Hugues a écrit:Mais si!
En mathématiques on publie parfois le mode de résolution, un algorithme, un processus de pensée pour résoudre ou simplifier un problème.
Or l'informatique n'est fait que d'algorithme. Résoudre des problèmes informatiques, c'est souvent résoudre des problèmes mathématiques et inversement.
En témoignent par exemple récemment les découvertes faites sur le défloutage de photographie, qui sont à la foi des découvertes mathématiques et algorithmique.
En fait pour être franc, je veux bien reconnaitre que j'ai fait un abus de langage, l'informatique n'est pas du tout une science, mais ce dont ce sur quoi elle se construit, l'algorithmique , en tant que part des mathématiques, en est une.
L'informatique n'est pas une science, pas plus que l'utilisation des mathématiques dans l'économie ne fait de l'économie une science.
Hugues a écrit:Certains chercheurs publient sous forme d'une publication scientifique, ces algorithmes.
Hé bien qu'on encourage cette pratique plutôt que de confondre logiciel libre et progrès des sciences.
Hugues a écrit:Le logiciel libre considère seulement que tout morceau de code a son intérêt car il renferme quelques solutions, parfois non publiées officiellement. Le logiciel libre se veut un mode de publication de découvertes en quelque sorte.
Sauf que c'est faire une confusion très dommageable entre la science et la technique. Et que l'on en voit les conséquences
tragiques tous les jours (repenser à l'économie, par exemple).
Hugues a écrit:Et par exemple, si Adobe disparaissait du jour au lendemain de la surface de la terre, une grande partie de leurs découvertes algorithmiques ou mathématiques en matière de traitement d'images disparaitraient puisqu'elles ne se transmettent qu'au sein de l'entreprise.
Miséricorde !
Mais pas plus que la personne sous Mac OS X !
Et puis comme toute minorité, c'est juste une question de survie. Maintenir en vie cet environnement où une transmission de savoir est possible, en dehors du seul monde industriel.
Non, l'utilisateur de Mac OS X est un utilisateur, un consommateur qui tente de convaincre d'autres consommateurs. Pas un esprit éclairé qui fait le lien entre le sacré et le profane (quand bien même certains le pensent).
Enfin, il faut toujours s'interroger sur le savoir qui est transmis. Ici tu parles d'un savoir, mais d'un savoir dont on ne peut jamais nommer en quoi il élève l'esprit humain.
C'est faux. Je te renvoie à mon premier paragraphe.
Donne donc un exemple.
Hugues (on n'est pas tellement en opposition, tu sais, je t'accorde raison en bien des points dans ce sujet.. mais je serais quelque peu déçu que tu ne révises pas ton opinion sur ce qui est poursuivi par le logiciel libre)
C'est pas gagné. Je te l'ai déjà dit: l'informatique ça ne m'intéresse pas, la science à peine plus. Je veux ralentir, pas accélérer. Et si demain, je dois décider de supprimer l'informatique, Apple en premier,
j'appuierai sur le bouton (sic) avec joie.
Imagine que demain je me mette à discourir sans fin sur les techniques cinématographiques et que je réserve ces discussions à un jargon incompréhensible. Tu m'opposeras que le cinéma n'a pas d'intérêt en tant que technique, parce que le cinéma c'est aussi bien la vidéo-surveillance qu'un film de Kubrick. L'informatique c'est moins que ça: au mieux c'est un moyen. Et un moyen dont on peut se passer sans désagrément pour notre élévation spirituelle. Si je suis enchaînée, autant que la chaîne soit longue et ne m'oblige pas à m'intéresser à mon ravisseur ainsi qu'à la structure de ma chaîne. J'attends qu'on me laisse l'esprit libre pour ce qui compte vraiment.