Toma a écrit:c'est pas parce que la science n'arrive pas encore à l'expliquer qu'il n'y a pas d'explication .... avant, on expliquait pas les planètes, le soleil ....
Ca n'est de toute façon pas explicable.
Par analogie, un personnage de dessin animé, à deux dimension spatiale, ne pourrait concevoir notre monde.
Ce qui "précède" notre Univers, ce qui est "en dehors" de l'univers est doué de concept que nous ne pouvons pas concevoir puisque nous n'en avons pas les mots. Les mot "néant" et "rien" sont des mots de notre univers, et sous entendent eux même, existent eux même en opposition à "quelque chose", à "existence".. Ils ne sont absolument pas adaptés à qualifier cet absolu néant, cette absolue non-présence, où l'idée même d'existence ne se conçoit même pas.
La preuve même de tout cela, c'est que les mots même que sont "précéder", "en dehors", je les ai mis entre guillemets et je les écris seulement pour la forme, seulement pour rester intelligible.. Comment en effet parler d'avant quand on parle d'une singularité de notre univers où le temps n'a pas d'existence. Comment parler d'en dehors quand l'espace, nait comme le temps avec l'Univers.
En somme, nous sommes comme ce personnage en deux dimensions qui vivrait sur la membrane d'un cylindre (dans le verre d'une bouteille) sans jamais nous en rendre compte. Qu'une de nos boules traverse ce monde bloqué sur le cylindre et ce serait pour le personnage un disque (plutôt même une pseudo-ellipse) grossissant étrangement puis rapetissant jusqu'à disparaitre se manifestant en un endroit (une face du cylindre) puis un autre (l'autre face du cylindre).
L'extérieur de ce monde à 2 dimensions n'est pas intelligible pour l'être à deux dimensions. Ou ne l'est pas en grande partie (car dans notre Monde, certains esprits ont réfléchi à un monde à la géométrie différente de ce qu'elle nous apparait (Einstein), et aux dimensions différentes (les scientifiques des théories des cordes), sans pour autant que l'on soit certains qu'elles appréhendent vraiment l'ensemble du possible)
Comme l'écrit Wittgenstein, philosophe du langage et du monde:
"The limits of my language mean the limits of my world."ou encore
The limits of my language are the limits of my mind. All I know is what I have words for.Hugues