le 05 Déc 2011, 12:03

J'ai vu Appolo 18 hier, à éviter
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
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Messagede B.Verkiler le 05 Déc 2011, 12:04

Maverick a écrit:Casino Royale est bien meilleur.


Pas d'accord. Quantum of Solace est encore pire.
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Messagede Toma le 05 Déc 2011, 12:49

Stéphane a écrit:J'ai vu Appolo 18 hier, à éviter


je me suis arrêté à Appolo 13, et pourtant, j'aime pas trop les suites
Toma
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Messagede Stéphane le 05 Déc 2011, 12:51

:0: :D
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
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Messagede Alzam le 05 Déc 2011, 13:27

sheon a écrit:
Alzam a écrit:Franchement quels sont les gags qui t'ont fait rire dans le film ? et pourquoi ?

Probablement les mêmes que toi, puisque tu t'es marré devant ce film. J'imagine que ton revirement tient au succès du film, ça collait pas avec ton côté "anti-conformiste".


:lol:
Je me marre de voir immédiatement dans ton propos le besoin de te défendre presque avec agressivité d'avoir apprécié le film.
T'inquiète, j'ai bien compris qu'il y a autour de ce film comme autour d'autres éléments plus graves un consensus qui ne doit surtout pas être chatouillé.

Ce qui m'amuse, c'est que ni toi ni personne n'oSE expliquer ce qui l'a fait rire dans le film et se pose la question de savoir en quoi cela mérite vraiment l'hilarité parfois grasse qui naît dans le cinéma quand on sort le pas de bras pas de chocolat digne d'une école d'attardés à l'égard du mec handicapé, quand on lui verse de l'eau bouillante pour tester son handicap, quand on évoque la nécessité d'aller chercher son caca au gant, quand on lui fait la moustache de Hitler et qu'on le laisse apparemment de longues minutes à récriminer pour que cesse le jeu.....

Et j'en passe....

Ah oui j'oubliais... 180 dans les rues de Paris.... C'est bien ça aussi, très drôle.
Le gars qui simule la crise, hilarant !

Le gars qui explique le civisme au voisin en lui tapant la gueule sur le mur...
D'un humour "parox sismique" !!!

Moi j'aime bien rire AVEC les autres... mais pas DES autres !
Le kinder de Fabergé, c'était mignon... et ça ne mangeait pas de pain.

Le reste on est toujours à la limite...


ALors côté anti-conformite... si tu veux.
Mais c'est avec des cons de conformistes qu'aujourd'hui on bombarde la Libye ou qu'on se plaît à imaginer la nucléarisation de l'Iran. :roll:
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede sheon le 05 Déc 2011, 15:04

Demande toi plutôt pourquoi TU t'es marré devant ce film, avant de changer d'avis en lisant internet. Moi, je sais très bien pourquoi j'ai rit, j'aime l'humour noir.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour. Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
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Messagede Seb le 05 Déc 2011, 18:57

Les Lyonnais, z'en pensez quoi ?
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Messagede Alzam le 05 Déc 2011, 20:44

sheon a écrit:Demande toi plutôt pourquoi TU t'es marré devant ce film, avant de changer d'avis en lisant internet. Moi, je sais très bien pourquoi j'ai rit, j'aime l'humour noir.


t'as rit... :roll:

J'ai changé d'avis en lisant internet ? Ce n'est pas ce que j'ai dit.
Faut-il que ta mauvaise foi de geek moyen pris en flag délit de bidonnage devant de l'humour de mauvais goût soit sollicitée pour que tu travestisses ainsi mon propos.

Mais bon, aussi faudrait-il que tu sois en mesure de lire et de comprendre mon propos.
J'ai dit que j'avais ri pendant le film. Oui, mais sans doute pas aux mêmes gags dégoulinants de mauvais goût auxquels tu sembles t'abreuver.
ET que les rires gras de la salle et un sentiment de malaise m'avaient fait m'interroger déjà dans la salle et en sortant du cinéma...

Si bien que effectivement je suis allé à la recherche des rares critiques dans cet océan de "lolisme" béat et ultra consensuel.
Crise oblige;
un film qui fait du bien... pendant qu'on affame les Grecs, qu'on bute des Libyens, qu'on prépare la banqueroute de nos gamins.


