Maverick a écrit:Mufasa a écrit:Epines : le double strike Bottas-Stroll qui décapite et gâche la course, en éliminant d’un coup le haut gratin du plateau à l’exception d’Hamilton et surtout en nous privant d’une magnifique course wet-dry, puisque la course a repris quand c’était déjà sec. Ce n'est pas tant la faute qui me scandalise, ce sont les conséquences qui m'ont déprimé.
Les turbulences causées par l’air sale étaient à nouveau déprimantes, comme à chaque weekend mais c’était très patent à chaque virage et chaque bagarre. Oui il y a des dépassements, ils sont possibles .. seulement avec le DRS et un différentiel de grip de l’ordre de deux secondes au tour (possible seulement avec des stratégies alternatives, grâce aux pneus fragiles, où en se battant contre Haas), soit pour des raisons artificielles. Vivement 2022.
Je veux bien que ce soit chiant de voir la difficulté pour dépasser mais avec des dépassements plus faciles, Hamilton gagnait en partant dernier.
Cette difficulté à dépasser a permis une course animée et rafraichissante.
Mouais. Hamilton pouvait gagner surtout parce que ses adversaires n’étaient que des seconds couteaux qui habituellement espèrent au mieux faire la 8e place (à part Sainz). Norris, Leclerc et cie étaient tous hors course. De plus, Vettel et Sainz auraient normalement pu prendre le large, mais ils étaient bouchonnés par Ocon et Tsunoda respectivement.
La difficulté de dépasser a surtout empêché une vraie lutte Vettel-Ocon pour la tête, seul l’undercut était possible pour Vettel qui était plus rapide. Elle a aussi empêché Sainz de lutter pour la victoire: impossible d’attaquer le très lent Tsunoda sans avoir le DRS, et celui-ci n’était pas effectif puisque Tsunoda l’avait en suivant Latifi, ce qui illustre bien que le DRS rend les batailles de peloton impossibles. Et quand bien même Sainz n’avait pas été bouchonné par ces deux-là, s’il avait pu passer devant Latifi et rattraper la tête, il n’aurait même pas pu espérer attaquer Vettel pour la même raison.
Hamilton a pu remonter, mais seulement en profitant du DRS et avec des stratégies alternatives, qui sont possibles avec l’extrême fragilité des pneus et lui offrent un avantage de 2” au tour. Ce qui réunit les deux seules conditions pour rendre le dépassement possible : DRS et l’avantage de 2” au tour. Derrière Sainz, par exemple, c’était mission impossible puisqu’il était plus rapide mais pas assez (les pneus de Sainz n’étaient pas détruit).
On en revient toujours au même point : les dépassements en F1 sont certes possibles mais pour des raisons artificielles : DRS et énorme différentiel de grip permis par des pneus en cartons. Tu as fait remarquer récemment qu’ils sont même occasionnellement trop faciles, comme Verstappen sur Hamilton au Castellet : à nouveau, c’est pour ces mêmes raisons artificielles. L’enjeu ce sont des dépassements possibles à la régulière en réduisant l’impact de l’air sale. Et il sera toujours temps de virer le DRS.