Topic Écologie (380$ le baril en 2015...)

Le salon francophone est dédié aux sujets n'ayant pas de lien avec la F1 ni autres sports mécaniques. C'est un salon pour se détendre en refaisant le monde.

Messagede JMA le 10 Jan 2005, 12:42

Un lien en rapport avec la récup des PC...

http://www.01net.com/article/262839.html
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Messagede Hugues le 13 Jan 2005, 08:29

La NASA vient de mettre à la disposition du public pour un usage éducatif à destination des universités un logiciel de simulation du climat tridimensionnel fonctionnant selon un modèle développé au Goddard Institute for Space Studies (GISS) de la NASA de New York (http://www.giss.nasa.gov/). Seul le maillage est certainement (conclusion personnelle) moins affiné (introduisant une divergence, des erreurs à long terme).

Le téléchargement de Educational Global Climate Model (EdGCM) est disponible sur le site éponyme http://www.edgcm.org/, pour MacOS X et Windows (j'ignore pourquoi à part MacOS X, les compatibles POSIX (Unix, Linux...) sont ignorés alors que c'est l'environnement majoritairement utilisé par les étudiants chercheurs en ce domaine... probablement parce qu'étant donné l'hétérogénéité des environnements, il aurait fallu fournir ou de nombreux binaires, ou bien les sources ce que se refuse certainement le GISS)

Voici le communiqué de presse:

NASA Free Computer Model Available to Classrooms

WASHINGTON, Jan. 11 /PRNewswire/ -- A free NASA global climate model is available for high school and university desktop computers.

The Educational Global Climate Model (EdGCM), available for both Windows and Mac platforms, incorporates a 3-D climate model developed at NASA's Goddard Institute for Space Studies (GISS), New York. It wraps complex computer modeling programs with a graphical interface familiar to most PC users.

The climate model runs on a desktop computer to allow teachers and students to conduct experiments identical to those scientists run on supercomputers to simulate past and future climate changes. EdGCM links the climate model to both a database and scientific visualization utilities, making it simpler to create and organize data and images.

"The real goal of EdGCM is to allow teachers and students to learn more about climate science by participating in the full scientific process, including experiment design, running model simulations, analyzing data, and reporting on results via the Web," said Mark Chandler, lead researcher for the EdGCM project from Columbia University, New York.

An EdGCM Cooperative is being designed to encourage communication among students at different schools and among schools and research institutions. The cooperative will help students become familiar with the importance of teamwork in scientific research.

EdGCM educational materials are also in development. A curriculum module will walk students through a complete scientific project involving the Global Climate Model (GCM) and climate change analysis. Additional lesson plans will elaborate on how students can use a climate model to study topics such as ancient climates in geologic history or future climate water cycles. NASA is contributing funding to improve cross-platform compatibility and to create detailed manuals to help guide teachers through the many uses of EdGCM.

Professors at three N.Y. area universities are already using EdGCM. Professors and students at Columbia University, City University of New York, and New York University can conduct research projects using the NASA/GISS GCM. At least two high schools in Madison, Wis. are also testing EdGCM this semester in Earth Science courses.

For more information about the EdGCM, visit:
http://www.edgcm.org

To download EdGCM software from the Internet, visit:
http://www.edgcm.org/EdGCMCooperative/Downloads.php

For more information about climate study in the classroom, please visit:
http://www.nasa.gov/vision/earth/everyd ... class.html

For information about NASA and agency programs on the Internet, visit:
http://www.nasa.gov



Si je ne doute pas que cette nouvelle intéresse Garion, je ne savais pas si cela méritait d'en faire un sujet à part entière. Si tu juges que c'est nécessaire, Garion, n'hésite pas.

Hugues
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Messagede Hugues le 13 Jan 2005, 09:01

Tant que j'y suis à évoquer le climat, le National Center for Atmospheric Research (http://www.ucar.edu) a publié des recherches hier indiquant entre autres que les zones subissant de sérieuses sécheresses ont doublé entre 1970 et les années récentes.

C'est évidemment attribué au réchauffement climatique. Le communiqué de presse affirme notamment que "les sécheresses et les cues sont des évènements climatiques extrêmes qui sont susceptibles d'évoluer plus rapidement que le climat moyen."

C'est à lire ici :
http://www.ucar.edu/news/releases/2005/ ... arch.shtml
et illustré d'une carte montrant entre 1948 et 2002 les assèchements relatifs (négatif sur l'échelle) et humidifications (positif sur l'échele) relatives de par le monde.

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Messagede f1pronostics le 13 Jan 2005, 09:58

Hugues a écrit:Image
Etonnant de voir la stabilité des états-unis, on devine presque exactement le pays délimité sur la carte! :eek:
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Messagede GregG le 13 Jan 2005, 11:33

f1pronostics a écrit:
Hugues a écrit:Image
Etonnant de voir la stabilité des états-unis, on devine presque exactement le pays délimité sur la carte! :eek:


Euh c'est la même carte!!! :D :D :P :P :P :P :P
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Messagede f1pronostics le 13 Jan 2005, 11:37

GregG a écrit:Euh c'est la même carte!!! :D :D :P :P :P :P :P
??
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Messagede GregG le 13 Jan 2005, 11:48

f1pronostics a écrit:
GregG a écrit:Euh c'est la même carte!!! :D :D :P :P :P :P :P
??


Merde je coyais que c'était deux cartes différente a l'origine poster par hugues!!! :oops: :oops: :oops: :oops: :oops:
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Messagede f1pronostics le 13 Jan 2005, 12:12

GregG a écrit:
f1pronostics a écrit:
GregG a écrit:Euh c'est la même carte!!! :D :D :P :P :P :P :P
??
Merde je coyais que c'était deux cartes différente a l'origine poster par hugues!!! :oops: :oops: :oops: :oops: :oops:
:D :0:
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Messagede f1pronostics le 17 Fév 2005, 22:53

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Messagede f1pronostics le 17 Fév 2005, 22:58

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Messagede f1pronostics le 17 Fév 2005, 23:00

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Messagede f1pronostics le 28 Mar 2005, 17:34

Je le place une seconde fois, c'est intéresant comme dossier...
http://wolf.readinglitho.co.uk/francais/

Comment en serez-vous informés?
Si vous êtes arrivé jusqu'ici, vous avez un énorme avantage sur les 99% du reste de la planète – vous êtes conscient du problème. Pratiquement tout les autres croient qu'il y a plénitude de pétrole, ou que le problème est mineur. Ils s'inquiètent du réchauffement du climat, de la pauvreté, ou des guerres. Ils ne connaîtront pas, ou ne croiront pas, la déplétion du pétrole jusqu'à ce qu'elle ne les frappe de plein fouet et que les prix à la pompe n'augmentent chaque jour et le chômage ne s'envole. Mais vous savez. Regardez les journaux et la télévision, recherchez les statistiques données généralement sans commentaires – en particulier la production de pétrole. Téléchargez chaque mois la newsletter de l'ASPO et chaque année la statistique BP.

En ce qui concerne les politiques, des experts ont déjà tenté de les alerter, mais nos dirigeants soit les ignorent ou ne les croient pas. Néanmoins, il vaut la peine de les contacter, ainsi que les journaux, les médias électroniques ou les écoles. La prise de conscience de la déplétion du pétrole sera graduelle et plus ceux qui doutent en entendront parler, plus rapidement ils en prendront conscience.

Les années passant, le déclin permanent deviendra clair. Les gouvernements et groupes pétroliers prétendront qu'il ne s'agit que d'une mauvaise passe, rassurant chacun qu'il y a assez de pétrole et que la production repartira bientôt à la hausse. Votre avantage, alors que les ignorants seront apaisés, sera de pouvoir lire entre les lignes et d'agir. Ne ratez pas cette occasion.

Pour plus d'informations sur ce qu'il est possible de faire, voyez la page Que faire.


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Messagede f1pronostics le 28 Mar 2005, 18:31

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Messagede f1pronostics le 30 Mar 2005, 14:20

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Messagede f1pronostics le 31 Mar 2005, 21:15

http://www.courrierinternational.com/ar ... j_id=50243
ENVIRONNEMENT - Il n'est pas trop tard pour sauver la planète

"Le futur est entre nos mains." C'est avec ces mots d'espoir que Robert Watson, le responsable de l'étude la plus importante jamais publiée sur l'état de la planète, a commenté ses résultats pour l'hebdomadaire britannique New Scientist.