Moi, je vois surtout qu'au lieu de nous livrer ce qui t'a fait marrer, ce qui constitue le ressort du comique que tu affectionnes... Tu prends la tangente par une attaque ad hominem.

Alors Sheon, vas-y, c'est quoi qui t'a fait marrer dans ce film ?

A moins bien sûr que tu ressentes une certaines honte à l'exposer et que tu préfères te retrancher derrière une petite pique stérile.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede sheon le 05 Déc 2011, 22:50

Je ne travestis aucun propos.
Alzam a écrit:
Waddle a écrit:Quelqu'un a vu Intouchables?

Moi j'ai vu et j'ai bien aimé. Cluzet est excellent dans le rhttp://communaute.f1-express.net/viewt ... ?f=2&t=417ôle je trouve...



J'ai vu et rigolé sur le coup... et supporté des rires nerveux et gras qui duraient 5 minutes jusqu'au gag suivant, si bien qu'on entendait jamais rien.

Ou alors tu ne te souviens plus de tes propres propos ?
Enfin, pour le reste, tu peux essayer de "m'insulter" par tous les moyens possibles et imaginables, comme tu en as l'habitude, tu ne m'atteindras jamais.
Tu veux que j'explique pourquoi j'ai ri à chacun des gags du film ? Ça risque de prendre un certain temps. Je suis bon public, je ris facilement, que ce soit devant un film ou dans la vie de tous les jours. Et comme je l'ai dit, j'aime beaucoup l'humour noir, et que ce film en comporte un peu (c'est pas non plus le pire truc que j'ai vu à ce niveau, loiiiiiiin de là), bah c'était d'autant mieux pour que je l'apprécie.
Et le reste, les histoires de cliché & co, je m'en contrefiche parce qu'un film n'est souvent qu'une suite de clichés et de points de vue. Si on s'arrêtait à ça, on ne regarderait plus rien. Le tout est de savoir faire la part des choses, et je pense avoir un minimum de jugeote pour en être capable.
Quant au rapport avec la Lybie et la Grèce, je le cherche encore :lol:
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Alzam le 05 Déc 2011, 23:29

sheon a écrit:Je ne travestis aucun propos.
Alzam a écrit:
Waddle a écrit:Quelqu'un a vu Intouchables?

Moi j'ai vu et j'ai bien aimé. Cluzet est excellent dans le rhttp://communaute.f1-express.net/viewt ... ?f=2&t=417ôle je trouve...



J'ai vu et rigolé sur le coup... et supporté des rires nerveux et gras qui duraient 5 minutes jusqu'au gag suivant, si bien qu'on entendait jamais rien.

Ou alors tu ne te souviens plus de tes propres propos ?


Bien sûr que si que tu travestis... puisque dès le début j'ai noté :

Vu Intouchables, gros battage, gros besoin de faire rire les français qui trinquent.

Alors, c'est sûr, on rigole, on se marre, on se gausse, on s'esclaffe nerveusement. Ce que tu cites...

Mais ce n'est pas drôle et on sort avec un drôle de malaise.


Mais tu as évidemment contourné puisque ça n'étayait pas ta petite attaque minable à deux sous.




Enfin, pour le reste, tu peux essayer de "m'insulter" par tous les moyens possibles et imaginables, comme tu en as l'habitude, tu ne m'atteindras jamais.


Là tu es gonflé puisque quand j'en suis à des propos généraux sur le film tu viens faire une attaque ad hominem sur ma réaction qui aurait été guidée a posteriori par internet.
Alors un peu d'honnêteté stp.



Tu veux que j'explique pourquoi j'ai ri à chacun des gags du film ? Ça risque de prendre un certain temps. Je suis bon public, je ris facilement, que ce soit devant un film ou dans la vie de tous les jours. Et comme je l'ai dit, j'aime beaucoup l'humour noir, et que ce film en comporte un peu (c'est pas non plus le pire truc que j'ai vu à ce niveau, loiiiiiiin de là), bah c'était d'autant mieux pour que je l'apprécie.


