silverwitch a écrit:Miel d'acacia a écrit:
J'essaye toujours de ne pas intervenir, mais du mensonge pur et dur me fait hérisser le poil.
"..Ne devrait pas être discuté..." [...] "...il n'y a aucune raison de discuter ce qui est établi et clairement depuis longtemps..." .
Donc, la Turquie n'a qu'à inscrire dans sa constitution qu'elle est de confession animiste. C'est un point qui ne se discutera pas ?
Magnifique !
Dans le monde, sauf erreur de ma part, environ 3/4 des pays se déclarent des Républiques. Pour la démocratie, 4/5ème des pays s'en revendiquent. C'est écrit dans leur constitution. Donc c'est un point qui ne se discute pas... Pitoyable et désolant.
L'Iran serait donc aussi une belle République démocratique... C'est écrit dans sa constitution ? Si je ne connaissais pas aussi bien ce peuple, perle de l'Orient, j'applaudirais des pieds, des mains, des couilles et des oreilles.
Tu fais des pirouettes en parlant de République "singulière". Un peu comme un chat avec des pupilles rondes et qui aboie deviendrait avec toi un chat "singulier".
Pour en revenir à la Turquie, son cas est malgré tout un peu particulier et passionnant. Avec un Atatürk qui a voulu occidentaliser son pays (dans son esprit c'était synonyme de modernisation), des militaires qui se sont prévalus gardiens de la pensée d'Atatürk, un peuple qui "semblait" content de ce changement, et des religieux islamistes qui n'ont de cesse de vouloir imposer la charia et qui régulièrement prennent le pouvoir avec des modérés. Des militaires qui tentent de les circonscrire (en employant au besoin des moyens définitifs) et des occidentaux qui veulent empêcher lesdits militaires de reprendre de la force (vu l'histoire militaro-impériale de la Turquie) et, ce faisant, font le jeu des islamistes. Bref, aujourd'hui, la Turquie est islamiste dans les faits, non républicaine et non démocratique malgré les affirmations constitutionnelles, mais ce n'est pas ce vers quoi le peuple turc, à ce qu'il me semble, veut tendre.
Tout ça est bien joli, mais où montres-tu que la Turquie ne serait ni république, ni laïque ? Ou montrerais-tu que l'Iran ne serait pas une république, ou plus exactement en quoi elle ne serait pas digne de mériter le qualificatif qu'elle se donne pour et par elle-même ?
Silverwitch
Merveilleux, c'est l'hôpital qui se fout de la charité. Vu tes démonstrations (je cherche encore, car à part jouer avec les mots, c'est vide, pervers et insultant pour les victimes des barbaries turques et iraniennes) et ta propension à interdire toute discussion : Tais-toi ! Femme !
"
Je voudrais qu'on lise la République de Platon [...] pour apprendre l'art de se gouverner soi-même, et d'établir la justice à l'intérieur de soi". Va chercher l'auteur et Platon.
J'avoue apprécier cette vision. J'ai longtemps pensé à une uchronie utopique, indigne de toute considération. Un miasme oratoire échappant à la réalité. En fait, on doit y revenir sans nier les difficultés. Si on oublie ces chemins, inutile de rester sur cette Terre.
Déjà, cette approche de l'acception est, pour la France, limite... Mais on vote et on peut quand même "virer", éventuellement, les trop nombreux politiciens véreux. Alors pour l'Iran, la Turquie, on est carrément en-dehors du coup.
Le pouvoir des barbus en Iran, tyrannisant le peuple, devrait t'interpeller. Ces barbus (faut-il te préciser que les perses, tous réfugiés politiques, que je fréquente emploient communément ce terme ?) n'en ont rien à foutre du peuple. Idem en Turquie. "Etablir la justice à l'intérieur de soi" semble ne pas concerner les gouvernants iraniens et turques. Ce ne sont pas des "Républiques", organisant le "bien commun", la "chose publique". Ce sont d'affreux tyrans s'émancipant de la multitude populaire aux prétextes autoproclamés du divin.
J'appelle un chat, un chat.
Femme, si tu n'es capable que de palabres creuses et ignorantes, rappelle-toi ta place.