Cette étude, qui a duré quatre ans, coûté 24 millions de livres (34 millions d'euros) et fait travailler 1 300 scientifiques de 95 pays, s'est attachée à faire l'inventaire de nos ressources naturelles. Elle est arrivée à la conclusion que nous vivions très au-delà de nos moyens et elle confirme que 60 % de notre écosystème est dégradé, ce qui provoque les changements dramatiques, en particulier sur le climat et la vie des fonds sous-marins, que nous connaissons.

Or, malgré la morosité et l'inquiétude que ces résultats engendrent, il y a de l'espoir. La Mission d'évaluation de l'écosystème, l'organisme qui a mené l'étude, soutenu par les Nations unies, la Banque mondiale et l'Institut des ressources mondiales, estime en effet qu'il y a encore des marges de manœuvre. D'autant plus que, grâce à l'information, la prise de conscience se généralise.

Pour aider les décideurs du monde entier, les chercheurs ont établi une liste de 74 types d'action et proposent avec l'analyse de leurs données quatre scénarios possibles sur l'avenir de la planète. Et un seul d'entre eux arrive à la conclusion que notre écosystème va continuer à se dégrader.
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Messagede f1pronostics le 31 Mar 2005, 21:16

Site du projet "Millenium Ecosystem Assessment": http://www.maweb.org/en/index.aspx
On peut y télécharger le communiqué de presse en Français.

Extrait du communiqué de presse :
"Le défi qui consisterait à renverser la tendance à une dégradation des écosystèmes tout en satisfaisant une demande croissante peut être relevé selon certains scénarios qui impliquent des changements significatifs des politiques et des institutions. Il s’agit cependant de changements importants et les tendances actuelles ne pointent pas dans ce sens."

Le site présentant le rapport de synthèse est très bien réalisé et a l'air passionnant (des jours de lecture !).
Les scénarios sont décrits à la page suivante :
http://www.greenfacts.org/ecosystems/mi ... rios.htm#1

Lien avec la file "Constitution"

Le scénario correspondant le plus aux orientations données par le projet de constitution Européenne est celui nommé "Global Orchestration" : forte croissance, libéralisation économique, mondialisation du commerce, égalité d'accés aux biens et services, accent mis sur l'éducation et la santé, l'amélioration du niveau de vie, protection locale de l'environnement. Ce scénario conduit à des inégalités profondes et des altérations graves des éco-systèmes.

L'expression "ressources naturelles" est employé 2 fois dans le projet de constitution. L'expression "marché intérieur" 60 fois.
Le mot "Climat" 0 fois (comptage Jancovici)

La réflexion sur le projet Européen devrait se faire aussi et principalement autour de ces sujets. Au contraire, hors de toute réflexion, le "package" Européen nous impose un modèle dont voit qu'il est potentiellement porteur de dangers graves pour le futur. Le pire est que les partisans du "Oui" (j'en fait peut-être parti) sont certainement aussi sincèrement inquiets des graves dangers auquels sont confrontés les écosystèmes. Schizophrénie ?
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Messagede Garion le 20 Avr 2005, 16:04

Commencez déja à acheter des voitures économes :D

Reuters 18.04.05 | 15h21
PARIS (Reuters) - Le baril de pétrole pourrait coûter 380 dollars dans
dix ans, soit près de huit fois plus qu'aujourd'hui
, estime la banque
d'investissement Ixis-CIB dans une étude publiée lundi.

"Par analogie avec les chocs pétroliers des années 1970, il ne nous
semble pas déraisonnable de prévoir un prix de 380 dollars le baril pour
le pétrole en 2015", écrivent les auteurs de cette étude, les
économistes Patrick Artus et Moncef Kaabi.

Ils jugent au contraire "très conservatrices" et "totalement
déraisonnables" les hypothèses selon lesquelles le prix du baril de
brut, qui oscille aujourd'hui autour de 50 dollars, pourrait revenir
entre 30 et 40 dollars dans les dix ans à venir.

Actuellement, la consommation mondiale de pétrole (84,3 millions de
barils par jour) reste inférieure aux capacités maximales de production
connues (87 millions bpj).

En extrapolant l'évolution actuelle de la consommation mondiale de
pétrole, les économistes d'Ixis-CIB estiment que celle-ci avoisinera 108
millions bpj en 2015 et sera supérieure de 8% à des capacités de
production estimées à 100 millions bpj.

Plusieurs facteurs expliquent selon eux cette évolution :

- une faible augmentation de la capacité de production résultant d'une
décroissance continue des nouvelles réserves de pétroles trouvées ;

- une augmentation de la consommation pétrolière plus rapide que celle
du PIB mondial, notamment avec la perspective d'une hausse importante de
la demande de la Chine ;

- le développement relativement lent de sources d'énergie de substitution.

"A l'horizon de dix ans, on peut considérer que les énergies
substituables aux combustibles fossiles (retour du nucléaire, hydrogène
...) ne se seront pas beaucoup développées", écrivent Patrick Artus et
Moncef Kaabi. "Le monde dépendra donc encore des formes usuelles de
ressources en énergie."

Selon les calculs économétriques qu'ils citent, l'élasticité de la
demande de pétrole par rapport au prix du baril sera dans ces conditions
très faible : une hausse de 25% du prix du brut n'entraînerait qu'une
réduction de 1% de la demande.

"Pour réduire de 8% en 2015 la demande mondiale de pétrole, il faudrait
donc, de 2005 à 2015, une multiplication par 6,9 du prix réel du
pétrole", ajoutent-ils. Ce qui donne, en tenant compte d'une inflation
annuelle de 2,5% aux Etats-Unis, "un prix nominal du pétrole de 380
dollars par baril en 2015".
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Messagede von Rauffenstein le 20 Avr 2005, 17:20

Bah, c'est pas grave. On roulera à l'électricité.

Nucléaire ! Comme ma perceuse ! :D
Le fascisme au fait, c'était pas déjà l'histoire d'un mec en marche qui fascinait les foules avec son culte de la personnalité ?
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Messagede Garion le 20 Avr 2005, 19:17

von Rauffenstein a écrit:Bah, c'est pas grave. On roulera à l'électricité.

Nucléaire ! Comme ma perceuse ! :D


J'ai vu un calcul interessant du nombre de centrale nucléaires qui seraient nécessaire pour remplacer le carburant des voitures avec des piles à hydrogène.(mais je l'ai corrigé :D)

Rendement de la distribution d'électricité : 93%
Rendement de l'électrolyse pour produire l'hydrogène : 50 %
Rendement de stockage : 70% (compression, fuites, transport, refroidissement, poid des bouteilles)
Rendement de la pile à hydrogène : 40 %
Rendement du moteur : 80%

Rendement final : 10 %

On utilise 50 Million de TEP (tonne équivalent pétrole) pour les transports avec des moteurs à 20% de rendement, soit 630 TerawattHeure à fournir.
Il faudra donc que les centrales fournissent 630 TWh / 0.1 (rendement calculé précédemment) = 6300 TWh par an pour alimenter les voitures.

Un réacteur ayant une puissance de 1 gW, il produit par an : 1 gW * 8760 heures = 8.7 TWh

Ce qui nous donne.... 724 réacteurs nucléaires à construire...
Je te souhaite un bon courage pour trouver des emplacements adéquats :D
Bref, on va devoir moins se déplacer, c'est une évidence...
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Messagede Capet le 20 Avr 2005, 19:31

On se déplacera différemment mais on continuera de se déplacer...

Ça m'étonne toujours de voir que malgré la hausse continue du prix de l'essence il y a toujours plus d'autos sur les routes... En général quand une forte hausse se produit (cf la clope) il y a un changement de comportement, mais là on se demande à partir de quel seuil on inversera la tendance :eek:
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Messagede von Rauffenstein le 20 Avr 2005, 19:50

Garion a écrit:
von Rauffenstein a écrit:Bah, c'est pas grave. On roulera à l'électricité.