QUELS GAGS t'ont fait rire ???????
Et qu'y trouve-tu de drôle ?

C'est si dur comme question pour que tu la contournes systématiquement ainsi ?



Et le reste, les histoires de cliché & co, je m'en contrefiche parce qu'un film n'est souvent qu'une suite de clichés et de points de vue. Si on s'arrêtait à ça, on ne regarderait plus rien. Le tout est de savoir faire la part des choses, et je pense avoir un minimum de jugeote pour en être capable.


Mais moi, je te reconnais le droit d'avoir aimé... et tu n'es manifestement pas le seul.

Je pense pour ma part avoir le droit de dire ce que j'en pense et d'étayer mon propos sans voir débarquer des sheons qui pour se justifier vont tenter maladroitement de discréditer mon émoi face à ce type d'humour.


Quant au rapport avec la Lybie et la Grèce, je le cherche encore :lol:


Panem et circenses mon brave....
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede sheon le 06 Déc 2011, 00:35

Alzam a écrit:
Tu veux que j'explique pourquoi j'ai ri à chacun des gags du film ? Ça risque de prendre un certain temps. Je suis bon public, je ris facilement, que ce soit devant un film ou dans la vie de tous les jours. Et comme je l'ai dit, j'aime beaucoup l'humour noir, et que ce film en comporte un peu (c'est pas non plus le pire truc que j'ai vu à ce niveau, loiiiiiiin de là), bah c'était d'autant mieux pour que je l'apprécie.


QUELS GAGS t'ont fait rire ???????
Et qu'y trouve-tu de drôle ?

C'est si dur comme question pour que tu la contournes systématiquement ainsi ?

Mais je la contourne pas, bon sang de bois ! J'ai ris tellement de fois pendant le film que je vais pas te lister TOUS les gags qui m'ont fait rire, quand même ! Allez, on va faire simple : TOUT le film m'a fait rire. Heureux ? :|
Toi, par contre, vu que tu as ri "avec parcimonie", t'as toujours pas répondu à ta propre question.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Alzam le 06 Déc 2011, 01:08

sheon a écrit:
Alzam a écrit:
Tu veux que j'explique pourquoi j'ai ri à chacun des gags du film ? Ça risque de prendre un certain temps. Je suis bon public, je ris facilement, que ce soit devant un film ou dans la vie de tous les jours. Et comme je l'ai dit, j'aime beaucoup l'humour noir, et que ce film en comporte un peu (c'est pas non plus le pire truc que j'ai vu à ce niveau, loiiiiiiin de là), bah c'était d'autant mieux pour que je l'apprécie.


QUELS GAGS t'ont fait rire ???????
Et qu'y trouve-tu de drôle ?

C'est si dur comme question pour que tu la contournes systématiquement ainsi ?

Mais je la contourne pas, bon sang de bois ! J'ai ris tellement de fois pendant le film que je vais pas te lister TOUS les gags qui m'ont fait rire, quand même ! Allez, on va faire simple : TOUT le film m'a fait rire. Heureux ? :|
Toi, par contre, vu que tu as ri "avec parcimonie", t'as toujours pas répondu à ta propre question.


Donc, si tu es capable de juger le fait que d'aucuns ne préfèrent pas rire de gags qui font rire aux dépens d'handicapés...

Tu fuis à nouveau la question et es incapable d'expliquer QUAND tu ris et pourquoi.

Révélateur.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede sheon le 06 Déc 2011, 01:28

Mais c'est pas croyable, t'as un soucis ou quoi ? :lol: J'ai rien fui du tout, je te dis que tout m'a fait marrer, l'humour noir, l'humour con, l'humour grossier, l'humour absurde. Enfin merde quoi, t'as vu le film, tu sais très bien ce qu'il y a dedans.
Je passe mon temps à te répondre, toi tu ne réponds à rien. C'est triste.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour. Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede schumi84f1 le 06 Déc 2011, 20:41

j'ai pas vu le film mais je prends maintenant en référence THE film : les ch'tis, vous avez rit à ce navet ?
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede sheon le 06 Déc 2011, 23:23

J'ai ri mais c'est juste une comédie gentillette qui n'aurait jamais dû sortir de l'anonymat. Pas sûr que je rirai à nouveau si je le vois une deuxième fois.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour. Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede DCP le 06 Déc 2011, 23:42

schumi84f1 a écrit:j'ai pas vu le film mais je prends maintenant en référence THE film : les ch'tis, vous avez rit à ce navet ?


