silverwitch a écrit:Stéphane a écrit:silverwitch a écrit:Il faut dire que la Belgique est un peu une bizarrerie de l'histoire des états européens. Cette situation n'en donne pas moins une pensée nationale qui défend ses propres intérêts et que tu exprimes à travers ton désir d'un fédéralisme européen, seul moyen pour la Belgique moderne de préserver sa prospérité.
Mais ce fédéralisme repose sur un déni de ce qu'il représente vraiment en potentiel, ce qui explique pourquoi on trouve encore des partisans de l'Europe: chaque peuple pense que le fédéralisme ne changerait rien à son existence, à ses traditions, à sa conception de la politique ou à sa culture. En revanche, dès que j'ai le malheur de dire que les wallons quand la Belgique sera un souvenir qu'ils seraient mieux à s'unir à la France, alors le sacrifice paraît d'un seul coup beaucoup plus conséquent...
C'est sur cette imposture que l'idée européenne se maintient.
C'est que du folklore ça
Peut-être, mais alors pourquoi aimes-tu l'idée du fédéralisme européen, sinon qu'elle permet à chaque peuple de rêver à une Grande Belgique ou à une Grande France, pendant qu'on rogne les nations et les états européens ?
Le folklore n'est-ce pas plutôt tout l'attirail européen, ses technocrates, ses commissions, ses lobbys, sa manière de réglementer ce qui serait ou non du chocolat ? Chaque jour la super structure démolit ce qui fait de nous ce que nous sommes. Avec le fédéralisme, les nations malades mourraient guéries. Et après ?
Je trouve ça beaucoup plus simple d'avoir une grande table avec tout le monde, plutot qu'une multitude de relations bilatérale. C'est pas une question idéologique, pour moi.
Après, c'est clair que le système actuel est un poil bordelique, parce que, comme pour la Belgique, on avance à coup de compromis. Personne n'est content, mais personne n'est fâché.