Nucléaire ! Comme ma perceuse ! :D


J'ai vu un calcul interessant du nombre de centrale nucléaires qui seraient nécessaire pour remplacer le carburant des voitures avec des piles à hydrogène.(mais je l'ai corrigé :D)

Rendement de la distribution d'électricité : 93%
Rendement de l'électrolyse pour produire l'hydrogène : 50 %
Rendement de stockage : 70% (compression, fuites, transport, refroidissement, poid des bouteilles)
Rendement de la pile à hydrogène : 40 %
Rendement du moteur : 80%

Rendement final : 10 %

On utilise 50 Million de TEP (tonne équivalent pétrole) pour les transports avec des moteurs à 20% de rendement, soit 630 TerawattHeure à fournir.
Il faudra donc que les centrales fournissent 630 TWh / 0.1 (rendement calculé précédemment) = 6300 TWh par an pour alimenter les voitures.

Un réacteur ayant une puissance de 1 gW, il produit par an : 1 gW * 8760 heures = 8.7 TWh

Ce qui nous donne.... 724 réacteurs nucléaires à construire...
Je te souhaite un bon courage pour trouver des emplacements adéquats :D
Bref, on va devoir moins se déplacer, c'est une évidence...
Y'a superphénix. A condition de la faire tourner comme il se doit. Mais on va pas relancer le débat qui est enterré quelque part dans le salon et auquel tu avais fini par admettre qu'on avait dit beaucoup de conneries à son sujet. :o
Le fascisme au fait, c'était pas déjà l'histoire d'un mec en marche qui fascinait les foules avec son culte de la personnalité ?
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Messagede B.Verkiler le 20 Avr 2005, 19:52

Vous preferez que ça tourne au "Mad Max" ou au "Waterworld"?

Moi Waterworld quand même, le trimaran est plus écologique que la caisse de Mad Max.
Dernière édition par B.Verkiler le 20 Avr 2005, 19:52, édité 1 fois.
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Messagede Ze le 20 Avr 2005, 19:52

B.Verkiler a écrit:Vous preferez que ça tourne au Mad Max ou au Waterworld?

Moi Waterworld quand même, le trimaran est plus écologique que la caisse de Mad Max.


Ouais mais ceux qui ne savent pas nager seront dans la marde quoi :D
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Messagede Alfa le 20 Avr 2005, 19:55

le transport en commun devra forcement se generaliser.
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Messagede von Rauffenstein le 20 Avr 2005, 19:57

B.Verkiler a écrit:Vous preferez que ça tourne au "Mad Max" ou au "Waterworld"?

Moi Waterworld quand même, le trimaran est plus écologique que la caisse de Mad Max.
Putaiiinnn... avec un peu de chance, schumi est le denrier champion du monde de bagnole à pétrole... :D
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Messagede Garion le 20 Avr 2005, 22:20

von Rauffenstein a écrit:Y'a superphénix. A condition de la faire tourner comme il se doit. Mais on va pas relancer le débat qui est enterré quelque part dans le salon et auquel tu avais fini par admettre qu'on avait dit beaucoup de conneries à son sujet. :o

1.3 gW pour SupePhenix, ça ne change pas grand chose.
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Messagede DCP le 20 Avr 2005, 22:38

Luke a écrit:On se déplacera différemment mais on continuera de se déplacer...

Ça m'étonne toujours de voir que malgré la hausse continue du prix de l'essence il y a toujours plus d'autos sur les routes... En général quand une forte hausse se produit (cf la clope) il y a un changement de comportement, mais là on se demande à partir de quel seuil on inversera la tendance :eek:


Une partie de l'explication réside dans le fait que la voiture est indispensable pour certains trajets quotidiens........
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Messagede Maschum le 20 Avr 2005, 22:42

Bon bin, il est temps d'inventer la télétransportation, je crois :eek: :D
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Messagede Garion le 21 Avr 2005, 07:01

DCP a écrit:
Luke a écrit:On se déplacera différemment mais on continuera de se déplacer...

Ça m'étonne toujours de voir que malgré la hausse continue du prix de l'essence il y a toujours plus d'autos sur les routes... En général quand une forte hausse se produit (cf la clope) il y a un changement de comportement, mais là on se demande à partir de quel seuil on inversera la tendance :eek:


Une partie de l'explication réside dans le fait que la voiture est indispensable pour certains trajets quotidiens........
Didier

Je ne suis pas d'accord.Regarde la France d'avant guerre, ou regarde la Chine, c'était presque sans voiture. Ce n'est qu'une question d'organisation. Quand la voiture reviendra trop chère, on se raprochera de notre lieu de travail c'est tout. La voiture n'est pas indispensable.
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Messagede Green Hornet le 21 Avr 2005, 08:34

ça me fait penser que suite à une visite chez Toyota, j'ai appris que la Prius était la seule hybride de la marque sur le marché européen mais qu'au Japon, il avaient 4/5 modèles équipées de la sorte, le commercial avec qui j'ai discuté m'a annoncé qu'il était possible voir probable que dans les 2/3 années qui viennent ces modèles déboulent en Europe puisque la Prius a rencontré un vif succés avec plus de 6000 ventes en 2004 alors que l'objectif était de 2000...
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Messagede DCP le 21 Avr 2005, 09:45

Garion a écrit:
DCP a écrit:
Luke a écrit:On se déplacera différemment mais on continuera de se déplacer...

Ça m'étonne toujours de voir que malgré la hausse continue du prix de l'essence il y a toujours plus d'autos sur les routes... En général quand une forte hausse se produit (cf la clope) il y a un changement de comportement, mais là on se demande à partir de quel seuil on inversera la tendance :eek:


Une partie de l'explication réside dans le fait que la voiture est indispensable pour certains trajets quotidiens........
Didier

Je ne suis pas d'accord.Regarde la France d'avant guerre, ou regarde la Chine, c'était presque sans voiture. Ce n'est qu'une question d'organisation. Quand la voiture reviendra trop chère, on se raprochera de notre lieu de travail c'est tout. La voiture n'est pas indispensable.


Le problème, c'est que tu dois réorganiser une bonne partie de l'aménagement du territoire, construire des zones mixtes travail-habitation ou développer fortement les transports publics, ça n'est pas aussi facile qu'une décision individuelle d'arrêter la clope........ça se passe aussi à l'échelon de la société en général, de ton cadre de vie global......c'était surtout sur ça que je voulais mettre l'accent, mais le changement viendra.......à terme....
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Messagede f1pronostics le 24 Avr 2005, 21:54

La péninsule Antarctique, qui s'étire au nord-ouest du continent blanc entre la mer de Weddell et celle d'Amundsen, est l'endroit du globe qui a connu le réchauffement climatique le plus élevé : + 2,5ºC depuis 1950. Cette situation a entraîné la régression de 87 % des 244 glaciers marins recensés dans la région. Un constat que vient d'établir une équipe de chercheurs anglais et américains dirigés par Alison Cook, du British Antarctic Survey (Cambridge, Grande-Bretagne).

Les glaciers marins sont des glaciers terrestres qui se terminent dans l'océan. Sous l'effet du réchauffement, leur glace descend jusqu'à la mer pour former des plates-formes flottantes. "Pour leur étude, les chercheurs ont observé l'évolution du front en bas du glacier, qui peut, selon les cas, avancer ou reculer", explique Catherine Ritz, glaciologue au Laboratoire de glaciologie et géophysique de l'environnement (LGGE ­ CNRS et université Joseph-Fourier), à Grenoble.


La suite de l'article:
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 372,0.html
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Messagede f1pronostics le 25 Avr 2005, 21:21

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Messagede f1pronostics le 25 Avr 2005, 21:24

voici les liens de deux articles traitant de la fin du pétrole!

http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=1496
$380 en 2015, est-ce possible?

24 avril 2005 — Un rapport réalisé par les économistes français Patrick Artus and Moncef Kaabi envisage qu’en 2015 le prix du baril de pétrole pourrait atteindre $380.

« A report prepared by energy economists at the French investment bank Ixis-CIB has warned crude oil prices could touch $380 a barrel by 2015. Analysts Patrick Artus and Moncef Kaabi said in the next 10 years demand for oil will outstrip supply by around 8 million barrels per day (mbpd). “If one takes into account the level of previous oil shocks such as in the 1970's, we don't think a price level of $380 per barrel is out of the question,” they said.

» The analysts argued that the shortfall in energy needs would not be made up by alternatives as they were not developed as yet. “Thus the world will still need to rely upon traditional fossil fuels,” their report said. They also said existing new oilfield projects would not be enough to satisfy unprecedented growth in demand from developing economies, particularly China.