Rarement.
« Par exemple, le football, on y joue dans des endroits spéciaux. Il devrait y avoir des terrains de guerre pour ceux qui aiment mourir en plein air. Ailleurs on danserait et on rirait » (Roger Nimier)
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Toma le 07 Déc 2011, 10:06

schumi84f1 a écrit:j'ai pas vu le film mais je prends maintenant en référence THE film : les ch'tis, vous avez rit à ce navet ?


ca m'a plus fait penser à une comédie gentillette de TF1 qu'à un grand film comique

le sumum étant atteint avec "Rien a déclarer"... qui a pu atteindre les 8 millions de visiteurs grâce à l'effet chtis .... mais quelle daube !
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede schumi84f1 le 07 Déc 2011, 10:12

euh la 4L a quand même été exposé au Castellet ! c'est pas rien...
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Alzam le 07 Déc 2011, 16:50

sheon a écrit:Mais c'est pas croyable, t'as un soucis ou quoi ? :lol: J'ai rien fui du tout, je te dis que tout m'a fait marrer, l'humour noir, l'humour con, l'humour grossier, l'humour absurde. Enfin merde quoi, t'as vu le film, tu sais très bien ce qu'il y a dedans.
Je passe mon temps à te répondre, toi tu ne réponds à rien. C'est triste.


Non... tu n'as rien répondu... Du balances des généralités mais tu es infoutu de me proposer les "finesses" du film qui sont hilarantes et le pourquoi de ton hilarité.

Mais bon... comme pour les Ch'tis, dans deux ans ou trois avec un peu de recul tu seras de ceux qui diront qu'au final ce film était vraiment très con. :roll: :lol:

C'est ce qu'on appelle bêler avec le troupeau quand le berger propose la turlute.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede denim le 07 Déc 2011, 16:53

ah !!! toi t'es un ancien berger...
"quand de-Gaulle ne sera plus là,il sera encore là".
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Alzam le 09 Déc 2011, 00:25

Tribune | 29 novembre 2011
«Intouchables» : Cendrillon des temps modernes
Par JEAN-JACQUES DELFOUR Professeur de philosophie en classe préparatoire

Ce conte de Noël, la rencontre entre un Black des banlieues et un richissime bourgeois de la capitale, trame d’autres fils : sadisme, pathétique (du mélodrame en barre) et déni de la réalité sociale. En fait, un remake de Cendrillon. D’où le succès.

Le fil sadique est le plus évident. Philippe, Crésus tétraplégique, vit un enfer. Sa richesse ne le protège ni de la douleur, ni de la souffrance, ni de la solitude. Dans le film, le bon Black chambre à fond le tétraplégique, à la limite du sadisme (la séquence «pas de bras, pas de chocolat», celle du rasage, etc.). Les rires énormes du public saluent son culot et attestent une jouissance sadique par procuration. Pour tous les spectateurs de cette mélasse mièvre et bien-pensante, c’est un soulagement de voir que richesse ne rime pas avec bonheur. On se vautre ici dans un bon gros proverbe à deux balles : l’argent ne suffit pas à rendre heureux. Ce qui requalifie la pauvreté (quelle joie de ne pas être handicapé, quoique pauvre !) et diminue la tension sociale due à l’abîme qui se creuse, dans toutes les sociétés, entre les pauvres, innombrables, et les riches que ce film protège.

