

Modérateurs: Garion, Silverwitch
Nicklaus a écrit:en parlant de merdes trans et wokes, vous avez eu la nouvelle version des 3 mousquetaires ? 4 nanas : une noire, deux arabes et une " blanche ".
Nicklaus a écrit:en parlant de merdes trans et wokes, vous avez eu la nouvelle version des 3 mousquetaires ? 4 nanas : une noire, deux arabes et une " blanche ".
B.Verkiler a écrit:Quoi donc ? Retour vers le futur 3 ? Oui, c'est de la merde, mais ça se laisse regarder.
C'est pas le genre de merde où au final t'as envie de prendre un bobo gauchiste transgenre pour lui ecraser la gueule contre un rappeur islamoracaille, sans même attendre le cours naturel des choses où l'un finit par trucider l'autre, je te laisse deviner dans quel sens.
Ouais_supère a écrit:Je l'avais pas trouvé terrible, Sans Filtre, il me semble.
Hugues a écrit:
Par contre, dans Sans filtre à mon sens, cette seconde partie est trop sérieuse, ce n'est plus une comédie, même plus une comédie grinçante.
C'est ça le paradoxe, il fait un remake d'une comédie auquel il ajoute une longue intro d'une heure.. mais dans son film la comédie est la longue intro et pas la seconde partie..
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Hugues a écrit:L'Iinvasion des profanateurs de Philip Kaufman
... of course...
Hugues (Arte, 2e partie de soirée)
Nous marchons dans les pas d’Aida, incarnée avec une intensité rare par Jasna Đuričić, interprète au service des Casques Bleus, au cœur des jours sombres entourant le drame de Srebrenica. Elle n’est pas seulement un pont entre deux langues, mais entre deux mondes qui s’affrontent sans se comprendre : les soldats néerlandais, englués dans leur mission impossible, et les civils bosniaques, livrés à la terreur. À travers elle circule la parole des hommes, mais c’est son regard, son souffle même, qui mesure le gouffre entre les mots et les actes. Elle hurle silencieusement dans une terre de désespoir, où la langue devient cendre face au vacarme sec des mitraillettes, qui martèlent leur vérité brutale, sèche, irrécusable.
Mais Aida n’est pas qu’une voix. Elle est chair et volonté. Elle se dresse, femme dans la tourmente, affrontant seule ce qui ne peut l’être. Le titre original du film en témoigne mieux que son adaptation française. Là où « La Voix d’Aida » insiste sur sa fonction de messagère, Quo vadis, Aida ? — « Où vas-tu, Aida ? » — place son corps en mouvement, dans l’urgence d’un choix, dans l’élan d’une action. On y entend l’appel biblique adressé à saint Pierre fuyant Rome : « Quo vadis, Domine ? » — « Je retourne me faire crucifier. » Pierre rebrousse chemin. Aida, elle, avance. C’est à elle désormais que s’adresse la question. Et elle répond, non par des mots, mais par le prix du sacrifice, pour ses proches, son mari (Izudin Bajrović), pour ses fils (Boris Ler et Dino Barjović), pour une idée ténue de justice.
Face à elle, les soldats serbes savent déjà ce qu’ils sont venus accomplir. Les Néerlandais, eux, devinent l’issue — mais ne font rien, paralysés par la peur, la confusion, ou cette forme de passivité qui fut aussi celle des instances internationales au siècle précédent. Seule Aida voit sans détour. Ses gestes tentent de conjurer l’inéluctable, plus téméraire que ceux qui auraient dû la protéger. Elle incarne, dans cette tragédie figée, une parole qui résiste, un corps qui lutte, une humanité debout quand tout vacille.
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