» “We have taken into account every new oil discovery and potential source … as well as this we note the continuing situation of a fall in new field discoveries,” the analysts said. »

Cette sorte de prévision répond à un courant général maintenant bien établi, et établi autour de ce qui est considéré comme un fait objectif, et non une spéculation politique: le déclin de la production de pétrole parallèlement à l’accroissement continu et accéléré de la demande. La dernière estimation en date est celle d’un article très récent, (le 21 avril dans le Guardian), de John Vidal, estimant que le déclin de la production de pétrole commencera en 2007.

C’est une perspective de crise qui n’a pas de précédent dans les caractères qu’on identifie. La crise pétrolière du début des années 1970 était une crise spéculative, notamment due à la volonté des pays de l’OPEP emmenés par l’Iran d’augmenter le prix du brut (dans le cas des années 1970, c’est l’augmentation du prix du pétrole qui provoquait la crise; dans le cas exposé ici, l’augmentation est la conséquence de la crise). Diverses hypothèses de crise de production furent également évoquées, notamment la crise de production en URSS autour de 1985 comme le prévoyait la CIA en 1979 (la prévision s’avéra fausse); mais c’était des hypothèses de crise portant sur les moyens de production (technologie de forage, moyens de communication, moyens de transport du pétrole, etc.), nullement sur les réserves. Il s’agissait aussi de crises relatives, concernant certains pays et entrant dans un jeu stratégique où la manipulation politique avait sa place (dans le cas évoqué, l’affaiblissement de l’URSS, qui pouvait être accéléré selon l’hypothèse envisagée par des restrictions à l’exportation de divers types de technologies; paradoxalement, cet affaiblissement eut lieu, mais pour la raison inverse de l’abondance de pétrole qui fit chuter le prix et provoqua une crise de devises en URSS). Aujourd’hui, l’hypothèse envisagée, sur laquelle convergent toutes les évaluations, porte sur une situation naturelle, et à très court terme.

Il est évident que les chiffres envisagés, dans tous les cas l’ordre de grandeur impliqué, sont intenables pour le système international tel qu’il est (on peut mesurer l’ordre de grandeur en rappelant qu’en 1985 le prix du brut était tombé à $10 le baril, 38 fois moins que l’hypothèse envisagée ici pour 2015). Il s’agit d’une perspective de crise globale radicalement déstabilisante, qui va provoquer ses effets avant même qu’elle ne se manifeste dans toute sa plénitude, par des actions préventives, des changements d’alliance radicaux, etc. D’autre part, les effets quotidiens, au niveau des populations, vont également se faire sentir très vite, avec des enchaînements d’effets secondaires au niveau de la stabilité interne des nations et groupes de nations. D’autres enchaînements déstabilisants encore plus indirects sont à craindre (par exemple, pour prendre le cas des USA : la politique belliciste actuelle, qui va être exacerbée par les perspectives de la chute de production du pétrole, nécessitera le retour rapide à la conscription; une telle décision pourrait conduire à des effets déstabilisants graves à l’intérieur des Etats-Unis).

Il n’existe pour l’instant aucune perspective d’initiatives stabilisantes, notamment au niveau de la prévision du monde politique, lequel est figé dans des actions retardatrices de dissimulation des réalités par crainte d’effets incontrôlables (la plus importante de ces “actions retardatrices” étant la prise en compte officielle, dans toutes ses conséquences, de la politique déstabilisante des Etats-Unis par les autres pays occidentaux). La crise de la production du pétrole, comme la crise climatique, est une de ces menaces transnationales d’un nouveau type, suscitées par des développements naturels sur lesquels la politique n’a aucune prise, et dont la perspective réelle est même niée par la politique. Ces menaces concernent directement la cohésion générale du système mondial et doivent être définies, par leurs conséquences potentielles très rapides, en termes qui vont, à leur extrême, jusqu’à la mise en question de la survie de l’espèce. L’effet au niveau de la psychologie, à mesure que les conditions de la crise se préciseront, sera dévastateur et contribuera grandement à la déstabilisation générale.



http://www.guardian.co.uk/life/feature/ ... 50,00.html
The end of oil is closer than you think

Oil production could peak next year, reports John Vidal. Just kiss your lifestyle goodbye

Thursday April 21, 2005
The Guardian

The one thing that international bankers don't want to hear is that the second Great Depression may be round the corner. But last week, a group of ultra-conservative Swiss financiers asked a retired English petroleum geologist living in Ireland to tell them about the beginning of the end of the oil age.
They called Colin Campbell, who helped to found the London-based Oil Depletion Analysis Centre because he is an industry man through and through, has no financial agenda and has spent most of a lifetime on the front line of oil exploration on three continents. He was chief geologist for Amoco, a vice-president of Fina, and has worked for BP, Texaco, Shell, ChevronTexaco and Exxon in a dozen different countries.

"Don't worry about oil running out; it won't for very many years," the Oxford PhD told the bankers in a message that he will repeat to businessmen, academics and investment analysts at a conference in Edinburgh next week. "The issue is the long downward slope that opens on the other side of peak production. Oil and gas dominate our lives, and their decline will change the world in radical and unpredictable ways," he says.

Campbell reckons global peak production of conventional oil - the kind associated with gushing oil wells - is approaching fast, perhaps even next year. His calculations are based on historical and present production data, published reserves and discoveries of companies and governments, estimates of reserves lodged with the US Securities and Exchange Commission, speeches by oil chiefs and a deep knowledge of how the industry works.

"About 944bn barrels of oil has so far been extracted, some 764bn remains extractable in known fields, or reserves, and a further 142bn of reserves are classed as 'yet-to-find', meaning what oil is expected to be discovered. If this is so, then the overall oil peak arrives next year," he says.

If he is correct, then global oil production can be expected to decline steadily at about 2-3% a year, the cost of everything from travel, heating, agriculture, trade, and anything made of plastic rises. And the scramble to control oil resources intensifies. As one US analyst said this week: "Just kiss your lifestyle goodbye."

But the Campbell analysis is way off the much more optimistic official figures. The US Geological Survey (USGS) states that reserves in 2000 (its latest figures) of recoverable oil were about three trillion barrels and that peak production will not come for about 30 years. The International Energy Agency (IEA) believes that oil will peak between "2013 and 2037" and Saudi Arabia, Kuwait, Iraq and Iran, four countries with much of the world's known reserves, report little if any depletion of reserves. Meanwhile, the oil companies - which do not make public estimates of their own "peak oil" - say there is no shortage of oil and gas for the long term. "The world holds enough proved reserves for 40 years of supply and at least 60 years of gas supply at current consumption rates," said BP this week.

Indeed, almost every year for 150 years, the oil industry has produced more than it did the year before, and predictions of oil running out or peaking have always been proved wrong. Today, the industry is producing about 83m barrels a day, with big new fields in Azerbaijan, Angola, Algeria, the deep waters of the Gulf of Mexico and elsewhere soon expected on stream.

But the business of estimating oil reserves is contentious and political. According to Campbell, companies seldom report their true findings for commercial reasons, and governments - which own 90% of the reserves - often lie. Most official figures, he says, are grossly unreliable: "Estimating reserves is a scientific business. There is a range of uncertainty but it is not impossible to get a good idea of what a field contains. Reporting [reserves], however, is a political act."

According to Campbell and other oil industry sources, the two most widely used estimates of world oil reserves, drawn up by the Oil and Gas Journal and the BP Statistical Review, both rely on reserve estimates provided to them by governments and industry and do not question their accuracy.

Companies, says Campbell, "under-report their new discoveries to comply with strict US stock exchange rules, but then revise them upwards over time", partly to boost their share prices with "good news" results. "I do not think that I ever told the truth about the size of a prospect. That was not the game we were in," he says. "As we were competing for funds with other subsidiaries around the world, we had to exaggerate."

Most serious of all, he and other oil depletion analysts and petroleum geologists, most of whom have been in the industry for years, accuse the US of using questionable statistical probability models to calculate global reserves and Opec countries of drastically revising upwards their reserves in the 1980s.

"The estimates for the Opec countries were systematically exaggerated in the late 1980s to win a greater slice of the allocation cake. Middle East official reserves jumped 43% in just three years despite no new major finds," he says.