La filière pathétique est chargée de cacher cette jouissance sadique. La détresse du handicapé est montrée sans fard mais suffisamment euphémisée. Elle est d’autant plus touchante que le personnage a plein d’humour, dispose d’un entourage adorable, d’une famille aimable. Rien n’empêche d’éprouver une émotion empathique, une pitié propre, bien-pensante, à son égard. Le Black des banlieues est lui aussi montré dans ses détresses, avec, constance oblige, un flot de clichés : famille décomposée, marmaille abandonnée à elle-même, pauvreté, précarité (pas trop élevée non plus), délinquance (mais pas trop grave). Driss est un bon gars, un type simple qui a une morale (des «principes» et des coups-de-poing), des manières grossières certes mais attachant. Et puis c’est un Noir, un bon garçon qui aime rire : un grand enfant, encore un qui n’est pas «entré dans l’histoire», comme disent les racistes à col blanc qui font les importants.

La leçon est simple : chacun souffre à sa façon, mon brave ! L’humaine condition universelle, vie de larmes et de souffrance, atteint tout le monde, indistinctement. Encore l’idéologie de la grande famille de l’homme ! Qu’on écarte tous ces discours malfaisants sur la lutte des classes, sur la violence par laquelle les bourgeoisies ont accaparé les richesses, les moyens de production et le pouvoir politique, sur l’histoire des décisions et des actes qui ont conduit à ces zones de relégation et à y enterrer vivantes des générations d’exclus, d’oubliés, d’humiliés, des générations entières qui se délitent dans le chômage organisé.

C’est un des effets principaux du film. Naturaliser la violence sociale et masquer cette opération par du racolage aux affects. L’ouverture du film, plan serré sur les visages, silence, complicité, piano romantique (dont la bande-son use à outrance, comme dans les mélodrames les plus lacrymogènes), fixe l’ambiance : sentimentalisme et désinvolture (un écho à Amicalement vôtre…). La mièvrerie plutôt que la complexité, les bons sentiments plutôt que l’analyse. Et le plaisir du comique dont il est naturel, viril et simple de jouir sans complications inutiles.

Ce film doit son succès public (des millions de spectateurs, doit-on s’extasier) à deux motifs. Cendrillon d’abord. Ce conte misogyne enseigne comment changer sa vie lorsqu’on est une pauvre fillette exploitée. La beauté de cette souillon ne peut suffire : il lui faut une jolie robe, de jolies chaussures, une belle bagnole avec de beaux canassons. Mais cela ne suffit toujours pas, il lui faut de la chance : un prince riche et puissant qui daigne la trouver ravissante et ne point s’émouvoir de sa basse extraction. Le message du conte est simple : l’instruction, la culture, le désir d’émancipation, la révolte sont inutiles ; la beauté cosmétique et le hasard ont seuls quelque puissance. Driss est une Cendrillon raccourcie : de la beauté mais des fringues banales et du chômage ; cependant, il tombe sur un prince charmant qui s’en énamoure, qui s’en entiche, l’habille en costard, et le sort ainsi du néant social où il croupissait. En chacun somnole un désir de régression, tout à fait satisfait par cette actualisation assez maquillée de Cendrillon.

Mais l’autre motif est l’exploitation du handicap. Le tétraplégique est un saint. Crucifié sur son fauteuil, sa vie est une longue, interminable et effroyable immobilité. Cette souffrance, qui émerge dans le film, est assez grande pour paralyser toute critique et forcer à l’éloge. Remarquer que le scénario marie ce que la langue commune appelle deux «déchets» sociaux (un Black des banlieues et un handicapé) déclencherait un sentiment de scandale. Pourtant, que signifie la pitié de crocodile sinon la peur panique de devenir comme eux ? Le handicap est, du point de vue imaginaire, le symbole d’une chute totale. Au fond de tout être humain, sommeille la peur de devenir handicapé, au propre et au figuré, socialement ou physiquement. Driss est le pendant social du handicap corporel de Philippe. Et ces deux éclopés s’associent, sous le signe de Cendrillon.

Le conte sert à excuser l’échec (qui n’est dû qu’au hasard) et l’utilisation du handicapé à déclencher des émotions et à diffuser une morale anesthésiante autant que légitime. Les gags viennent amortir l’éventuel excès d’affects. Un bon dosage, qui explique l’efficacité du film : une sorte d’unanimité obligatoire qui en dit long sur la détresse sociale dominante.

