

Modérateurs: Garion, Silverwitch
Ambrose a écrit:Mais Terrence Mallick aurait été vu en train de diner avec Luc Besson ces derniers jours (c'est le gars de Canal+ qui le dit). C'est le début de la déchéance.
Ambrose a écrit:Je suis rassuré. Je croyais que Besson envisageait de confier à Malick la réalisation de Taxi 5.
Shunt a écrit:Ambrose a écrit:Je suis rassuré. Je croyais que Besson envisageait de confier à Malick la réalisation de Taxi 5.
J'imagine Samy Naceri déclamer en voix off : "engin de métal, garrigue sauvage, quelle est ma place dans ce monde ?"
Solal a écrit:hugo tu pourras me filer des articles / explanations en anglais? Que je puisse forwarder
Toma a écrit:Solal a écrit:hugo tu pourras me filer des articles / explanations en anglais? Que je puisse forwarder
toi tu veux te la péter pour emballer une intello un peu coincée mais bien foutue et un peu cochonnne si on lui sort des trucs métaphysiques
Shunt a écrit:Ambrose a écrit:Je suis rassuré. Je croyais que Besson envisageait de confier à Malick la réalisation de Taxi 5.
J'imagine Samy Naceri déclamer en voix off : "engin de métal, garrigue sauvage, quelle est ma place dans ce monde ?"
Xave a écrit:C'est quoi une explanation ? C'est pour planer ?
Ouais_supère a écrit:Une explanation, c'est le fait de planer en dehors de soi-même.
C'est une sorte de prise de recul extrême par rapport à soi, détaché de toute matérialité, et qui du coup aboutit à un questionnement sur les motivations profondes de chaque être, du fait qu'à la fois en soi et en dehors il devient possible de comparer le biais que représente l'enveloppe charnelle et le soucis de la conserver dans la prise de décision à chaque instant.
Le tout en relation l'existence éventuelle d'un Dieu que l'on cherche à prouver, bien évidemment, mais était-il nécessaire de le préciser.
Ouais_supère a écrit:Une explanation, c'est le fait de planer en dehors de soi-même.
C'est une sorte de prise de recul extrême par rapport à soi, détaché de toute matérialité, et qui du coup aboutit à un questionnement sur les motivations profondes de chaque être, du fait qu'à la fois en soi et en dehors il devient possible de comparer le biais que représente l'enveloppe charnelle et le soucis de la conserver dans la prise de décision à chaque instant.
Le tout en relation l'existence éventuelle d'un Dieu que l'on cherche à prouver, bien évidemment,
... mais était-il nécessaire de le préciser.
Shoemaker a écrit:Admirez et constatez : un seul et unique mot de Solal, et on est en plein dans le trip Huguien, total dans le sujet !
Moi je dis : Respect.
f1pronostics a écrit:Shoemaker a écrit:Admirez et constatez : un seul et unique mot de Solal, et on est en plein dans le trip Huguien, total dans le sujet !
Moi je dis : Respect.![]()
Ouais (super), comment étions-nous passés à côté de l'essentiel?
Ambrose a écrit:Je suis impatient de lire les commentaires de Shunt et de Silver.
silverwitch a écrit:Ambrose a écrit:Je suis impatient de lire les commentaires de Shunt et de Silver.
Vu.
silverwitch a écrit:Ambrose a écrit:Je suis impatient de lire les commentaires de Shunt et de Silver.
Vu.
Ambrose a écrit:silverwitch a écrit:Ambrose a écrit:Je suis impatient de lire les commentaires de Shunt et de Silver.
Vu.
silverwitch a écrit:Comme toi, j'ai été gênée par la tension irrésolue, comme Hugues, je n'ai jamais rien vu de pareil.
Seb a écrit:Mais Hugues, il disait déjà ça avant de l'avoir vu.
Seb a écrit:silverwitch a écrit:Comme toi, j'ai été gênée par la tension irrésolue, comme Hugues, je n'ai jamais rien vu de pareil.
Mais Hugues, il disait déjà ça avant de l'avoir vu.
silverwitch a écrit:Ambrose a écrit:silverwitch a écrit:Ambrose a écrit:Je suis impatient de lire les commentaires de Shunt et de Silver.
Vu.
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C'est qu'en vérité, je n'ai pas grand chose à écrire qui n'ai déjà été exprimé, et en mieux. C'est un grand film, un film merveilleux, mais qui me laisse parfois perplexe, notamment quant à l'évolution de la mise en scène de Terrence Malick. Comme toi, j'ai été gênée par la tension irrésolue, comme Hugues, je n'ai jamais rien vu de pareil.
De mon point de vue, aussi génial et merveilleux que soit l'expérience du spectateur et le bouleversement que peut représenter une telle épreuve, je pense que sur le plan du cinéma, cette conception de la mise en scène est une impasse, géniale et unique, mais une impasse quand même. Et je fais le pari que Malick lui-même prendra un autre chemin pour son prochain film.
Ambrose a écrit:Désolé d'être chiant, mais est-ce que tu peux développer ?
Qu'entends-tu par "tension irrésolue" et "impasse de sa conception de la mise en scène" ?
Ouais_supère a écrit:Ambrose a écrit:Désolé d'être chiant, mais est-ce que tu peux développer ?
Qu'entends-tu par "tension irrésolue" et "impasse de sa conception de la mise en scène" ?
"Et toi? Peux-tu développer?
Silverwitch"
Ouais_supère a écrit:Une explanation, c'est le fait de planer en dehors de soi-même.
C'est une sorte de prise de recul extrême par rapport à soi, détaché de toute matérialité, et qui du coup aboutit à un questionnement sur les motivations profondes de chaque être, du fait qu'à la fois en soi et en dehors il devient possible de comparer le biais que représente l'enveloppe charnelle et le soucis de la conserver dans la prise de décision à chaque instant.
Le tout en relation l'existence éventuelle d'un Dieu que l'on cherche à prouver, bien évidemment, mais était-il nécessaire de le préciser.
Ambrose a écrit:Désolé d'être chiant, mais est-ce que tu peux développer ?
Qu'entends-tu par "tension irrésolue" et "impasse de sa conception de la mise en scène" ?
silverwitch a écrit:Ce qui me gêne, c'est que la tension entre l'infiniment grand et l'infiniment petit, entre l'Univers et l'âme humaine n'est pas résolue par la médiation d'un récit, mais par un concept: l'amour qui excède l'âme, et de ce débordement vient ce qui sauve. Dans les précédents films du cinéaste américain, il y avait de la place pour accueillir cette révélation, un retrait, celui qui laisse une dimension humaine, un regard. Plus simplement, la présence d'une troisième dimension dans l'image que permet la mise en scène. Ici la focalisation ne varie qu'entre l'abstraction et une proximité fantasmatique, la caméra nous fait éprouver comme jamais auparavant au cinéma, mais l'épreuve seule ne suffit pas. Manque la distance de celui qui nous montre, un contrepoint, c'est-à-dire l'harmonie entre des mélodies différentes. Entre l'abstraction et la subjectivité des personnages, manque la création d'une réalité extérieure. Je crains donc que le film n'échappe pas à une certaine grandiloquence, un écart trop important entre deux modes de représentation.
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