The study of "peak oil" - the point at which half the total oil known to have existed in a field or a country has been consumed, beyond which extraction goes into irreversible decline - used to be back-of-the envelope guesswork. It was not taken seriously by business or governments, mainly because oil has always been cheap and plentiful.

In the wake of the Iraq war, the rapid economic rise of China, global warming and recent record oil prices, the debate has shifted from "if" there is a global peak to "when".

The US government knows that conventional oil is running out fast. According to a report on oil shales and unconventional oil supplies prepared by the US office of petroleum reserves last year, "world oil reserves are being depleted three times as fast as they are being discovered. Oil is being produced from past discoveries, but the re­serves are not being fully replaced. Remaining oil reserves of individual oil companies must continue to shrink. The disparity between increasing production and declining discoveries can only have one outcome: a practical supply limit will be reached and future supply to meet conventional oil demand will not be available."

It continues: "Although there is no agreement about the date that world oil production will peak, forecasts presented by USGS geologist Les Magoon, the Oil and Gas Journal, and others expect the peak will occur between 2003 and 2020. What is notable ... is that none extend beyond the year 2020, suggesting that the world may be facing shortfalls much sooner than expected."

According to Bill Powers, editor of the Canadian Energy Viewpoint investment journal, there is a growing belief among geologists who study world oil supply that production "is soon headed into an irreversible decline ... The US government does not want to admit the reality of the situation. Dr Campbell's thesis, and those of others like him, are becoming the mainstream."

In the absence of reliable official figures, geologists and analysts are turning to the grandfather of oil depletion analysis, M King Hubbert, a Shell geologist who in 1956 showed mathematically that exploitation of any oilfield follows a predictable "bell curve" trend, which is slow to take off, rises steeply, flattens and then descends again steeply. The biggest and easiest exploited oilfields were always found early in the history of exploration, while smaller ones were developed as production from the big fields declined. He accurately predicted that US domestic oil production would peak around 1970, 40 years after the period of peak discovery around 1930.

Many oil analysts now take the "Hubbert peak" model seriously, and the USGS, national and oil company figures with a large dose of salt. Similar patterns of peak discovery and production have been found throughout all the world's main oilfields. The first North Sea discovery was in 1969, discoveries peaked in 1973 and the UK passed its production peak in 1999. The British portion of the basin is now in serious decline and the Norwegian sector has levelled off.

Other analysts are also questioning afresh the oil companies' data. US Wall street energy group Herold last month compared the stated reserves of the world's leading oil companies with their quoted discoveries, and production levels. Herold predicts that the seven largest will all begin seeing production declines within four years. Deutsche Bank analysts report that global oil production will peak in 2014.

According to Chris Skrebowski, editor of Petroleum Review, a monthly magazine published by the Energy Institute in London, conventional oil reserves are now declining about 4-6% a year worldwide. He says 18 large oil-producing countries, including Britain, and 32 smaller ones, have declining production; and he expects Denmark, Malaysia, Brunei, China, Mexico and India all to reach their peak in the next few years.

"We should be worried. Time is short and we are not even at the point where we admit we have a problem," Skrebowski says. "Governments are always excessively optimistic. The problem is that the peak, which I think is 2008, is tomorrow in planning terms."

On the other hand, Equatorial Guinea, Sao Tome, Chad and Angola are are all expected to grow strongly.

What is agreed is that world oil demand is surging. The International Energy Agency, which collates national figures and predicts demand, says developing countries could push demand up 47% to 121m barrels a day by 2030, and that oil companies and oil-producing nations must spend about $100bn a year to develop new supplies to keep pace.

According to the IEA, demand rose faster in 2004 than in any year since 1976. China's oil consumption, which accounted for a third of extra global demand last year, grew 17% and is expected to double over 15 years to more than 10m barrels a day - half the US's present demand. India's consumption is expected to rise by nearly 30% in the next five years. If world demand continues to grow at 2% a year, then almost 160m barrels a day will need to be extracted in 2035, twice as much as today.

That, say most geologists is almost inconceivable. According to industry consultants IHS Energy, 90% of all known reserves are now in production, suggesting that few major discoveries remain to be made. Shell says its reserves fell last year because it only found enough oil to replace 15-25 % of what the company produced. BP told the US stock exchange that it replaced only 89% of its production in 2004.

Moreover, oil supply is increasingly limited to a few giant fields, with 10% of all production coming from just four fields and 80% from fields discovered before 1970. Even finding a field the size of Ghawar in Saudi Arabia, by far the world's largest and said to have another 125bn barrels, would only meet world demand for about 10 years.

"All the major discoveries were in the 1960s, since when they have been declining gradually over time, give or take the occasional spike and trough," says Campbell. "The whole world has now been seismically searched and picked over. Geological knowledge has improved enormously in the past 30 years and it is almost inconceivable now that major fields remain to be found."

He accepts there may be a big field or two left in Russia, and more in Africa, but these would have little bearing on world supplies. Unconventional deposits like tar sands and shale may only slow the production decline.

"The first half of the oil age now closes," says Campbell. "It lasted 150 years and saw the rapid expansion of industry, transport, trade, agriculture and financial capital, allowing the population to expand six-fold. The second half now dawns, and will be marked by the decline of oil and all that depends on it, including financial capital."

So did the Swiss bankers comprehend the seriousness of the situation when he talked to them? "There is no company on the stock exchange that doesn't make a tacit assumption about the availability of energy," says Campbell. "It is almost impossible for bankers to accept it. It is so out of their mindset."

Crude alternatives

"Unconventional" petroleum reserves, which are not included in some totals of reserves, include:

Heavy oils

These can be pumped just like conventional petroleum except that they are much thicker, more polluting, and require more extensive refining. They are found in more than 30 countries, but about 90% of estimated reserves are in the Orinoco "heavy oil belt" of Venezuela, which has an estimated 1.2 trillion barrels. About one third of the oil is potentially recoverable using current technology.

Tar sands

These are found in sedimentary rocks and must be dug out and crushed in giant opencast mines. But it takes five to 10 times the energy, area and water to mine, process and upgrade the tars that it does to process conventional oil. The Athabasca deposits in Alberta, Canada are the world's largest resource, with estimated reserves of 1.8 trillion barrels, of which about 280-300bn barrels may be recoverable. Production now accounts for about 20% of Canada's oil supply.

Oil shales

These are seen as the US government's energy stopgap. They exist in large quantities in ecologically sensitive parts of Colorado, Wyoming and Utah at varying depths, but the industrial process needed to extract the oil demands hot water, making it much more expensive and less energy-efficient than conventional oil. The mining operation is extremely damaging to the environment. Shell, Exxon, ChevronTexaco and other oil companies are investing billions of dollars in this expensive oil production method.
f1pronostics
 

Messagede Garion le 26 Avr 2005, 09:55

Précisions supplémentaires sur la méthode de calcul aboutissant à un Baril à 380 $ :

"Moncef Kaabi, économiste, auteur d'un rapport qui envisage un baril à
380 dollars en 2015:
«Il manquera 8 millions de barils par jour»
pix
Par Vittorio de FILIPPIS
pix
vendredi 22 avril 2005 (Liberation - 06:00)

Coauteur avec Patrick Artus d'une étude qui envisage un prix du baril de
pétrole à 380 dollars en 2015 /(Libération/ du 19 avril), Moncef Kaabi
est économiste à Ixis (groupe Caisse d'épargne).

*Comment justifiez-vous une telle étude, plus alarmiste encore que
celles des théoriciens du /peak oil,/ qui affirment que la planète a
déjà extrait plus de la moitié de tout le brut abrité dans son sous-sol ?*

L'objectif de notre travail, c'est avant tout de tirer le signal
d'alarme. De dire aux politiques, à l'opinion publique, qu'il est plus
que temps de réagir. S'ils ne veulent pas voir les prix du pétrole
s'envoler, pour atteindre ces 380 dollars le baril en 2015.

*C'est trois fois plus que les prévisions de la banque d'affaires
Goldman Sachs...*

Leurs hypothèses sont conservatrices. Comme celles de l'Agence
internationale de l'énergie, de l'OCDE ou encore du FMI. Toutes
aboutissent à des résultats où la différence entre l'offre et la demande
ne sera que de l'ordre de 1 à 2 millions de barils par jour...