Le saint crucifié par sa tétraplégie et l’autre saint qui le sert, crucifié par son milieu de naissance et sa peau, forment un couple sacré, intouchable. Leur rencontre et leur amour sont une rédemption qui les lave de tous leurs péchés : l’arrogance et la hauteur sociale pour l’un, la délinquance et la déchéance pour l’autre. Un film religieux, sans autre Dieu que la richesse qui a permis cette rencontre. Un film parfaitement réactionnaire.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Silverwitch le 09 Déc 2011, 18:16

Alzam a écrit:
Tribune | 29 novembre 2011
«Intouchables» : Cendrillon des temps modernes
Par JEAN-JACQUES DELFOUR Professeur de philosophie en classe préparatoire

Ce conte de Noël, la rencontre entre un Black des banlieues et un richissime bourgeois de la capitale, trame d’autres fils : sadisme, pathétique (du mélodrame en barre) et déni de la réalité sociale. En fait, un remake de Cendrillon. D’où le succès.

[...]

Le conte sert à excuser l’échec (qui n’est dû qu’au hasard) et l’utilisation du handicapé à déclencher des émotions et à diffuser une morale anesthésiante autant que légitime. Les gags viennent amortir l’éventuel excès d’affects. Un bon dosage, qui explique l’efficacité du film : une sorte d’unanimité obligatoire qui en dit long sur la détresse sociale dominante.

Le saint crucifié par sa tétraplégie et l’autre saint qui le sert, crucifié par son milieu de naissance et sa peau, forment un couple sacré, intouchable. Leur rencontre et leur amour sont une rédemption qui les lave de tous leurs péchés : l’arrogance et la hauteur sociale pour l’un, la délinquance et la déchéance pour l’autre. Un film religieux, sans autre Dieu que la richesse qui a permis cette rencontre. Un film parfaitement réactionnaire.


Critique très intéressante !
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Ça ne se fait pas de jouer de la lyre tandis que Rome brûle , mais on a tout à fait le droit d'étudier les lois de l’hydraulique.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Cortese le 09 Déc 2011, 20:13

Qu'est ce que ça serait s'il enseignait aux CM2.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Ouais_supère le 09 Déc 2011, 22:11

J'ai vu The Rise OF The Planet Of The Apes, le film (le "remake, disent-ils) de cette année.

Et je n'ai pas trop aimé.

Je n'ai pas bien compris le propos du film, en fait.

La société du rendement d'un côté, la lutte pour l'émancipation et la liberté de l'autre, et quoi? Un propos sur l'écologie, le retour à la nature, peut-être...
Mais de façon plutôt décousue.

J'aurais préféré un sujet, un seul, mais mieux amené.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede runaway le 09 Déc 2011, 22:51

Ca fait une semaine...On a faillit attendre.


schumi84f1 a écrit:j'ai pas vu le film mais je prends maintenant en référence THE film : les ch'tis, vous avez rit à ce navet ?


T'es a ce point influencable?
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Ouais_supère le 09 Déc 2011, 22:56

runaway a écrit:Ca fait une semaine...On a faillit attendre.


Oups, j'avais zappé que j'en avais parlé, navré.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Sylphus le 10 Déc 2011, 11:56

J'ai regardé hier pour la première fois The Island. Encore un excellent film joué (entre autres) par Ewan McGregor :good
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 15 Déc 2011, 00:51

En avant-propos ce post je l'ai écrit alors que novembre se terminait..

Et puis, par lassitude et en même temps parce que je n'osais trop vous ennuyer, j'ai renoncé à le poster malgré le temps que j'avais passé à l'écrire..

Toute fois comme j'aimerais prochainement (demain ou vendredi, en tout cas d'ici la fin de la semaine) faire un bilan des deux premières semaines de remises de prix (qui commencent assez sérieusement à dessiner ce que je disais depuis 2 mois déjà, un sacre de la consensualité de The Artist, notamment avec les nominations des SAG Awards (SAG=Screen Actors Guild, le syndicat des acteurs) si influents sur le résultat des Oscars (leurs nominations et prix sont souvent identiques))

Bref, rappelez-vous tout cela date du mercredi 30 novembre :

Hugues a écrit:
sheon a écrit:
Toma a écrit:J'espere que le film aura une recompense tout de meme aux oscar, peut etre pas pour Dujardin, mais dans une autre grande categorie, ne serait ce que pour recompenser l'audace de faire un tel film a notre epoque

A part pour le "meilleur film étranger", je suis pas sûr qu'il puisse avoir le moindre prix. Et pour cette catégorie, la place est déjà prise en France.


