Maverick a écrit:Tu devrais boire de l'eau.

Moi je te dis tu devrais arrêter toi d'être sous influence, et de faire l'instruit (je parle pas d'intelligence) derrière ton clavier.
Sans doute pour toi c'est aussi faux que les attentas du 11 septembre...
LA "SOLUTION FINALE"
La date précise de la décision de mettre en œuvre la "Solution fianle" par les Nazis n'est pas connue. Certains historiens pensent qu'il y avait eu plusieurs décisions. Le génocide des Juifs fut le point culminant d'une décennie de politique nazie, impulsée par Adolf Hitler.
Les persécutions et la ségrégation des Juifs furent mises en place en plusieurs étapes. Après l'accession au pouvoir du parti nazi, le racisme d'Etat donna lieu à une législation anti-juive, à des boycotts, à "l'aryanisation", et aux pogroms de la Kristallnacht (la "Nuit de cristal"), tous des événements dont le but était d'isoler les Juifs de la société allemande et de les inciter à partir d'Allemagne.
Après l'invasion de la Pologne par le Reich en septembre 1939 (le début de la Seconde Guerre mondiale), la politique anti-juive évolua en un plan complet d'internement et finalement d'annihilation des Juifs d'Europe. Les nazis commencèrent par créer des ghettos dans le Gouvernement général (le territoire du centre de la Pologne sur lequel les Allemands avaient mis en place un gouvernement allemand civil) et dans le Warthegau (une zone de Pologne occidentale annexée à l'Allemagne). Des Juifs polonais et d'Europe occidentale furent enfermés dans ces ghettos.
Après l'invasion allemande de l'Union Soviétique en juin 1941, les Einsatzgruppen (unités mobiles d'extermination) commencèrent des tueries de masse qui touchèrent des communautés juives entières. La SS, la garde d'élite de l'Etat nazi, considéra bientôt que les méthodes mobiles d'extermination - principalement par arme à feu ou par camions à gaz - étaient insuffisantes et psychologiquement difficiles pour les assassins. Le 31 juillet 1941, Hermann Göring autorisa Reinhard Heydrich à entamer des préparatifs pour la mise en oeuvre d'une "solution complète à la question juive".
A l'automne 1941, Heinrich Himmler chargea le général SS Odilo Globocnik (commandant des SS et de la police dans le district de Lublin) de la mise en application d'un plan d'extermination systématique des Juifs du Gouvernement général. Le nom de code d'Action Reinhardt fut plus tard donné à ce plan en souvenir de Reinhardt Heydrich (assassiné par des partisans tchèques en mai 1942). Trois camps d'extermination furent créés en Pologne dans le cadre de l'Action Reinhardt : Belzec, Sobibor et Treblinka. A leur arrivée dans les camps, les Juifs étaient directement envoyés dans les chambres à gaz. L'assistant de Globocnik, le commandant SS Hermann Höfle, était chargé de l'organisation des déportations vers les camps de l'Action Reinhardt.
Les nazis gazèrent aussi des Juifs dans d'autres camps d'extermination en Pologne : à Auschwitz-Birkenau (qui était le plus grand des camps), à Maïdanek et à Chelmno. A Maïdanek, les Juifs jugés inaptes au travail étaient gazés. A Chelmno les Juifs étaient gazés dans des camions à gaz mobiles, puis dans des chambres à gaz. Dans les camps d'extermination, les nazis assassinèrent, de façon systématique, plus de trois millions de Juifs.
La "solution finale" consista exclusivement à exterminer les Juifs d'Europe par gazage, par fusillades et par d'autres moyens. Six millions de Juifs furent ainsi assassinés, soit les deux tiers des Juifs vivant en Europe en 1939.
LES JUIFS ALLEMANDS PENDANT LA SHOAH, 1939-1945
En dépit de l'émigration d'environ 300 000 Juifs allemands pendant les années qui suivirent l'arrivée des nazis au pouvoir, il restait près de 200 000 Juifs en Allemagne au début de la Seconde Guerre mondiale. Pendant la guerre, les Juifs d'Allemagne, ainsi que de toutes les autres régions d'Europe occupées par l'Allemagne, furent déportés et exterminés dans le cadre de la "Solution finale".
Après l'éclatement de la guerre en septembre 1939, le gouvernement imposa de nouvelles restrictions aux Juifs qui restaient dans le Reich. Ils furent contraints de respecter un couvre-feu strict et l'accès de certains quartiers des villes leur fut interdit. Lorsque le rationnement alimentaire commença, les Juifs reçurent des rations moins importantes que celles des non-Juifs, et il leur fut interdit d'acheter certains aliments. Les horaires auxquels les Juifs étaient autorisés à acheter de la nourriture et d'autres marchandises furent aussi limités. Les autorités allemandes ordonnèrent également aux Juifs de remettre à la police leurs postes de radio, appareils électriques, vélos et voitures. En septembre 1941, les nazis interdirent aux Juifs l'utilisation des transports publics et exigèrent que tous les Juifs âgés de plus de six ans portent l'étoile jaune. Alors que des ghettos n'avaient pas encore été créés dans toute l'Allemagne, des décrets de zone de résidence stricts imposèrent aux Juifs de résider dans certains quartiers des villes allemandes. Ils furent ainsi regroupés dans des "maisons juives".
Les premières déportations de Juifs du Reich allemand eurent lieu en février 1940, dans le cadre du Plan Nisko et Lublin. Ce plan prévoyait la création d'une "réserve" juive dans la région de Lublin au sein du Gouvernement Général de Pologne. Ce plan échoua car la ville de destination prévue, Nisko, n'était pas complètement prête pour recevoir les déportés, et il semble que les fonctionnaires allemands du Gouvernement Général s'opposèrent à l'arrivée en Pologne d'un plus grand nombre de Juifs venant d'Allemagne. En juillet 1940, les Juifs d'Alsace furent expulsés vers l'Ouest. En août, se fut le tour de ceux de Moselle et du Luxembourg. Une autre vague de déportation de Juifs allemands eut lieu en octobre 1940, lorsque les Gauleiters Wagner et Buerckel décidèrent d'expulser les Juifs du pays de bade et du Palatinat. Quelque 7 500 Juifs des régions de ces régions du sud-ouest de l'Allemagne, furent déportés vers la France. Là, ils furent internés par l'administration française dans le camp de Gurs, dans les Pyrénées, camp créé et administré par les Français.
Les déportations systématiques de Juifs d'Allemagne commencèrent à la fin du mois de septembre 1941, avant même que les camps d'extermination ne soient créés en Pologne occupée. Entre octobre et décembre 1941, près de 50.000 Juifs furent déportés du Reich, principalement vers les ghettos de Lodz, Varsovie, Minsk, Kaunas (Kovno) et Riga. Les Juifs allemands envoyés dans les ghettos de Lodz et de Varsovie furent ensuite déportés avec les Juifs polonais dans les camps d'extermination de Chelmno, de Treblinka et d'Auschwitz.