*Vos hypothèses sont différentes ?*

Pas en ce qui concerne l'offre de pétrole. En fait, nous nous sommes
contentés de regarder les évaluations de la plupart des centres de
recherche et autres agences internationales qui ont une expertise dans
l'évaluation de l'offre à venir de pétrole. Résultat ? L'offre devrait
atteindre les 100 millions de barils par jour en 2015, contre 84
millions aujourd'hui.

*Vous contestez ce chiffre ?*

Absolument pas. Nous ne sommes ni géologues ni experts en forage, mais
économistes. Donc nous partons sur le chiffre d'une offre de 100
millions de barils, mais nous contestons les évaluations de la demande
d'or noir. Nous l'avons modélisée en calculant les élasticités par
région. En clair : de combien augmente la consommation de pétrole
lorsque la croissance augmente de 1 % ? Cette élasticité est de plus en
plus forte. Certes, les pays occidentaux sont de moins en moins
énergivores, les élasticités à l'importation diminuent de plus en plus.
Mais c'est loin d'être le cas pour l'Inde, la Chine ou le Brésil...
Entre 1998 et aujourd'hui, la consommation de la Chine est passée de 3 à
7 millions de barils par jour. Et elle va continuer à connaître une
croissance à deux chiffres. Lorsqu'on intègre tous les pays, on arrive à
une consommation de 108 millions de barils par jour en 2015 et non pas
101 ou 102 millions de barils. La demande dépasse l'offre de 8 %. Il n'y
aura plus d'équilibre de prix.

*Ce qui est déjà le cas aujourd'hui...*

Pas tout à fait. Nous sommes malgré tout à un niveau de marché où
l'offre est pratiquement au même niveau que la demande. On peut encore
parler d'un prix d'équilibre, même si ce prix, d'une cinquantaine de
dollars aujourd'hui, intègre des tensions géopolitiques et de la
spéculation qui commence à tenir compte de la raréfaction de pétrole.

*Mais comment arrivez-vous à un scénario improbable de 380 dollars en
2015 ?*

C'est tout à fait probable. Le déclin des réserves prouvées et
l'augmentation de la consommation divergent de plus en plus. Ainsi,
entre 1963 et 1972, les réserves prouvées de pétrole s'élevaient à 420
milliards de barils. L'an passé, elles n'étaient que de 42 milliards de
barils. On nous parle d'un pétrole qu'on pourra extraire sous la calotte
de glace. Mais c'est si prohibitif qu'on le fera seulement si le prix du
baril devient astronomique. Durant la période 1960-1973, une hausse de 7
% par an en moyenne de la demande mondiale de pétrole avait conduit à
une multiplication par 10 du prix réel du pétrole entre 1972 et 1981.
Dans notre scénario, le prix du baril n'est finalement multiplié que par 7.

*Vous auriez raison contre tous ?*

Les études de Goldman Sachs ou du FMI sont autocensurées. Ils préfèrent
faire des hypothèses stables, comme l'augmentation constante de la
demande. Absurde. Nous, on dit : il manquera 8 millions de barils chaque
jour de 2015 ; 8 millions ? C'est le niveau de consommation actuel de la
Chine, d'un pays dans lequel 16 habitants sur 1 000 ont une voiture,
contre 576 en France ou 812 aux Etats-Unis...
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Messagede f1pronostics le 29 Avr 2005, 11:17

D'après http://news.tf1.fr/news/sciences/0,,3216124,00.html
L'effet de serre mesuré par la Nasa
L'agence spatiale américaine a évalué la quantité de chaleur que "stocke" la Terre du fait du réchauffement climatique. Selon la Nasa, la Terre retient 0,85 watt d'énergie de plus par mètre carré qu'elle n'émet sur une période donnée. Conséquence déjà visible : une hausse du niveau des océans de 3,2 cm depuis 1993.

La Terre absorbe davantage d'énergie qu'elle n'en émet, et ce déséquilibre calorique confirme le réchauffement de la planète par effet de serre atmosphérique dû à la pollution humaine, indique une étude de la Nasa, publiée jeudi aux Etats-Unis. "Ce déséquilibre d'énergie est l'indice prouvant que les estimations scientifiques de l'impact de l'activité humaine sur le climat sont bien exactes", a déclaré James Hansen, directeur des études spatiales de l'institut Goddard de l'agence spatiale américaine, principal auteur de ces recherches publiées dans Science Express, version en ligne de la revue scientifique américaine.

Utilisant des satellites qui relaient des données recueillies par des stations climatologiques installées sur des bouées sur les océans ou dans des stations terrestres, ainsi que des modèles informatiques d'océanographie, cette équipe de chercheurs a calculé que la Terre retenait 0,85 watt d'énergie de plus par mètre carré qu'elle n'émettait sur une période donnée. Cette accumulation d'énergie entraînera, si elle persiste, un relèvement de 0,6 degré Celsius (un degré Fahrenheit) de la température médiane de la Terre d'ici la fin du siècle, selon ces chercheurs.

Les effets aggravants de l'inertie thermale

Bien que paraissant modeste, cette quantité de chaleur supplémentaire, emmagasinée sur l'ensemble de la superficie du globe, aura un impact significatif sur le climat, ont-ils affirmé. Un accroissement d'un watt par mètre carré maintenu pendant dix mille ans est suffisant pour faire fondre la glace d'un kilomètre à la surface de l'océan, ont calculé ces climatologues. En outre, les océans gardent la chaleur plus longtemps que le sol, ont-ils souligné, comme le montre le fait que l'eau met plus longtemps à se réchauffer au début de l'été que l'air. Ce phénomène, qui se produit dans les profondeurs océaniques, appelé "inertie thermale", signifie que l'on peut s'attendre à terme à une élévation supplémentaire de 0,6 degré Celsius (un degré Fahrenheit), ont relevé ces scientifiques.

En d'autres termes, souligne James Hansen, si le monde décide d'avoir davantage de preuves du réchauffement atmosphérique avant d'agir, le phénomène d'inertie thermale des océans laisse prévoir un changement climatique encore plus important qu'il sera très difficile voire impossible d'éviter. En effet, "des eaux plus chaudes accroissent la probabilité d'une fonte accélérée de la couche de glace aux pôles comme l'a déjà montré la montée du niveau des océans". Les données recueillies par les satellites d'observation ont montré que le niveau des océans a monté de 3,2 centimètres (1,26 pouces) depuis 1993, a-t-il précisé. Cette variation paraît minime mais elle est deux fois plus importante que celle enregistrée sur l'ensemble du siècle dernier.
f1pronostics
 

Messagede f1pronostics le 03 Mai 2005, 18:37

http://lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3 ... 865,0.html

Extrait :
[...]
"C'est un travail intéressant qui montre que le déséquilibre radiatif constaté est en fait un réchauffement qui n'a pas encore eu lieu" , estime Hervé Le Treut, directeur du Laboratoire de météorologie dynamique du CNRS.

"Cette étude américaine met en évidence une question capitale pour le réchauffement à venir : celle de l'inertie du système climatique. Une inertie largement liée à l'océan et aussi aux calottes polaires, explique Jean Jouzel, directeur de l'Institut Pierre-Simon-Laplace. J'ai beaucoup de mal à faire comprendre cette notion capitale qui sera au centre des prochains débats du GIEC. Cela signifie que nous subirons pendant longtemps les effets du déséquilibre énergétique actuel, même si on maintient les GES à leur taux d'aujourd'hui. Le niveau des océans continuera aussi à s'élever de 10 à 25 cm pendant plusieurs siècles. Si on ne stabilise pas le taux des GES, ce sera pire, car l'élévation sera de 40 cm par siècle. Aussi, l'idée que certains avancent, selon laquelle le recours à de nouvelles techniques pourrait minimiser les dégâts, est illusoire comparée à l'énorme énergie des océans."

"C'est donc un défi considérable qui attend l'espèce humaine, prévient le spécialiste français, membre du GIEC. Nous relâchons actuellement dans l'atmosphère 7 milliards de tonnes de carbone par an. Pour stabiliser la situation, il faudrait descendre à 2 milliards de tonnes. Cela plaide donc en faveur de l'Europe, qui souhaite limiter à 2 ºC l'augmentation de la température par rapport à celle qui prévalait avant l'ère industrielle."
f1pronostics
 

Messagede f1pronostics le 03 Mai 2005, 18:57

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f1pronostics
 

Messagede Solal le 04 Mai 2005, 15:02

f1pronostics a écrit:voici les liens de deux articles traitant de la fin du pétrole!

http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=1496
$380 en 2015, est-ce possible?