En tout cas pour la nomination au meilleur film, c'est (hélas) extrêmement bien parti. Il sera dans les 5,6,7,8,9,10 (oui parce que maintenant le nombre de nommés est non fixé à l'avance)
C'est le seul film, dont on soit déjà sûr qu'il le sera (peut-être The Descendants a ce statut aussi)

Voilà qui ne va pas aider Langmann à quitter le cinéma et nous faire moins souvent souffrir...

Pour l'anecdote, le plus affligeant c'est que la course aux Oscars est tellement une campagne électorale, un popularity contest (comme j'en parlais plus longuement déjà ici), que la quasi totalité des films qui sont considérés favoris pour être nommés n'ont encore pas été vus (par exemple War Horse, Extremely Loud and Incredibly Close). Bref on les place sans même les avoir vus.

Hugues


La saison des récompenses s'est ouverte lundi, comme chaque fois avec les Gotham Awards, destinés au cinéma (dit) indépendant. Je mets ces guillemets car en fait, tout ce qui n'est pas un blockbuster est là bas considéré du cinéma indépendant (même si il est parfois produit par la filiale cinéma indépendant d'un gros studio) en fait. Ainsi, même les très calibrés The Artist ou Intouchables en font parti à leurs yeux.

Ca n'est pas sans doute délivré par le même jury qui tous les 10 ans depuis 1952 livre le top 10 de l'histoire du cinéma, le panel étant alors composé de la crème mondiale de près de 150 critiques, universitaires, ou écrivains ainsi que de 108 réalisateurs.
Là il ne s'agit "que" de d'un panel 100 critiques, toujours parmi les grands noms mondiaux de la profession.

Et les résultats sont

1. "The Tree of Life" (Terrence Malick)
2. "Une Separation" (Asghar Farhadi)
3. "Le garçon au vélo" (Luc and Jean-Pierre Dardenne)
4. "Melancholia" (Lars von Trier)
5. "The Artist" (Michel Hazanavicius)
=6. "Il était une Fois en Anatolie" (Nuri Bilge Ceylan)
=6. "Le cheval de Turin" (Béla Tarr)
8. "We Need to Talk About Kevin" (Lynne Ramsay)
9. "Le Quattro Volte" (Michelangelo Frammartino)
=10. "La Taupe" ("Tinker Tailor Soldier Spy") (Tomas Alfredson)
=10. "Ceci n'est pas un film" (Jafar Panahi and Mojtaba Mirtahmash)

The Tree of Life a remporté plus d'une fois et demi les suffrage de Une séparation, écart qui est plutôt rare dans les classements annuels de Sight and Sound.
Pour rappel The Tree of Life avait déjà remporté le Grand Prix FIPRESCI (décernée par les 300 critiques internationaux membres de la FIPRESCI, Fédération Internationale de la Presse Cinématographique). A ne pas confondre avec les Prix Fipresci remis lors de chaque festival dont il en existe autant que de festivals (c'est à dire beaucoup) mais surtout que de sélections dans les festivals (ainsi à Cannes il y a au moins trois prix Fipresci, un pour la sélection officielle, un pour la sélection Un certain regard, un pour la Quinzaine des réalisateurs). Le Grand Prix lui récompense le meilleur film de toute la saison 2010-2011 et est donc beaucoup plus exceptionnel.
Si je m'applique à le rappeler, c'est qu'on a lu des idées reçues pour donner plus de poids à ses propres sentiments sur une mauvaise réception critique (ce qui ne veut pas forcément dire que le film a été largement compris par eux)

Revenons donc au Gotham Awards, qui sont habituellement les premiers à ouvrir la saison (ce qui faillit ne pas être le cas, les prix du NYFCC ayant été avancé de janvier au 28 novembre, avant d'être reculé pour voir le dernier Fincher à huis clos au 29 novembre, ce qui a sauvé la place d'ouvreur des Gotham Awards)