24 avril 2005 — Un rapport réalisé par les économistes français Patrick Artus and Moncef Kaabi envisage qu’en 2015 le prix du baril de pétrole pourrait atteindre $380.

« A report prepared by energy economists at the French investment bank Ixis-CIB has warned crude oil prices could touch $380 a barrel by 2015. Analysts Patrick Artus and Moncef Kaabi said in the next 10 years demand for oil will outstrip supply by around 8 million barrels per day (mbpd). “If one takes into account the level of previous oil shocks such as in the 1970's, we don't think a price level of $380 per barrel is out of the question,” they said.

» The analysts argued that the shortfall in energy needs would not be made up by alternatives as they were not developed as yet. “Thus the world will still need to rely upon traditional fossil fuels,” their report said. They also said existing new oilfield projects would not be enough to satisfy unprecedented growth in demand from developing economies, particularly China.

» “We have taken into account every new oil discovery and potential source … as well as this we note the continuing situation of a fall in new field discoveries,” the analysts said. »

Cette sorte de prévision répond à un courant général maintenant bien établi, et établi autour de ce qui est considéré comme un fait objectif, et non une spéculation politique: le déclin de la production de pétrole parallèlement à l’accroissement continu et accéléré de la demande. La dernière estimation en date est celle d’un article très récent, (le 21 avril dans le Guardian), de John Vidal, estimant que le déclin de la production de pétrole commencera en 2007.

C’est une perspective de crise qui n’a pas de précédent dans les caractères qu’on identifie. La crise pétrolière du début des années 1970 était une crise spéculative, notamment due à la volonté des pays de l’OPEP emmenés par l’Iran d’augmenter le prix du brut (dans le cas des années 1970, c’est l’augmentation du prix du pétrole qui provoquait la crise; dans le cas exposé ici, l’augmentation est la conséquence de la crise). Diverses hypothèses de crise de production furent également évoquées, notamment la crise de production en URSS autour de 1985 comme le prévoyait la CIA en 1979 (la prévision s’avéra fausse); mais c’était des hypothèses de crise portant sur les moyens de production (technologie de forage, moyens de communication, moyens de transport du pétrole, etc.), nullement sur les réserves. Il s’agissait aussi de crises relatives, concernant certains pays et entrant dans un jeu stratégique où la manipulation politique avait sa place (dans le cas évoqué, l’affaiblissement de l’URSS, qui pouvait être accéléré selon l’hypothèse envisagée par des restrictions à l’exportation de divers types de technologies; paradoxalement, cet affaiblissement eut lieu, mais pour la raison inverse de l’abondance de pétrole qui fit chuter le prix et provoqua une crise de devises en URSS). Aujourd’hui, l’hypothèse envisagée, sur laquelle convergent toutes les évaluations, porte sur une situation naturelle, et à très court terme.

Il est évident que les chiffres envisagés, dans tous les cas l’ordre de grandeur impliqué, sont intenables pour le système international tel qu’il est (on peut mesurer l’ordre de grandeur en rappelant qu’en 1985 le prix du brut était tombé à $10 le baril, 38 fois moins que l’hypothèse envisagée ici pour 2015). Il s’agit d’une perspective de crise globale radicalement déstabilisante, qui va provoquer ses effets avant même qu’elle ne se manifeste dans toute sa plénitude, par des actions préventives, des changements d’alliance radicaux, etc. D’autre part, les effets quotidiens, au niveau des populations, vont également se faire sentir très vite, avec des enchaînements d’effets secondaires au niveau de la stabilité interne des nations et groupes de nations. D’autres enchaînements déstabilisants encore plus indirects sont à craindre (par exemple, pour prendre le cas des USA : la politique belliciste actuelle, qui va être exacerbée par les perspectives de la chute de production du pétrole, nécessitera le retour rapide à la conscription; une telle décision pourrait conduire à des effets déstabilisants graves à l’intérieur des Etats-Unis).

Il n’existe pour l’instant aucune perspective d’initiatives stabilisantes, notamment au niveau de la prévision du monde politique, lequel est figé dans des actions retardatrices de dissimulation des réalités par crainte d’effets incontrôlables (la plus importante de ces “actions retardatrices” étant la prise en compte officielle, dans toutes ses conséquences, de la politique déstabilisante des Etats-Unis par les autres pays occidentaux). La crise de la production du pétrole, comme la crise climatique, est une de ces menaces transnationales d’un nouveau type, suscitées par des développements naturels sur lesquels la politique n’a aucune prise, et dont la perspective réelle est même niée par la politique. Ces menaces concernent directement la cohésion générale du système mondial et doivent être définies, par leurs conséquences potentielles très rapides, en termes qui vont, à leur extrême, jusqu’à la mise en question de la survie de l’espèce. L’effet au niveau de la psychologie, à mesure que les conditions de la crise se préciseront, sera dévastateur et contribuera grandement à la déstabilisation générale.



http://www.guardian.co.uk/life/feature/ ... 50,00.html
The end of oil is closer than you think

Oil production could peak next year, reports John Vidal. Just kiss your lifestyle goodbye

Thursday April 21, 2005
The Guardian

The one thing that international bankers don't want to hear is that the second Great Depression may be round the corner. But last week, a group of ultra-conservative Swiss financiers asked a retired English petroleum geologist living in Ireland to tell them about the beginning of the end of the oil age.
They called Colin Campbell, who helped to found the London-based Oil Depletion Analysis Centre because he is an industry man through and through, has no financial agenda and has spent most of a lifetime on the front line of oil exploration on three continents. He was chief geologist for Amoco, a vice-president of Fina, and has worked for BP, Texaco, Shell, ChevronTexaco and Exxon in a dozen different countries.

"Don't worry about oil running out; it won't for very many years," the Oxford PhD told the bankers in a message that he will repeat to businessmen, academics and investment analysts at a conference in Edinburgh next week. "The issue is the long downward slope that opens on the other side of peak production. Oil and gas dominate our lives, and their decline will change the world in radical and unpredictable ways," he says.

Campbell reckons global peak production of conventional oil - the kind associated with gushing oil wells - is approaching fast, perhaps even next year. His calculations are based on historical and present production data, published reserves and discoveries of companies and governments, estimates of reserves lodged with the US Securities and Exchange Commission, speeches by oil chiefs and a deep knowledge of how the industry works.

"About 944bn barrels of oil has so far been extracted, some 764bn remains extractable in known fields, or reserves, and a further 142bn of reserves are classed as 'yet-to-find', meaning what oil is expected to be discovered. If this is so, then the overall oil peak arrives next year," he says.

If he is correct, then global oil production can be expected to decline steadily at about 2-3% a year, the cost of everything from travel, heating, agriculture, trade, and anything made of plastic rises. And the scramble to control oil resources intensifies. As one US analyst said this week: "Just kiss your lifestyle goodbye."

But the Campbell analysis is way off the much more optimistic official figures. The US Geological Survey (USGS) states that reserves in 2000 (its latest figures) of recoverable oil were about three trillion barrels and that peak production will not come for about 30 years. The International Energy Agency (IEA) believes that oil will peak between "2013 and 2037" and Saudi Arabia, Kuwait, Iraq and Iran, four countries with much of the world's known reserves, report little if any depletion of reserves. Meanwhile, the oil companies - which do not make public estimates of their own "peak oil" - say there is no shortage of oil and gas for the long term. "The world holds enough proved reserves for 40 years of supply and at least 60 years of gas supply at current consumption rates," said BP this week.

Indeed, almost every year for 150 years, the oil industry has produced more than it did the year before, and predictions of oil running out or peaking have always been proved wrong. Today, the industry is producing about 83m barrels a day, with big new fields in Azerbaijan, Angola, Algeria, the deep waters of the Gulf of Mexico and elsewhere soon expected on stream.

But the business of estimating oil reserves is contentious and political. According to Campbell, companies seldom report their true findings for commercial reasons, and governments - which own 90% of the reserves - often lie. Most official figures, he says, are grossly unreliable: "Estimating reserves is a scientific business. There is a range of uncertainty but it is not impossible to get a good idea of what a field contains. Reporting [reserves], however, is a political act."

According to Campbell and other oil industry sources, the two most widely used estimates of world oil reserves, drawn up by the Oil and Gas Journal and the BP Statistical Review, both rely on reserve estimates provided to them by governments and industry and do not question their accuracy.

Companies, says Campbell, "under-report their new discoveries to comply with strict US stock exchange rules, but then revise them upwards over time", partly to boost their share prices with "good news" results. "I do not think that I ever told the truth about the size of a prospect. That was not the game we were in," he says. "As we were competing for funds with other subsidiaries around the world, we had to exaggerate."

Most serious of all, he and other oil depletion analysts and petroleum geologists, most of whom have been in the industry for years, accuse the US of using questionable statistical probability models to calculate global reserves and Opec countries of drastically revising upwards their reserves in the 1980s.

"The estimates for the Opec countries were systematically exaggerated in the late 1980s to win a greater slice of the allocation cake. Middle East official reserves jumped 43% in just three years despite no new major finds," he says.

The study of "peak oil" - the point at which half the total oil known to have existed in a field or a country has been consumed, beyond which extraction goes into irreversible decline - used to be back-of-the envelope guesswork. It was not taken seriously by business or governments, mainly because oil has always been cheap and plentiful.

In the wake of the Iraq war, the rapid economic rise of China, global warming and recent record oil prices, the debate has shifted from "if" there is a global peak to "when".

The US government knows that conventional oil is running out fast. According to a report on oil shales and unconventional oil supplies prepared by the US office of petroleum reserves last year, "world oil reserves are being depleted three times as fast as they are being discovered. Oil is being produced from past discoveries, but the re­serves are not being fully replaced. Remaining oil reserves of individual oil companies must continue to shrink. The disparity between increasing production and declining discoveries can only have one outcome: a practical supply limit will be reached and future supply to meet conventional oil demand will not be available."

It continues: "Although there is no agreement about the date that world oil production will peak, forecasts presented by USGS geologist Les Magoon, the Oil and Gas Journal, and others expect the peak will occur between 2003 and 2020. What is notable ... is that none extend beyond the year 2020, suggesting that the world may be facing shortfalls much sooner than expected."

According to Bill Powers, editor of the Canadian Energy Viewpoint investment journal, there is a growing belief among geologists who study world oil supply that production "is soon headed into an irreversible decline ... The US government does not want to admit the reality of the situation. Dr Campbell's thesis, and those of others like him, are becoming the mainstream."

In the absence of reliable official figures, geologists and analysts are turning to the grandfather of oil depletion analysis, M King Hubbert, a Shell geologist who in 1956 showed mathematically that exploitation of any oilfield follows a predictable "bell curve" trend, which is slow to take off, rises steeply, flattens and then descends again steeply. The biggest and easiest exploited oilfields were always found early in the history of exploration, while smaller ones were developed as production from the big fields declined. He accurately predicted that US domestic oil production would peak around 1970, 40 years after the period of peak discovery around 1930.

Many oil analysts now take the "Hubbert peak" model seriously, and the USGS, national and oil company figures with a large dose of salt. Similar patterns of peak discovery and production have been found throughout all the world's main oilfields. The first North Sea discovery was in 1969, discoveries peaked in 1973 and the UK passed its production peak in 1999. The British portion of the basin is now in serious decline and the Norwegian sector has levelled off.

Other analysts are also questioning afresh the oil companies' data. US Wall street energy group Herold last month compared the stated reserves of the world's leading oil companies with their quoted discoveries, and production levels. Herold predicts that the seven largest will all begin seeing production declines within four years. Deutsche Bank analysts report that global oil production will peak in 2014.

According to Chris Skrebowski, editor of Petroleum Review, a monthly magazine published by the Energy Institute in London, conventional oil reserves are now declining about 4-6% a year worldwide. He says 18 large oil-producing countries, including Britain, and 32 smaller ones, have declining production; and he expects Denmark, Malaysia, Brunei, China, Mexico and India all to reach their peak in the next few years.

"We should be worried. Time is short and we are not even at the point where we admit we have a problem," Skrebowski says. "Governments are always excessively optimistic. The problem is that the peak, which I think is 2008, is tomorrow in planning terms."

On the other hand, Equatorial Guinea, Sao Tome, Chad and Angola are are all expected to grow strongly.

What is agreed is that world oil demand is surging. The International Energy Agency, which collates national figures and predicts demand, says developing countries could push demand up 47% to 121m barrels a day by 2030, and that oil companies and oil-producing nations must spend about $100bn a year to develop new supplies to keep pace.

According to the IEA, demand rose faster in 2004 than in any year since 1976. China's oil consumption, which accounted for a third of extra global demand last year, grew 17% and is expected to double over 15 years to more than 10m barrels a day - half the US's present demand. India's consumption is expected to rise by nearly 30% in the next five years. If world demand continues to grow at 2% a year, then almost 160m barrels a day will need to be extracted in 2035, twice as much as today.

That, say most geologists is almost inconceivable. According to industry consultants IHS Energy, 90% of all known reserves are now in production, suggesting that few major discoveries remain to be made. Shell says its reserves fell last year because it only found enough oil to replace 15-25 % of what the company produced. BP told the US stock exchange that it replaced only 89% of its production in 2004.

Moreover, oil supply is increasingly limited to a few giant fields, with 10% of all production coming from just four fields and 80% from fields discovered before 1970. Even finding a field the size of Ghawar in Saudi Arabia, by far the world's largest and said to have another 125bn barrels, would only meet world demand for about 10 years.

"All the major discoveries were in the 1960s, since when they have been declining gradually over time, give or take the occasional spike and trough," says Campbell. "The whole world has now been seismically searched and picked over. Geological knowledge has improved enormously in the past 30 years and it is almost inconceivable now that major fields remain to be found."

He accepts there may be a big field or two left in Russia, and more in Africa, but these would have little bearing on world supplies. Unconventional deposits like tar sands and shale may only slow the production decline.

"The first half of the oil age now closes," says Campbell. "It lasted 150 years and saw the rapid expansion of industry, transport, trade, agriculture and financial capital, allowing the population to expand six-fold. The second half now dawns, and will be marked by the decline of oil and all that depends on it, including financial capital."

So did the Swiss bankers comprehend the seriousness of the situation when he talked to them? "There is no company on the stock exchange that doesn't make a tacit assumption about the availability of energy," says Campbell. "It is almost impossible for bankers to accept it. It is so out of their mindset."

Crude alternatives

"Unconventional" petroleum reserves, which are not included in some totals of reserves, include:

Heavy oils

These can be pumped just like conventional petroleum except that they are much thicker, more polluting, and require more extensive refining. They are found in more than 30 countries, but about 90% of estimated reserves are in the Orinoco "heavy oil belt" of Venezuela, which has an estimated 1.2 trillion barrels. About one third of the oil is potentially recoverable using current technology.

Tar sands

These are found in sedimentary rocks and must be dug out and crushed in giant opencast mines. But it takes five to 10 times the energy, area and water to mine, process and upgrade the tars that it does to process conventional oil. The Athabasca deposits in Alberta, Canada are the world's largest resource, with estimated reserves of 1.8 trillion barrels, of which about 280-300bn barrels may be recoverable. Production now accounts for about 20% of Canada's oil supply.

Oil shales

These are seen as the US government's energy stopgap. They exist in large quantities in ecologically sensitive parts of Colorado, Wyoming and Utah at varying depths, but the industrial process needed to extract the oil demands hot water, making it much more expensive and less energy-efficient than conventional oil. The mining operation is extremely damaging to the environment. Shell, Exxon, ChevronTexaco and other oil companies are investing billions of dollars in this expensive oil production method.


Ce que je ne comprends pas c'est connaissant cet horizon on vante des projets comme l'airbus a380...
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Messagede f1pronostics le 04 Mai 2005, 19:40

SoLaL a écrit:Ce que je ne comprends pas c'est connaissant cet horizon on vante des projets comme l'airbus a380...
30% de conso en moins que ses concurrents.
Enfin je pense que ca ne reste viable que jusqu'à une certaine limite... oui mais laquelle... .
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Messagede Maschum le 04 Mai 2005, 19:45

f1pronostics a écrit:Image


Je comprends pas... :?
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