Les résultats:
Meilleur film: (à égalité) "The Tree of Life" et "Beginners"
Meilleur documentaire: "Better This World"
Meilleure découverte acteur/actrice : Felicity Jones, "Like Crazy"
Meilleure découverte réalisateur: Dee Rees, "Pariah"
Meilleur film qui ne pase pas dans un cinéma près de chez vous: "Scenes of a Crime"

Pour couper court à tout soupçon de je ne sais quel élitisme, le jury du meilleur film était composé de : Anne Carey (productrice), Jodie Foster, Lee Percy (monteuse), Nicole Kidman et Natalie Portman.

Et pour montrer qu'il s'agit vraiment d'un panorama complet des premières récompenses, je termine par les NYFCC Awards 2011, remis par 30 critiques membres du New York Film Critics Circle. Si leur valeur prédictive est très relative (43% d'accord avec les Oscars sur le meilleur film, seulement 25% depuis 20 ans), en revanche les voix donnent une idée des rapports de force des différentes campagne de lobbying...

Et donc du succès dans ce domaine de The Artist..


Meilleur film: "The Artist''
1er tour: The Artist'' 27 points, Melancholia, 27 points, Hugo, 16 points.
2ème tour: "Artist'' (40), "Melancholia'' (33), "Hugo'' (21).
3ème tour= The Artist, 44 points, Melancholia, 35 points, Hugo, 20 points
The Descendants n'a jamais dépassé les 17 points.

Prix spécial posthume: Raoul Ruiz

Meilleur photographie: Emmanuel Lubezki pour "The Tree of Life"

Meilleur scénario: Steven Zaillian et Aaron Sorkin pour "Le Stratège"

Meilleur réalisateur: Michel Hazanavicius pour "The Artist"
1er tour: Hazanavicius (24), Von Triers (22), Malick (21)
2ème tour: Hazanavicius (33), Scorsese (32), Von Triers (31)
3ème tour: Hazanavicius (47), Scorsese (39), Von Triers (35)).

Meilleur film en langue étrangère: "Une Separation"

Meilleur acteur: Brad Pitt pour "Le Stratège" et [i]"The Tree of Life"
1er tour: Brad Pitt (24), Jean Dujardin (23), Michael Fassbender (18)
2ème tour: Brad Pitt (42), Michael Fassbender (27), Jean Dujardin (26)

Meilleur acteur dans un rôle secondaire: Albert Brooks pour "Drive"
2ème tour: Brooks (43), Christopher Plummer (36) et Viggo Mortensen (18)

Meilleure actrice: Meryl Streep pour "The Iron Lady"
1er tour: Meryl Streep (38), Michelle Williams (24), Kirsten Dunst (23)

Meilleure actrice dans un rôle secondaire: Jessica Chastain pour "The Tree of Life", "La couleur des sentiments" ("The Help") et "Take Shelter"
3ème tour: Jessica Chastain (33), Carey Mulligan (27), Vanessa Redgrave (26)

Meilleur film de "nonfiction": "Cave of Forgotten Dreams"

Meilleur premier film: "Margin Call"

Hugues

PS: Pour le top 10 de Sight and Sound, on a depuis eu à la fois un article officiel sur le résultat du vote, ainsi que le vote et les explications individuelles de chacun des 100 critiques.
Le résultat du vote : http://www.bfi.org.uk/sightandsound/feature/49804
Les votes individuels : http://www.bfi.org.uk/sightandsound/pol ... 1-full.php
Evidemment, j'aime particulièrement (évidemment) le "The Tree of Life. By an obscene margin." de David Jenkins, ainsi les mots de Mark Cousins que j'ai déjà cités. Mais ceux de David Thompson, Matthew Thrift et bien d'autres visent très justes aussi.
Hugues
 

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede sheon le 15 Déc 2011, 20:50

En fait, c'est la langue du film et non son origine qui définit s'il peut participer aux oscars ou se cantonner au "meilleur film dans une langue étrangère" ? (bon, en fait, je crois que je réponds tout seul à ma question)
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour. Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
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